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Par Valentin - 12/05/2023 11:44

[La Chronique Agora] Comment stopper la spirale des prix ? Les autorités continuent d’espérer une solution miracle. Mais il faut toujours que quelqu’un supporte les pertes…

[La Chronique Agora] Comment stopper la spirale des prix ? Les autorités continuent d’espérer une solution miracle. Mais il faut toujours que quelqu’un supporte les pertes…

En 2009, pour éviter l’effondrement de la finance et des institutions qui y sont liées, nous sommes entrés dans un monde extraordinaire, et non-conventionnel comme il a été dit.

Comme je l’ai expliqué, une fois que vous êtes entrés dans ce monde, il n’est plus possible de sortir ; on peut faire son check-in, mais pas son check-out. Ce monde extraordinaire est un monde de signes, monétaires et financiers. C’est une aventure dont on ne revient pas. Une descente dans le terrier du lapin blanc, où tout est possible, le pouvoir des démiurges est sans limites, et ils ne connaissent pas les contradictions, la pesanteur, ou la mort.

Quand on a pénétré dans ce monde, on a retiré l’échelle qui nous a fait descendre dans le terrier, on a brûlé ses vaisseaux. C’est une route à sens unique.

Du crédit sur du crédit

Pourquoi ? Parce que tout ce qui est fait – baisse des taux, accumulation de dettes, empilement de risques, usure du capital, inflation des patrimoines – laisse des traces. Toutes les actions constituent des mouvements de flux, mais ces flux s’inscrivent dans les bilans, ils s’immobilisent, ils laissent des cicatrices. Dans les inventaires, dans les bilans comptables, dans les bilans économiques et financiers, dans les bilans mémoriels humains, dans les apprentissages, et dans les structures.

Et ce sont ces traces qui font que l’on ne peut plus faire marche arrière, qui font que le système n’est plus réversible. On est dans les lois de la thermodynamique, avec comme seul horizon la falaise de Sénèque.

Il faut sans cesse aller de l’avant et continuer coûte que coûte. Surtout dans un système à la John Law où la création de monnaie et de crédit est fondée sur l’inflation continue du prix des gages et autres collatéraux, et non sur les cash-flows. La hausse des prix des actifs solvabilise les créations de crédit, lesquelles solvabilisent les hausse des prix des actifs. Ce système a besoin pour tenir de l’effet de richesse perpétuel et de l’effet Ponzi.

Pour que vous compreniez cette notion de trace, revenons au cas de SVB.

Elle a géré la situation convenablement, quoi que les autorités en disent ; elle avait des dépôts et, face à ces dépôts, il fallait bien qu’elle mette quelque chose. Elle a investi dans les actifs considérés comme les moins risqués du monde : les obligations du Trésor américain.

Elle a investi à un prix, mettons de 100. Ces actifs les moins risqués valaient 100, parce que les taux administrés par la Fed étaient quasi nuls ; mais quand la Fed a voulu faire son check-out de la politique de taux nuls, alors les valeurs des actifs de SVB se sont effondrées. C’est mécanique. C’est la trace de la politique non conventionnelle ; la trace, c’est le prix de 100 dans le bilan de SVB. Puis, quand il a fallu constater que ce prix avait chuté à 80, par exemple, la crise s’est révélée.

Quand le risque devient réalité

Est-ce que SVB pouvait échapper à cette crise ? Oui, elle le pouvait ; pour cela, il eut fallu qu’elle n’achète aucun actif corrélé au taux d’intérêt. Mais, si cela est possible au niveau individuel, c’est impossible collectivement. Si ce n’est pas SVB, c’est une autre institution qui se serait effondrée. Car, comme l’a dit cyniquement Bernanke, « tout le papier émis doit être détenu » ! Ce qui veut dire que quelqu’un doit dans tous les cas subir les pertes. En période de hausse des taux, détenir du papier lié aux taux, c’est détenir le mistigri.

Pour qu’il y ait de vraies assurances, il faudrait que ce soient les banques martiennes qui nous couvrent ! Il n’y a pas d’assurances à l’intérieur du système.

Tout le monde a vendu des polices d’assurance contre les inondations à des tarifs bas, et de plus en plus bas, parce que nous étions en période prolongée de sécheresse ; puis, quand les orages sont arrivés, que les risque se sont transformés en pertes, ceux qui avaient vendu ces polices se sont retrouvés à poil, et submergés. Zombies.

Les pertes sont là, tout le monde était du même côté du bateau, c’est-à-dire que tout le monde était placé à la baisse des taux ; quand la Fed a monté les taux, eh bien il y a eu un gros risque que le bateau chavire.

Je pense que vous avez compris : les actions des autorités laissent des traces, des inscriptions. Quand elles veulent ensuite changer et retourner en arrière, ces traces disent « attention, le système va subir des pertes ». Il va révéler son insolvabilité réelle. Il va y avoir une sorte de réconciliation entre la sphère imaginaire et la sphère réelle ; on va atterrir.

Une solution de rêve

Et que font les autorités ? Bien entendu, elles savent tout cela. Et elles sont plus ou moins prêtes.

Elles bétonnent le discours, elles complètent les romans, et fournissent à l’institution en difficulté ou aux institutions en difficulté des nouveaux flux, du nouveau capital, par exemple celui de l’absorbante JPMorgan. Elles font face aux trous de liquidités par exemple avec le FHLB, tout en décrétant que l’on peut truquer les comptabilités, que c’est admis, voire souhaitable.

Les autorités n’ont jamais voulu reconnaître que leurs actions non conventionnelles sont à sens unique, qu’une fois lancées ces actions s’inscrivent et laissent des traces. Et que finalement quelqu’un va payer, « va se manger les pertes ».

Elles avaient rêvé en 2011 que ces actions ne soient que temporaires et que le mouvement de reprise de l’économie réelle rattraperait en quelque sorte les largesses monétaires, et rétabliraient les ratios entre l’imaginaire et le réel. Il n’en fut rien. Jamais l’économie réelle n’a rattrapé la sphère financière et monétaire, et toujours il a fallu continuer la fuite en avant, le kick the can, la lutte contre l’entropisation, en injectant de l’énergie monétaire à crédit.

Une décennie plus tard, l’inflation des prix des biens et des services est arrivée, et une limite est apparue au kick the can ; il a fallu stopper la spirale des prix.

Tout l’art des autorités a été sollicité. Il fallait parvenir à jouer sur les perceptions, sur les anticipations sans avoir aller jusqu’à faire mal réellement, sans faire saigner.

Cet art devait permettre de gommer les erreurs de gestion de 2020, de les résorber sans créer d’effets de boule de neige, sans effets cumulatifs. Une opération d’amputation partielle, ou chirurgicale en quelque sorte.

Elles ont réussi à donner l’impression qu’elles allaient pouvoir sortir des politiques non conventionnelles, et faire leur check out. Elles ont donné le spectacle de la lutte contre l’inflation par le resserrement monétaire. Elles ont géré les perceptions afin de gérer les anticipations.

Il ne faut pas oublier la théorie dominante actuelle : l’inflation n’a pas de causes réelles, elle n’est corrélée qu’aux anticipations ! Tout est affaire de croyance, donc il suffit d’être assez doué pour agir sur les croyances.

Rédigé par Bruno Bertez 

La Chronique Agora

19/12/2025 08:44

72 % des Français sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle il «n’y a plus d’endroit où on puisse être en sécurité» dans le pays, selon un sondage

72 % des Français sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle il «n’y a plus d’endroit où on puisse être en sécurité» dans le pays, selon un sondage

Un sondage de l’Institut CSA pour CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche, publié le 19 décembre, révèle que 72 % des Français sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle il «n’y a plus d’endroit où on puisse être en sécurité» dans le pays, un chiffre en hausse de deux points par rapport à mai dernier, lorsque Gérald Darmanin avait déjà affirmé qu’il n’y avait plus de lieux « safe » en France. Le sentiment d’insécurité apparaît particulièrement marqué chez les femmes, 76 % d’entre elles partageant cette opinion, contre 66 % des hommes, un écart qui s’explique notamment par une exposition plus fréquente des femmes aux situations d’insécurité.

CNews / Illustration

18/12/2025 08:53

États-Unis : La Chambre des représentants adopte une proposition de loi interdisant les traitements de transition sexuelle sur les mineurs

États-Unis : La Chambre des représentants adopte une proposition de loi interdisant les traitements de transition sexuelle sur les mineurs

La Chambre américaine des représentants a adopté à une courte majorité une proposition de loi interdisant les traitements de transition médicale pour les mineurs transgenres, qualifiés de « mutilations corporelles » par ses promoteurs. Porté par l’élue républicaine Marjorie Taylor Greene, le texte a été approuvé par 216 voix contre 211 et doit désormais être examiné par le Sénat, malgré l’opposition des associations de défense des droits LGBT+. Il prévoit l’interdiction d’actes médicaux visant à modifier le corps d’un mineur pour l’aligner sur un sexe différent de son sexe biologique, avec des peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison pour les personnes qui les pratiqueraient ou faciliteraient.

Le Figaro / Illustration

18/12/2025 08:41

Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage

Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 68 % des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, un niveau de crainte renforcé par le contexte des récentes attaques ou tentatives d'attaques de marchés de Noël à l’étranger. Cette inquiétude est plus marquée chez les femmes (73 %) que chez les hommes (63 %) et atteint un pic chez les 18-24 ans (83 %), tandis que les 25-34 ans sont les moins préoccupés (57 %). Le sentiment varie aussi selon les catégories sociales et les orientations politiques : il est élevé chez les sympathisants du RN et des Républicains (environ 80 %), plus modéré dans l’ancienne majorité présidentielle, et nettement plus faible chez les électeurs de La France insoumise, dont seuls 33 % redoutent une attaque.

Europe1 / Illustration

17/12/2025 08:48

Élections municipales : la délinquance au cœur des priorités des Français, selon une étude

Élections municipales : la délinquance au cœur des priorités des Français, selon une étude

Selon un sondage Odoxa pour Public Sénat, les élections municipales de mars suscitent un fort intérêt chez les Français, dont 76 % déclarent s’y intéresser, et la question de la sécurité s’impose comme la préoccupation centrale. La lutte contre la délinquance arrive en tête des priorités pour un électeur sur deux, et même pour 60 % des personnes âgées de 65 ans et plus, confirmant une tendance déjà observée lors des municipales précédentes. Ce thème domine largement chez les électeurs de droite et du Rassemblement national, loin devant la santé et le niveau des impôts locaux, cités chacun par 35 % des sondés, montrant que l’insécurité reste un enjeu majeur du quotidien local pour une grande partie de la population.

Public Senat / Illustration

16/12/2025 08:11

78 % des Français estiment qu'Emmanuel Macron n’est pas un bon président, selon un sondage

78 % des Français estiment qu'Emmanuel Macron n’est pas un bon président, selon un sondage

Selon une étude réalisée par Odoxa en décembre 2025, Emmanuel Macron affiche une impopularité persistante, 78 % des Français estimant qu’il n’est pas un bon président, un niveau stable depuis septembre et marqué par un rejet massif dans toutes les familles politiques hors Renaissance. À l’inverse, le Premier ministre Sébastien Lecornu tire son épingle du jeu, avec 35 % de bons jugements, soit quatorze points de plus que le chef de l’État.

L'Union / Illustration

13/12/2025 08:42

Philippe de Villiers : «On a envoyé des blindés en Ariège pour faire accepter à un petit paysan qu'on euthanasie son cheptel, le trésor d'une vie»

Philippe de Villiers : «On a envoyé des blindés en Ariège pour faire accepter à un petit paysan qu'on euthanasie son cheptel, le trésor d'une vie»

«On a envoyé des blindés en Ariège pour faire accepter à un petit paysan qu'on euthanasie son cheptel, le trésor d'une vie»,  a dénoncé Philippe de Villiers vendredi sur CNEWS, après le déploiement des forces de l'ordre, jeudi 11 décembre, au sein d'une ferme bloquée par des agriculteurs qui manifestaient contre l'abattage d'un troupeau dont l'un des bovins est atteint de dermatose.

CNews / Illustration

12/12/2025 08:47

Ariège : heurts entre forces de l'ordre et agriculteurs opposés à l’abattage de plus de 200 vaches

Ariège : heurts entre forces de l'ordre et agriculteurs opposés à l’abattage de plus de 200 vaches

En Ariège, une mobilisation d’agriculteurs visant à empêcher l’abattage de plus de 200 vaches après la détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse a dégénéré, jeudi 11 décembre au soir, en violents affrontements avec les forces de l’ordre. Alors que plusieurs centaines de manifestants bloquaient l’accès à une ferme des Bordes-sur-Arize, les gendarmes ont fait usage de grenades lacrymogènes et assourdissantes pour finalement prendre le contrôle de l’exploitation vers 23 heures, la préfecture affirmant que la situation était revenue au calme.%

Selon Le Figaro, Il ne reste qu’une dizaine de manifestants autour de la ferme en Ariège ce vendredi matin, désormais encerclée par la gendarmerie mobile. L’abattage des bovins reste programmé pour ce vendredi. 

Le préfet de l’Ariège a assuré que les éleveurs avaient donné leur accord pour l’euthanasie du troupeau, conformément aux protocoles sanitaires, une version contestée par la Coordination rurale, qui évoque un profond désaccord familial et une détresse morale. La mobilisation, soutenue notamment par la Coordination rurale et la Confédération paysanne, entend dénoncer une application jugée brutale des mesures sanitaires et réclame une prise de position de la ministre de l’agriculture face à la propagation de la maladie et à ses conséquences pour le monde de l’élevage.
 



Le Monde / Illustration

11/12/2025 08:31

63 % des Français souhaitent un barrage contre La France insoumise lors des municipales de 2026, selon un sondage

63 % des Français souhaitent un barrage contre La France insoumise lors des municipales de 2026, selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, près de deux Français sur trois (63 %) souhaitent un barrage contre La France insoumise lors des municipales de 2026, un soutien particulièrement fort chez les plus de 65 ans mais plus faible chez les ouvriers et employés. En parallèle, 49 % des Français sont favorables à un barrage contre le Rassemblement national en cas de législatives anticipées, avec un soutien marqué chez les jeunes et les électeurs de gauche. Concernant une possible union des droites allant de LR à Reconquête en passant par le RN, une légère majorité (51 %) y est favorable, bien que l’idée d’une candidature unique de la droite pour la présidentielle soit rejetée par 52 % des sondés.

BFMTV / Illustration

09/12/2025 09:33

79 % des Français sont favorables à la présence de crèches de Noël dans les mairies, selon un sondage

79 % des Français sont favorables à la présence de crèches de Noël dans les mairies, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1 révèle que 79 % des Français sont favorables à la présence de crèches de Noël dans les mairies, tandis que 20 % y sont opposés et 1 % ne se prononcent pas. Ce soutien est majoritaire dans toutes les catégories : femmes (82 %), hommes (77 %), jeunes (jusqu’à 92 % chez les 18-24 ans), seniors, CSP+ et CSP-. Sur le plan politique, l’approbation reste élevée, allant de 65 % à gauche à 94 % chez les sympathisants du RN ou de Reconquête. Le débat demeure toutefois récurrent, opposant la dimension culturelle et traditionnelle de Noël au respect du principe de laïcité, inscrit dans la loi de 1905 qui interdit l’apposition de signes religieux sur les bâtiments publics, sauf exceptions.

CNews / Illustration

06/12/2025 10:10

La Maison Blanche alerte sur un possible « effacement civilisationnel » de l’Europe et veut mettre fin aux « migrations de masse »

La Maison Blanche alerte sur un possible « effacement civilisationnel » de l’Europe et veut mettre fin aux « migrations de masse »

La Maison Blanche a publié un document de stratégie nationale affirmant que les États-Unis de Donald Trump veulent mettre fin « aux migrations de masse » à l’échelle mondiale. Le texte insiste sur l’idée que « la sécurité des frontières est l'élément principal de la sécurité nationale » et met en garde contre un risque d’« effacement civilisationnel » en Europe.

Le document estime que « si les tendances actuelles se poursuivent, le continent européen sera méconnaissable dans 20 ans ou moins ». Il associe cette perspective à la volonté de Washington de lutter contre « les migrations incontrôlées » ainsi que d'autres « menaces transfrontalières telles que le terrorisme, les drogues, l'espionnage et la traite des êtres humains ».

Les États-Unis y affirment également vouloir « restaurer la suprématie américaine » en Amérique latine. Un « réajustement » de la présence militaire américaine est annoncé, afin de concentrer les moyens sur « les menaces urgentes sur notre continent » et de s’éloigner des zones jugées moins importantes pour la sécurité nationale.

CNews / Illustration

06/12/2025 08:44

69% des Français souhaitent suspendre l’octroi de visas aux Algériens tant que le journaliste français Christophe Gleizes est emprisonné en Algérie, selon un sondage

69% des Français souhaitent suspendre l’octroi de visas aux Algériens tant que le journaliste français Christophe Gleizes est emprisonné en Algérie, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD montre que 69% des Français souhaitent suspendre l’octroi de visas aux Algériens tant que le journaliste français Christophe Gleizes reste emprisonné en Algérie. Le soutien à cette mesure est majoritaire dans presque toutes les catégories : 70% des hommes et 67% des femmes, ainsi que des taux similaires selon les tranches d’âge, avec un pic à 72% chez les plus de 50 ans. Les CSP- affichent 71% d’avis favorables, contre 68% chez les CSP+ et les inactifs. Sur le plan politique, les sympathisants du Rassemblement national, de Reconquête et de la droite y sont les plus favorables (79% à 74%), tandis que la gauche reste plus divisée, avec un soutien global de 58%, allant de 49% chez les écologistes à 57% à La France insoumise.

CNews / Illustration

05/12/2025 09:01

L’administration Trump annonce une nouvelle réduction de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés, notamment les réfugiés et demandeurs d’asile

L’administration Trump annonce une nouvelle réduction de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés, notamment les réfugiés et demandeurs d’asile

L’administration Trump a annoncé une nouvelle réduction de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés, notamment les réfugiés et demandeurs d’asile : la validité maximale passe de 5 ans à 18 mois. Le gouvernement justifie cette mesure par la nécessité de renforcer les vérifications de sécurité après un attentat meurtrier à Washington attribué à un Afghan récemment accueilli aux États-Unis.

Parallèlement, l’USCIS a suspendu les demandes de carte verte et de naturalisation pour les ressortissants de 19 pays déjà soumis à des restrictions migratoires. L’administration a également gelé toutes les décisions d’asile et ordonné le réexamen des cartes vertes délivrées depuis juin aux citoyens de ces pays, déclenchant une polémique entre républicains et démocrates.

Le Figaro / Illustration

04/12/2025 14:18

L’ex-chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, démissionne de la direction du Collège d’Europe après son inculpation pour corruption

L’ex-chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, démissionne de la direction du Collège d’Europe après son inculpation pour corruption

Federica Mogherini, ancienne Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité entre 2014 et 2019, a démissionné de la direction du Collège d’Europe à Bruges (Belgique). Cette décision fait suite à son inculpation dans une enquête pour corruption, portant sur l’attribution à l’établissement d’un contrat de formation de diplomates par l’UE. Placée en garde à vue mardi après des perquisitions, elle affirme avoir choisi de partir par « rigueur et équité ». Mogherini, 52 ans, dirigeait le Collège d’Europe depuis cinq ans. L’enquête du parquet européen porte sur des soupçons de favoritisme et de concurrence déloyale dans un marché public attribué par le service diplomatique européen.

Le Figaro / Illustration

04/12/2025 09:06

87 % des Français estiment que l’argent public est mal utilisé et 59 % pensent contribuer davantage qu’ils ne reçoivent, selon un sondage

87 % des Français estiment que l’argent public est mal utilisé et 59 % pensent contribuer davantage qu’ils ne reçoivent, selon un sondage

Un sondage Elabe pour BFMTV révèle un profond malaise fiscal en France : 87 % des Français estiment que l’argent public est mal utilisé et 59 % pensent contribuer davantage qu’ils ne reçoivent, une défiance qui traverse toutes les catégories sociales. La transparence de l’État est jugée très insuffisante, tandis que 66 % constatent une dégradation des services publics, particulièrement dans la justice, les routes, les hôpitaux, l’administration et l’école. Seules les forces de l’ordre conservent une majorité de satisfaits. Les priorités budgétaires exprimées par les Français se concentrent sur la santé (78 %) et la sécurité (66 %), suivies par l’éducation et la justice. En revanche, beaucoup souhaitent réduire les dépenses de l’audiovisuel public et surtout le train de vie de l’État, notamment les cabinets de conseil et le fonctionnement administratif. Pour améliorer l’efficacité de la dépense publique, ils privilégient la réduction des avantages des hauts responsables, la lutte contre les gaspillages et des contrôles renforcés, tandis que la lutte contre la fraude fiscale et sociale reste importante mais moins prioritaire.

BFM / Illustration

12/05/2023
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