Afrique du Sud: mort de Frederik de Klerk et constat
Frederik de Klerk s’est éteint hier 11 novembre, à l’âge de 85 ans.
Il aura été le dernier président blanc de l’Afrique du Sud.
Membre du Parti National, député de 1972 à 1997, ministre à diverses reprises dans les gouvernements de Pieter Botha, il deviendra Président de l’Afrique du sud de 1989 à 1994
Président en exercice, il mènera les négociations et réformes qui mettront fin à l’apartheid, cette politique de développement séparé née en 1948 avec le soutien du peuple Zoulou majoritaire et qui prendra fin en 1991.
ll libèrera le chef indépendantiste Nelson Mandela, qui avait rejoint l’ANC, African National Congress, en 1943 et avait été condamné à la prison à vie pour violence terroriste.
Frederik de Klerk et Nelson Mandela recevront le prix Nobel de la paix en 1993.
Depuis l’élection de Mandela en 1994,l’Afrique du sud vit sous un régime multiracial socialiste, puisque l’ANC, membre de l’Internationale socialiste, est toujours largement prédominant dans la représentation politique .
La gestion socialiste a eu les conséquences économiques dont elle a partout le secret.
Et dans un pays en proie au déclassement, l’animosité se retourne toujours vers ceux qui représentent les vestiges de la réussite et sont propriétaires. La population rurale blanche, les fermiers sud-africains, est assassinée et spoliée dans l’indifférence internationale.
C’est ce constat catastrophique de la dégringolade de son pays qui a fait dire récemment au Roi des Zoulous, Goodwill Zwelithini: “le Parti National avait construit un gouvernement puissant ainsi qu’une économie et une armée parmi les plus fortes du continent “, propos que rapporte Jeune Afrique. Et Zwelithini d’expliquer “les dirigeants actuels ainsi que les communautés noires se refusent à construire leur pays en se servant de l’héritage de l’apartheid.et ce refus est la cause des difficultés de l’économie sud africaine… si vous ne voulez pas construire sur les bases dont vous avez hérité, vous allez vous retrouver du mauvais côté de l’histoie.”
C’est sans doute ce constat qui donnait à Frederik de Klerk ce côté irrité qu’il montrait devant cette Afrique du Sud qu’il avait pourtant contribué à façonner…
CH
Présidentielle au Chili : le candidat national-conservateur Johannes Kaiser promet d’expulser les délinquants étrangers et de durcir la riposte contre le crime
Le candidat national-conservateur à la présidentielle chilienne, Johannes Kaiser, a déclaré vouloir expulser les migrants délinquants et autoriser les citoyens à tirer sur les criminels, affirmant que les droits humains devraient avant tout protéger les victimes. Il a ajouté qu’il souhaitait envoyer au Salvador les étrangers en situation irrégulière ayant des antécédents criminels, notamment les membres du Tren de Aragua, un groupe criminel vénézuélien. En forte progression dans les sondages, Kaiser se hisse à la troisième place et pourrait bousculer le duel annoncé entre José Antonio Kast, autre candidat conservateur, et la communiste Jeannette Jara, donnée favorite du premier tour prévu le 16 novembre.
Le Figaro / Illustration