Infos du jour

Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a rencontré Donald Trump en Floride dans le cadre de sa « mission pour la paix » en Ukraine. M. Orbán, à la fois proche de D. Trump et du Kremlin, partage avec le président élu américain une vive opposition à l'aide militaire à Kiev et plaide pour un règlement rapide du conflit. Cette visite a renforcé l'optimisme des partisans d'une solution pacifique, et Orbán prévoit d'autres initiatives cette semaine, malgré les tensions avec ses partenaires européens, notamment après sa rencontre non concertée avec Vladimir Poutine en juillet. De son côté, Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, appelle à un "cessez-le-feu immédiat" et à des négociations.

Le Figaro 

La chute de Bachar el-Assad pourrait intensifier la menace terroriste en France. Après treize ans de guerre en Syrie et près de neuf ans de vigilance sécuritaire en France, les autorités s'inquiètent des répercussions possibles. Le nouveau leader syrien, Abou Mohammed al-Joulani, chef de Hayat Tahrir al-Cham, a qualifié la situation de victoire pour la région et la communauté islamique mondiale. Ces propos pourraient galvaniser les radicalisés en France et ailleurs. La situation est jugée préoccupante par les experts en sécurité.

Le Figaro

Le groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) a annoncé avoir pris le contrôle de la ville de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les forces kurdes s'étaient retirées avant que des combattants arabes locaux, ralliés aux rebelles, ne s'emparent de la ville.

Le Monde / illustration

Les agressions contre les médecins ont augmenté de 27 % en 2023, selon les dernières données rapportées par TF1. Ce chiffre serait en réalité sous-estimé, car seuls 30% des victimes portraient en réalité plainte. Ces violences poussent certains médecins à adopter des mesures de protection drastiques, comme l'embauche d'un vigile ou la mise en place d'un bouton d'alerte. A l'origine de ces violences sont évoqués les malentendus, le manque de respect mais aussi l'irritation de certains patients de ne pas trouver de médecins. 

TF1info / Illustration

Selon Santé publique France, la santé mentale des jeunes adultes a été gravement affectée par la pandémie de Covid-19. Chez les 18-24 ans en activité professionnelle, la prévalence des pensées suicidaires a bondi à 7,1 % en 2021, contre une moyenne habituelle de 3,2 à 4 %. Cette tranche d'âge est aussi la plus touchée par les tentatives de suicide entre 2020 et 2021, reflétant une augmentation significative par rapport aux autres groupes d'âge. Les facteurs de risque présentés dans cette étude incluent des situations financières difficiles, des problèmes professionnels et familiaux, ainsi qu'un mauvais état de santé général.

Le Figaro / Illustration

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'armée israélienne a mené environ 250 frappes en Syrie depuis la chute de Bachar el-Assad et la prise de Damas par les rebelles. Ces attaques ont principalement ciblé des sites militaires majeurs dans le pays.

Dans le même temps, l'Iran a dénoncé une incursion israélienne dans la zone tampon du Golan, sous contrôle de l'ONU et censée être démilitarisée depuis un accord de 1974. Selon le porte-parole iranien Esmaïl Baghaï, cette action constitue une "violation flagrante" de la Charte des Nations unies.

 

Le Figaro / Illustration

Après l'annulation du scrutin présidentiel par la Cour constitutionnelle, le président sortant Klaus Iohannis a annoncé rester en poste jusqu'à l'élection d'un successeur, dont la date sera fixée par le futur gouvernement issu des législatives. Iohannis a dénoncé des "manipulations électorales" en faveur du candidat Calin Georgescu, accusé de violations des lois électorales et de soutien étranger, notamment via TikTok. Malgré cette crise inédite, le président a assuré que la Roumanie reste un pays stable pour ses partenaires internationaux.

Pour rappel, la Cour constitutionnelle de Roumanie, contrôlée par les partis au pouvoir, a décidé d'ANNULER l'élection présidentielle ! Si le motif officiel n'est pas encore invoqué, cette décision serait liée à une prétendue ingérence étrangère sur TikTok en faveur de Calin Georgescu.

FranceTVinfo / Illustration

L'Union européenne et le Mercosur ont finalisé les négociations pour un accord de libre-échange, annoncé le 6 décembre par Ursula von der Leyen, qui le considère comme un début prometteur pour les relations commerciales. Toutefois, la France juge le texte "inacceptable en l'état" et rappelle que l'accord, non encore signé ni ratifié, n'engage pas les États membres à ce stade. L'Élysée insiste sur la nécessité de protéger les intérêts agricoles et environnementaux avant toute validation.

Le monde / illustration Flickr

Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD publié le 7 décembre, 62 % des Français souhaitent que l'accès à Notre-Dame de Paris reste gratuit pour les visiteurs, estimant que cet édifice religieux doit rester accessible à tous.

Le 23 octobre, Rachida Dati, ancienne ministre de la Culture, avait proposé de faire payer les touristes 5 euros pour visiter Notre-Dame de Paris, un dispositif qui aurait permis de récolter 75 millions d’euros par an pour financer la préservation des églises. Cette idée avait suscité de vives réactions, notamment du diocèse de Paris, qui avait réaffirmé le principe de gratuité d’entrée dans les lieux de culte.

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La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s'est rendue en Uruguay pour tenter de finaliser l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, malgré l'opposition d'Emmanuel Macron. Ce traité, négocié depuis 25 ans et décrié en France, est considéré comme une dernière chance à l’occasion du sommet du Mercosur à Montevideo. U. Von der Leyen, accompagnée du commissaire au Commerce Maros Sefcovic, a annoncé son déplacement tardivement, alors que la France traverse une crise politique. Elle a déclaré sur Twitter : « Atterrissage en Amérique latine. La ligne d’arrivée de l’accord UE-Mercosur est en vue »...

Le Figaro / Illustration

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a averti que la Russie est prête à utiliser "tous les moyens" pour se défendre dans une interview accordée à Tucker Carlson. "Les États-Unis et leurs alliés doivent comprendre que nous serions prêts à utiliser tous les moyens pour ne pas leur permettre de réussir ce qu'ils appellent la défaite stratégique de la Russie", a-t-il déclaré.

Parmi ces moyens, Lavrov a évoqué l'utilisation d'armes de plus en plus puissantes, en faisant référence au missile Orechnik, capable de voler "à une vitesse dix fois supérieure à celle du son". Selon lui, ce tir, présenté comme une réponse aux frappes ukrainiennes utilisant des armes occidentales, était un "signal" destiné à être pris au sérieux. "Nous envoyons des signaux et nous espérons que le dernier (...) a été pris au sérieux", a-t-il ajouté, tout en avertissant que d'autres messages suivraient si nécessaire.

Lavrov a également qualifié le conflit en Ukraine de "guerre hybride", soulignant que les actions de Kiev seraient impossibles sans "la participation directe des militaires américains". Enfin, il a insisté sur la volonté de la Russie d’"éviter tout malentendu" avec Washington et ses alliés.

TF1info / Illustration

Le président élu Donald Trump a reçu le prix du « Patriote de l'année » jeudi soir lors de la sixième édition des Patriot Awards organisée par Fox Nation. Une distinction attribuée à Donald Trump alors que l'année a été marquée par une série de batailles juridiques, deux tentatives d'assassinat et une campagne historique qui a débouché sur sa victoire à l'élection présidentielle de 2024 face à la vice-présidente Kamala Harris.

« Nous allons mettre de l'ordre dans ce pays », a déclaré M. Trump en acceptant le prix honorifique. « Nous avons eu une élection spectaculaire. Ils pensaient que ce serait serré, et ce n'était pas le cas », a-t-il ajouté. Au cours de son intervention, M. Trump a également réitéré l'engagement qu'il avait pris lors de sa campagne de s'attaquer aux problèmes de l'immigration, de l'économie et de la sécurité nationale.

« Nous allons y parvenir à nouveau et très rapidement. Ce sera très rapide parce que nous n'avons pas le choix. Mais nous allons faire quelque chose dont je parle depuis huit ans. Nous allons le refaire. Nous devons le faire à nouveau. Nous allons rendre à l'Amérique sa grandeur ».

Fox News / Illustration

Après l'adoption d'une motion de censure contre son gouvernement par 331 voix, Michel Barnier doit remettre sa démission de son poste de Premier ministre ce jeudi à 10h. Le président Emmanuel Macron, confronté à une crise politique inédite, a fait savoir qu'il s'adressera aux Français à 20h pour clarifier les prochaines étapes... 

Il doit rapidement nommer un nouveau chef de gouvernement et faire face à l'impasse parlementaire, notamment sur l'indexation des retraites sur l'inflation, un point clé du blocage budgétaire. Macron pourrait annoncer des compromis ou des mesures fortes, bien qu'une démission ou le recours à l'article 16 de la Constitution soient peu probables. 

CNews / illustration

L'armée syrienne a lancé une contre-offensive près de Hama, ville stratégique du centre de la Syrie, pour repousser les rebelles islamistes dirigés par le groupe radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC). Les forces gouvernementales, soutenues par des frappes aériennes, ont repris deux villages et repoussé les assaillants à 10 km de Hama. Les combats intenses ont déplacé des dizaines de familles. Pendant ce temps, les rebelles ont consolidé leur contrôle sur la majeure partie d'Alep, accentuant la pression sur le régime de Bachar al-Assad.

Pour rappmel, en Syrie, les islamistes radicaux du groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC) mènent une offensive fulgurante dans le nord. Après avoir repris Alep début décembre, ils encerclent désormais Hama. Une avancée rendue possible dans un contexte de recul du soutien russe à cause de la guerre en Ukraine et du retrait d'autres alliés comme le Hezbollah. 

France24