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07/05/2021 15:43

Génération Mitterrand : la gueule de bois (Présent)

Génération Mitterrand : la gueule de bois (Présent)

Couronnée au soir du 10 mai 1981 par une victoire à la présidentielle contre le sortant Valéry Giscard d’Estaing, ce qui fit passer la France « des ténèbres à la lumière » (cf. Jack Lang), la carrière de François Mitterrand avait bien failli capoter le 21 octobre 1959. Ce jour-là parut en effet dans Rivarol– dont le numéro s’arracha dans les buvettes de l’Assemblée et du Sénat, où, heureuse époque, la presse dissidente était la bienvenue – un entretien explosif avec Robert Pesquet ; cet ancien député poujadiste, et maréchaliste convaincu, y relatait avec force détails comment, à la demande du sénateur de la Nièvre, il avait été le complice cinq jours plus tôt dans les jardins de l’Observatoire à Paris d’un faux attentat dont la pseudo-victime était censée se tirer avec héroïsme, ce qui la remettrait politiquement en selle. Bien entendu, le « diffamé » se récria mais les preuves – un vade-mecum écrit de sa main – étaient accablantes  et les deux compères furent inculpés d’outrage à magistrat, délit amnistié en juin 1966.





Tout « le Florentin », comme on le surnommait déjà sous la IVe République, est résumé dans la comédie de l’Observatoire : goût du secret, du double langage, des triples jeux, des coups fourrés et des personnages bizarres, arrivisme poussé jusqu’à l’imprudence, mépris de la loi et… collusion avec les « extrêmes ».





Cagoulard un jour, cagoulard toujours…




Né en 1916 dans une fratrie de huit enfants issus de bourgeois catholiques et conservateurs, ayant fait toute sa scolarité dans des établissements religieux, le jeune François, lecteur de Maurras, rejoint en 1934 les Volontaires nationaux, mouvement de jeunesse des Croix-de-Feu, puis fréquente l’Osarn, dite la Cagoule, d’Eugène Deloncle, où il noue de fructueuses amitiés. Tout naturellement, après la guerre de 39-40 qu’il fait comme sergent-chef dans la Coloniale avant d’être fait prisonnier et de s’évader, il se retrouve à Vichy où son « Pèlerinage en Thuringe » voisine dans France, « la revue doctrinale de l’Etat français », avec un article de Maurice Gaït, futur cofondateur puis directeur de Rivarol. Bien vu du Maréchal qui le reçoit le 15 octobre 1942, ce garçon brillant s’occupe des prisonniers de guerre. Mais sentant le vent tourner alors que la Wehrmacht s’enlise en Russie, il prend langue avec la résistance en février 1943, alors même qu’il est décoré de l’ordre de la Francisque, n° 2202, ses parrains étant le cagoulard Gabriel Jeantet (dont le frère Claude traitera plus tard de la politique étrangère dans Rivarol) et le royaliste Simon Arbellot, futur pilier d’Ecrits de Paris, la revue sœur aînée de Rivarol, qui racontait volontiers comment Mitterrand avait fait son siège pour obtenir la Francisque.





Le double jeu se poursuit à la Libération, le résistant tardif mettant alors cap à gauche tout en devant sa matérielle aux anciens de la Cagoule et notamment à Eugène Schueller, fondateur de L’Oréal, qui le bombarde PDG des éditions du Rond-Point et directeur du magazine Votre Beauté.





Un virtuose du « en même temps »




Gravissant les échelons de la politique après avoir adhéré en 1946 à l’Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR) dont il deviendra président, il obtient en 1954 son premier portefeuille d’importance, celui de l’Intérieur, dans le gouvernement Mendès-France bradeur de notre Indochine où son goût de l’intrigue l’entraîne dans la fameuse Affaire des fuites (en direction du PC) et il doit gérer le début de la guerre d’Algérie. Il se montre alors très clair : parce ce que « l’Algérie, c’est la France », « la rébellion algérienne ne peut trouver qu’une forme terminale : la guerre », menace-t-il. Mais, « en même temps », il autorise la sociologue indépendantiste Germaine Tillion à enquêter sur les violences policières françaises à l’encontre des fellagha.





Ce qui ne l’empêchera pas de témoigner à décharge en 1962 au procès du général Salan, dont l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour sauvera la tête. Egalement défenseur attitré de Rivarol accablé de procès par le régime gaulliste, Tixier est un ancien des Volontaires nationaux où il a connu Mitterrand – pour lequel, candidat malheureux contre De Gaulle à la présidentielle de 1965, il appellera à voter au second tour. Il n’est pas interdit de penser que ce passé commun avait joué dans la décision du chef de l’UDSR, futur artisan du Programme commun avec le Parti communiste, de venir au secours de l’ancien chef de l’OAS.





Avant même son beau-frère Roger Hanin, le « gorille » inculte, vulgaire et visqueux dans la réalité, c’est un autre sépharade, Georges Dayan, son plus intime ami (et, disait-on, pourvoyeur de chair fraîche), qui avait introduit l’ancien maurrassien auprès de la communauté juive, sur laquelle il s’est tant appuyé pour parvenir au sommet. Mais en gardant toujours des liens étroits avec ses admirations (Jacques Chardonne) et ses camarades de jeunesse tel Jacques Corrèze, ex-Cagoulard et ancien LVF lui aussi sauvé par L’Oréal. Et l’on se souvient du scandale provoqué par sa longue proximité avec René Bousquet, ancien secrétaire général de la police sous Vichy et pour cela objet d’une plainte pour crime contre l’humanité dont il ne répondra jamais, ayant été assassiné en 1993.





À gauche toute !




Mais c’est le même homme qui, après avoir joué le FN contre le RPR en 1984, déclencha la spirale communautariste contre Jean-Marie Le Pen, en bénissant SOS Racisme dès 1985, puis encouragea ses ministres Laurent Fabius et Louis Joxe à orchestrer en mai 1990, après la vraie-fausse profanation de Carpentras, le gigantesque rassemblement de la place de la République, où le président du Front national fut brûlé en effigie.





A l’époque, le président n’avait plus rien à perdre. Réélu en 1988, il était trop malade (à la veille du référendum du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht d’où nous viennent tant de maux, il devait révéler à la télévision son cancer si jalousement caché pour émouvoir les foules et convaincre les seniors de voter oui) pour briguer un troisième mandat. Pourquoi cet homme de goût, féru d’histoire, de belles lettres et d’éditions rares, se prêta-t-il à cette odieuse mascarade puisqu’il savait le FN totalement innocent ? Pourquoi, dans la foulée, cet avocat de formation toléra-t-il le vote quelques semaines plus tard de la scélérate loi Gayssot ?





La clé Mazarine




L’une des réponses réside peut-être dans l’existence de Marie, dite Mazarine.





Père, avec son épouse Danièle Gouze, de deux fils fort peu prometteurs, Gilbert et Jean-Christophe, Mitterrand s’était choisi une seconde famille en prenant pour compagne l’alors très jeune Anne Pingeot, qui ne tarda pas à donner naissance à une fille. Pour préserver son idylle, sa maîtresse et leur enfant et surtout leur assurer tous les luxes que la République peut offrir à ses protégés (et profiteurs), tels un somptueux appartement quai Branly ou la jouissance du château présidentiel et du parc de Souzy-la-Briche, ainsi que du superbe cheval Gend Jim, offert par le président du Kazakhstan, Mitterrand était prêt à tout. A laisser Danièle caracoler à Cuba et transformer sa fondation France-Libertés en attrape-migrants, mais aussi à ordonner les pires barbouzeries. D’où la très sombre affaire des « Irlandais de Vincennes » (1982), le scandale des écoutes présidentielles où fut dévoyée la gendarmerie, les persécutions contre ceux qui savaient et menaçaient de dévoiler le pot-aux-roses, en particulier le polémiste Jean-Edern Hallier. D’où peut-être aussi la mort suspecte de certains proches (Roger-Patrice Pelat, François de Grossouvre, Pierre Bérégovoy…) ayant jalonné son double septennat.





Mais on ne garde pas un tel secret très longtemps. Les grands médias étaient au courant. Pour les persuader de respecter l’omerta, et puisqu’ils étaient quasiment tous de gauche, le président ne cessa donc, quoi qu’il pensât in petto, de conduire toujours plus à gauche au fil de ses deux septennats, en matière économique comme sociétale, si graves soient les conséquences. A l’abolition de la peine de mort et de la loi dite « anticasseurs », succédèrent donc l’amnistie des « délits homosexuels », la régularisation des clandestins étrangers, la sanctification de l’avortement, etc.





Le testament du Bundestag




C’est seulement en 1994, quelques mois avant la fin de son second mandat que, sur son ordre, Paris-Match présenta au grand public la jeune Mazarine qui, accompagnée de son petit ami le Marocain Ali Baddou, participait à un voyage officiel en Afrique du Sud.





C’est au même moment que, interminablement cuisiné sur ses « erreurs de jeunesse » par Jean-Pierre Elkabbach pour la télévision, François Mitterrand répliqua, exaspéré : « Vous voulez que je me convertisse au judaïsme ? » Et il venait de céder son fauteuil à Jacques Chirac quand, invité au Bundestag le 8 mai 1995, pour le cinquantenaire de la victoire des Alliés, il évoqua sa captivité en stalag, et laissa ce testament : « J’ai su ce qu’il y avait de fort dans le peuple allemand, ses vertus, son courage, et peu m’importe son uniforme, et même l’idée qui habitait l’esprit de ces soldats qui allaient mourir en si grand nombre. Ils étaient courageux. Ils acceptaient la perte de leur vie. Pour une cause mauvaise, mais leur geste à eux n’avait rien à voir avec cela. Ils aimaient leur patrie. Il faut se rendre compte de cela. L’Europe, nous la faisons, nous aimons nos patries. Restons fidèles à nous-mêmes. »





Qui était, et où se situait, le vrai Mitterrand, quelles étaient les propres fidélités de ce personnage de roman parvenu hélas au sommet ? Une chose est sûre : le « Florentin » fut aussi tortueux, assoiffé de pouvoir, machiavélique… et catastrophique que l’avait été son vieil ennemi De Gaulle.


Présent

18/07/2025 08:42

Guerre en Ukraine : L’Union européenne adopte un 18e paquet de sanctions contre la Russie

Guerre en Ukraine : L’Union européenne adopte un 18e paquet de sanctions contre la Russie

L’Union européenne a adopté ce vendredi un 18e paquet de sanctions contre la Russie, dans le cadre de la guerre en Ukraine. Ce nouveau dispositif prévoit notamment un abaissement du prix plafond du pétrole russe autorisé à l’exportation, dans le but de renforcer la pression économique sur Moscou. L’accord a été qualifié de « fort et efficace » par les responsables européens....

Le Figaro / Illustration

18/07/2025 08:29

Seuls 20% des Français déclarent avoir une bonne opinion du Premier ministre François Bayrou, selon un sondage

Seuls 20% des Français déclarent avoir une bonne opinion du Premier ministre François Bayrou, selon un sondage

Après les annonces de François Bayrou sur le budget 2026, sa popularité chute fortement. Un sondage Ipsos-BVA pour RTL révèle que seulement 20 % des Français ont une bonne opinion de lui, un record d'impopularité. En conséquence, 59 % souhaitent qu’il soit remplacé comme Premier ministre, notamment chez les sympathisants du Rassemblement national (76 %) et de la gauche (59 %).

Concernant une dissolution de l’Assemblée nationale, 44 % des Français y sont désormais favorables, soit une hausse de 14 points en un mois, tandis que 39 % y restent opposés (en baisse de 9 points). Toutefois, une éventuelle démission du gouvernement inquiéterait 41 % des sondés, contre 34 % qui y verraient un motif de satisfaction.

Les propositions budgétaires de Bayrou sont perçues comme "injustes et mal ciblées", contribuant à ce climat de rejet.

RTL / Illustration

17/07/2025 09:07

84 % des Français sont favorables à l’emprisonnement systématique des étrangers sous OQTF ayant commis des crimes ou délits, avant leur expulsion, selon un sondage

84 % des Français sont favorables à l’emprisonnement systématique des étrangers sous OQTF ayant commis des crimes ou délits, avant leur expulsion, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié le 17 juillet, révèle que 84 % des Français sont favorables à l’emprisonnement systématique des étrangers sous OQTF ayant commis des crimes ou délits, avant leur expulsion. Cette mesure est soutenue par 82 % des hommes et 86 % des femmes, avec un soutien particulièrement fort chez les plus de 50 ans (89 %), contre 77 % chez les moins de 35 ans. Le sondage intervient peu après l'agression d’un gardien de prison à Cherbourg par un détenu algérien visé par une OQTF.

CNews / Illustration

17/07/2025 08:46

90 % des Français estiment que l’État doit réduire son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire, selon un sondage

90 % des Français estiment que l’État doit réduire son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD publié le 16 juillet 2025, 90 % des Français estiment que l’État doit réduire son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire. Ce sondage intervient après la présentation, par le Premier ministre François Bayrou, d’un plan visant à économiser 43,8 milliards d’euros d’ici 2029, notamment via la suppression de jours fériés et la modération des dépenses sociales. Le « train de vie de l’État » désigne les dépenses liées à la présidence, au gouvernement et au Parlement — souvent critiquées, notamment après que la Cour des comptes a pointé en 2024 l’augmentation des dépenses de l’Élysée, passées de 9,87 millions en 2021 à 21 millions en 2023.

CNews / Illustration

16/07/2025 09:08

Suppression de jours fériés : Jean-Philippe Tanguy juge inacceptable que le «macronisme» n’ait «rien d’autre à proposer que de faire travailler encore plus ceux qui travaillent dur»

Suppression de jours fériés : Jean-Philippe Tanguy juge inacceptable que le «macronisme» n’ait «rien d’autre à proposer que de faire travailler encore plus ceux qui travaillent dur»

Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national, a vivement critiqué l’idée de supprimer deux jours fériés, évoquée dans le cadre de propositions visant à augmenter le temps de travail pour financer les dépenses publiques. Pour lui, cette mesure illustre l'échec du macronisme après sept années de pouvoir : « Rien d’autre à proposer que de faire travailler encore plus ceux qui travaillent dur », déplore-t-il.

Sur France Inter, il a souligné que le vrai problème du marché du travail en France n’est pas la productivité des actifs, mais l’exclusion persistante de certaines catégories : les jeunes, les seniors, certaines femmes, et les personnes en situation de handicap. Tanguy accuse le gouvernement de prôner l’inclusion en discours tout en maintenant un système qui marginalise concrètement de larges pans de la population.

En somme, cette sortie marque une ligne rouge claire pour le RN, qui cherche à se positionner comme défenseur des classes laborieuses face à un pouvoir perçu comme technocratique et déconnecté des réalités sociales.

Le Figaro / Illustration

16/07/2025 08:58

Les Français largement opposés à la suppression de deux jours fériés, comme évoqué par François Bayrou dans le cadre du budget 2026, selon un sondage

Les Français largement opposés à la suppression de deux jours fériés, comme évoqué par François Bayrou dans le cadre du budget 2026, selon un sondage

Selon un sondage Toluna - Harris Interactive pour RTL, 70 % des Français sont opposés à la suppression de deux jours fériés, une mesure évoquée par François Bayrou dans le cadre du budget 2026. Le lundi de Pâques et le 8 maipourraient être concernés. C’est la proposition la plus rejetée parmi celles présentées.
Par ailleurs, 61 % des personnes interrogées refusent également l’idée d’une "année blanche", c’est-à-dire un gel des prestations sociales en 2026. Seuls les sympathisants de LR (60 %) et Renaissance (52 %) y sont globalement favorables, contre seulement 25 % chez les sympathisants socialistes.

RTL 

15/07/2025 09:10

Guerre en Ukraine : Trump fixe un ultimatum de 50 jours à la Russie et promet des livraisons d’armes à Kiev via l’OTAN

Guerre en Ukraine : Trump fixe un ultimatum de 50 jours à la Russie et promet des livraisons d’armes à Kiev via l’OTAN

Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte, Donald Trump a donné un ultimatum de 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, faute de quoi des droits de douane à 100 % seront imposés à ses alliés. Il a exprimé sa déception envers Vladimir Poutine, jugeant que plusieurs tentatives d’accord ont échoué.

Trump a aussi annoncé un réarmement massif de l’Ukraine, via la vente d’armes américaines aux pays de l’OTAN, qui les transféreront ensuite à Kiev. Des systèmes de défense antiaérienne Patriot seront livrés dans les prochains jours. Il a précisé que cela ne coûterait rien aux États-Unis. Cette décision a été saluée par le chancelier allemand Friedrich Merz, tandis que l’UE, par la voix de Kaja Kallas, a estimé que le délai de 50 jours est "très long".

Sur le terrain, la situation reste tendue : les frappes russes s’intensifient, Moscou revendique la prise de deux villages, et les soldats ukrainiens accueillent avec soulagement l’annonce des nouvelles livraisons d’armes. Zelensky s’est dit « reconnaissant » pour le soutien américain.

Le Figaro / Illustration

12/07/2025 08:33

Boeing évite un nouveau procès civil lié au crash d'un vol Ethiopian Airlines en 2019 après la conclusion d'un accord financier

Boeing évite un nouveau procès civil lié au crash d'un vol Ethiopian Airlines en 2019 après la conclusion d'un accord financier

Boeing a de nouveau évité un procès civil fédéral lié au crash du vol Ethiopian Airlines ET302 en mars 2019, qui avait causé la mort de 157 personnes. Un accord financier confidentiel a été conclu à la dernière minute avec Paul Njoroge, un plaignant ayant perdu toute sa famille dans l’accident. Ce procès devait débuter lundi à Chicago et visait uniquement à fixer le montant des indemnisations. Boeing a reconnu sa responsabilité en lien avec un défaut du logiciel MCAS, également impliqué dans un autre crash mortel en 2018. Jusqu'à présent, l'avionneur a réussi à régler toutes les plaintes à l’amiable, évitant ainsi tout procès public.

Le Figaro / Illustration

11/07/2025 08:38

72 % des Français sont favorables à la suppression des accords franco-algériens de 1968, qui facilitent la circulation, le séjour et l’emploi des Algériens en France, selon une étude

72 % des Français sont favorables à la suppression des accords franco-algériens de 1968, qui facilitent la circulation, le séjour et l’emploi des Algériens en France, selon une étude

Selon un sondage CSA pour CNEWS, 72 % des Français sont favorables à la suppression des accords franco-algériens de 1968, qui facilitent la circulation, le séjour et l’emploi des Algériens en France. Ce soutien est particulièrement fort chez les plus de 50 ans (77 %) et reste majoritaire dans toutes les catégories socio-professionnelles. Seuls les 18-24 ans sont majoritairement opposés à cette suppression (54 %). Un résultat qui s’inscrit dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie.

CNews / Illustration

11/07/2025 08:30

Sécurité : Deux tiers des Français (67%) sont favorables à l’armement de la police municipale, selon un sondage

Sécurité : Deux tiers des Français (67%) sont favorables à l’armement de la police municipale, selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié le 10 juillet, deux tiers des Français (67%) sont favorables à l’armement de la police municipale, une opinion même partagée par 62 % des sympathisants de La France insoumise, malgré l’opposition de leur cheffe de file Mathilde Panot, qui plaide pour une police municipale désarmée et une suppression de la vidéosurveillance.
Toujours selon cette étude, 71 % des Français soutienneraient la vidéoprotection dans l’espace public, et 82 % estimeraient qu’il faut parfois accepter une réduction des libertés individuelles pour garantir une meilleure protection. Ce choix de privilégier la sécurité au détriment des libertés individuelles est, selon ce sondage, majoritaire dans tous les camps politiques, mais surtout marqué à droite : 93 % des électeurs Les Républicains, 91 % d'Ensemble et 87 % du Rassemblement national y sont favorables, contre 69 % chez les électeurs de La France insoumise.

BFMTV / Illustration

05/07/2025 09:41

Guerre en Ukraine : Donald Trump déclare être "très mécontent" de son appel avec Vladimir Poutine

Guerre en Ukraine : Donald Trump déclare être "très mécontent" de son appel avec Vladimir Poutine

Le président américain Donald Trump a déclaré être "très mécontent" de son appel avec Vladimir Poutine concernant la guerre en Ukraine, accusant le dirigeant russe de vouloir "continuer à tuer des gens". Trump a évoqué la possibilité de durcir les sanctions contre la Russie après six mois de retenue. Il a également eu un échange "stratégique" avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour renforcer la défense aérienne de l’Ukraine, alors que les attaques russes s’intensifient. Trump a discuté de l'envoi éventuel de missiles Patriot avec le chancelier allemand Friedrich Merz, sans encore s'engager.

Moscow Times

05/07/2025 08:18

92 % des Français estiment que la justice doit être plus sévère envers les délinquants, selon une étude

92 % des Français estiment que la justice doit être plus sévère envers les délinquants, selon une étude

Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié le 4 juillet 2025, 92 % des Français estiment que la justice doit être plus sévère envers les délinquants, un chiffre en hausse par rapport à 2024. Ce constat est largement partagé, toutes catégories sociales, tranches d’âge et sensibilités politiques confondues, avec une quasi-unanimité à droite (100 %) et un soutien plus modéré mais majoritaire à gauche (autour de 80 %). Cette opinion s’exprime dans un contexte de hausse de la délinquance en 2024, selon le ministère de l’Intérieur : coups et blessures volontaires (+1 %), usage de stupéfiants (+10 %) et violences sexuelles (+7 %), des augmentations attribuées à une présence policière renforcée durant les Jeux olympiques et à un plus grand nombre de victimes déclarant les faits.

CNews / image d'illustration

04/07/2025 08:45

François Bayrou et Emmanuel Macron toujours plus impopulaires auprès des Français, selon un sondage

François Bayrou et Emmanuel Macron toujours plus impopulaires auprès des Français, selon un sondage

La cote de confiance de François Bayrou recule de 2 points, atteignant 16 %, proche de son record d'impopularité de mai (14 %). Cette baisse souligne sa fragilité politique face à une Assemblée sans majorité, malgré sa résistance à six motions de censure. De son côté, Emmanuel Macron reste à un niveau très bas avec 21 % de confiance (-1 point). Ses nombreuses prises de parole sur les crises internationales n’ont aucun impact positif, d’autant qu’il ne peut pas se représenter à la prochaine présidentielle. L’impopularité du Premier ministre ne profite pas au chef de l’État, accentuant la crise de confiance au sommet de l’exécutif. (Baromètre Figaro Magazine)

Le Figaro

04/07/2025 08:34

Jordan Bardella devient la personnalité politique la plus populaire selon le baromètre Elabe pour Les Échos

Jordan Bardella devient la personnalité politique la plus populaire selon le baromètre Elabe pour Les Échos

Jordan Bardella, président du Rassemblement National, devient la personnalité politique la plus populaire selon le baromètre Elabe pour Les Échos, avec 36 % d'opinions positives, dépassant Édouard Philippe (35 %), en tête presque sans interruption depuis 2020. C’est la première fois qu’un représentant du RN atteint cette position dans ce classement, dans un contexte global de défiance envers les responsables politiques, selon Bernard Sananès, président d’Elabe.

Les Echos / illustration

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