Infos du jour

Vendredi, à l'Elysée, le président français Emmanuel Macron et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky signeront un accord de sécurité entre leurs deux pays, en réponse à l'attaque du pays par l'armée russe. Cet accord fait suite aux engagements pris lors du sommet de l'Otan à Vilnius en juillet 2023, où les pays du G7 se sont engagés à soutenir militairement l'Ukraine sur le long terme. Le Royaume-Uni avait déjà conclu un accord similaire en janvier lors d'une visite à Kiev du Premier ministre Rishi Sunak, marquant ainsi un soutien accru à Kiev face à la Russie. Cette initiative vise à renforcer l'Ukraine tant sur le plan militaire, économique que humanitaire, et la France réaffirme ainsi sa détermination à soutenir le pays dans la durée, en coordination avec ses partenaires.

Le contexte de la guerre d'agression russe contre l'Ukraine, qui entre dans sa troisième année le 24 février, rend cet accord d'autant plus crucial. Les engagements de sécurité pourraient inclure la fourniture d'équipements militaires modernes, la formation des soldats ukrainiens et le renforcement de leur industrie de défense.

En attendant, sur le terrain, les Ukrainiens continuent de faire face à des difficultés, manquant d'hommes et d'armes, tandis qu'une nouvelle aide étasunienne est bloquée au Congrès. La visite de Zelensky à Paris permettra également de discuter des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, soutenues par la France, ainsi que de la situation actuelle sur le front et des besoins urgents de l'Ukraine.

L'Express / Illustration

Donald Trump a annulé un décret de Joe Biden qui permettait de sanctionner des colons israéliens impliqués dans des violences en Cisjordanie occupée. Ce décret, adopté en février 2024, avait conduit à des sanctions financières contre plusieurs colons, notamment un individu accusé d’avoir provoqué une émeute meurtrière à Huwara. La décision de Trump intervient dans un contexte de violences accrues en Cisjordanie depuis la guerre entre Israël et le Hamas en octobre 2023. Des pays occidentaux avaient auparavant pris des mesures similaires contre des colons extrémistes.

Le Figaro / Illustration

Donald Trump a annoncé lancer une offensive anti-immigration majeure en décrétant l’état d’urgence à la frontière mexicaine dès le début de son mandat en tant que 47e président des États-Unis, mobilisant notamment l'armée pour surveiller la frontière. Dans le même temps, il a par ailleurs promis de renvoyer « des millions d’étrangers criminels », rappellant que l’immigration doit être légale et contrôlée, une priorité absolue de sa politique.

Avec l’état d’urgence, «toutes les entrées illégales seront immédiatement stoppées et nous commencerons à renvoyer des millions et des millions d’étrangers criminels là d’où ils viennent», a annoncé M. Trump lors de son discours d’investiture. Et le président étasunien d'ajouter : «Je vais envoyer des troupes à la frontière sud pour repousser l’invasion désastreuse de notre pays».

Le Figaro / Illustration

Donald Trump prévoit de lancer un programme d'expulsions massives dès le lendemain de son investiture, rapporte le Wall Street Journal, avec Chicago comme première cible. Les opérations, dirigées par Tom Homan, débuteront mardi et dureront une semaine, mobilisant entre 100 et 200 agents de l'ICE (Immigration and Customs Enforcement). Des raids auront lieu à l'échelle nationale, notamment à New York et Miami. Chicago a été choisie en raison de l'afflux de clandestins depuis 2022 et de la position du maire Brandon Johnson, qui refuse de coopérer avec l'ICE.

Illustration

Un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié le 18 janvier 2025, révèle que 72 % des Français soutiennent l'idée de faire appel à l'armée pour lutter contre le trafic de drogue dans les quartiers difficiles. Ce chiffre, en constante augmentation, était de 70 % en juillet 2024 et de 66 % en avril 2023. Cette opinion reflète une demande croissante de fermeté face à ce problème. Lors d’un déplacement au Havre, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a souligné les récentes saisies record de cocaïne réalisées par les forces de l’ordre.

CNews / Illustration : Flickr

Plusieurs associations écologistes espagnoles, notamment Greenpeace Espagne, Ecologistas en Acción et Amigas de la Tierra, annoncent quitter le réseau social X (anciennement Twitter) le 20 janvier 2025, en protestation contre sa "promotion des discours de haine" et sa "menace pour la démocratie". Ces organisations, soutenues par d'autres entités comme la Conférence des recteurs des universités espagnoles (CRUE), accusent X de privilégier des messages négationnistes, machistes, racistes et xénophobes, tout en portant atteinte aux droits humains et environnementaux. Ces départs s'inscrivent dans une vague mondiale de critiques envers X et son propriétaire Elon Musk, accusé par la bien pensance de propager de fausses informations et d'encourager une dérive antidémocratique.

JMM / Illustration

Un avion de la marine française en mission pour l'Otan a été ciblé par l'armée russe au-dessus de la mer Baltique mercredi, selon une source militaire française. L’aéronef, un Atlantic 2,  effectuait un vol de surveillance lié à des suspicions de sabotages de câbles sous-marins imputés à la Russie. Il a subi une tentative de brouillage et une désignation par radar de conduite de tir, qualifiée d'action agressive par l'état-major français. Bien que ce type d'incident soit fréquent dans la région, le colonel Vernet déclare que cela "signifie que la Russie ne reste pas passive", a-t-il traduit. La Russie a ainsi "fait savoir, de manière contenue, son hostilité", mais "le comportement professionnel de l’équipage a permis d’éviter toute escalade" tout en poursuivant sa mission, a-t-il poursuivi. 

Le 14 janvier, le commandement maritime de l’OTAN a diffusé une photo capturée depuis un avion de patrouille maritime français Atlantique 2. L’image montre l’appareil survolant en Méditerranée le navire de renseignement "Yantar" de la marine russe. Ce bâtiment, spécialisé dans les opérations sous-marines, est perçu par les pays occidentaux comme une menace potentielle pour les câbles sous-marins.

TF1info / L'info / Mer et Marine / Illustration

Les alliés des États-Unis en Europe sont les plus pessimistes quant au futur ordre mondial sous la direction de Donald Trump, révèle une enquête réalisée pour le European Council on Foreign Relations (ECFR) et le rapport sur l'Europe de l'Université d'Oxford. L'ECFR souligne que l'UE est divisée sur sa perception du président américain élu et sur la relation à adopter avec les États-Unis. Timothy Garton Ash, historien à l'Université d'Oxford et co-auteur de l'étude, avertit que l'influence de Trump risque de diviser non seulement l'Occident, mais aussi l'Europe, citant des exemples comme la visite de Giorgia Meloni à Mar-a-Lago ou le soutien du Premier ministre hongrois Viktor Orbán. Le rapport note que toute tentative d'unité européenne contre Trump pourrait exacerber les divisions internes, tandis qu'un sondage montre que 21 % des Européens considèrent les États-Unis comme un allié qui partage des intérêts et des valeurs, 50 % comme un partenaire nécessaire, et 3 % comme un rival.
 

EuroNews / Illustration

Selon un récent baromètre Ipsos, la popularité d'Emmanuel Macron s'établit à 21 % en janvier, enregistrant une baisse de 2 points par rapport à novembre dernier et de 9 points depuis septembre 2024. La baisse est frappante. Selon une analyse de Statista basée sur plusieurs sondages Ipsos, la popularité d'Emmanuel Macron atteint désormais son niveau le plus bas depuis 2022. Le président de la République est passé de 42 % d'opinions favorables en 2022 à seulement 21 % en janvier 2025 :

 

Dans un sondage Elabe publié jeudi dernier, Emmanuel Macron avait battu un nouveau record d’impopularité depuis son accession à l’Élysée en 2017, ne recueillant la confiance que de 18 % des Français.

CNews / Illustration

Un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1 révèle que 54 % des Français soutiennent l'utilisation de statistiques ethniques pour mieux connaître la population en France. Ce soutien est plus marqué chez les hommes (57 %) que chez les femmes (32 %), tandis que 11 % des sondés ne se prononcent pas. La campagne de recensement national, ouverte ce 16 janvier, permettra pour la première fois de déclarer le lieu de naissance des parents, une évolution visant à renforcer ces statistiques, strictement encadrées mais autorisées en France.

CNews / Illustration : TVL

Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du dimanche, 58 % des Français considèrent qu’Emmanuel Macron devrait démissionner en cas de censure du gouvernement de François Bayrou, soit une baisse d’un point par rapport au précédent sondage. François Bayrou, après sa déclaration de politique générale devant une Assemblée nationale fortement divisée, est sous la menace d’une motion de censure imminente déposée par la gauche.

Europe 1 / Illustration

Selon l'Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), 1,1 million de personnes ont consommé de la cocaïne en France en 2023, presque le double par rapport à 2022 (600 000 usagers). La cocaïne est désormais perçue comme une drogue plus familière et moins dangereuse qu'il y a 20 ans, marquant un record inquiétant. 

CNews / Illustration

Le président iranien Massoud Pezeshkian a averti Donald Trump des risques d'une « guerre » avec l'Iran, tout en réaffirmant que son pays ne cherchait pas à obtenir l'arme nucléaire. «Nous réagirons à n'importe quelle action. Nous ne craignons pas la guerre, mais nous ne la cherchons pas», a répondu le président Pezeshkian, par le biais d'un traducteur, interrogé sur la possibilité de frappes militaires israéliennes, avec l'aval des États-Unis, contre des sites nucléaires de son pays. «Tout ce que nous avons fait jusqu'ici a été pacifique. Nous ne cherchons pas à créer une arme nucléaire. Mais ils nous accusent de chercher à fabriquer une bombe» atomique, a-t-il ajouté.

Il a exprimé l'espoir que Trump favorise la paix mondiale plutôt que des conflits, dans une interview à NBC News à quelques jours de l'investiture du président américain.

Le Figaro / Illustration

La Banque de France (BdF) prévoit une croissance nulle du PIB français au quatrième trimestre 2024, en raison du « contrecoup » post-Jeux olympiques, malgré une économie qui n’est pas en récession. Sans cet effet négatif estimé à -0,2 %, la croissance aurait atteint +0,2 %, précise Olivier Garnier, directeur général de la BdF. Une hausse modérée est toutefois attendue en janvier, mais les carnets de commande, notamment dans le bâtiment et l’industrie, restent faibles, limitant les perspectives d’accélération. La prévision de croissance pour 2025 reste à 0,9 %, malgré les inquiétudes sur les finances publiques dégradées.

Le Figaro / Illustration

Volodymyr Zelensky a annoncé avoir discuté avec Emmanuel Macron du « soutien à la défense » de l’Ukraine, évoquant un éventuel « déploiement de contingents partenaires » et la « formation de nos militaires ». Ils ont également abordé les « investissements dans l’achat d’obus pour l’Ukraine ». M. Zelensky a précisé qu’un tel contingent serait « l’un des meilleurs instruments » pour « forcer la Russie à la paix ». Les deux dirigeants ont également discuté des formations de soldats ukrainiens en France, malgré des problèmes récents au sein de la brigade « Anne de Kiev ».

Le Figaro / Illustration