En Syrie, les femmes djihadistes de l’État islamique font régner la terreur au camp de Al-Hol
Breizh Info - Des nouvelles inquiétantes proviennent du camp de Al-Hol où près de 68.000 personnes dont 11.000 étrangers provenant de 62 pays sont enfermées sous la surveillance peu pesante des forces kurdes. La plupart sont des proches d’ex-combattants de l’État islamique défait – mais pas vaincu car ses bandes subsistent dans l’est de la Syrie et le nord-ouest de l’Irak. Il apparaît aussi que des femmes djihadistes font régner la terreur dans le camp, où le drapeau de l’EI avait été hissé en été dernier.
Il apparaît en effet que des femmes de djihadistes n’ont en rien renié l’idéologie mortifère de l’ex-état islamique. Et ce même si certaines feraient partie de programmes de rapatriement organisés par divers pays étrangers – ces derniers se retrouveraient donc à ramener, aux frais du contribuable, des bombes à retardement.
Plusieurs « cellules dormantes » de l’EI agiraient dans le camp : les femmes qui travaillent sur le marché du camp, ou simplement qui parlent à des hommes, sont menacées. « Puis leurs tentes sont brûlées, c’est le premier avertissement avant qu’elles soient agressées, voire tuées », explique une résidente dans un reportage récent sur la vie du camp. Au moins 129 feux ont eu lieu ces 8 derniers mois dans le camp pour ce genre de motifs.
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Depuis huit mois, au moins 26 personnes auraient été tuées par ces cellules dormantes constituées de femmes de djihadistes, « les étrangères sont les pires ». L’administration du camp n’en reconnaît, du bout des lèvres, que 7, ce qui est déjà beaucoup. « La section des immigrés [étrangers] est la plus dangereuse et la pire du camp », accusent les gestionnaires du camp, qui du reste ne s’immiscent pas beaucoup dans la situation, et appellent les états étrangers à récupérer leurs ressortissantes.
Alors que l’armée syrienne gouvernementale remporte succès sur succès contre Al Quaida (Nusra) dans la province d’Idlib – la ville de Saraqib, au carrefour des deux autoroutes M5 (Damas – Alep) et M4 (Lattaquié – Alep) et à 18 km de la capitale de la province d’Idlib, vient à peine d’être libérée ce 6 février – la situation se tend à l’est du pays où l’EI relève la tête.
Les communiqués qui relatent des agressions de convois isolés et d’installations pétrolières diverses par l’EI sont réguliers, et le gouvernement de Damas vient d’y envoyer des renforts pour épauler l’armée, chargée de passer le désert rocailleux de l’est au peigne fin.
Dans l’Irak voisin, où l’absence de reconstruction des principales villes touchées par le conflit, Mossoul en tête, ne fait rien pour arranger les choses, les Etats-Unis menacent le pays d’une « résurgence de l’EI » s’il leur fallait se retirer – en application d’un vote du Parlement irakien début janvier, sous l’influence de l’Iran.
De quoi permettre à certains d’accuser les Etats-Unis, non sans preuves, de n’avoir fait le travail qu’à moitié pour justifier le maintien de leur présence dans la région, de préférence près">
des puits de pétrole, comme l’a reconnu Trump lui-même : « les troupes américaines ne sont en Syrie que pour le pétrole ». Breizh Info
05/12/2025 09:01
L’administration Trump annonce une nouvelle réduction de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés, notamment les réfugiés et demandeurs d’asile
L’administration Trump a annoncé une nouvelle réduction de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés, notamment les réfugiés et demandeurs d’asile : la validité maximale passe de 5 ans à 18 mois. Le gouvernement justifie cette mesure par la nécessité de renforcer les vérifications de sécurité après un attentat meurtrier à Washington attribué à un Afghan récemment accueilli aux États-Unis.
Parallèlement, l’USCIS a suspendu les demandes de carte verte et de naturalisation pour les ressortissants de 19 pays déjà soumis à des restrictions migratoires. L’administration a également gelé toutes les décisions d’asile et ordonné le réexamen des cartes vertes délivrées depuis juin aux citoyens de ces pays, déclenchant une polémique entre républicains et démocrates.
L’ex-chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, démissionne de la direction du Collège d’Europe après son inculpation pour corruption
Federica Mogherini, ancienne Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité entre 2014 et 2019, a démissionné de la direction du Collège d’Europe à Bruges (Belgique). Cette décision fait suite à son inculpation dans une enquête pour corruption, portant sur l’attribution à l’établissement d’un contrat de formation de diplomates par l’UE. Placée en garde à vue mardi après des perquisitions, elle affirme avoir choisi de partir par « rigueur et équité ». Mogherini, 52 ans, dirigeait le Collège d’Europe depuis cinq ans. L’enquête du parquet européen porte sur des soupçons de favoritisme et de concurrence déloyale dans un marché public attribué par le service diplomatique européen.
87 % des Français estiment que l’argent public est mal utilisé et 59 % pensent contribuer davantage qu’ils ne reçoivent, selon un sondage
Un sondage Elabe pour BFMTV révèle un profond malaise fiscal en France : 87 % des Français estiment que l’argent public est mal utilisé et 59 % pensent contribuer davantage qu’ils ne reçoivent, une défiance qui traverse toutes les catégories sociales. La transparence de l’État est jugée très insuffisante, tandis que 66 % constatent une dégradation des services publics, particulièrement dans la justice, les routes, les hôpitaux, l’administration et l’école. Seules les forces de l’ordre conservent une majorité de satisfaits. Les priorités budgétaires exprimées par les Français se concentrent sur la santé (78 %) et la sécurité (66 %), suivies par l’éducation et la justice. En revanche, beaucoup souhaitent réduire les dépenses de l’audiovisuel public et surtout le train de vie de l’État, notamment les cabinets de conseil et le fonctionnement administratif. Pour améliorer l’efficacité de la dépense publique, ils privilégient la réduction des avantages des hauts responsables, la lutte contre les gaspillages et des contrôles renforcés, tandis que la lutte contre la fraude fiscale et sociale reste importante mais moins prioritaire.
Terrorisme : la menace djihadiste reste extrêmement élevée en 2025 en France
En France, la menace djihadiste reste extrêmement élevée en 2025 : depuis 2019, 429 procédures antiterroristes ont été ouvertes, dont déjà 51 pour la seule année 2025, soit en moyenne une enquête chaque semaine. Malgré l’attention fluctuante des médias, les autorités rappellent que le risque demeure constant, comme l’ont montré les commémorations du 13-Novembre ou encore l’attentat méconnu d’Apt en janvier. Au-delà des attaques et des projets déjoués, un « bruit de fond judiciaire » persiste, composé de nombreuses affaires d’apologie du terrorisme et de « crimes ou délits d’inspiration islamiste », des actes nourris d’idéologie djihadiste qui, sans relever juridiquement du terrorisme, en partagent la logique et les effets dévastateurs.
Les Républicains dénoncent la volonté d’Emmanuel Macron de créer un «label» pour les sites d’information
Les Républicains, sous l’impulsion de leur président Bruno Retailleau, lancent une pétition dénonçant la volonté d’Emmanuel Macron de créer un «label» pour les sites d’information, présenté comme un outil contre la désinformation. Selon LR, ce projet constituerait une atteinte grave à la liberté d’expression et viserait en réalité les médias qui s’écartent de la «doxa progressiste». Retailleau accuse le président de dérive «scandaleuse et dangereuse» et rejette l’idée d’un «ministère de la Vérité», appelant à défendre la liberté des médias contre toute tentative de labellisation étatique.
Jordan Bardella apparaît comme la personnalité dont la candidature à la présidentielle de 2027 est la plus souhaitée, selon un sondage
Dans le dernier Baromètre de l’ambition présidentielle IFOP-FIDUCIAL pour Sud Radio et Le Figaro, Jordan Bardella apparaît comme la personnalité dont la candidature à la présidentielle de 2027 est la plus souhaitée, recueillant 44 % d’avis favorables, devant Marine Le Pen (40 %) et Édouard Philippe (37 %). Le duo Bardella–Le Pen continue ainsi de dominer largement les intentions, tandis que Gabriel Attal (29 %) et Gérald Darmanin (26 %) restent nettement distancés. Le sondage indique aussi que 75 % des personnes interrogées pensent que Bardella sera effectivement candidat en 2027, contre 55 % pour Marine Le Pen, dont l’avenir politique dépendra en partie de son procès en appel début 2026. Malgré la forte avance du RN, Édouard Philippe demeure la principale alternative, restant au contact du duo de tête.
Le maire de Cannes, David Lisnard, fustige le projet de label des médias voulu par Emmanuel Macron, qu’il juge « liberticide »
Interrogé après l’annonce d’Emmanuel Macron souhaitant créer un label professionnel pour distinguer les médias d’information des plateformes commerciales, David Lisnard (LR) a dénoncé une « dérive liberticide », estimant que confier à une instance agréée le pouvoir de définir les « bons » médias reviendrait à instaurer un « ministère de la vérité » ; le maire de Cannes et président de l’Association des maires de France (AMF) appelle à la vigilance, tandis que Macron défend un outil inspiré de la "Journalism Trust Initiative" de RSF pour identifier les contenus fiables et lutter contre la désinformation.
🇺🇦Donald Trump affirme que le vaste scandale de corruption qui secoue l’Ukraine « n’aide pas » les négociations de paix et affaiblit la position de Kiev
Interrogé à bord de l’Air Force One, Donald Trump a estimé que le vaste scandale de corruption qui secoue l’Ukraine « n’aide pas » les négociations de paix et affaiblit la position de Kiev. L’affaire, impliquant le secteur énergétique, a entraîné le limogeage d’Andriï Iermak, proche conseiller de Volodymyr Zelensky et principal négociateur avec les États-Unis.
Malgré l’absence d’avancées majeures lors des récentes discussions en Floride entre délégations américaine et ukrainienne, Trump assure qu’il existe de « bonnes chances » de parvenir à un accord avec la Russie. Son émissaire, Steve Witkoff, se rend d’ailleurs à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine et poursuivre les pourparlers, tandis que le secrétaire d’État Marco Rubio juge les échanges « productifs » mais encore incomplets.
Etats-unis : Trump remet en cause la légalité des documents signés sous Biden à l'aide d'une machine à signer
Donald Trump a déclaré sur Truth Social qu’il annulait tous les décrets et documents signés par Joe Biden au moyen d’une machine à signer, une affirmation aux effets juridiques très incertains, puisqu’on ignore si le président peut réellement invalider ainsi les actes de son prédécesseur ou si l’usage d’un stylo automatique constitue un motif légal. Cette machine, utilisée couramment par l’administration américaine pour reproduire des signatures en série, sert depuis longtemps d’angle d’attaque à Trump, qui accuse sans preuves l’entourage de Biden d’avoir signé des textes à sa place pour masquer son prétendu déclin, allant jusqu’à lancer une enquête en juin. Biden a qualifié ces accusations de « ridicules et fausses », tandis que Trump évoque un « scandale » et menace de poursuites pour parjure si l’ancien président affirme avoir supervisé l’usage de la machine.
Le chef de cabinet de Zelensky démissionne après une perquisition de son domicile par l’agence anticorruption ukrainienne
Le chef de cabinet de Volodymyr Zelensky, Andriï Iermak, considéré comme l’homme le plus influent du pays après le président, a démissionné après la perquisition de son domicile par l’agence anticorruption ukrainienne. Le NABU et le parquet spécialisé ont confirmé mener des investigations dans le cadre d’un vaste scandale de corruption qui secoue la présidence Zelensky et a déjà entraîné la destitution de deux ministres. Cette affaire fragilise davantage l’entourage du président au moment où l’Ukraine traverse d’intenses négociations diplomatiques.
Jordan Bardella toujours en position dominante à environ un an et demi de la présidentielle, selon un sondage
Selon un sondage Verian pour L’Hémicycle publié ce vendredi, Jordan Bardella arriverait largement en tête du premier tour de la présidentielle s’il avait lieu aujourd’hui, recueillant entre 35,5 % et 36,5 % des intentions de vote et devançant nettement Édouard Philippe (16,5 %-17 %) et Raphaël Glucksmann (11,5 %-13 %). Bardella domine toutes les tranches d’âge et serait, selon d’autres enquêtes, élu au second tour quel que soit son adversaire. Le report des électeurs d’Emmanuel Macron profiterait surtout à Édouard Philippe (52 %), tandis que Mélenchon (11-12 %), Retailleau (7,5 %) et Tondelier (5 %) suivent derrière. Le sondage teste aussi des candidatures atypiques : Cyril Hanouna ne recueillerait qu’1 %, Patrick Sébastien 2 %, Teddy Riner 3 %, et Michel-Édouard Leclerc 2 %.
69 % des Français souhaitent interdire le port du voile islamique dans l’espace public, selon un sondage
Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le Journal du dimanche, 69 % des Français souhaitent désormais interdire le port du voile islamique dans l’espace public, soit une hausse de 8 points par rapport à 2022. Cette opinion, qui ne concerne pas la loi actuelle de 2010 prohibant seulement la dissimulation du visage, est majoritaire chez les femmes (71 %), les hommes (66 %) et tout particulièrement chez les plus de 65 ans (79 %). Le sujet devrait être abordé par Gabriel Attal, invité de l’émission « La France en face ».
« Peur de l’avenir » : des agriculteurs normands protestent contre le Mercosur au pont de Tancarville
Une centaine d’agriculteurs normands ont manifesté mercredi soir au péage du pont de Tancarville pour exprimer leur opposition au projet d’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Sans bloquer complètement la circulation, ils ont neutralisé plusieurs voies et suspendu des bidons portant l’inscription « Non au Mercosur » au-dessus de la Seine, dans une action « symbolique ». Les manifestants, dont des responsables syndicaux et de jeunes agriculteurs, dénoncent un accord qu’ils jugent menaçant pour leur avenir, affirmant ne plus se sentir entendus après un an de mobilisation.
Trafic de drogue : 72 % des Français souhaitent que l’armée soit mobilisée pour lutter contre le narcotrafic dans les quartiers difficiles, selon un sondage
Selon un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié le 26 novembre, 72 % des Français souhaitent que l’armée soit mobilisée pour lutter contre le narcotrafic dans les quartiers difficiles. Cette adhésion intervient alors que le gouvernement, réuni autour d’Emmanuel Macron après une série de règlements de comptes, intensifie son discours sur une « guerre » contre les trafiquants, selon les mots du Premier ministre Sébastien Lecornu. Le meurtre récent de Mehdi Kessaci à Marseille, qui a profondément marqué l’opinion, a ravivé l’appel de sa famille à mesurer l’ampleur d’un narcotrafic « infiltré partout ».