François Asselineau (UPR) sur le Brexit : "Il y a un risque de coup d'Etat" (Entretien complet)
Boris Johnson va-t-il finir comme May ? c’est la question que l’on peut se poser après le coup de force des députés conservateurs frondeurs mardi, au Parlement britannique. Si certains parmi les rebelles semblent ni plus ni moins rêver d’un abandon du Brexit, ils affichent un objectif plus consensuel : éviter le no deal.
Pour eux, Boris Johnson n’a pas l’intention de renégocier avec Bruxelles et souhaite mettre en oeuvre la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE sans accord. Si Boris Johnson a décidé d’exclure du parti conservateur les 21 députés qui ont voté contre lui, le revers qui lui a été infligé mardi ne facilitera pas la manoeuvre face aux commissaires européens.
Une position délicate pour le premier ministre qui n’aura pas été arrangée par les médias. En effet, l’annonce de la prolongation des congés parlementaires de quelques jours par Boris Johnson a été montée en épingle et présentée par certains comme une menace pour la démocratie. Des accusations étonnantes alors même que les Britanniques ont voté pour sortir de l’Union Européenne il y a plus de 3 ans et que leur souhait n'a toujours pas été exaucé.
Moscou rejette fermement l'idée d'un déploiement de troupes de maintien de la paix issues de l'Otan en Ukraine
Moscou rejette fermement l'idée d'un déploiement de troupes de maintien de la paix issues de l'Otan en Ukraine, en réponse aux déclarations d'Emmanuel Macron et d'autres dirigeants européens. Sergueï Lavrov a affirmé que la Russie considérerait ces troupes comme une présence hostile, et une implication directe de l'Otan dans la guerre en Ukraine. L'idée d'envoyer des forces pour surveiller un cessez-le-feu a été évoquée par plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et la France, mais la Russie refuse toute négociation sur ce sujet. Cette déclaration intervient alors que les dirigeants européens se réunissent à Bruxelles pour discuter de la situation en Ukraine.
Le Figaro
Seuls 35 % des Français sont favorables à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, même pour une mission de maintien de la paix, selon un sondage
Un sondage Toluna-Harris Interactive pour LCI révèle que 52 % des Français ont trouvé Emmanuel Macron convaincant lors de son allocution du 5 mars au sujet de la situation en Ukraine et de la défense européenne, tandis que 48 % restent sceptiques. Une majorité (68 %) soutient l’augmentation du budget militaire, et 61 % approuvent l’idée de partager la dissuasion nucléaire française avec l’UE. En revanche, seuls 35 % sont favorables à l’envoi de troupes françaises en Ukraine, même pour une mission de maintien de la paix. Par ailleurs, 65 % des sondés se disent prêts à boycotter les produits américains en raison des tensions croissantes avec les États-Unis sous Donald Trump.
TF1Info / Illustration
🤔« Moment de grande incertitude » : Emmanuel Macron s’adressera aux Français ce soir à 20 heures dans une allocution consacrée à la défense nationale dans le contexte de la guerre en Ukraine
Emmanuel Macron s’adressera aux Français ce soir à 20 heures dans une allocution consacrée à la défense nationale dans le contexte de la guerre en Ukraine. Cette prise de parole intervient à la veille d’un sommet européen extraordinaire, lors duquel l'Europe doit annoncer des investissements massifs pour sa défense. Le président a évoqué un « moment de grande incertitude » dans un message publié sur les réseaux sociaux.
Une allocution qui pourrait marquer un nouveau recul de nos libertés et de la qualité de vie en France. Pour rappel, en décembre 2024, le Secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, appelait les pays européens a investir massivement dans les dépenses de défense, il déclarait même : « Je sais que dépenser plus dans la défense, signifie dépenser moins dans les retraites, la santé et la sécurité sociale »👇
JMM / Illustration