Alors que les sénateurs Les Républicains avaient ouvert la voie de la raison en matière environnementale par la voix de Didier Mandelli, l’espoir a été vite douché. Exit les propositions pour limiter l’éolien et le photovoltaïque, le droit de véto des maires envisagé a été rayé des amendements au projet de loi pour la transition énergétique. Désormais, les portes sont ouvertes pour accélérer les projets et permettre aux dirigeants français de montrer patte blanche auprès de l’union européenne.
Consensus quasi général pour adouber le gouvernement
Cinq sénateurs ont voté contre le projet de loi pour l’accélération de la production d’énergies renouvelables. Trois se sont abstenus dont Marc Philippe Daubresse, sénateur du Nord.
Un revirement retentissant par rapport aux amendements discutés quelques jours auparavant. Ce qui laisse dire à Fabien Bouglé, lanceur d’alerte anti éolien que ces élus se sont donc soumis au diktat gouvernemental.
Mention spéciale pour le sénateur du Pas De Calais, Jean Pierre Corbisez, ancien maire de Oignies. Bien que son territoire soit loin des cotes maritimes, il s’est amusé à évoquer l’Angleterre pour montrer l’absurdité de la proposition de poser les éoliennes en mer à plus de 40 kilomètres. Les habitants du bassin minier apprécieront, ceux de Dunkerque également.
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