François Asselineau (UPR) sur le Brexit : "Il y a un risque de coup d'Etat" (Entretien complet)
Boris Johnson va-t-il finir comme May ? c’est la question que l’on peut se poser après le coup de force des députés conservateurs frondeurs mardi, au Parlement britannique. Si certains parmi les rebelles semblent ni plus ni moins rêver d’un abandon du Brexit, ils affichent un objectif plus consensuel : éviter le no deal.
Pour eux, Boris Johnson n’a pas l’intention de renégocier avec Bruxelles et souhaite mettre en oeuvre la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE sans accord. Si Boris Johnson a décidé d’exclure du parti conservateur les 21 députés qui ont voté contre lui, le revers qui lui a été infligé mardi ne facilitera pas la manoeuvre face aux commissaires européens.
Une position délicate pour le premier ministre qui n’aura pas été arrangée par les médias. En effet, l’annonce de la prolongation des congés parlementaires de quelques jours par Boris Johnson a été montée en épingle et présentée par certains comme une menace pour la démocratie. Des accusations étonnantes alors même que les Britanniques ont voté pour sortir de l’Union Européenne il y a plus de 3 ans et que leur souhait n'a toujours pas été exaucé.
Présidentielle au Chili : le candidat national-conservateur Johannes Kaiser promet d’expulser les délinquants étrangers et de durcir la riposte contre le crime
Le candidat national-conservateur à la présidentielle chilienne, Johannes Kaiser, a déclaré vouloir expulser les migrants délinquants et autoriser les citoyens à tirer sur les criminels, affirmant que les droits humains devraient avant tout protéger les victimes. Il a ajouté qu’il souhaitait envoyer au Salvador les étrangers en situation irrégulière ayant des antécédents criminels, notamment les membres du Tren de Aragua, un groupe criminel vénézuélien. En forte progression dans les sondages, Kaiser se hisse à la troisième place et pourrait bousculer le duel annoncé entre José Antonio Kast, autre candidat conservateur, et la communiste Jeannette Jara, donnée favorite du premier tour prévu le 16 novembre.
Le Figaro / Illustration