Infos du jour

Karim B., un quinquagénaire accusé de trois viols commis il y a vingt ans, a été remis en liberté en raison d’une erreur administrative. Arrêté après des années de fuite et placé en détention en attendant un nouveau procès, il avait déposé une demande de remise en liberté en octobre. Cependant, la justice n’a pas respecté le délai légal de 20 jours pour examiner sa demande, ce qui a entraîné sa libération automatique. Désormais libre sous bracelet électronique mobile, cette décision découle des garanties légales protégeant les libertés individuelles.

Le Parisien / Illustration

Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX nommé conseiller spécial de Donald Trump, dévoile sa vonlonté de réforme radicale de l'État fédéral américain. Aux côtés de l'homme d'affaires Vivek Ramaswamy, il prévoit des réductions massives d'effectifs dans la bureaucratie fédérale, affirmant que les fonctionnaires licenciés seront accompagnés dans leur transition vers le secteur privé. Musk propose également la suppression de subventions publiques, notamment pour des organismes tels que le Planning familial, et un retour limité au télétravail pour inciter des départs volontaires. S'appuyant sur des décisions récentes de la Cour suprême, Musk estime qu'une grande partie des régulations fédérales pourraient être suspendues par décret, car elles n'ont pas été validées par le Congrès. Il évoque des économies potentielles de 500 milliards de dollars en réduisant les dépenses fédérales. 

Le Figaro / Illustration

Marine Le Pen, cheffe du groupe RN à l’Assemblée nationale, a déclaré sur RTL que son parti voterait la motion de censure contre le gouvernement si le budget 2025 portait atteinte au pouvoir d’achat des Français, une "ligne rouge" pour le Rassemblement National. Elle a critiqué les hausses prévues, notamment les 6 milliards d'euros supplémentaires sur le prix de l'électricité, et déploré l'absence d'écoute de ses propositions.

Jordan Bardella, président du RN, ainsi que d'autres cadres du parti, ont également évoqué cette possibilité, soulignant que le gouvernement de Michel Barnier se dirige vers un rejet potentiel. Le recours probable à l'article 49.3 pour l’adoption du budget accentue les tensions. Dans un contexte où aucune majorité claire ne se dégage à l’Assemblée, les 126 députés RN pourraient jouer un rôle décisif dans l’adoption d’une motion de censure.

Le Figaro / Illustration

Les États-Unis vont fournir à l'Ukraine des mines antipersonnel non-persistantes, équipées de dispositifs d'autodestruction ou d'autodésactivation, pour renforcer ses défenses contre la Russie. Cette décision, qui suit l'autorisation de Joe Biden pour l'utilisation par Kiev de missiles américains à longue portée contre le territoire russe, interroge sur les intentions de l'administration démocrate en Ukraine alors que le peuple américain a nettement voté pour la sortie de cette guerre en souhaitant le retour de Donald Trump. Ce dernier, partisan du retrait de la guerre en Ukraine, ne prendra pas le pouvoir avant fin Janvier. 

7sur7 / Illustration

Volodymyr Zelensky a averti que l'Ukraine pourrait perdre face à la Russie si les États-Unis cessaient leur aide, estimant que la survie du pays est en jeu. Cette déclaration intervient après une attaque ukrainienne sur le territoire russe avec des missiles américains ATACMS, qui a provoqué une escalade des tensions. Moscou a réagi en élargissant ses menaces de recours à l'arme nucléaire, une rhétorique dénoncée par les Occidentaux comme irresponsable. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a appelé à ne pas céder au chantage nucléaire de la Russie.

TF1info / Illustration

Karim B., un quinquagénaire accusé de trois viols commis il y a vingt ans, a été remis en liberté en raison d’une erreur administrative. Arrêté après des années de fuite et placé en détention en attendant un nouveau procès, il avait déposé une demande de remise en liberté en octobre. Cependant, la justice n’a pas respecté le délai légal de 20 jours pour examiner sa demande, ce qui a entraîné sa libération automatique. Désormais libre sous bracelet électronique mobile, cette décision découle des garanties légales protégeant les libertés individuelles.

Le Parisien / Illustration

Cette nuit, des dizaines d'agriculteurs qui occupaient la préfecture d'Agen ont été évacués de force par les CRS, suscitant une vive colère parmi les manifestants. Ils demandaient des engagements écrits de la ministre de l'Agriculture, Annie Genevard, mais n'ont obtenu qu'une expulsion brutale. José Perez, co-président de la Coordination Rurale 47, a dénoncé un mépris total pour leur cause, déclarant : "On n'est jamais écoutés. C'est insupportable."

Les agriculteurs protestent contre le manque de soutien face à leurs difficultés et réclament une réglementation plus équitable. La colère est également alimentée par le projet d'accord UE-Mercosur, jugé menaçant pour l'agriculture française. Yaël Braun-Pivet a annoncé un débat et un vote sur cet accord le 26 novembre à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre Michel Barnier a réaffirmé l'opposition de la France à ce traité en l'état.

JMMorandini 
 

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé qu'Israël continuerait à mener des opérations militaires contre le Hezbollah, même en cas de trêve au Liban. Il a déclaré que ces actions viseraient non seulement à répondre aux attaques potentielles du Hezbollah, mais aussi à empêcher son renforcement. Netanyahou a insisté sur la nécessité d'assurer la sécurité dans le nord d'Israël et a exprimé des doutes quant au respect d'un éventuel accord de cessez-le-feu par le Hezbollah, soulignant qu'Israël ne tolérerait pas un retour au statu quo antérieur au 6 octobre 2023. Ces déclarations interviennent alors que les affrontements continuent entre Israël et le groupe armé chiite libanais. Dans le même temps, les membres du G20 se sont déclarés favorables à un cessez-le-feu dans la région​.

20minutes / Illustration

Les agriculteurs, soutenus par plusieurs syndicats, poursuivent leur mobilisation contre l'accord entre l'UE et le Mercosur, dénonçant ses impacts sur les normes agricoles et environnementales. Une nouvelle action symbolique était organisée dans les Alpes du Sud mardi 19 novembre. Ils ont allumé un feu à Digne-les-Bains et Gap.

Pour rappel, l'alliance syndicale FNSEA-JA a lancé lundi une nouvelle mobilisation agricole avec des actions symboliques, telles que des barrages filtrants et des manifestations devant les préfectures. Selon Pierrick Horel, président des Jeunes Agriculteurs, 85 points de manifestation étaient en cours d'organisation, sans blocages majeurs comme l'année précédente, mais de nombreux '"feux de colère".

Dimanche, des agriculteurs avaient déjà protesté près de la base aérienne de Villacoublay contre l’accord de libre-échange avec le Mercosur, bloquant partiellement la nationale 118 et y passant la nuit avec leurs tracteurs. Face à ces mobilisations, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a averti qu'il y aurait une "tolérance zéro" pour tout blocage durable des routes.

RTBF / Illustration

Barbara Slowik, cheffe de la police de Berlin, a conseillé aux juifs et aux homosexuels de faire preuve de prudence dans certains quartiers de la capitale allemande. Elle a indiqué dans une interview au Berliner Zeitung qu’il existe des zones où la vigilance est nécessaire, notamment pour ceux qui portent une kippa ou affichent leur orientation sexuelle. Selon elle, dans certains quartiers majoritairement habités par des personnes d’origine arabe, des sympathies pour des groupes terroristes et un antisémitisme ouvert sont observés Depuis l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, plus de 6 200 enquêtes pour antisémitisme ont été ouvertes en Allemagne.

JMMorandini / Illustration

Lors du sommet du G20 à Rio de Janeiro, Emmanuel Macron a qualifié de «tout à fait bonne» la décision des États-Unis d’autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée sur le territoire russe. Selon lui, cette décision est une réponse au «changement profond dans ce conflit», marqué par l’engagement de la Corée du Nord aux côtés de la Russie, une situation qu’il considère comme une «rupture» majeure.

De son côté, le Kremlin a dénoncé cette autorisation, estimant qu’elle «jette de l’huile sur le feu». Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a averti que l’utilisation de ces missiles constituerait une «participation directe» des États-Unis au conflit, et que la Russie y répondrait de manière «appropriée».

Le Figaro / Illustration

Au sommet du G20 à Rio de Janeiro, Emmanuel Macron a critiqué une gouvernance mondiale «qui ne fonctionne pas» et s’est interrogé sur son efficacité. «Cet ordre ne fonctionne pas tout à fait bien (…) parce que nous n’avons pas démontré ces dernières années notre capacité à prévenir ces conflits ou à les régler», a-t-il déclaré, citant notamment les guerres en Ukraine et au Proche-Orient. Il a également souligné «l'absence de poids» de certains grands pays émergents dans les instances internationales.

Macron a par ailleurs ironisé sur l'inefficacité des réunions et des déclarations : «Alors qu'on fait toujours des communiqués, je crois que la lucidité doit nous conduire à dire qu'assez peu de gens les lisent.» Selon lui, «un citoyen normalement constitué ne peut pas penser, quand on revient au pays, qu'on a formidablement fait fonctionner la gouvernance mondiale.» Il a mis en garde contre le risque de devenir les «spécialistes du “on va le faire”».

Pour remédier à cette situation, le président français a proposé de créer un «groupe de travail de haut niveau» avec le président brésilien Lula et l'Afrique du Sud pour établir une «feuille de route Rio-Johannesburg» d’ici un an.

Enfin, Emmanuel Macron a dénoncé que «plusieurs» pays du G20 «ne respectent pas» la Charte des Nations unies, visant notamment la Russie. Bien qu’il ait brièvement échangé une poignée de main avec le ministre russe Sergueï Lavrov, il a estimé que le «contexte» ne permettait pas un nouvel échange avec Vladimir Poutine.

Le Figaro / Illustration

Robert F. Kennedy Jr., nommé secrétaire à la santé et aux services sociaux par Donald Trump, a critiqué la gestion de la pandémie de Covid-19 en 2020, estimant qu’elle relevait davantage de la prise de pouvoir que de préoccupations de santé publique. Lors d'un déplacement à Berlin, en août 2020, il avait déclaré à RT DE : « Les gouvernements aiment les pandémies pour la même raison qu'ils aiment les guerres. Cela leur permet d'imposer des contrôles autoritaires à la population. Nous avons vu beaucoup, beaucoup de contrôles qui n'ont pas de sens pour les gens. » Il avait également dénoncé l'absence d’une « évaluation des risques » dans les politiques adoptées, jugeant que sauver les gens de l’infection au Covid-19 sans considérer les conséquences économiques et sociales — telles que « le chômage, l'isolement, les pénuries alimentaires, l'anéantissement de la classe moyenne » — qui ne représentent pas une stratégie viable.

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Le Parquet national financier (PNF) a requis le renvoi de Rachida Dati, ministre de la Culture et maire du 7ᵉ arrondissement de Paris, et de Carlos Ghosn, ex-PDG de Renault-Nissan, devant le tribunal correctionnel. Rachida Dati, mise en examen depuis 2021, est accusée de « recel d’abus de pouvoir et d’abus de confiance », ainsi que de « corruption et trafic d’influence passifs » liés à son rôle au Parlement européen. Carlos Ghosn, en fuite au Liban et visé par deux mandats d’arrêt internationaux, est également impliqué dans cette affaire. Il appartient désormais aux juges d'instruction de statuer sur leur renvoi devant la justice.

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Dans un entretien accordé au média ukrainien Suspilne News, Volodymyr Zelensky a déclaré que « la guerre finira, mais il n’y a pas de date fixée ». Selon lui, « avec la politique de cette équipe [NDLR : celle de Donald Trump], qui gouvernera désormais la Maison Blanche », la guerre pourrait se terminer plus rapidement, soulignant l'importance de leur approche et de leur engagement. V. Zelensky a également évoqué un « échange constructif » avec Donald Trump, au cours duquel il a pu exposer « de manière raisonnée sa position sur la vision de la paix ». Il a par ailleurs affirmé n’avoir rien entendu de la part de Trump qui serait contraire à la « position » ukrainienne.

Le Monde / Illustration