En ce moment






TVL se fait un devoir de présenter toutes les initiatives qui visent à défendre l’esprit Français dans tous les domaines. La dernière en date s’appelle "Le Nid", un incubateur de projets enracinés dirigé par Gauthier Brioude. Juriste, en charge du développement de cet incubateur d’entreprises, Lucas Chancerelle présente cet outil destiné à accompagner le monde entrepreneurial et les associations à travers plusieurs piliers d’intervention comme la structuration des projets, l’accès à des réseaux d’experts et des possibilités de financement. Le Nid, et c’est ce qui fait sa singularité, insiste sur un aspect particulier : la promotion d’une nouvelle forme d’engagement métapolitique pour l’émergence d’un entreprenariat engagé et véritablement enraciné. Une démarche utile qui permettra à dix projets de voir le jour en 2024.
Zoom - Lucas Chancerelle : Promouvons un entreprenariat engagé et enraciné !
Racaille et wokisme sont les deux facettes de la soumission du mâle occidental.
Pour en parler, l’invité spécial d’Éric Morillot est Julien Rochedy, écrivain et influenceur. C’est aussi un ancien homme politique qui a dirigé le mouvement de jeunesse du FN et a soutenu Eric Zemmour en 2022. Il est bien trop à droite pour la bien-pensance et bien trop masculin pour les wokistes : c’est un ardent défenseur de l’identité française et de la civilisation européenne. Il s’illustre aussi dans le combat contre la féminisation du mâle blanc. A cet effet, il a créé l’Ecole Major, un institut de formation en ligne dont le slogan est "être et rester un homme". Il a écrit six ouvrages dont le tout dernier est "Surhommes et sous-hommes, valeur et destin de l’homme".
Au programme de ce "Bistro Libertés" très vif :
1) Assassinat de Thomas à Crépol : fait divers ou fait de société ?
Assistons-nous a un ensauvagement de la société française ?
Quelles en sont les causes ? Comment l'endiguer ?
2) L'humanité en péril : sommes-nous devenus des sous-hommes ?
L'homme est-il dénaturé par la civilisation ?
Que reste-t-il des valeurs de l'Occident ?
Faut-il rechercher une pureté originelle perdue ?
Pour en parler, l’invité spécial d’Éric Morillot est Julien Rochedy, écrivain et influenceur. C’est aussi un ancien homme politique qui a dirigé le mouvement de jeunesse du FN et a soutenu Eric Zemmour en 2022. Il est bien trop à droite pour la bien-pensance et bien trop masculin pour les wokistes : c’est un ardent défenseur de l’identité française et de la civilisation européenne. Il s’illustre aussi dans le combat contre la féminisation du mâle blanc. A cet effet, il a créé l’Ecole Major, un institut de formation en ligne dont le slogan est "être et rester un homme". Il a écrit six ouvrages dont le tout dernier est "Surhommes et sous-hommes, valeur et destin de l’homme".
Au programme de ce "Bistro Libertés" très vif :
1) Assassinat de Thomas à Crépol : fait divers ou fait de société ?
Assistons-nous a un ensauvagement de la société française ?
Quelles en sont les causes ? Comment l'endiguer ?
2) L'humanité en péril : sommes-nous devenus des sous-hommes ?
L'homme est-il dénaturé par la civilisation ?
Que reste-t-il des valeurs de l'Occident ?
Faut-il rechercher une pureté originelle perdue ?
Bistro Libertés avec Julien Rochedy - Racailles, wokisme : non à la soumission
A la une de cette édition, l’offensive de Bruxelles pour s’accaparer le pouvoir des Etats membres.
Une page olympique ensuite avec notamment le retour du QR code pour circuler lors des Jeux de Paris.
Et enfin, nous évoquerons la perdition de la francophonie avec Ilyes Zouari, le président du Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone.
Une page olympique ensuite avec notamment le retour du QR code pour circuler lors des Jeux de Paris.
Et enfin, nous évoquerons la perdition de la francophonie avec Ilyes Zouari, le président du Centre d'étude et de réflexion sur le monde francophone.
Von der Leyen : l’emprise européenne - JT du mercredi 29 novembre 2023
Anne Brassié reçoit Aude de Kerros et Christine Sourgins pour leurs deux livres, "Mirages de l'art contemporain", réédition de 2005 en livre de poche chez Eyrolles, augmentée d'un chapitre sur l'art financier, et "L'art caché enfin dévoilé - La concurrence de l'art contemporain" chez Eyrolles. Christine Sourgins est historienne de l'art ayant œuvré dans plusieurs musées, dont le Louvre. Son livre comme son blog décapant offre les fruits d'un vigilant décorticage, des œuvres, sophismes, détournements, mises en abîmes et autres mirages de l'art contemporain. Aude de Kerros est artiste graveur et essayiste. Son dernier livre offre un tableau de tous ces peintres d'aujourd'hui et leurs galeries qui ont maintenu contre vents et marées, la vraie création loin de tout art conceptuel.
Puis, nous recevons Henri Baclet qui nous présente des crèches de lumière d'un nouveau type, remplaçant avantageusement toutes les illuminations de nos villes et de nos campagnes.
Puis, nous recevons Henri Baclet qui nous présente des crèches de lumière d'un nouveau type, remplaçant avantageusement toutes les illuminations de nos villes et de nos campagnes.
Perles de Culture n°398 - Deux beaux livres aux pieds d'une belle crèche
Mervyn Peake est un écrivain par accident –le plus beau de l’histoire littéraire ! L’homme était en effet avant tout dessinateur, et c’est bel et bien en dessinateur qu’il a commencé son œuvre avant de passer à l’écriture pour la prolonger. Cette œuvre, c’est Titus d’Enfer (1946), Gormenghast (1950) et Titus errant (1959), une trilogie parue en Angleterre entre 1946 et 1959 qui a été réédité en un volume dans la collection Omnibus en 2018. Une œuvre inclassable qui fait parfois penser à Rabelais, qui a quelque chose d’un peu effrayant, d’un peu oppressant mais aussi de très familier et de très joyeux. Une œuvre qui se déroule dans l’atmosphère d’un château démesuré et labyrinthique, théâtre de l’existence absurdement protocolaire du conte et de la comtesse d’Enfer et leurs enfants, et des luttes picrocholines que se livrent leurs nombreux domestiques et familiers. Un château tellement immense que certaines parties n’ont toujours pas été explorées alors que la famille l’occupe depuis 77 générations. Un château avec ses sous-sols et ses combles, ses cuisines rabelaisiennes aux chaudrons frémissants, ses formidables salles hautes comme des cathédrales, ses toits à perte de vue cachant entre deux tours des déserts de dalles grises oubliées.
C’est à Kuling au centre de la Chine qu’est né Mervyn Peake en juillet 1911. Son père est médecin, sa mère infirmière, les deux sont missionnaires dans un dispensaire anglais. Le jeune Mervyn vivra en Chine jusqu’à l’âge de 12 ans avant de rentrer en Angleterre avec ses parents, non sans avoir visité auparavant la Cité interdite dont il s’inspirera peut-être pour sa citadelle de Gormenghast.
L’enfant ayant montré des formidables dispositions au dessin, il est reçu en 1929 à la Royal Academy of Arts de Londres et débute une carrière de peintre et d’illustrateur. Mais bientôt, il ajoute une corde à l’arc de ses talents en publiant deux poèmes dans le magazine Satire sous le pseudonyme de Nemo.
En 1939, il est un peintre reconnu quand il se lance dans son premier livre, un album de dessins prolongé par un texte qui raconte une histoire de pirates. Lorsque la guerre éclate, il s’engage et se voit affecté dans un dépôt d’artillerie. C’est alors qu’il commence à travailler à ce qui sera son œuvre maîtresse.
En 1946 paraît Titus d’Enfer en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis où le roman est immédiatement qualifié de « néo-gothique ». En France, il ne sera traduit qu’en 1974 par Patrick Reumaux, avec une préface d’André Dhôtel, et sera rangé dans le rayon « fantasy », l’éditeur essayant de le rapprocher des livres de Tolkien pour en rééditer le succès. Certes les romans de Melvyn Peake se situent dans un château hors du temps et du monde connu, peuplé de personnages invraisemblables et grotesques. Sommes-nous pour autant dans le fantastique ? Dans la fantasy ? Dans le gothique anglais ? Il n’y a aucune magie à Gormenghast, aucune étrangeté surnaturelle et la vie y est décrite de manière étonnamment réaliste… La vérité, c’est que l’œuvre de Peake n’entre dans aucune case, et c’est tant mieux.
La trilogie relate la naissance, l’enfance, l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte de Titus d’Enfer, héritier de Gormenghast, fils du mélancolique comte de Tombal qui passe ses journées à lire et de sa femme, l’extravagante Lady Gertrude, qui soigne ses chats blancs et vit entourée d’oiseaux. Dans l’environnement étouffant du château vivent une galerie de domestiques baroques : le docteur Salprune, médecin personnel de la comtesse ; Craclosse, le majordome de Lord Tombal soucieux de ses prérogatives et voulant imposer partout sa loi ; Nannie Glu, la vieille nurse ou Lenflure l’incroyable chef de la Grande Cuisine du château, énorme barrique aux pieds flasques comme des ventouses qui se saoule à tomber dans ses casseroles, engueule ses marmitons et fait craquer les boutons de sa veste lorsqu’il s’étire (l’un d’eux est projeté contre le mur de la cuisine et écrase un cafard).
La vie à Gormenghast est réglée par la tradition dont nul ne déroge et à laquelle Grisamer, Maître du Rituel, est chargée de veiller. Mais Finelame, un marmiton las des manières de rustre de Lenflure qui le bat, décide de s’affranchir de la loi protocolaire pour s’élever dans l’échelle sociale du château. Il créera dès lors le chaos et seul Titus parviendra à rétablir l’ordre, au prix de son innocence. Hors de l’enceinte de Gormenghast vit dans des huttes de terre un peuple d’artistes, Les Brillants Sculpteurs, qui une fois par an sont admis à exposer leurs œuvres au château. Un peuple maudit dont les traits du visage, au sortir de la jeunesse, se flétrissent en un jour et qui passent le reste de leur vie à rechercher dans la sculpture leur beauté évanouie.
Dans le troisième tome, Titus, âgé de 17 ans, quitte Gormenghast pour découvrir le monde et y faire son apprentissage. On sait aujourd’hui que Mervyn Peake projetait d’écrire un quatrième tome de la saga pour accompagner Titus jusqu’à la mort. Ses notes révèlent qu’il aurait voyagé dans les forêts, dans les montagnes et dans les îles, qu’il aurait affronté des incendies et des famines, qu’il aurait croisé des monstres, des pirates et des anges, des fous, des athlètes et des rêveurs, des peintres, des lépreux et des mendiants… Las, la maladie de Parkinson qui se déclara dès la fin des années 1950 empêcha l’écrivain de mener à terme son œuvre hallucinée.
C’est à Kuling au centre de la Chine qu’est né Mervyn Peake en juillet 1911. Son père est médecin, sa mère infirmière, les deux sont missionnaires dans un dispensaire anglais. Le jeune Mervyn vivra en Chine jusqu’à l’âge de 12 ans avant de rentrer en Angleterre avec ses parents, non sans avoir visité auparavant la Cité interdite dont il s’inspirera peut-être pour sa citadelle de Gormenghast.
L’enfant ayant montré des formidables dispositions au dessin, il est reçu en 1929 à la Royal Academy of Arts de Londres et débute une carrière de peintre et d’illustrateur. Mais bientôt, il ajoute une corde à l’arc de ses talents en publiant deux poèmes dans le magazine Satire sous le pseudonyme de Nemo.
En 1939, il est un peintre reconnu quand il se lance dans son premier livre, un album de dessins prolongé par un texte qui raconte une histoire de pirates. Lorsque la guerre éclate, il s’engage et se voit affecté dans un dépôt d’artillerie. C’est alors qu’il commence à travailler à ce qui sera son œuvre maîtresse.
En 1946 paraît Titus d’Enfer en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis où le roman est immédiatement qualifié de « néo-gothique ». En France, il ne sera traduit qu’en 1974 par Patrick Reumaux, avec une préface d’André Dhôtel, et sera rangé dans le rayon « fantasy », l’éditeur essayant de le rapprocher des livres de Tolkien pour en rééditer le succès. Certes les romans de Melvyn Peake se situent dans un château hors du temps et du monde connu, peuplé de personnages invraisemblables et grotesques. Sommes-nous pour autant dans le fantastique ? Dans la fantasy ? Dans le gothique anglais ? Il n’y a aucune magie à Gormenghast, aucune étrangeté surnaturelle et la vie y est décrite de manière étonnamment réaliste… La vérité, c’est que l’œuvre de Peake n’entre dans aucune case, et c’est tant mieux.
La trilogie relate la naissance, l’enfance, l’adolescence et l’entrée dans l’âge adulte de Titus d’Enfer, héritier de Gormenghast, fils du mélancolique comte de Tombal qui passe ses journées à lire et de sa femme, l’extravagante Lady Gertrude, qui soigne ses chats blancs et vit entourée d’oiseaux. Dans l’environnement étouffant du château vivent une galerie de domestiques baroques : le docteur Salprune, médecin personnel de la comtesse ; Craclosse, le majordome de Lord Tombal soucieux de ses prérogatives et voulant imposer partout sa loi ; Nannie Glu, la vieille nurse ou Lenflure l’incroyable chef de la Grande Cuisine du château, énorme barrique aux pieds flasques comme des ventouses qui se saoule à tomber dans ses casseroles, engueule ses marmitons et fait craquer les boutons de sa veste lorsqu’il s’étire (l’un d’eux est projeté contre le mur de la cuisine et écrase un cafard).
La vie à Gormenghast est réglée par la tradition dont nul ne déroge et à laquelle Grisamer, Maître du Rituel, est chargée de veiller. Mais Finelame, un marmiton las des manières de rustre de Lenflure qui le bat, décide de s’affranchir de la loi protocolaire pour s’élever dans l’échelle sociale du château. Il créera dès lors le chaos et seul Titus parviendra à rétablir l’ordre, au prix de son innocence. Hors de l’enceinte de Gormenghast vit dans des huttes de terre un peuple d’artistes, Les Brillants Sculpteurs, qui une fois par an sont admis à exposer leurs œuvres au château. Un peuple maudit dont les traits du visage, au sortir de la jeunesse, se flétrissent en un jour et qui passent le reste de leur vie à rechercher dans la sculpture leur beauté évanouie.
Dans le troisième tome, Titus, âgé de 17 ans, quitte Gormenghast pour découvrir le monde et y faire son apprentissage. On sait aujourd’hui que Mervyn Peake projetait d’écrire un quatrième tome de la saga pour accompagner Titus jusqu’à la mort. Ses notes révèlent qu’il aurait voyagé dans les forêts, dans les montagnes et dans les îles, qu’il aurait affronté des incendies et des famines, qu’il aurait croisé des monstres, des pirates et des anges, des fous, des athlètes et des rêveurs, des peintres, des lépreux et des mendiants… Las, la maladie de Parkinson qui se déclara dès la fin des années 1950 empêcha l’écrivain de mener à terme son œuvre hallucinée.
Les Livres de Monsieur Maulin - Le cycle de Gormenghast, de Mervyn Peake
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