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31/03/2020 18:48

Birmanie : des épidémies et des guerres - Olivier Frèrejacques

Birmanie : des épidémies et des guerres - Olivier Frèrejacques

Cap sur l’Asie du Sud-est


Birmanie : des épidémies et des guerres


Quotidiennement, TV Libertés vous propose dès cette semaine de faire un tour du côté de l’Asie du sud-est, pour faire le point sur l’épidémie de coronavirus dans cette partie du globe. Aujourd’hui, direction la Birmanie.



La Birmanie est un pays dont la superficie est largement supérieure à celle de la France métropolitaine (677 000 m² contre 552 000 m²). Devenu indépendant de l’Empire britannique en 1948, le pays également nommé Myanmar compte une population d’environ soixante millions d’habitants. Son indice de développement humain le place en 148ème position mondiale. Si ce critère est relativement subjectif, il permet néanmoins de classer le pays dans au rang des « pays pauvres ».


La Birmanie est une république parlementaire, dans laquelle cohabitent de nombreuses ethnies, souvent en guerre contre l’Etat central. En 2017, le conflit opposant l’Etat mais surtout l’armée et une partie des bouddhistes à la minorité musulmanes (Rohingyas) a mis le pays sur le devant de la scène.


En guerre contre des factions militaires internes (de tendances autonomistes), le pays connaît aussi une certaine rivalité inégalement exacerbée - selon les conjonctures - avec son voisin thaïlandais. L’armée birmane, tatdmadaw, véritable contrepouvoir, est crainte dans le pays mais aussi dans la région.


Fort de richesses naturelles, comme les pierres précieuses mais aussi le pétrole ou le gaz, le pays est aussi un lieu de plus en plus prisé des touristes majoritairement chinois et japonais. Par ailleurs, la Birmanie est un pavillon de libre immatriculation.



Détails pour briller en société, sa capitale n’est pas Rangoun mais Naypyidaw et l’écrivain britannique Georges Orwell y a écrit au temps colonial britannique un roman, Une histoire birmane, dont la portée est en partie autobiographique.


Gestion rudimentaire et propagande


La proximité géographique et économique avec la Chine a naturellement fait de la Birmanie l’un des premiers pays touchés par le Covid-19. Pour y faire face, les autorités ont mis au point des dépistages visant essentiellement des étrangers ou des personnes en provenance de l’étranger. Les moyens du pays, qui n’a pas connu de « grand boom » économique ni de période collectiviste favorisant le développement d’un système de santé efficace, sont très limités.


Le dépistage des personnes étrangères ou en provenance de l’étranger permet, assez facilement, d’accuser les autres des maux qui vous frappent. Ressortissants birmans en visite en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis ont ainsi pu être pointés du doigt tout comme les touristes, anglo-saxons comme français.


Sont donc accusés les étrangers… Mais pas les chinois, pourtant très présents, et qui partagent pourtant 2 500 km de frontières dans la province de Yunnan. Un silence « très économique », qui laisse penser que Pékin a demandé à ses partenaires régionaux de se montrer discrets et compréhensifs.


Le Covid-19, une épidémie parmi d’autres


Quelques cas ont été dénombrés dans les hôpitaux de provinces ; il faut néanmoins tenir compte des difficultés de communication et de comptabilité qui peuvent exister dans un territoire aussi vaste et inégalement développé qu’est celui de la Birmanie.


Un associatif présent sur place nous affirme qu’une première vague de Covid-19 a pu avoir lieu il y a plusieurs mois déjà, noyée au milieu d’importantes épidémies de grippes et de grippe de l’éléphant, dengue, et autres grippes tropicales.


Les compteurs « officiels » - ou en tout cas largement utilisés par la presse et les « spécialistes » - disponibles en ligne apparaissent en tout cas bien loin de la réalité et indiquaient mardi 31 mars un nombre de 14 cas dont un mort.


Critique occidentale


A ce jour, pas de confinement prévu en Birmanie mais seulement des fêtes religieuses et nationales annulées dans le cadre, notamment, du nouvel an bouddhique. Certains titres de presse comme le « Courrier International » ont évoqué un « déni de gravité » de l’Etat Birman. Une analyse très ethnocentrée qui fait fi de la mentalité asiatique et de la manière dont sont envisagées la maladie et la mort dans les cultures bouddhiques et asiatiques. Même son de cloche chez Libé, avec des relents très méprisants qui peinent à être masqués derrière une critique probablement justifiée, à certains égards, de la gestion de la crise par les autorités.


Une bonne occasion de faire la guerre


Face à l’épidémie, le gouvernement s’agite, un peu, et communique… Pendant ce temps, l’armée, elle, bombarde et met le feu aux villages de l’Etat d’Arakan dans l’ouest du pays, dans le silence total des médias occidentaux. Un seul titre s’est fait l’écho de cette guerre, « Le petit journal », un média indépendant à destination des français et francophones de l’étranger.



Alors que les exactions, bien réelles, de l’armée birmane à l’encontre des minorités musulmanes dites « rohingyas » avait fait couler beaucoup d’encre, le sort des habitants de l’Arakan laisse de marbre les rédactions occidentales. Le fait que l’armée autonome hostile à l’Etat central l’« Arakan Army » soit bouddhiste et pas mahométane rend l’explication de la guerre plus complexe et surtout moins vendeuse.


En Birmanie comme dans nombre de pays pauvres, impossible d’avoir des chiffres fiables concernant l’épidémie. Sa gravité, elle, est à relativiser. Dans un pays où l’espérance de vie est de 67 ans et la mortalité infantile de 62 pour mille (en France 3,2 pour mille) et où des épidémies et des maladies réputées bénignes chez nous tuent épisodiquement de nombreuses personnes, difficile de considérer la crise de la même manière. Il est en tout cas complètement illusoire d’avoir une lecture occidentale de la crise du covid-19 pour un pays comme la Birmanie.


L’élément marquant de cette crise en Birmanie est son utilisation politique : dans ses rapports avec la Chine, le choix du silence, et dans son opportunité pour intensifier la répression contre les ennemis de l’armée. Comme partout ailleurs dans le monde, l’arrivée d’une crise sanitaire permet donc à l’appareil d’Etat, et ici l’appareil militaire, de se raidir.


Olivier Frèrejacques

29/03/2025 09:08

57% des Français souhaitent mettre fin au regroupement familial, selon un sondage

57% des Français souhaitent mettre fin au regroupement familial, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNewsEurope 1 et le JDD, 57 % des Français souhaitent mettre fin au regroupement familial, une politique permettant aux familles d’étrangers titulaires d’un titre de séjour de les rejoindre en France. Ce rejet est particulièrement fort chez les 18-24 ans (71 %). Les hommes (58 %) et les femmes (57 %) y sont également majoritairement favorables. Tous les groupes d’âge au-delà de 35 ans soutiennent cette suppression à environ 56-58 %, sauf les 25-34 ans, qui sont plus partagés (49 % pour). Ce sondage intervient alors que l’Autriche a suspendu cette politique sur son territoire.

Le JDD

29/03/2025 08:43

L’ambassade américaine exige la fin des politiques de diversité dans les entreprises françaises travaillant avec les États-Unis

L’ambassade américaine exige la fin des politiques de diversité dans les entreprises françaises travaillant avec les États-Unis

Une lettre envoyée par Stanislas Parmentier, directeur général des services de l’ambassade des États-Unis à Paris, a semé la stupeur dans plusieurs entreprises françaises, révèle Le Monde. Dans ce courrier, adressé à de nombreux groupes français, l’ambassade rappelle que le décret 14173, signé par Donald Trump, interdit les politiques de diversité, d’équité et d’inclusion (DEI), même à l’étranger : « Nous vous informons que le décret 14173 concernant la fin de la discrimination illégale et rétablissant les opportunités professionnelles basées sur le mérite (...) s’applique également obligatoirement à tous les fournisseurs et prestataires du gouvernement américain, quels que soient leur nationalité et le pays dans lequel ils opèrent », écrit le diplomate.

Les entreprises concernées sont sommées de signer, sous cinq jours, un formulaire certifiant leur conformité avec cette politique anti-DEI. Le document précise que : « tous les contractants du département d’État doivent certifier qu’ils ne conduisent pas de programmes de promotion de DEI ».

La portée de cette injonction reste floue, mais l’affaire est rapidement remontée jusqu’aux directions générales et conseils d’administration des entreprises visées, en plein climat tendu autour du retour du trumpisme.

Le Monde / Illustration

29/03/2025 08:08

Donald Trump avertit l'Iran que si aucun accord n'était trouvé sur le nucléaire, la situation pourrait « mal tourner »

Donald Trump avertit l'Iran que si aucun accord n'était trouvé sur le nucléaire, la situation pourrait « mal tourner »

Donald Trump a averti que si aucun accord n'était trouvé avec l'Iran sur le nucléaire, la situation pourrait « mal tourner » pour ce pays. Il a toutefois exprimé sa préférence pour un accord, au lendemain de la réponse de Téhéran à son appel au dialogue. "Ma préférence (...) c'est d'arriver à nous entendre avec l'Iran (...) Mais si on n'arrive pas à s'entendre, les choses vont mal tourner" pour l'Iran, a-t-il précisé.

De son côté, l'Iran refuse toute négociation sous pression, menaces ou sanctions, a déclaré sa diplomatie. Téhéran critique la politique de "pression maximale" menée par Donald Trump lors de son premier mandat, notamment le retrait des États-Unis de l'accord nucléaire de 2015 et les sanctions économiques. Le régime iranien considère qu’un retour à cette stratégie en cas de second mandat de Trump serait « un nouvel échec ».

Le Figaro

28/03/2025 09:01

Ukraine : L’envoi de troupes européennes « ne fait pas l’unanimité », reconnaît Emmanuel Macron

Ukraine : L’envoi de troupes européennes « ne fait pas l’unanimité », reconnaît Emmanuel Macron

« Beaucoup de questions, mais encore peu de réponses » : Volodymyr Zelensky a exprimé sa déception à l’issue des discussions tenues le jeudi 27 mars à Paris sur l’éventualité d’un déploiement de troupes européennes en Ukraine, dans le cadre d’un cessez-le-feu durable avec la Russie. Lors de cette réunion à l’Élysée de la « coalition des volontaires », rassemblant une trentaine de pays, Emmanuel Macron a de nouveau plaidé pour ce dispositif, qui pourrait selon lui « dissuader la Russie de lancer de nouvelles offensives ».

Cependant, aucune décision concrète n’a été prise. Il a seulement été annoncé l’envoi, « dans les prochains jours », d’une « mission » militaire franco-britannique en Ukraine, afin d’établir « d’ici trois ou quatre semaines » un « schéma » plus précis des besoins. Il s’agira d’« une équipe pluridisciplinaire avec des spécialistes de la doctrine, des ressources humaines ou encore de l’entraînement », selon l’état-major des armées.

Le chef de l’État a reconnu que l’envoi de troupes « ne fait pas l’unanimité ». Il a précisé que ces forces n’auraient « pas vocation à être des forces de maintien de la paix, à être présentes le long de la ligne de contact ou à se substituer aux forces ukrainiennes », mais seraient positionnées dans « certains endroits stratégiques pré-identifiés avec les Ukrainiens », avec un « caractère de dissuasion », notamment autour de grandes villes ou de sites sensibles.

Le Monde

28/03/2025 08:43

84% des Français jugent que la justice des mineurs est inadaptée à la société actuelle, selon un sondage

84% des Français jugent que la justice des mineurs est inadaptée à la société actuelle, selon un sondage

Selon un sondage CSA réalisé pour Europe 1, CNEWS et le Journal du dimanche, 84 % des Français jugent que la justice des mineurs est inadaptée à la société actuelle. Ce constat est partagé indépendamment du sexe, de l’âge, de la profession ou des opinions politiques des sondés. Seuls 15 % estiment qu’elle est adaptée. Ces résultats font écho aux récentes déclarations du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur ce sujet lors d’une interview sur Europe 1 – CNEWS.

Europe1

27/03/2025 09:20

Donald Trump menace d’imposer de nouveaux droits de douane massifs à l’Union européenne et au Canada en cas de riposte commune contre les mesures protectionnistes mises en place par les États-Unis

Donald Trump menace d’imposer de nouveaux droits de douane massifs à l’Union européenne et au Canada en cas de riposte commune contre les mesures protectionnistes mises en place par les États-Unis

Donald Trump a menacé, le 27 mars, d’imposer de nouveaux droits de douane massifs à l’Union européenne et au Canada. Il accuse ces pays alliés de vouloir coordonner une riposte contre les mesures protectionnistes mises en place par les États-Unis. Sur son réseau Truth Social, Trump a averti que s’ils nuisaient économiquement aux États-Unis, des taxes encore plus importantes seraient appliquées, affirmant vouloir ainsi « protéger le meilleur ami que ces deux pays aient jamais eu ».

 

Le Figaro

 

27/03/2025 09:03

La dette publique de la France continue de grimper, atteignant 3305,3 milliards d’euros au 4e trimestre 2024, selon l’Insee

La dette publique de la France continue de grimper, atteignant 3305,3 milliards d’euros au 4e trimestre 2024, selon l’Insee

La dette publique de la France continue de grimper, atteignant 3305,3 milliards d’euros (soit 113 % du PIB) au 4e trimestre 2024, selon l’Insee. C’est un nouveau record, mais la hausse (+4 milliards en trois mois) est bien moins marquée qu’au trimestre précédent (+71,7 milliards). Le déficit public, quant à lui, s’élève à 5,8 % du PIB, bien au-dessus de la limite européenne des 3 %, même si c’est moins mauvais qu’attendu (on redoutait plus de 6 %). Le gouvernement reste prudemment optimiste : selon Éric Lombard et Amélie de Montchalin, les dépenses locales et sociales sont meilleures que prévu, laissant espérer un déficit final un peu moins élevé que prévu. Globalement, la situation reste préoccupante, plaçant la France parmi les "cigales" de la zone euro.

Le Figaro

27/03/2025 08:22

La Pologne suspend temporairement le droit des clandestins arrivant depuis la frontière avec la Biélorussie de demander l’asile, invoquant des raisons de sécurité

La Pologne suspend temporairement le droit des clandestins arrivant depuis la frontière avec la Biélorussie de demander l’asile, invoquant des raisons de sécurité

La Pologne a temporairement suspendu le droit des migrants arrivant depuis la frontière avec la Biélorussie de demander l’asile. Cette mesure fait suite à une nouvelle loi signée par le président Andrzej Duda, qui permet de suspendre ce droit pour des périodes allant jusqu’à 60 jours. Le Premier ministre Donald Tusk a déclaré qu'elle serait appliquée immédiatement, invoquant des raisons de sécurité aux frontières. Toutefois, des organisations de défense des droits, comme Human Rights Watch, ont critiqué la loi et appellent l’Union européenne à réagir.

BBC

26/03/2025 09:18

Fabien Roussel (PCF) reconnaît l'existence du racisme anti-Blancs en France et suscite l'indignation de députés La France insoumise (LFI)

Fabien Roussel (PCF) reconnaît l'existence du racisme anti-Blancs en France et suscite l'indignation de députés La France insoumise (LFI)

Interrogé sur CNews, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, a affirmé que le racisme anti-Blancs existait « bien sûr », aux côtés du racisme « anti-Noirs, anti-Chinois, anti-Asiatique (…) c’est terrible ». Il a dénoncé un phénomène « fait pour diviser le peuple, pour diviser les Français », ajoutant : « Pendant ce temps-là, les affaires prospèrent (…) le peuple se déchire et je suis meurtri par ça. » Ses propos ont provoqué l’indignation de députés LFI, l'accusant notamment de  « repousser les limites »« Rarement un dirigeant d’une organisation de gauche aura tant fait pour brouiller les repères, banaliser des notions venues de l’extrême droite et contribuer ainsi à la défaite idéologique de notre camp social », a commenté un député LFI sur X, accusant M. Roussel de « flatter le prêt-à-penser réac »« Ce monsieur ne sera jamais ni mon partenaire ni mon camarade », a rétorqué un autre député (LFI) de Seine-Saint-Denis, Aly Diouara.

Le Monde / Illustration

26/03/2025 08:31

Huit Français sur dix redoutent une explosion sociale dans les prochains mois, selon un sondage

Huit Français sur dix redoutent une explosion sociale dans les prochains mois, selon un sondage

Selon un sondage IFOP pour le collectif Agir Ensemble, 8 Français sur 10 redoutent une explosion sociale dans les prochains mois. 42 % évoquent même le risque d’une guerre civile ou d’un assaut contre l’Assemblée nationale ou l’Élysée, à l’image du Capitole aux Etats-Unis. Les inquiétudes portent notamment sur le multiculturalisme et la montée de l'islamisme en France. 72 % s’alarment de la progression de l’islamisme dans les quartiers populaires, et 84 % rejettent sa radicalité.

 

25/03/2025 09:03

La popularité de François Bayrou chute de 11 points en mars, tombant à 27 % de satisfaits, selon un sondage

La popularité de François Bayrou chute de 11 points en mars, tombant à 27 % de satisfaits, selon un sondage

La popularité de François Bayrou chute de 11 points en mars, tombant à 27 % de satisfaits, selon un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche. Cette baisse est liée à l’affaire Bétharram et au flou autour de la réforme des retraites. En parallèle, Emmanuel Macron stagne globalement et gagne un point, atteignant 24 % de satisfaits. Le sondage a été réalisé du 12 au 23 mars 2025 auprès de 2 000 personnes.

L'Opinion.fr

25/03/2025 08:36

73 % des Français placent la famille au cœur de leur vie, selon un sondage

73 % des Français placent la famille au cœur de leur vie, selon un sondage

Selon un sondage Ifop réalisé pour le Forum Viva, 73 % des Français placent la famille au cœur de leur vie et s’y tournent en priorité en cas de difficulté. La famille reste ainsi un repère fondamental de solidarité, loin de l’idée d’une "guerre des générations". La naissance d’un enfant est également perçue comme une grande source de bonheur.

Le JDD

22/03/2025 08:58

En 2024, près de 9 000 clandestins ont perdu la vie en tentant de franchir des frontières, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)

En 2024, près de 9 000 clandestins ont perdu la vie en tentant de franchir des frontières, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)

En 2024, près de 9 000 clandestins ont perdu la vie en tentant de franchir des frontières, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). C’est un record pour la cinquième année consécutive, et le nombre de décès a plus que doublé depuis 2020. L’OIM souligne que le chiffre réel est probablement plus élevé, car de nombreux décès ne sont ni signalés ni documentés. Julia Black, coordinatrice du projet « Missing Migrants », a également rappelé que des milliers de ces clandestins restent non identifiés chaque année.
Ugochi Daniels, directrice adjointe des opérations à l’OIM, appelle à une réponse internationale coordonnée pour éviter d’autres pertes humaines.

Al Jazeera

22/03/2025 08:45

« sociopathe dénué d’empathie » : Le terroriste Mehdi Nemmouche condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises spéciale de Paris

« sociopathe dénué d’empathie » : Le terroriste Mehdi Nemmouche condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la cour d’assises spéciale de Paris

Mehdi Nemmouche, djihadiste français de 39 ans, a été condamné le 21 mars à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans par la cour d’assises spéciale de Paris. Il a été reconnu coupable d’avoir été le geôlier d’otages occidentaux et syriens pour le compte de l’État islamique (EI) en Syrie en 2013 et 2014.

Déjà condamné à perpétuité en 2019 pour l’attentat du musée juif de Bruxelles (4 morts en 2014), il avait été identifié par plusieurs ex-otages français (Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin, Pierre Torres). Le parquet l’a décrit comme un « sociopathe dénué d’empathie ».

Son coaccusé, Abdelmalek Tanem, 35 ans, a été condamné à 22 ans de prison, bien que non reconnu formellement par les otages, la cour estimant qu’il avait aussi été leur geôlier.

Le Figaro

31/03/2020
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