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Par Valentin - 07/02/2023 17:22

[La Chronique Agora] Bienvenue dans une nouvelle ère de de protectionnisme ! L’Union européenne veut réagir aux subventions américaines de la pire façon qui soit, mais certains pays se sont heureusement déjà opposés à cette solution…

[La Chronique Agora] Bienvenue dans une nouvelle ère de de protectionnisme ! L’Union européenne veut réagir aux subventions américaines de la pire façon qui soit, mais certains pays se sont heureusement déjà opposés à cette solution…

La loi sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act/IRA) – nouveau programme de relance économique et environnementale aux Etats-Unis – est un mauvais texte de loi, et pas seulement parce qu’il augmente les subventions à l’industrie manufacturière américaine.

Les démocrates américains l’ont utilisé pour offrir leur antidote aux problèmes de pouvoir d’achat et de défis en matière d’écologie : subventions et taxes.

Cela comprend par exemple un abattement fiscal de 30% sur les rénovations domiciliaires et les batteries solaires, un crédit d’impôt de 7 500 $ (7 000 €) pour l’achat d’une nouvelle voiture électrique et une augmentation des taxes sur les producteurs de pétrole, coûts inévitablement répercutés sur les consommateurs.

En parallèle, des procureurs généraux d’Etats démocrates engagent des poursuites contre des entreprises pétrolières et gazières pour leur rôle « trompeur » dans le changement climatique, en utilisant des bases juridiques douteuses pour tenter d’obtenir des règlements importants. Dès le premier jour de son mandat, le président Joe Biden avait mis fin au projet d’oléoduc Keystone XL, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, qui aurait permis de transporter plus de pétrole canadien et américain jusqu’au Texas pour l’exporter. En gros, les Etats-Unis s’européanisent en matière de politique environnementale.

Comment réagit l’Europe ?

Ironiquement, l’Europe n’apprécie pas que les Etats-Unis jouent ce même jeu. Les subventions de Biden faussent, selon eux, la balance commerciale entre l’Europe et les Etats-Unis, en faveur par exemple de l’industrie automobile américaine. Dans un précédent article pour La Chronique Agora, j’avais déjà abordé le fait que le protectionnisme n’aidera pas les producteurs nationaux en Europe.

Les gouvernements de l’UE s’insurgent contre l’IRA depuis des mois, et en font un sujet de discussion lors de chaque réunion bilatérale avec Biden, tout en débattant de la manière de répondre à sa guerre des subventions sur un pied d’égalité. La réalité est que, même si l’Europe voulait se mesurer aux Américains, elle ne le pourrait probablement pas.

Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a heureusement redécouvert sa discipline budgétaire de faucon. Il a indiqué aux autres pays européens qu’il rejetterait toute nouvelle obligation de dette commune émise envers Bruxelles. Selon le ministère dirigé par M. Lindner, l’émission de dette dans ce contexte entraînerait une perte de confiance sur les marchés financiers internationaux et contrecarrerait le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne, qui vise à maîtriser l’inflation.

Il a également fait valoir qu’il n’y avait aucun besoin budgétaire pour une dette commune. « Seule une fraction des fonds mis à disposition par ‘Next Generation EU’ a été utilisée », a rappelé le ministère. Le chancelier allemand Olaf Scholz a clairement indiqué qu’il pensait qu’il restait encore beaucoup d’argent européen inexploité – plus de 200 Mds€ – provenant du fonds de relance post-pandémie de l’UE, qui devrait être utilisé avant toute discussion sur un nouveau financement.

Qui veut des financements ?

Que propose donc la Commission européenne ? En l’absence de la possibilité de créer de nouveaux titres de créance, elle remanie les fonds existants. La Commission se tourne vers les fonds non dépensés de son plan de relance de 800 Mds€ et souhaite des allégements fiscaux pour les entreprises vertes dans le cadre de son fonds pour les énergies alternatives REPowerEU, qui a reconditionné 220 Mds€ de prêts non utilisés avec un complément de 20 Mds€ de nouvelles subventions. Une autre option est le cadre d’investissement privé de l’Union européenne, InvestEU.

La possibilité d’un remaniement des fonds vient du fait qu’au début de l’année dernière, la réponse européenne à la pénurie de semi-conducteurs – connue sous le nom de « Chips Act » – a échoué. Les 43 Mds€ de l’UE pour le plan ont été dépassés par les 52 Mds$ des États-Unis pour leur propre loi « CHIPS and Science Act », tandis qu’une grande partie du paquet de l’UE provenait d’investissements nationaux et privés. La contribution de l’UE, qui s’élève à 3,3 Mds€, s’est attirée des critiques pour avoir été réaffectée à des programmes existants.

Une déclaration commune du Danemark, de la Finlande, de l’Irlande, des Pays-Bas, de la Pologne et de la Suède a été fournie à la presse :

« Les aides d’Etat à la production de masse et aux activités commerciales peuvent avoir des effets négatifs importants, notamment la fragmentation du marché intérieur, la course aux subventions et l’affaiblissement du développement régional. Ces effets négatifs peuvent être plus importants que les effets positifs. »

Les pays continuent en demandant instamment :

« Nous, les États membres cosignataires, invitons la Commission à faire preuve d’une grande prudence. Les modifications fondamentales des règles de l’UE en matière d’aides d’Etat ne doivent pas être effectuées du jour au lendemain dans le contexte d’un cadre de crise temporaire non prévu à cet effet. »

L’Europe se prépare à accorder des subventions sans précédent à l’industrie, mais, heureusement, certains s’y opposent. Si l’Europe peut penser qu’elle doit s’aligner sur la tendance protectionniste des Etats-Unis en soutenant injustement ses fabricants nationaux, ce n’est pas, en réalité, l’essence même du fonctionnement du commerce. L’Europe doit ouvrir ses marchés de manière unilatérale pour bénéficier pleinement des avantages de l’ouverture commerciale.

L’ouverture unilatérale des échanges est simple à mettre en œuvre par rapport aux années ou décennies de négociations pour encrer un accord de libre-échange. Droits de douane, quotas ou subventions néfastes. Il n’a pas besoin d’attendre que ses homologues étrangers abandonnent leurs barrières commerciales. Les négociateurs commerciaux européens reculent à l’idée d’une libéralisation unilatérale des échanges, car de quel levier disposent-ils si le continent faisait cela ?

Mais il suffit de demander à la Nouvelle-Zélande ou à Singapour, qui ont tous deux opté pour une ouverture commerciale unilatérale. Ces deux pays ont également conclu davantage d’accords commerciaux que l’Europe et bénéficient d’un meilleur accès au marché mondial pour leurs exportations et leurs importations.

Le libre-échange est plus menacé qu’il ne l’a été au cours des années précédentes. Ses défenseurs devraient être plus actifs que jamais.

Rédigé par Bill Wirtz 

La Chronique Agora 

27/11/2025 09:43

« Peur de l’avenir » : des agriculteurs normands protestent contre le Mercosur au pont de Tancarville

« Peur de l’avenir » : des agriculteurs normands protestent contre le Mercosur au pont de Tancarville

Une centaine d’agriculteurs normands ont manifesté mercredi soir au péage du pont de Tancarville pour exprimer leur opposition au projet d’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Sans bloquer complètement la circulation, ils ont neutralisé plusieurs voies et suspendu des bidons portant l’inscription « Non au Mercosur » au-dessus de la Seine, dans une action « symbolique ». Les manifestants, dont des responsables syndicaux et de jeunes agriculteurs, dénoncent un accord qu’ils jugent menaçant pour leur avenir, affirmant ne plus se sentir entendus après un an de mobilisation.

Le Figaro / Illustration : Grok

27/11/2025 08:34

Trafic de drogue : 72 % des Français souhaitent que l’armée soit mobilisée pour lutter contre le narcotrafic dans les quartiers difficiles, selon un sondage

Trafic de drogue : 72 % des Français souhaitent que l’armée soit mobilisée pour lutter contre le narcotrafic dans les quartiers difficiles, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié le 26 novembre, 72 % des Français souhaitent que l’armée soit mobilisée pour lutter contre le narcotrafic dans les quartiers difficiles. Cette adhésion intervient alors que le gouvernement, réuni autour d’Emmanuel Macron après une série de règlements de comptes, intensifie son discours sur une « guerre » contre les trafiquants, selon les mots du Premier ministre Sébastien Lecornu. Le meurtre récent de Mehdi Kessaci à Marseille, qui a profondément marqué l’opinion, a ravivé l’appel de sa famille à mesurer l’ampleur d’un narcotrafic « infiltré partout ». 

CNews / illustration

26/11/2025 08:23

L’État s’attaque aux géants Shein et AliExpress pour la vente de produits pédopornographiques et réclame leur suspension en France

L’État s’attaque aux géants Shein et AliExpress pour la vente de produits pédopornographiques et réclame leur suspension en France

L’État français intensifie son offensive contre plusieurs plateformes de e-commerce chinoises : après avoir demandé la suspension de Shein pour au moins trois mois en raison de la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes interdites, le gouvernement va également porter plainte contre AliExpress et Joom pour la vente de «poupées pédopornographiques». Lors de l’audience visant Shein, l’État souhaite conditionner toute réouverture à des contrôles stricts effectués par l’Arcom afin d’éviter la répétition de ces manquements. Le ministre du Commerce, Serge Papin, dénonce un «Far West numérique» et affirme vouloir mener un combat de longue haleine pour faire respecter les règles françaises, protéger les consommateurs et défendre le commerce traditionnel, tout en critiquant ceux qui justifient ces plateformes par leurs bas prix.

Le Figaro  / Illustration

26/11/2025 08:16

Jean-Luc Mélenchon apparaît comme la personnalité politique la plus rejetée de France, selon un sondage

Jean-Luc Mélenchon apparaît comme la personnalité politique la plus rejetée de France, selon un sondage

Selon un sondage Odoxa–Mascaret publié le 25 novembre, Jean-Luc Mélenchon apparaît comme la personnalité politique la plus rejetée de France, avec 66 % d’opinions négatives et seulement 14 % d’adhésion, tandis que Jordan Bardella domine largement le classement et les intentions de vote. Le baromètre annonce en effet que le président du RN l'emporterait très largement face au leader insoumis en cas de second tour (74 % contre 26 %), et qu’il arriverait en tête de tous les scénarios testés. Mélenchon conteste vivement la méthodologie du sondage, dénonçant un échantillon trop faible et des projections incohérentes par rapport aux résultats de 2022. L’étude souligne enfin que, quels que soient les candidats en lice, aucun ne rivaliserait avec Bardella, qui surclasse toutes les hypothèses dès le premier tour.

BFMTV / Illustration

25/11/2025 08:51

Etats-Unis : Donald Trump déclenche le processus visant à désigner plusieurs branches des Frères musulmans comme « organisations terroristes étrangères »

Etats-Unis : Donald Trump déclenche le processus visant à désigner plusieurs branches des Frères musulmans comme « organisations terroristes étrangères »

Donald Trump a signé un décret lançant la procédure visant à classer plusieurs branches des Frères musulmans – notamment au Liban, en Jordanie et en Égypte – comme « organisations terroristes étrangères », les accusant de soutenir ou mener des actions violentes et déstabilisatrices menaçant leurs régions ou les intérêts américains. Cette désignation, pilotée par le secrétaire d’État Marco Rubio et le ministre des Finances Scott Bessent, permettrait d’imposer sanctions financières, gel des avoirs et restrictions d’entrée aux États-Unis. Mouvement d’islam politique conservateur, longtemps influent en Égypte avant son interdiction en 2013, la confrérie est déjà proscrite dans plusieurs pays, comme l’Arabie saoudite et la Jordanie, et fait aussi l’objet d’une vigilance accrue en France.

Le Figaro / Illustration

25/11/2025 08:41

Allemagne : Procès de sept membres présumés de l'organisation "Antifa Ost" pour des agressions violentes ciblant des individus identifiés comme proches de milieux nationalistes

Allemagne : Procès de sept membres présumés de l'organisation "Antifa Ost" pour des agressions violentes ciblant des individus identifiés comme proches de milieux nationalistes

Sept membres présumés du groupe antifasciste "Antifa Ost" sont actuellement jugés à Dresde pour une série d’agressions violentes commises entre 2018 et 2023 en Allemagne et en Hongrie, visant des personnes qu’ils avaient identifiées comme appartenant à des milieux nationalistes radicaux. Surnommés le « gang du marteau », certains auraient utilisé des marteaux, des sprays au poivre et des déguisements, stockés dans des dépôts organisés par l’un des accusés, pour mener des attaques planifiées. Le procès intervient peu après que les États-Unis ont inscrit ce groupe sur leur liste d’« organisations terroristes », tandis que Berlin souligne que sa dangerosité a récemment diminué, plusieurs meneurs étant déjà condamnés ou détenus. Le procès devrait durer jusqu’en juillet 2026.

Le Figaro / Illustration

25/11/2025 08:23

Présidentielle de 2027 : Jordan Bardella en tête au premier tour et au second « dans tous les cas de figure », selon un sondage

Présidentielle de 2027 : Jordan Bardella en tête au premier tour et au second « dans tous les cas de figure », selon un sondage

À un an et demi de la présidentielle de 2027, un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale confirme la domination du Rassemblement national : Jordan Bardella arriverait en tête au premier tour et l’emporterait au second « dans tous les cas de figure ». Cette étude reflète toutefois une forte incertitude quant aux candidats réellement présents en lice, chaque camp hésitant encore sur son représentant, qu’il s’agisse du RN (Bardella ou Marine Le Pen), du bloc central (Édouard Philippe ou Gabriel Attal) ou des sociaux-démocrates (Raphaël Glucksmann, Olivier Faure, voire François Hollande). Dans ce contexte politique brouillé, marqué par les conséquences de la dissolution manquée de 2024 et l’impasse parlementaire, la popularité actuelle de Bardella pourrait être renforcée par le recul de Marine Le Pen, potentiellement empêchée de se présenter en raison de son procès en appel.

Le Figaro / Illustration

22/11/2025 09:12

81 % des Français souhaitent un durcissement des sanctions contre les consommateurs de drogues afin de mieux lutter contre le narcotrafic, selon un sondage

81 % des Français souhaitent un durcissement des sanctions contre les consommateurs de drogues afin de mieux lutter contre le narcotrafic, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD révèle que 81 % des Français souhaitent un durcissement des sanctions contre les consommateurs de drogues afin de mieux lutter contre le narcotrafic, une hausse de quatre points par rapport à 2024. Cette tendance s’inscrit dans un contexte de renforcement gouvernemental de la lutte antidrogue après l’assassinat de Mehdi Kessaci à Marseille. Aujourd’hui, l’usage de stupéfiants est passible d’un an de prison et 3.750 € d’amende, avec depuis 2019 une amende forfaitaire de 200 €. Le soutien à un durcissement des peines est majoritaire dans toutes les catégories : 78 % des hommes, 84 % des femmes, jusqu’à 96 % chez les 18-24 ans. Politiquement, l’approbation culmine chez les sympathisants RN et Reconquête (94 %), suivis des Républicains (89 %) et de Renaissance (81 %), tandis que la gauche reste plus divisée, allant de 73 % au PS à 57 % chez les Écologistes.

CNews / Illustration

21/11/2025 08:43

Narcotrafic : 72 % des Français soutiennent l’instauration d’un état d’urgence à Marseille pour lutter contre le trafic de drogues, selon un sondage

Narcotrafic : 72 % des Français soutiennent l’instauration d’un état d’urgence à Marseille pour lutter contre le trafic de drogues, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD révèle que 72 % des Français soutiennent l’instauration d’un état d’urgence à Marseille pour lutter contre le narcotrafic, une mesure réclamée notamment par le député RN Franck Allisio. Ce soutien traverse largement la population, avec peu d’écart entre hommes et femmes, mais de fortes différences selon l’âge : les 18-24 ans y sont favorables à 90 %, tandis que l’adhésion varie entre 63 % chez les 35-49 ans et 74 % chez les plus de 50 ans. Ce résultat intervient après le meurtre de Mehdi Kessaci, qui ravive l’inquiétude face à la violence et à l’intimidation imposées par les trafiquants dans la cité phocéenne.

JDD / Illustration

20/11/2025 09:54

Donald Trump annonce avoir signé la loi ordonnant la publication du dossier Epstein

Donald Trump annonce avoir signé la loi ordonnant la publication du dossier Epstein

Donald Trump a annoncé avoir signé la loi ordonnant la publication du dossier Epstein, après s’y être opposé durant plusieurs mois. Le texte, voté au Congrès, oblige le ministère de la Justice à divulguer sous un mois tous les documents non classifiés concernant Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell et les personnes impliquées dans l’affaire. Alors que le suicide d’Epstein en 2019 nourrit toujours les théories du complot, Trump accuse les démocrates d’avoir caché des informations et affirme n’avoir « rien à voir » avec Epstein, qu’il décrit comme un « pervers malade ».

Le Figaro / Illustration

20/11/2025 09:17

L’Italie donne son feu vert à l’extradition d’un Ukrainien suspecté d'avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream

L’Italie donne son feu vert à l’extradition d’un Ukrainien suspecté d'avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream

La Cour de cassation italienne a donné son feu vert à l’extradition vers l’Allemagne de Serguiï Kuznietsov, un Ukrainien soupçonné d’avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022. Arrêté à Rimini en août 2024, il risque jusqu’à 15 ans de prison, bien qu’il affirme se trouver en Ukraine au moment des faits en tant que commandant militaire. Initialement bloquée pour un problème de qualification juridique, l’extradition a finalement été validée, alors que l’enquête allemande désigne une cellule ukrainienne comme responsable des explosions.

Le Figaro / Illustration

20/11/2025 08:33

64 % des Français déclarent se sentir en insécurité, selon un sondage

64 % des Français déclarent se sentir en insécurité, selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 64 % des Français déclarent se sentir en insécurité. Pour répondre à ce climat, une partie importante de la population souhaite durcir le code pénal, alourdir les peines et suspendre les aides sociales aux parents de mineurs délinquants. Ces mesures figurent parmi les solutions les plus soutenues par les personnes interrogées.

BFMTV / Illustration

19/11/2025 08:26

« Refuser l’islamisation » : la droite s’enflamme après un sondage alarmant sur les musulmans de France

« Refuser l’islamisation » : la droite s’enflamme après un sondage alarmant sur les musulmans de France

La publication d’un sondage Ifop révélant une montée de la radicalité parmi une partie des musulmans en France — notamment 42 % des 15-24 ans exprimant une sympathie pour les mouvements islamistes — a entraîné de vives réactions à droite : Marine Le Pen a appelé à « prendre le mal à la racine » et à faire de la lutte contre l’idéologie islamiste une priorité nationale, tandis que Bruno Retailleau a plaidé pour une action plus ferme, proposant notamment une loi interdisant le voile à l’université, lors des sorties scolaires et dans les compétitions sportives, estimant que l’assimilation doit redevenir un objectif central. Éric Zemmour a, lui, reproché aux responsables politiques de « s’étonner » d’une islamisation qu’ils ont favorisée depuis cinquante ans selon lui, dénonçant le « mensonge » d’une compatibilité entre islam et France, et appelant à « refuser l’islamisation » par la remigration et par une réaffirmation de l’identité chrétienne du pays.

JDD / Illustration

18/11/2025 09:08

81 % des Français jugent que le fonctionnement de la démocratie s’est dégradé ces cinq dernières années, selon une étude

81 % des Français jugent que le fonctionnement de la démocratie s’est dégradé ces cinq dernières années, selon une étude

Un sondage Ipsos mené dans neuf pays occidentaux révèle un malaise démocratique profond, particulièrement marqué en France. Seuls 19 % des Français estiment que la démocratie fonctionne bien, et 81 % jugent que la situation s’est dégradée ces cinq dernières années, un niveau de défiance parmi les plus élevés, comparable seulement à celui des Pays-Bas. 66 % des Français souhaitent un « changement radical » et un profond renouvellement des pratiques politiques. La désinformation apparaît comme la principale menace pour la démocratie, devant la corruption, l’irresponsabilité politique et la montée des extrémismes, reflétant un climat de crise et de perte de confiance dans les institutions.

Sud Ouest / Illustration

07/02/2023
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27/11/2025
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