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07/05/2021 15:43

Génération Mitterrand : la gueule de bois (Présent)

Génération Mitterrand : la gueule de bois (Présent)

Couronnée au soir du 10 mai 1981 par une victoire à la présidentielle contre le sortant Valéry Giscard d’Estaing, ce qui fit passer la France « des ténèbres à la lumière » (cf. Jack Lang), la carrière de François Mitterrand avait bien failli capoter le 21 octobre 1959. Ce jour-là parut en effet dans Rivarol– dont le numéro s’arracha dans les buvettes de l’Assemblée et du Sénat, où, heureuse époque, la presse dissidente était la bienvenue – un entretien explosif avec Robert Pesquet ; cet ancien député poujadiste, et maréchaliste convaincu, y relatait avec force détails comment, à la demande du sénateur de la Nièvre, il avait été le complice cinq jours plus tôt dans les jardins de l’Observatoire à Paris d’un faux attentat dont la pseudo-victime était censée se tirer avec héroïsme, ce qui la remettrait politiquement en selle. Bien entendu, le « diffamé » se récria mais les preuves – un vade-mecum écrit de sa main – étaient accablantes  et les deux compères furent inculpés d’outrage à magistrat, délit amnistié en juin 1966.





Tout « le Florentin », comme on le surnommait déjà sous la IVe République, est résumé dans la comédie de l’Observatoire : goût du secret, du double langage, des triples jeux, des coups fourrés et des personnages bizarres, arrivisme poussé jusqu’à l’imprudence, mépris de la loi et… collusion avec les « extrêmes ».





Cagoulard un jour, cagoulard toujours…




Né en 1916 dans une fratrie de huit enfants issus de bourgeois catholiques et conservateurs, ayant fait toute sa scolarité dans des établissements religieux, le jeune François, lecteur de Maurras, rejoint en 1934 les Volontaires nationaux, mouvement de jeunesse des Croix-de-Feu, puis fréquente l’Osarn, dite la Cagoule, d’Eugène Deloncle, où il noue de fructueuses amitiés. Tout naturellement, après la guerre de 39-40 qu’il fait comme sergent-chef dans la Coloniale avant d’être fait prisonnier et de s’évader, il se retrouve à Vichy où son « Pèlerinage en Thuringe » voisine dans France, « la revue doctrinale de l’Etat français », avec un article de Maurice Gaït, futur cofondateur puis directeur de Rivarol. Bien vu du Maréchal qui le reçoit le 15 octobre 1942, ce garçon brillant s’occupe des prisonniers de guerre. Mais sentant le vent tourner alors que la Wehrmacht s’enlise en Russie, il prend langue avec la résistance en février 1943, alors même qu’il est décoré de l’ordre de la Francisque, n° 2202, ses parrains étant le cagoulard Gabriel Jeantet (dont le frère Claude traitera plus tard de la politique étrangère dans Rivarol) et le royaliste Simon Arbellot, futur pilier d’Ecrits de Paris, la revue sœur aînée de Rivarol, qui racontait volontiers comment Mitterrand avait fait son siège pour obtenir la Francisque.





Le double jeu se poursuit à la Libération, le résistant tardif mettant alors cap à gauche tout en devant sa matérielle aux anciens de la Cagoule et notamment à Eugène Schueller, fondateur de L’Oréal, qui le bombarde PDG des éditions du Rond-Point et directeur du magazine Votre Beauté.





Un virtuose du « en même temps »




Gravissant les échelons de la politique après avoir adhéré en 1946 à l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR) dont il deviendra président, il obtient en 1954 son premier portefeuille d’importance, celui de l’Intérieur, dans le gouvernement Mendès-France bradeur de notre Indochine où son goût de l’intrigue l’entraîne dans la fameuse Affaire des fuites (en direction du PC) et il doit gérer le début de la guerre d’Algérie. Il se montre alors très clair : parce ce que « l’Algérie, c’est la France », « la rébellion algérienne ne peut trouver qu’une forme terminale : la guerre », menace-t-il. Mais, « en même temps », il autorise la sociologue indépendantiste Germaine Tillion à enquêter sur les violences policières françaises à l’encontre des fellagha.





Ce qui ne l’empêchera pas de témoigner à décharge en 1962 au procès du général Salan, dont l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour sauvera la tête. Egalement défenseur attitré de Rivarol accablé de procès par le régime gaulliste, Tixier est un ancien des Volontaires nationaux où il a connu Mitterrand – pour lequel, candidat malheureux contre De Gaulle à la présidentielle de 1965, il appellera à voter au second tour. Il n’est pas interdit de penser que ce passé commun avait joué dans la décision du chef de l’UDSR, futur artisan du Programme commun avec le Parti communiste, de venir au secours de l’ancien chef de l’OAS.





Avant même son beau-frère Roger Hanin, le « gorille » inculte, vulgaire et visqueux dans la réalité, c’est un autre sépharade, Georges Dayan, son plus intime ami (et, disait-on, pourvoyeur de chair fraîche), qui avait introduit l’ancien maurrassien auprès de la communauté juive, sur laquelle il s’est tant appuyé pour parvenir au sommet. Mais en gardant toujours des liens étroits avec ses admirations (Jacques Chardonne) et ses camarades de jeunesse tel Jacques Corrèze, ex-Cagoulard et ancien LVF lui aussi sauvé par L’Oréal. Et l’on se souvient du scandale provoqué par sa longue proximité avec René Bousquet, ancien secrétaire général de la police sous Vichy et pour cela objet d’une plainte pour crime contre l’humanité dont il ne répondra jamais, ayant été assassiné en 1993.





À gauche toute !




Mais c’est le même homme qui, après avoir joué le FN contre le RPR en 1984, déclencha la spirale communautariste contre Jean-Marie Le Pen, en bénissant SOS Racisme dès 1985, puis encouragea ses ministres Laurent Fabius et Louis Joxe à orchestrer en mai 1990, après la vraie-fausse profanation de Carpentras, le gigantesque rassemblement de la place de la République, où le président du Front national fut brûlé en effigie.





A l’époque, le président n’avait plus rien à perdre. Réélu en 1988, il était trop malade (à la veille du référendum du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht d’où nous viennent tant de maux, il devait révéler à la télévision son cancer si jalousement caché pour émouvoir les foules et convaincre les seniors de voter oui) pour briguer un troisième mandat. Pourquoi cet homme de goût, féru d’histoire, de belles lettres et d’éditions rares, se prêta-t-il à cette odieuse mascarade puisqu’il savait le FN totalement innocent ? Pourquoi, dans la foulée, cet avocat de formation toléra-t-il le vote quelques semaines plus tard de la scélérate loi Gayssot ?





La clé Mazarine




L’une des réponses réside peut-être dans l’existence de Marie, dite Mazarine.





Père, avec son épouse Danièle Gouze, de deux fils fort peu prometteurs, Gilbert et Jean-Christophe, Mitterrand s’était choisi une seconde famille en prenant pour compagne l’alors très jeune Anne Pingeot, qui ne tarda pas à donner naissance à une fille. Pour préserver son idylle, sa maîtresse et leur enfant et surtout leur assurer tous les luxes que la République peut offrir à ses protégés (et profiteurs), tels un somptueux appartement quai Branly ou la jouissance du château présidentiel et du parc de Souzy-la-Briche, ainsi que du superbe cheval Gend Jim, offert par le président du Kazakhstan, Mitterrand était prêt à tout. A laisser Danièle caracoler à Cuba et transformer sa fondation France-Libertés en attrape-migrants, mais aussi à ordonner les pires barbouzeries. D’où la très sombre affaire des « Irlandais de Vincennes » (1982), le scandale des écoutes présidentielles où fut dévoyée la gendarmerie, les persécutions contre ceux qui savaient et menaçaient de dévoiler le pot-aux-roses, en particulier le polémiste Jean-Edern Hallier. D’où peut-être aussi la mort suspecte de certains proches (Roger-Patrice Pelat, François de Grossouvre, Pierre Bérégovoy…) ayant jalonné son double septennat.





Mais on ne garde pas un tel secret très longtemps. Les grands médias étaient au courant. Pour les persuader de respecter l’omerta, et puisqu’ils étaient quasiment tous de gauche, le président ne cessa donc, quoi qu’il pensât in petto, de conduire toujours plus à gauche au fil de ses deux septennats, en matière économique comme sociétale, si graves soient les conséquences. A l’abolition de la peine de mort et de la loi dite « anticasseurs », succédèrent donc l’amnistie des « délits homosexuels », la régularisation des clandestins étrangers, la sanctification de l’avortement, etc.





Le testament du Bundestag




C’est seulement en 1994, quelques mois avant la fin de son second mandat que, sur son ordre, Paris-Match présenta au grand public la jeune Mazarine qui, accompagnée de son petit ami le Marocain Ali Baddou, participait à un voyage officiel en Afrique du Sud.





C’est au même moment que, interminablement cuisiné sur ses « erreurs de jeunesse » par Jean-Pierre Elkabbach pour la télévision, François Mitterrand répliqua, exaspéré : « Vous voulez que je me convertisse au judaïsme ? » Et il venait de céder son fauteuil à Jacques Chirac quand, invité au Bundestag le 8 mai 1995, pour le cinquantenaire de la victoire des Alliés, il évoqua sa captivité en stalag, et laissa ce testament : « J’ai su ce qu’il y avait de fort dans le peuple allemand, ses vertus, son courage, et peu m’importe son uniforme, et même l’idée qui habitait l’esprit de ces soldats qui allaient mourir en si grand nombre. Ils étaient courageux. Ils acceptaient la perte de leur vie. Pour une cause mauvaise, mais leur geste à eux n’avait rien à voir avec cela. Ils aimaient leur patrie. Il faut se rendre compte de cela. L’Europe, nous la faisons, nous aimons nos patries. Restons fidèles à nous-mêmes. »





Qui était, et où se situait, le vrai Mitterrand, quelles étaient les propres fidélités de ce personnage de roman parvenu hélas au sommet ? Une chose est sûre : le « Florentin » fut aussi tortueux, assoiffé de pouvoir, machiavélique… et catastrophique que l’avait été son vieil ennemi De Gaulle.


Présent

10/05/2025 08:43

Emmanuel Macron à Kiev aux côtés de ses homologues britannique et allemand pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine

Emmanuel Macron à Kiev aux côtés de ses homologues britannique et allemand pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine

Emmanuel Macron est arrivé à Kiev aux côtés de ses homologues britannique et allemand pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine face à l'agression russe. Il a salué le courage des Ukrainiens et porté trois messages : un cessez-le-feu immédiat, la garantie de la souveraineté ukrainienne dans tout accord de paix, et un engagement pour l’avenir du pays. Les dirigeants européens espèrent toujours parvenir à un accord dans le cadre d'une « coalition des volontaires ». Ils ont voyagé ensemble en train depuis la Pologne et doivent rencontrer Volodymyr Zelensky et Donald Tusk.
 



Le Figaro 

10/05/2025 08:24

Donald Trump signe un décret proposant aux immigrés clandestins de quitter volontairement les États-Unis en échange d’un vol gratuit vers l’étranger et d’une prime de 1 000 dollars

Donald Trump signe un décret proposant aux immigrés clandestins de quitter volontairement les États-Unis en échange d’un vol gratuit vers l’étranger et d’une prime de 1 000 dollars

Le 9 mai, Donald Trump a signé un décret proposant aux immigrés clandestins de quitter volontairement les États-Unis en échange d’un vol gratuit vers l’étranger et d’une prime de 1 000 dollars. Ce programme, destiné à réduire les coûts des expulsions forcées (estimés à plus de 17 000 dollars par personne), vise à encourager l’« auto-expulsion ». Trump affirme que les clandestins peuvent réserver leur vol via une application, mais prévient que ceux qui restent s’exposent à des sanctions sévères. Ce dispositif s’inscrit dans sa politique prioritaire de lutte contre l’immigration illégale, souvent freinée par la justice.

Le Figaro

09/05/2025 08:43

Sèvre et Loire : levée de boucliers contre le nouveau schéma départemental d’accueil des Gens du voyage

Sèvre et Loire : levée de boucliers contre le nouveau schéma départemental d’accueil des Gens du voyage

Dans la communauté de communes de Sèvre et Loire (Loire-Atlantique), les élus ruraux s’opposent vivement au nouveau schéma départemental d’accueil des gens du voyage, qui impose la création de 12 nouveaux terrains d’accueil alors que 57 installations illicites existent déjà. Le maire de Vallet, Jérôme Marchais, dénonce une application inéquitable de la loi et un traitement de faveur accordé aux occupations sauvages, au détriment des règles d’urbanisme et de la protection des terres agricoles. Le conseil communautaire a exprimé un avis défavorable, évoquant un coût insoutenable (1,5 million d’euros), des tensions locales et une atteinte au principe d’égalité devant la loi.

Le Figaro / Illustration

08/05/2025 08:53

Djihadistes français en Syrie : Ahmed al-Charaa assure qu’ils «ne constitueraient pas une menace» et n'exclut pas leur naturalisation

Djihadistes français en Syrie : Ahmed al-Charaa assure qu’ils «ne constitueraient pas une menace» et n'exclut pas leur naturalisation

Lors de sa rencontre avec le président Macron, le nouveau représentant syrien Ahmed al-Charaa a déclaré avoir «garanti à tous les pays [...] que ces gens ne constitueraient pas une menace», en parlant des djihadistes étrangers présents dans le nord-ouest syrien, dont environ une centaine de Français. Il n’a pas exclu de leur offrir la nationalité, si la future Constitution syrienne le permet.

Lors de la rencontre à l’Élysée le 7 mai, le président français a annoncé que la France plaidera pour une levée des sanctions européennes contre la Syrie, tout en exigeant que les auteurs des récents massacres contre des civils soient jugés. Il a rappelé à al-Charaa que la protection de tous les Syriens était une priorité. Ce dernier a affirmé que la sécurité des citoyens était garantie. Macron a aussi exprimé son soutien aux Kurdes et critiqué les frappes israéliennes en Syrie, les jugeant contre-productives pour la sécurité régionale.

Le Figaro

08/05/2025 08:35

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, menace l’Iran de représailles similaires à celles infligées au Hamas à Gaza en raison de son soutien aux Houthis du Yémen

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, menace l’Iran de représailles similaires à celles infligées au Hamas à Gaza en raison de son soutien aux Houthis du Yémen

Le 8 avril, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a menacé l’Iran de représailles similaires à celles infligées au Hamas à Gaza. Cette déclaration fait suite à une attaque menée quelques jours plus tôt par les rebelles Houthis du Yémen, alliés de Téhéran, contre l’aéroport de Tel-Aviv. Katz a accusé l’Iran de soutenir les Houthis et affirmé que l’« axe du mal » était en train de s’effondrer, promettant que Téhéran subirait le même sort que le Hezbollah à Beyrouth, le Hamas à Gaza et le régime d’Assad à Damas.

Le Figaro / Illustration

07/05/2025 09:51

La Cour suprême des États-Unis autorise provisoirement l’exclusion des personnes transgenres de l’armée, en rétablissant un décret de Donald Trump suspendu jusqu’alors par des tribunaux fédéraux

La Cour suprême des États-Unis autorise provisoirement l’exclusion des personnes transgenres de l’armée, en rétablissant un décret de Donald Trump suspendu jusqu’alors par des tribunaux fédéraux

La Cour suprême des États-Unis a provisoirement autorisé l’exclusion des personnes transgenres de l’armée, en rétablissant un décret de Donald Trump suspendu jusqu’alors par des tribunaux fédéraux. La décision a été prise par six juges conservateurs contre trois progressistes, sans justification détaillée, en attendant l’examen du fond par une cour d’appel.

Les associations de défense des droits des personnes transgenres dénoncent une décision "dévastatrice", affirmant que ces militaires remplissent les mêmes critères que les autres. La Maison Blanche s’est félicitée de cette « victoire massive », évoquant une volonté de restructurer l’armée en rupture avec l’idéologie "woke".

BFMTV 

07/05/2025 08:51

L’Inde lance des frappes de missiles contre des sites présumés terroristes au Pakistan, entraînant une riposte pakistanaise

L’Inde lance des frappes de missiles contre des sites présumés terroristes au Pakistan, entraînant une riposte pakistanaise

L’Inde a lancé des frappes de missiles contre des sites présumés terroristes au Pakistan, dans le cadre de l’"opération Sindoor", visant neuf cibles dans le Cachemire pakistanais et le Pendjab. Selon New Delhi, ces sites servaient à organiser des attaques contre l’Inde, et aucune installation militaire n’a été ciblée.

Le Pakistan a riposté par des tirs d’artillerie contre le Cachemire indien, violant selon l’Inde l’accord de cessez-le-feu. Bilan provisoire côté pakistanais : trois civils tués, dont un enfant, et douze blessés. Islamabad accuse l’Inde d’avoir frappé des cibles civiles.

Alors que les deux pays sont au bord de l’escalade, le Pakistan a convoqué son Comité de sécurité nationale, et ses avions de chasse ont été mobilisés. La tension monte après une série d’attaques récentes au Cachemire, que l’Inde impute au Pakistan.

Donald Trump a réagi aux frappes, et a dit espérer que les affrontements entre Inde et Pakistan «s’arrêtent très rapidement»«C’est bien dommage. Vous savez, ils se battent depuis de nombreuses décennies et siècles, en fait, si vous y réfléchissez vraiment, j’espère juste que cela s’arrêtera très rapidement»

Dans un contexte de fortes tensions entre l’Inde et le Pakistan, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a récemment appelé les deux pays à éviter une confrontation militaire, soulignant le risque d’escalade incontrôlable. Parallèlement, l’Iran a lancé une tentative de médiation : son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s’est rendu à Islamabad lundi et doit se rendre à New Delhi jeudi pour tenter d’apaiser la crise.
 

06/05/2025 10:03

Emmanuel Macron recevra ce mercredi 7 mai à Paris Ahmed Al-Charaa, le nouveau président syrien et ancien chef du groupe terroriste Front al-Nosra, qui selon le renseignement américain, n’a pas renié son passé de djihadiste

Emmanuel Macron recevra ce mercredi 7 mai à Paris Ahmed Al-Charaa, le nouveau président syrien et ancien chef du groupe terroriste Front al-Nosra, qui selon le renseignement américain, n’a pas renié son passé de djihadiste

Emmanuel Macron recevra ce mercredi 7 mai à Paris Ahmed Al-Charaa, le nouveau président syrien, pour sa première visite en Europe depuis la chute de Bachar Al-Assad. Le chef de l’État français entend réaffirmer le soutien de la France à une Syrie libre, stable et inclusive, tout en posant des exigences claires, notamment sur la stabilisation régionale et la lutte contre le terrorisme.

La visite intervient dans un contexte délicat : bien que la coalition islamiste au pouvoir tente de rassurer la communauté internationale, des violences récentes (1 700 morts, principalement alaouites) et des abus signalés par des ONGsoulèvent des inquiétudes sur la dérive de certains groupes affiliés au régime.

Ahmed al-Charaa, alias Abou Mohammed al-Joulani, ancien chef du Front al-Nosra (ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), dirige aujourd'hui le HTC. Bien que théoriquement interdit de voyager, il a obtenu une dérogation de l'ONU pour se rendre à Paris, affirmant avoir tourné la page du djihadisme — ce que les services occidentaux contestent. Les États-Unis s’inquiètent de l'influence persistante de ses proches dans les structures sécuritaires syriennes, et d'une distribution massive de passeports à d’anciens djihadistes, perçue comme une menace directe pour l’Occident.

Le Monde / Europe1 / Illustration

06/05/2025 09:52

Israël a annoncé un nouveau plan militaire visant la « conquête » de la bande de Gaza, impliquant le déplacement de la majorité de sa population

Israël a annoncé un nouveau plan militaire visant la « conquête » de la bande de Gaza, impliquant le déplacement de la majorité de sa population

Israël a annoncé un nouveau plan militaire visant la « conquête » de la bande de Gaza, impliquant le déplacement de la majorité de sa population. Cette offensive, relancée le 18 mars après une trêve de deux mois, intervient dans un contexte de grave crise humanitaire, avec plus de 52 000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les autorités locales. Le plan prévoit aussi le rappel de dizaines de milliers de réservistes.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou souhaite parallèlement promouvoir le « plan Trump », qui envisage un départ volontaire des habitants de Gaza et une future reconstruction américaine du territoire. Israël justifie le blocus de Gaza, en place depuis le 2 mars, par la volonté de faire pression sur le Hamas pour la libération des otages encore détenus.

Ce projet provoque de vives inquiétudes internationales, notamment à l’ONU, qui alerte sur le risque de famine et la détresse des 2,4 millions d’habitants. Des proches d’otages en Israël critiquent également le plan, qu’ils estiment mettre en danger à la fois les otages et les soldats israéliens.

20minutes

06/05/2025 08:52

Les dirigeants de Stellantis et Renault alertent sur l’avenir de l’industrie automobile européenne, qu’ils jugent menacée par une réglementation trop complexe

Les dirigeants de Stellantis et Renault alertent sur l’avenir de l’industrie automobile européenne, qu’ils jugent menacée par une réglementation trop complexe

Les dirigeants de Stellantis (John Elkann) et Renault (Luca de Meo) alertent sur l’avenir de l’industrie automobile européenne, qu’ils jugent menacée par une réglementation trop complexe. Dans un entretien au Figaro, ils estiment que le marché pourrait être divisé par deux d’ici 2035 si rien ne change. Ils dénoncent l’inadéquation entre l’offre imposée par l’Union européenne (notamment sur l’électrique) et la demande réelle des consommateurs. Ils appellent à une simplification urgente des règles pour pouvoir continuer à produire des véhicules abordables en Europe. À défaut, des décisions « douloureuses » pour l’industrie pourraient être prises d’ici trois ans. Ils soulignent également que, contrairement à d’autres régions du monde, l’Europe ne protège pas assez son marché automobile.

Le Monde

03/05/2025 08:33

Santé : un Français sur deux (48 %) juge son accès aux soins « compliqué, long ou partiel », selon un sondage

Santé : un Français sur deux (48 %) juge son accès aux soins « compliqué, long ou partiel », selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour Les Echos, un Français sur deux (48 %) juge son accès aux soins compliqué, long ou partiel, et un sur dix (9 %) déclare n’y avoir aucun accès, que ce soit physiquement ou en ligne. Cette situation, en nette dégradation depuis octobre 2023, touche particulièrement les zones rurales et reflète des inégalités territoriales croissantes. Le sujet alimente le débat politique, notamment autour de la proposition de loi du député Guillaume Garot contre les déserts médicaux.

 Les Echos / Illustration

03/05/2025 08:17

79 % des Français sont favorables à l’installation systématique de portiques de sécurité dans les collèges et lycées

79 % des Français sont favorables à l’installation systématique de portiques de sécurité dans les collèges et lycées

À la suite de l’attaque au couteau dans un collège-lycée à Nantes le 24 avril, un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1 révèle que 79 % des Français sont favorables à l’installation systématique de portiques de sécurité dans les collèges et lycées. Le soutien est particulièrement fort chez les jeunes (94 % des 18-24 ans) et les femmes (85 %). Les CSP- (85 %) et les inactifs (79 %) y sont plus favorables que les CSP+ (72 %). Politiquement, la mesure recueille 94 % d’adhésion chez les électeurs du Rassemblement national, 82 % chez les Républicains, 69 % chez Renaissance, et entre 59 % et 70 % à gauche, avec les Verts étant les plus réservés. Le débat reste vif, notamment dans la classe politique.

CNews / Illustration

02/05/2025 08:41

Paris : Vous risquez désormais 135 € d’amende si vous roulez seul sur la voie de covoiturage en semaine aux heures de pointe

Paris : Vous risquez désormais 135 € d’amende si vous roulez seul sur la voie de covoiturage en semaine aux heures de pointe

Depuis le 3 mars 2025, une voie de covoiturage expérimentale est en place sur une portion du boulevard périphérique parisien en semaine aux heures de pointe. Réservée aux véhicules transportant au moins deux personnes, aux transports en commun et aux taxis, cette voie est située sur la gauche et s’étend du quai d’Issy à la porte de Bercy, dans les deux sens. Après une phase pédagogique sans sanctions, les contrevenants seront verbalisés à partir du 2 mai 2025, avec une amende forfaitaire de 135 €. Les contrôles seront réalisés par vidéo-verbalisation assistée par ordinateur, avec vérification par un agent assermenté. Le dispositif a vocation à s’étendre progressivement à l’ensemble du périphérique.

BFMTV / Service-Public

07/05/2021
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