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Par Valentin - 26/06/2023 12:27

[La Chronique Agora] Coup d'arrêt pour l'éolien ? Les éoliennes géantes font pâle figure, suite à des révélations de problèmes de qualité.

[La Chronique Agora] Coup d'arrêt pour l'éolien ? Les éoliennes géantes font pâle figure, suite à des révélations de problèmes de qualité.

Siemens Energy/Gamesa, qui exploite de l’éolien terrestre et offshore, a dévissé de 37,4% en Bourse ce 23 juin, alors qu’une partie significative (30% selon le constructeur) des éoliennes géantes s’avère défectueuse et totalement inexploitable pour produire du courant. Ce sont ainsi 8 Mds€ de capitalisation boursière qui partent en fumée (coïncidence : c’est l’équivalent de la valeur du parc éolien installé offshore) et c’est le plus gros « sinistre » capitalistique et boursier jamais observé dans ce secteur.

La seule désintégration boursière comparable à Francfort, c’était Wirecard en juin 2020, mais c’était du pur virtuel. Pour Siemens Gamesa, il y a pour des milliards de matériel installé et le carnet de commandes est plein pour plusieurs années… à moins que de gros clients annulent des contrats vu le fiasco qui se dessine. La Suède serait la première à lever le pied sur l’éolien et revenir aux énergies pilotables non carbonées, l’hydraulique et le nucléaire.

Des milliards en jeu

L’enjeu de crédibilité – sérieusement écornée – est vital pour Siemens Energy, « spin-off » de Siemens introduit en Bourse à 22 € fin septembre 2020 : il n’en vaut plus qu’environ 14,20 € désormais, soit moins de 12 Mds€ de capitalisation).

Comment restaurer la confiance après les déclarations fracassantes de Jochen Eickholt, le patron de Siemens Gamesa :

« Les problèmes de qualité découverts sur les composants des éoliennes – notamment les pales et les roulements des rotors – lors du dernier examen mené sont bien pires que ce que j’aurais cru possible. »

Il n’est pas exclu que des problèmes de conception aient également joué un rôle… et cela pourrait affecter une part significative des 29 000 éoliennes déjà installées ainsi que les centaines déjà commandées et qui sont identiques aux modèles de 8 GW mis à l’arrêt.

Des milliards sont en jeu avec le lancement de nouvelles tranches d’éoliennes offshore : Scottish Power Renewables a commandé 95 turbines pour équiper le site East Anglia 3 en mer du Nord (d’une capacité totale de 1,4 GW). Le groupe polonais PGE et le danois Ørsted ont commandé 107 éoliennes dans le cadre du projet offshore Baltica 2 (de 1,6 GW).

Siemens Energy a obtenu ces contrats grâce à la forte impression laissée par la construction du plus grand parc éolien offshore au monde pour le compte du groupe danois Ørsted dans une zone baptisée Hornsea, à 89 kilomètres à l’est des côtes britanniques. Il s’agit de 165 éoliennes de modèle SG 8.0-167 DD (de 8 MW, ce qui devient un peu la norme pour l’éolien offshore en Europe), d’une capacité totale de 1,386 GW, capables d’alimenter 2,3 millions de foyers britanniques.

Coûts et bénéfices

Les questions qui restent sans réponse sont : que vont coûter les remises en état de fonctionnement des éoliennes (les premières estimations se chiffrent à au minimum 1 Md€, ce à quoi il faut ajouter les pertes d’exploitation), sous quel délai, qui sera jugé responsable des problèmes de « qualité », combien mettra de temps la justice à faire payer les parties condamnées pour tromperie sur la fiabilité du système et malfaçon (le fabricant espagnol Gamesa est le concepteur de turbines géantes de 150m de diamètre, à entrainement direct, de 6 à 8 MW) ?

Le risque d’un « coup d’arrêt » au gigantisme, au défi technologique posé par l’offshore lorsqu’il s’agit d’effectuer des réparations sur les turbines et les pales, impliquant des grues géantes avec des bras grands comme des demies Tour Eiffel est à prendre au sérieux.

Pour la Suède, c’est un peu du quitte ou double : la puissance installée, majoritairement en offshore, devrait délivrer bien plus que les 33 GW mesurés en 2022.

Selon le rapport du programme européen Copernicus, certaines parties du nord-ouest et du centre de l’Europe ont connu en 2021 des vitesses de vent moyennes annuelles les plus faibles depuis au moins 1979, ce qui a fortement réduit le potentiel de production d’énergie éolienne dans de nombreux pays de l’Union, notamment en Allemagne.

Donc, le rapport entre l’énergie produite et le coût de l’investissement est bien moins attrayant que ce qui a été promis aux contribuables : le déficit par rapport aux projections se situe au-delà de 30%, et souvent au-delà de 40%, même si le matériel fonctionne correctement, alors imaginez quand un tiers du parc doit être mis à l’arrêt pour des problèmes techniques.

Vertigineux problèmes

Avec de tels écarts – et maintenant on parle de 50% avec les pannes –, il est normal que les gouvernements revoient leurs plans.

Pour la Suède, cela ressemble à du quitte ou double : soit la déception technique glisse sur le terrain du scandale politique et c’est terminé pour l’éolien, soit le lobby de l’éolien parvient à convaincre que la technologie va évoluer vers une plus grande efficacité grâce à la construction de turbines flottantes titanesques de 370 mètres de haut, de 340 m de diamètre et délivrant 30 MW (pratiquement quatre fois la puissance moyenne des éoliennes « géantes » de Siemens Gamesa).

Une demande d’autorisation par Freja Offshore pour un premier champs baptisé Cirrus d’une capacité de 2 GW a été déposé, alors que ces machines beaucoup plus grandes que des Tour Eiffel n’existent pas encore, n’ont pas été testées et représentent un défi technologique dont il n’est pas certain qu’il puisse être avec succès relevé un jour.

Sans parler de l’impact écologique des ancrages sous-marins, chacun pesant des milliers de tonnes.

Et pour corser l’affaire, il va falloir construire des grues flottantes de 450 m de haut, pesant des dizaines de milliers de tonnes : la trace carbone de tout ce matériel – des monstres d’acier (mats et structures de flottaison, plus ancrage), d’aluminium (pales de 200 m) et de cuivre (pour les turbines et les câbles sous-marins) qu’il va falloir créer de toute pièce va être à l’image du projet, c’est-à-dire titanesque.

Mais c’est leur coût financier qui suscite déjà – plus que leur hauteur – le vertige, avec aucune garantie que ça fonctionne sans occasionner des rafales de problèmes.

Rédigé par Philippe Béchade 

La Chronique Agora

Par Alix - 19/12/2025 08:44

72 % des Français sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle il «n’y a plus d’endroit où on puisse être en sécurité» dans le pays, selon un sondage

72 % des Français sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle il «n’y a plus d’endroit où on puisse être en sécurité» dans le pays, selon un sondage

Un sondage de l’Institut CSA pour CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche, publié le 19 décembre, révèle que 72 % des Français sont d'accord avec l'affirmation selon laquelle il «n’y a plus d’endroit où on puisse être en sécurité» dans le pays, un chiffre en hausse de deux points par rapport à mai dernier, lorsque Gérald Darmanin avait déjà affirmé qu’il n’y avait plus de lieux « safe » en France. Le sentiment d’insécurité apparaît particulièrement marqué chez les femmes, 76 % d’entre elles partageant cette opinion, contre 66 % des hommes, un écart qui s’explique notamment par une exposition plus fréquente des femmes aux situations d’insécurité.

CNews / Illustration

Par Alix - 18/12/2025 08:53

États-Unis : La Chambre des représentants adopte une proposition de loi interdisant les traitements de transition sexuelle sur les mineurs

États-Unis : La Chambre des représentants adopte une proposition de loi interdisant les traitements de transition sexuelle sur les mineurs

La Chambre américaine des représentants a adopté à une courte majorité une proposition de loi interdisant les traitements de transition médicale pour les mineurs transgenres, qualifiés de « mutilations corporelles » par ses promoteurs. Porté par l’élue républicaine Marjorie Taylor Greene, le texte a été approuvé par 216 voix contre 211 et doit désormais être examiné par le Sénat, malgré l’opposition des associations de défense des droits LGBT+. Il prévoit l’interdiction d’actes médicaux visant à modifier le corps d’un mineur pour l’aligner sur un sexe différent de son sexe biologique, avec des peines pouvant aller jusqu’à dix ans de prison pour les personnes qui les pratiqueraient ou faciliteraient.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 18/12/2025 08:41

Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage

Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 68 % des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, un niveau de crainte renforcé par le contexte des récentes attaques ou tentatives d'attaques de marchés de Noël à l’étranger. Cette inquiétude est plus marquée chez les femmes (73 %) que chez les hommes (63 %) et atteint un pic chez les 18-24 ans (83 %), tandis que les 25-34 ans sont les moins préoccupés (57 %). Le sentiment varie aussi selon les catégories sociales et les orientations politiques : il est élevé chez les sympathisants du RN et des Républicains (environ 80 %), plus modéré dans l’ancienne majorité présidentielle, et nettement plus faible chez les électeurs de La France insoumise, dont seuls 33 % redoutent une attaque.

Europe1 / Illustration

Par Alix - 17/12/2025 08:48

Élections municipales : la délinquance au cœur des priorités des Français, selon une étude

Élections municipales : la délinquance au cœur des priorités des Français, selon une étude

Selon un sondage Odoxa pour Public Sénat, les élections municipales de mars suscitent un fort intérêt chez les Français, dont 76 % déclarent s’y intéresser, et la question de la sécurité s’impose comme la préoccupation centrale. La lutte contre la délinquance arrive en tête des priorités pour un électeur sur deux, et même pour 60 % des personnes âgées de 65 ans et plus, confirmant une tendance déjà observée lors des municipales précédentes. Ce thème domine largement chez les électeurs de droite et du Rassemblement national, loin devant la santé et le niveau des impôts locaux, cités chacun par 35 % des sondés, montrant que l’insécurité reste un enjeu majeur du quotidien local pour une grande partie de la population.

Public Senat / Illustration

Par Alix - 16/12/2025 08:11

78 % des Français estiment qu'Emmanuel Macron n’est pas un bon président, selon un sondage

78 % des Français estiment qu'Emmanuel Macron n’est pas un bon président, selon un sondage

Selon une étude réalisée par Odoxa en décembre 2025, Emmanuel Macron affiche une impopularité persistante, 78 % des Français estimant qu’il n’est pas un bon président, un niveau stable depuis septembre et marqué par un rejet massif dans toutes les familles politiques hors Renaissance. À l’inverse, le Premier ministre Sébastien Lecornu tire son épingle du jeu, avec 35 % de bons jugements, soit quatorze points de plus que le chef de l’État.

L'Union / Illustration

Par Alix - 13/12/2025 08:42

Philippe de Villiers : «On a envoyé des blindés en Ariège pour faire accepter à un petit paysan qu'on euthanasie son cheptel, le trésor d'une vie»

Philippe de Villiers : «On a envoyé des blindés en Ariège pour faire accepter à un petit paysan qu'on euthanasie son cheptel, le trésor d'une vie»

«On a envoyé des blindés en Ariège pour faire accepter à un petit paysan qu'on euthanasie son cheptel, le trésor d'une vie»,  a dénoncé Philippe de Villiers vendredi sur CNEWS, après le déploiement des forces de l'ordre, jeudi 11 décembre, au sein d'une ferme bloquée par des agriculteurs qui manifestaient contre l'abattage d'un troupeau dont l'un des bovins est atteint de dermatose.

CNews / Illustration

Par Alix - 12/12/2025 08:47

Ariège : heurts entre forces de l'ordre et agriculteurs opposés à l’abattage de plus de 200 vaches

Ariège : heurts entre forces de l'ordre et agriculteurs opposés à l’abattage de plus de 200 vaches

En Ariège, une mobilisation d’agriculteurs visant à empêcher l’abattage de plus de 200 vaches après la détection d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse a dégénéré, jeudi 11 décembre au soir, en violents affrontements avec les forces de l’ordre. Alors que plusieurs centaines de manifestants bloquaient l’accès à une ferme des Bordes-sur-Arize, les gendarmes ont fait usage de grenades lacrymogènes et assourdissantes pour finalement prendre le contrôle de l’exploitation vers 23 heures, la préfecture affirmant que la situation était revenue au calme.%

Selon Le Figaro, Il ne reste qu’une dizaine de manifestants autour de la ferme en Ariège ce vendredi matin, désormais encerclée par la gendarmerie mobile. L’abattage des bovins reste programmé pour ce vendredi. 

Le préfet de l’Ariège a assuré que les éleveurs avaient donné leur accord pour l’euthanasie du troupeau, conformément aux protocoles sanitaires, une version contestée par la Coordination rurale, qui évoque un profond désaccord familial et une détresse morale. La mobilisation, soutenue notamment par la Coordination rurale et la Confédération paysanne, entend dénoncer une application jugée brutale des mesures sanitaires et réclame une prise de position de la ministre de l’agriculture face à la propagation de la maladie et à ses conséquences pour le monde de l’élevage.
 



Le Monde / Illustration

Par Alix - 11/12/2025 08:31

63 % des Français souhaitent un barrage contre La France insoumise lors des municipales de 2026, selon un sondage

63 % des Français souhaitent un barrage contre La France insoumise lors des municipales de 2026, selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, près de deux Français sur trois (63 %) souhaitent un barrage contre La France insoumise lors des municipales de 2026, un soutien particulièrement fort chez les plus de 65 ans mais plus faible chez les ouvriers et employés. En parallèle, 49 % des Français sont favorables à un barrage contre le Rassemblement national en cas de législatives anticipées, avec un soutien marqué chez les jeunes et les électeurs de gauche. Concernant une possible union des droites allant de LR à Reconquête en passant par le RN, une légère majorité (51 %) y est favorable, bien que l’idée d’une candidature unique de la droite pour la présidentielle soit rejetée par 52 % des sondés.

BFMTV / Illustration

Par Alix - 09/12/2025 09:33

79 % des Français sont favorables à la présence de crèches de Noël dans les mairies, selon un sondage

79 % des Français sont favorables à la présence de crèches de Noël dans les mairies, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1 révèle que 79 % des Français sont favorables à la présence de crèches de Noël dans les mairies, tandis que 20 % y sont opposés et 1 % ne se prononcent pas. Ce soutien est majoritaire dans toutes les catégories : femmes (82 %), hommes (77 %), jeunes (jusqu’à 92 % chez les 18-24 ans), seniors, CSP+ et CSP-. Sur le plan politique, l’approbation reste élevée, allant de 65 % à gauche à 94 % chez les sympathisants du RN ou de Reconquête. Le débat demeure toutefois récurrent, opposant la dimension culturelle et traditionnelle de Noël au respect du principe de laïcité, inscrit dans la loi de 1905 qui interdit l’apposition de signes religieux sur les bâtiments publics, sauf exceptions.

CNews / Illustration

Par Alix - 06/12/2025 10:10

La Maison Blanche alerte sur un possible « effacement civilisationnel » de l’Europe et veut mettre fin aux « migrations de masse »

La Maison Blanche alerte sur un possible « effacement civilisationnel » de l’Europe et veut mettre fin aux « migrations de masse »

La Maison Blanche a publié un document de stratégie nationale affirmant que les États-Unis de Donald Trump veulent mettre fin « aux migrations de masse » à l’échelle mondiale. Le texte insiste sur l’idée que « la sécurité des frontières est l'élément principal de la sécurité nationale » et met en garde contre un risque d’« effacement civilisationnel » en Europe.

Le document estime que « si les tendances actuelles se poursuivent, le continent européen sera méconnaissable dans 20 ans ou moins ». Il associe cette perspective à la volonté de Washington de lutter contre « les migrations incontrôlées » ainsi que d'autres « menaces transfrontalières telles que le terrorisme, les drogues, l'espionnage et la traite des êtres humains ».

Les États-Unis y affirment également vouloir « restaurer la suprématie américaine » en Amérique latine. Un « réajustement » de la présence militaire américaine est annoncé, afin de concentrer les moyens sur « les menaces urgentes sur notre continent » et de s’éloigner des zones jugées moins importantes pour la sécurité nationale.

CNews / Illustration

Par Alix - 06/12/2025 08:44

69% des Français souhaitent suspendre l’octroi de visas aux Algériens tant que le journaliste français Christophe Gleizes est emprisonné en Algérie, selon un sondage

69% des Français souhaitent suspendre l’octroi de visas aux Algériens tant que le journaliste français Christophe Gleizes est emprisonné en Algérie, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD montre que 69% des Français souhaitent suspendre l’octroi de visas aux Algériens tant que le journaliste français Christophe Gleizes reste emprisonné en Algérie. Le soutien à cette mesure est majoritaire dans presque toutes les catégories : 70% des hommes et 67% des femmes, ainsi que des taux similaires selon les tranches d’âge, avec un pic à 72% chez les plus de 50 ans. Les CSP- affichent 71% d’avis favorables, contre 68% chez les CSP+ et les inactifs. Sur le plan politique, les sympathisants du Rassemblement national, de Reconquête et de la droite y sont les plus favorables (79% à 74%), tandis que la gauche reste plus divisée, avec un soutien global de 58%, allant de 49% chez les écologistes à 57% à La France insoumise.

CNews / Illustration

Par Alix - 05/12/2025 09:01

L’administration Trump annonce une nouvelle réduction de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés, notamment les réfugiés et demandeurs d’asile

L’administration Trump annonce une nouvelle réduction de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés, notamment les réfugiés et demandeurs d’asile

L’administration Trump a annoncé une nouvelle réduction de la durée des permis de travail pour de nombreuses catégories d’immigrés, notamment les réfugiés et demandeurs d’asile : la validité maximale passe de 5 ans à 18 mois. Le gouvernement justifie cette mesure par la nécessité de renforcer les vérifications de sécurité après un attentat meurtrier à Washington attribué à un Afghan récemment accueilli aux États-Unis.

Parallèlement, l’USCIS a suspendu les demandes de carte verte et de naturalisation pour les ressortissants de 19 pays déjà soumis à des restrictions migratoires. L’administration a également gelé toutes les décisions d’asile et ordonné le réexamen des cartes vertes délivrées depuis juin aux citoyens de ces pays, déclenchant une polémique entre républicains et démocrates.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 04/12/2025 14:18

L’ex-chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, démissionne de la direction du Collège d’Europe après son inculpation pour corruption

L’ex-chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, démissionne de la direction du Collège d’Europe après son inculpation pour corruption

Federica Mogherini, ancienne Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité entre 2014 et 2019, a démissionné de la direction du Collège d’Europe à Bruges (Belgique). Cette décision fait suite à son inculpation dans une enquête pour corruption, portant sur l’attribution à l’établissement d’un contrat de formation de diplomates par l’UE. Placée en garde à vue mardi après des perquisitions, elle affirme avoir choisi de partir par « rigueur et équité ». Mogherini, 52 ans, dirigeait le Collège d’Europe depuis cinq ans. L’enquête du parquet européen porte sur des soupçons de favoritisme et de concurrence déloyale dans un marché public attribué par le service diplomatique européen.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 04/12/2025 09:06

87 % des Français estiment que l’argent public est mal utilisé et 59 % pensent contribuer davantage qu’ils ne reçoivent, selon un sondage

87 % des Français estiment que l’argent public est mal utilisé et 59 % pensent contribuer davantage qu’ils ne reçoivent, selon un sondage

Un sondage Elabe pour BFMTV révèle un profond malaise fiscal en France : 87 % des Français estiment que l’argent public est mal utilisé et 59 % pensent contribuer davantage qu’ils ne reçoivent, une défiance qui traverse toutes les catégories sociales. La transparence de l’État est jugée très insuffisante, tandis que 66 % constatent une dégradation des services publics, particulièrement dans la justice, les routes, les hôpitaux, l’administration et l’école. Seules les forces de l’ordre conservent une majorité de satisfaits. Les priorités budgétaires exprimées par les Français se concentrent sur la santé (78 %) et la sécurité (66 %), suivies par l’éducation et la justice. En revanche, beaucoup souhaitent réduire les dépenses de l’audiovisuel public et surtout le train de vie de l’État, notamment les cabinets de conseil et le fonctionnement administratif. Pour améliorer l’efficacité de la dépense publique, ils privilégient la réduction des avantages des hauts responsables, la lutte contre les gaspillages et des contrôles renforcés, tandis que la lutte contre la fraude fiscale et sociale reste importante mais moins prioritaire.

BFM / Illustration

26/06/2023
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