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Par Valentin - 04/07/2023 12:05

[La Chronique Agora] Le problème du mondialisme : Si certains poussent ouvertement à plus de libre-échange et de démocratie, les faits ne vont pas dans ce sens.

[La Chronique Agora] Le problème du mondialisme : Si certains poussent ouvertement à plus de libre-échange et de démocratie, les faits ne vont pas dans ce sens.

Les élites mondialistes aiment parler de démocratie. Mais en réalité, elles ne croient pas en la démocratie.

Lorsque le Royaume-Uni a voté pour le Brexit en juin 2016, les mondialistes ont été stupéfaits. Ils n’arrivaient pas à y croire. Ils ont alors fait tout ce qu’ils pouvaient pour retarder et lutter contre le Brexit.

Puis, lorsque Donald Trump a remporté l’élection présidentielle en novembre 2016, les mondialistes ont été d’autant plus abasourdis. Ils n’ont pas accepté la situation, et ont fait l’autruche.

Ils se sont réconfortés avec le mythe selon lequel l’ingérence russe leur avait fait perdre l’élection, et non le rejet populaire et massif de leur idéologie.

Pourtant, la situation n’a cessé d’empirer pour les mondialistes. La Chine et la Russie ont adopté des politiques de plus en plus nationalistes, et ont complètement tourné le dos au mondialisme. La guerre en Ukraine n’a fait qu’intensifier cette tendance.

La pandémie a également renforcé le penchant global vers l’abandon du mondialisme, et les problèmes de chaîne d’approvisionnement auxquels nous assistons depuis lors révèlent les dessous fragiles du système.

Ces chaînes peuvent certes être efficaces et plus économiques, mais lorsqu’elles s’effondrent, elles ont un impact sur toute l’économie mondiale. Cela revient à tirer sur le fil d’un tapis. C’est l’ensemble qui est touché.

Pas si libre échange

Les mondialistes vénèrent l’autel du libre-échange. Mais le libre-échange est un mythe. Il n’existe pas en dehors des salles de classe. La France subventionne son agriculture. Les Etats-Unis subventionnent ses véhicules électriques. La Chine subventionne une longue liste d’acteurs nationaux par le biais de contrats publics, de prêts bon marché et de manipulations monétaires.

Toutes les grandes économies subventionnent un ou plusieurs secteurs à l’aide d’instruments fiscaux et monétaires, et de barrières tarifaires et non-tarifaires.

Les Etats-Unis se sont enrichis et sont devenus puissants entre 1787 et 1962, soit sur une période de 175 ans, en ayant recours aux droits de douane, aux subventions et autres obstacles au commerce pour nourrir l’industrie nationale et protéger les emplois manufacturiers bien rémunérés.

Ce n’est qu’à partir de 1962 que les Etats-Unis ont tourné le dos à cet héritage, avec des résultats peu probants : cliquez ici pour lire la suite.

En fait, les droits de douane sont aussi américains que la tarte aux pommes.

A partir de 1962, les Etats-Unis ont tourné le dos à un héritage fructueux de protection de l’emploi et de l’industrie, et ont adopté la théorie du libre-échange. Cela s’est fait tout d’abord par le biais de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (en anglais GATT), l’une des premières institutions de Bretton Woods, avec la Banque mondiale et le FMI.

Au système mercantiliste s’opposait une théorie du libre-échange fondée sur l’avantage comparatif, défendue par l’économiste britannique David Ricardo au début du XIXe siècle. Selon la théorie de Ricardo, les nations commerçantes sont dotées d’attributs qui leur confèrent un avantage relatif dans la production de certains biens par rapport à d’autres.

Ces attributs peuvent être les ressources naturelles, le climat, la population, le réseau fluvial, l’éducation, les ports, la capacité financière ou tout autre facteur de production. Les nations devraient donc produire les biens pour lesquels elles ont un avantage naturel, et commercer avec d’autres nations pour les biens pour lesquels l’avantage n’est pas aussi grand.

Les pays devraient se spécialiser dans ce qu’ils font de mieux, et laisser les autres faire de-même. Chaque pays pourrait alors simplement échanger les biens qu’il fabrique contre les biens fabriqués par d’autres. Toutes les parties s’en trouveraient mieux, car les prix seraient plus bas, en raison de la spécialisation de chacun dans les produits pour lesquels chacun dispose d’un avantage naturel.

Cela fonctionne en théorie, mais pas dans les faits

Cette belle théorie peut être résumée par l’idée que le joueur de football américain Tom Brady ne devrait pas tondre sa propre pelouse et devrait plutôt payer un paysagiste pour le faire, pendant qu’il s’entraîne.

L’exemple de Ricardo était celui d’un simple échange entre deux pays : si le Royaume-Uni avait un avantage dans la production de textile et le Portugal dans la production de vin, alors le Royaume-Uni devrait produire et exporter ses textiles vers le Portugal, qui devrait produire et exporter son vin vers le Royaume-Uni.

Mais si cette théorie de l’avantage comparatif était vraie, le Japon exporterait toujours du thon au lieu de voitures, d’ordinateurs, de télévisions, d’acier et bien d’autres choses encore.

Le problème de cette théorie est que les facteurs de production ne sont ni permanents, ni statiques. Si la main-d’œuvre se déplace de la campagne vers la ville en Chine, la Chine dispose soudain d’un avantage comparatif en matière de main-d’œuvre bon marché. Si le capital financier passe des banques new-yorkaises à des investissements étrangers directs dans les usines chinoises, la Chine dispose également d’un avantage comparatif en matière de capital.

En peu de temps, la Chine possède donc l’avantage de la main-d’œuvre et du capital, et enregistre d’énormes excédents commerciaux avec les Etats-Unis, mettant ainsi les Américains au chômage et provoquant la fermeture d’usines américaines dans la foulée.

Pire encore, des pays comme la Chine peuvent tirer un avantage comparatif supplémentaire grâce à leurs subventions gouvernementales.

Nous vivons dans un monde où les Etats-Unis s’attachent au libre-échange, mais où tous les autres enfreignent les règles. Dans un monde où les libre-échangistes sont en réalité des mercantilistes, qui gagnent à tous les coups.

La mondialisation à tout prix

Pour les mondialistes, l’arc moral de l’univers s’infléchit dans une seule direction : celle d’une mondialisation croissante. Le populisme et le protectionnisme sont donc des fléaux moraux qui doivent être condamnés.

Cependant, les mondialistes ont lentement réalisé que la tendance nationaliste n’est pas une anomalie, mais une force puissante qui renverse les politiques mondialistes en vigueur depuis 1989, voire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque des institutions telles que le FMI et la Banque mondiale ont été créées pour promouvoir les objectifs mondialistes.

Aujourd’hui, le libre-échange est en péril, la guerre des monnaies est omniprésente, une guerre fait rage en Europe de l’Est et les zones à risques géopolitiques, comme Taïwan, deviennent de plus en plus dangereuses.

Qu’est-il arrivé au mondialisme ?

Le mondialiste par excellence est Jeffrey D. Sachs, universitaire de l’université de Columbia. Il était à la tête du projet pour trouver des solutions de « marché » en Russie dans les années 1990, phénomène qui s’est retourné contre les oligarques qui ont pris le contrôle du pays et ont accéléré l’ascension de Poutine.

Il a également défendu l’« ouverture » économique de la Chine au début des années 2000, ce qui a conduit à l’ascension de Xi Jinping et à la forme de communisme la plus puissante depuis la mort de Mao Zedong.

Sachs sera-t-il prêt à admettre ses erreurs ? Non. Comme la plupart des mondialistes qui sont trop arrogants pour remettre en question leur vision du monde et leurs hypothèses, Sachs affirme au contraire que le problème réside dans la démocratie elle-même.

Sachs veut abandonner le système de vote traditionnel aux Etats-Unis et au Royaume-Uni pour créer un système plus favorable aux mondialistes. Bien sûr, vous pouvez laisser les électeurs choisir le candidat de centre-droite A ou le candidat de centre-gauche B, qui peuvent être à 10% d’écart sur de nombreux sujets. Aucun d’entre eux ne fera vraiment bouger les choses et n’aura de désaccord fondamental avec le mondialisme en général.

Les mondialistes ne vous font pas confiance

Pour les mondialistes, on ne peut pas faire confiance aux électeurs pour voter sur des questions fondamentales comme le Brexit. On ne peut pas non plus leur faire confiance pour voter contre des candidats à la présidence comme Trump. De telles décisions devraient échapper au contrôle démocratique, estiment les mondialistes.

Le magazine Time a publié un article se réjouissant de la façon dont les élites des entreprises et des médias ont essentiellement conspiré pour empêcher Trump de remporter les élections de 2020.

En fin de compte, lorsque les élites n’aiment pas le résultat potentiel de certaines situations, il suffit de changer les règles.

Le changement climatique est un autre sujet qui unit les mondialistes. Les mondialistes affirment que le changement climatique est un sujet trop important pour être confié aux électeurs des différents pays. Le changement climatique est une couverture parfaite pour le mondialisme, car la lutte contre ce phénomène nécessite une politique coordonnée au niveau international et gérée par les élites.

Leur véritable objectif est de définir un « problème mondial » afin de pouvoir proposer des « solutions mondiales » telles que la gouvernance mondiale, la fiscalité mondiale et la domination mondiale par les élites.

Rédigé par Jim Rickards 

La Chronique Agora

29/07/2025 10:03

Écologie : Des centaines de fonds "verts" préfèrent changer de nom plutôt que de renoncer à investir dans les énergies fossiles

Écologie : Des centaines de fonds "verts" préfèrent changer de nom plutôt que de renoncer à investir dans les énergies fossiles

Depuis le 21 mai 2025, de nouvelles règles imposées par l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) encadrent l’utilisation de termes comme « vert », « durable » ou « transition » dans les noms des fonds d’investissement. Pour utiliser ces appellations, un fonds doit désormais consacrer au moins 80 % de ses investissements à des actifs réellement durables sur le plan environnemental ou social. Résultat : entre mai 2024 et juillet 2025, environ 1 300 fonds sur 5 500 ont retiré ces termes de leur nom, selon les données de Morningstar Sustainalytics, afin d’éviter de devoir changer leur stratégie d’investissement – notamment en continuant à financer des entreprises actives dans les énergies fossiles.

Le Monde / illustration

29/07/2025 09:38

L’accord commercial entre Trump et von der Leyen impose 15 % de droits de douane sur la plupart des produits européens importés aux Etats-Unis

L’accord commercial entre Trump et von der Leyen impose 15 % de droits de douane sur la plupart des produits européens importés aux Etats-Unis

Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont annoncé un accord imposant des droits de douane de 15 % sur la plupart des produits européens importés aux États-Unis. Cet accord, présenté comme une réponse au déséquilibre commercial, marque une nouvelle ère de protectionnisme américain. Plusieurs secteurs sont directement concernés. Les médicaments, jusqu’ici exemptés, seront désormais taxés à 15 %, bien qu’ils constituent la principale exportation européenne vers les États-Unis. Dans le secteur automobile, la taxe est abaissée à 15 %, contre 27,5 % ces derniers mois, ce qui soulage partiellement l’industrie européenne, notamment allemande. En revanche, les produits de luxe et les cosmétiques ne bénéficieront d’aucune exception : LVMH et d'autres géants du secteur envisagent d’augmenter leurs prix ou de relocaliser une partie de leur production aux États-Unis. Pour l’aéronautique, l’accord supprime totalement les droits de douane, une avancée importante pour ce secteur fortement mondialisé. En matière agroalimentaire, certains produits agricoles pourraient être exemptés, mais aucun détail précis n’a été communiqué. Les vins et spiritueux ne sont pas encore couverts par l’accord : des discussions restent à venir. Par ailleurs, l’Union européenne s’est engagée à réaliser des achats stratégiques pour 750 milliards de dollars (notamment en énergie et technologies), à investir 600 milliards de dollars aux États-Unis et à acheter du matériel militaire américain pour plusieurs centaines de milliards. Toutefois, certaines zones de flou persistent, notamment sur l’acier et l’aluminium. En contrepartie, l’UE a suspendu des mesures de rétorsion évaluées à 93 milliards d’euros qui devaient s’appliquer dès le 7 août.

Le Monde 

28/07/2025 10:46

🇮🇱Israël/🇵🇸Palestine : Une conférence internationale organisée par l’ONU, sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, s’ouvre pour relancer la perspective d’une solution à deux États

🇮🇱Israël/🇵🇸Palestine : Une conférence internationale organisée par l’ONU, sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, s’ouvre pour relancer la perspective d’une solution à deux États

Une conférence internationale organisée par l’ONU, sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, s’ouvre pour relancer la perspective d’une solution à deux États, israélien et palestinien. Cette initiative survient alors que la pression s’accentue sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza. L’annonce d’Emmanuel Macron de reconnaître officiellement l’État palestinien en septembre a ravivé l’intérêt pour cette conférence, incitant potentiellement d’autres pays européens à suivre. La France espère notamment convaincre des puissances comme le Royaume-Uni, bien que Londres et Berlin restent pour l’instant prudents. Actuellement, 142 pays membres de l’ONU reconnaissent l’État de Palestine, mais la poursuite de la colonisation israélienne et les velléités d’annexion en Cisjordanie menacent la viabilité de cette solution.

Au-delà de la reconnaissance politique, la conférence entend poser les bases d’une paix durable en abordant trois axes : la réforme de l’Autorité palestinienne, l’exclusion du Hamas par le biais de son désarmement, et la normalisation des relations entre Israël et les pays arabes. Si aucune avancée majeure sur ce dernier point n’est attendue à court terme, la France affirme que, pour la première fois, plusieurs pays arabes condamneront publiquement le Hamas. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, souligne l’urgence de l’initiative, estimant que « la perspective de l’existence d’un État palestinien n’a jamais été aussi menacée, ni aussi nécessaire ».

Le Figaro / Illustration

28/07/2025 10:14

Etats-Unis : Un sondage du Wall Street Journal révèle une forte chute de popularité du Parti démocrate, qui atteint son niveau le plus bas depuis 1990

Etats-Unis : Un sondage du Wall Street Journal révèle une forte chute de popularité du Parti démocrate, qui atteint son niveau le plus bas depuis 1990

Un sondage du Wall Street Journal révèle une forte chute de popularité du Parti démocrate, qui atteint son niveau le plus bas depuis 1990 avec 63 % d'opinions défavorables. Seuls 33 % des électeurs y sont favorables, dont 8 % seulement très favorables. Cette situation fragilise la capacité du parti à critiquer Donald Trump, dont les politiques suscitent pourtant un mélange d’inquiétude et d’approbation. Même si 51 % des sondés estiment que Trump engendre le chaos, 45 % pensent qu’il apporte des changements nécessaires. Malgré une impopularité importante du camp républicain, les électeurs jugent que les démocrates feraient pire. Selon le sondeur démocrate John Anzalone, le parti n’a plus de crédibilité et doit reconnecter avec les électeurs sur les valeurs économiques et sociales.

DHnet / Illustration

26/07/2025 10:18

Donald Trump déclare que les déclarations d'Emmanuel Macron sur la reconnaissance d’un État palestinien n’ont « pas beaucoup de poids » et « ne changeront rien »

Donald Trump déclare que les déclarations d'Emmanuel Macron sur la reconnaissance d’un État palestinien n’ont « pas beaucoup de poids » et « ne changeront rien »

Donald Trump a minimisé les déclarations d'Emmanuel Macron sur la reconnaissance d’un État palestinien, affirmant qu’elles n’ont « pas beaucoup de poids » et « ne changeront rien ». Jeudi, Macron avait annoncé que la France reconnaîtra formellement la Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Cette annonce a suscité la colère d’Israël, qui y voit une « récompense de la terreur » après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Les États-Unis ont également rejeté cette initiative, la jugeant « imprudente » et nuisible au processus de paix.

Le Figaro / Illustration

26/07/2025 10:09

57 % des Français sont désormais opposés à la loi Duplomb, selon un sondage

57 % des Français sont désormais opposés à la loi Duplomb, selon un sondage

Selon un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI publié le 25 juillet, 57 % des Français sont désormais opposés à la loi Duplomb, dont 29 % totalement opposés, contre 42 % de favorables. Cette loi, contestée notamment pour ses impacts sur l’environnement (61 %) et la santé publique (57 %), suscite une forte mobilisation citoyenne : près de 2 millions de signatures ont été recueillies pour une pétition demandant son retrait. Seuls les électorats de LR (65 % favorables), Ensemble ! (51 %) et RN (50 %) soutiennent majoritairement le texte. Enfin, le soutien à l’allègement des contraintes réglementaires et environnementales chute à 51 %, contre 75 % en mai.

Pour rappel, La loi Duplomb est un projet de loi visant à réduire les contraintes environnementales, sanitaires et administrativespesant sur le secteur agricole, au nom de la simplification et de la compétitivité.​​​​​, réintroduisant notamment de manière dérogatoire l'utilisation de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France mais autorisé ailleurs en Europe.

TF1 / Illustration : TVL

25/07/2025 09:29

Reconnaissance d'un État palestinien par la France : Le secrétaire d’État étasunien Marco Rubio qualifie cette initiative d’« imprudente » et de « camouflet pour les victimes du 7 octobre »

Reconnaissance d'un État palestinien par la France : Le secrétaire d’État étasunien Marco Rubio qualifie cette initiative d’« imprudente » et de « camouflet pour les victimes du 7 octobre »

Les États-Unis ont vivement critiqué la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien en septembre, lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Le secrétaire d’État Marco Rubio a qualifié cette initiative d’« imprudente » et de « camouflet pour les victimes du 7 octobre », estimant qu’elle favorise la propagande du Hamas et compromet le processus de paix. Washington, fidèle à sa position traditionnelle, rejette toute reconnaissance unilatérale et privilégie une solution négociée à deux États. Cette décision française accentue le fossé entre les États-Unis et certaines capitales européennes, alors que les pourparlers pour un cessez-le-feu à Gaza ont échoué. En France, le Crif a dénoncé de son côté une «faute morale» et «un danger politique».

Le Figaro / Illustration

24/07/2025 09:25

Bruno Retailleau accorde de nouveaux pouvoirs aux préfets pour lutter plus efficacement contre le trafic de drogue

Bruno Retailleau accorde de nouveaux pouvoirs aux préfets pour lutter plus efficacement contre le trafic de drogue

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a diffusé une circulaire ce mercredi accordant de nouveaux pouvoirs aux préfets, notamment pour lutter plus efficacement contre le trafic de drogue. Ces derniers peuvent désormais imposer des interdictions administratives de paraître sur des « points de deal », une mesure comparable aux interdictions de stade pour les supporters violents. L’objectif est d’éloigner les trafiquants connus, souvent mineurs, des lieux de vente de drogue. La circulaire vise aussi à accélérer l’expulsion de familles jugées indésirables. Mais ce dernier point s’annonce plus complexe à appliquer sur le terrain.

Le Figaro / IIlustration

24/07/2025 09:01

81 % des Français souhaitent que les agresseurs de policiers soient condamnés automatiquement à des peines de prison, selon un sondage

81 % des Français souhaitent que les agresseurs de policiers soient condamnés automatiquement à des peines de prison, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié le 24 juillet 2025, 81 % des Français souhaitent que les agresseurs de policiers soient condamnés automatiquement à des peines de prison.

Le soutien est fort chez les femmes (83 %), les hommes (80 %), les 65 ans et plus (88 %), ainsi que chez les catégories CSP+ (83 %) et les inactifs (81 %). En revanche, les jeunes de 18-24 ans sont un peu moins favorables (74 %). Politiquement, les sympathisants de droite (96 %), d'extrême droite (90 %) et de la majorité présidentielle (88 %) soutiennent massivement cette mesure. À gauche, le soutien est plus modéré, avec 76 % chez les écologistes et seulement 50 % chez les sympathisants de la France insoumise.

CNews / Illustration

23/07/2025 10:09

Le Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC) exclut les femmes transgenres des épreuves féminines des JO de Los Angeles 2028

Le Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC) exclut les femmes transgenres des épreuves féminines des JO de Los Angeles 2028

Le Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC) a exclu les femmes transgenres des épreuves féminines des JO de Los Angeles 2028, en application d’un décret signé par Donald Trump en février, intitulé « Keeping Men Out of Women's Sports ». Cette mesure, entrée en vigueur le 21 juillet, vise à garantir un environnement de compétition jugé « juste et sécurisé » pour les femmes, selon l'USOPC.

Le Figaro / Illustration

23/07/2025 09:11

Bruno Retailleau déclare que «le macronisme s’achèvera» avec le départ d'Emmanuel Macron en 2027

Bruno Retailleau déclare que  «le macronisme s’achèvera»  avec le départ d'Emmanuel Macron en 2027

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a déclaré que le macronisme disparaîtra avec Emmanuel Macron en 2027, estimant qu’il ne repose que sur sa personne et non sur une véritable idéologie. Elisabeth Borne et le parti Renaissance ont dénoncé ses propos comme divisant la majorité. Retailleau rappele toutefois de son côté que sa présence au sein du gouvernement «n'est pas une adhésion au macronisme», mais est animée par «l'intérêt général» et son refus que «la gauche mélenchonisée » ne puisse accéder au pouvoir.

CNews / Illustration

22/07/2025 10:33

Brésil : Jair Bolsonaro menacé d'emprisonnement immédiat pour «non-respect» de l'interdiction d'utiliser les réseaux sociaux

Brésil : Jair Bolsonaro menacé d'emprisonnement immédiat pour «non-respect» de l'interdiction d'utiliser les réseaux sociaux

Le juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes a accusé Jair Bolsonaro et son fils Eduardo d'inciter à des « actes hostiles » des États-Unis contre le Brésil et de tenter d'entraver son procès pour tentative de coup d’État. Malgré une interdiction d’utiliser les réseaux sociaux et le port imposé d’un bracelet électronique depuis vendredi, Bolsonaro a vu ses déclarations aux médias relayées en ligne. Le juge a sommé ses avocats de s'expliquer, brandissant la menace d'un emprisonnement immédiat, sur cette diffusion jugée illégale.

Le Figaro / Illustration

22/07/2025 08:56

La cote de popularité d'Emmanuel Macron chute sous la barre des 20%

La cote de popularité d'Emmanuel Macron chute sous la barre des 20%

En juillet 2025, la cote de popularité d'Emmanuel Macron chute à 19 %, un niveau historiquement bas, partagé avec son Premier ministre François Bayrou (18 %), selon un sondage Ifop pour le JDD. Cette impopularité est accentuée par l’annonce d’un plan d’économies de 44 milliards d’euros pour le budget 2026, qui a suscité un fort mécontentement dans l’opinion publique. Macron avait déjà touché un seuil très bas en décembre 2018 (18 %), en pleine crise des Gilets jaunes. Il figure donc parmi les présidents les plus impopulaires, mais n’a pas encore battu les records de ses prédécesseurs.

actu / Illustration

19/07/2025 09:13

La Commission européenne propose de tripler les futurs frais d’entrée dans l’UE via l’autorisation de voyage ETIAS, les faisant passer de 7 à 20 euros, justifiant cette mesure par l’inflation et les coûts opérationnels

La Commission européenne propose de tripler les futurs frais d’entrée dans l’UE via l’autorisation de voyage ETIAS, les faisant passer de 7 à 20 euros, justifiant cette mesure par l’inflation et les coûts opérationnels

La Commission européenne propose de tripler les futurs frais d’entrée dans l’UE via l’autorisation de voyage ETIAS, les faisant passer de 7 à 20 euros. Cette hausse est justifiée par l’inflation et les coûts opérationnels. L’ETIAS concernera les ressortissants d’environ 60 pays exemptés de visa de court séjour, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou le Brésil.

Valable trois ans, cette autorisation permettra de séjourner jusqu’à 90 jours dans l’espace Schengen (hors Irlande). Les moins de 18 ans et les plus de 70 ans seront exemptés de frais. Le système, initialement prévu pour 2024, est désormais attendu fin 2026. L’UE espère ainsi renforcer ses ressources budgétaires tout en s’alignant sur les tarifs d’autres pays comme les États-Unis ou le Royaume-Uni.

Le Figaro / Illustration

04/07/2023
12:05
29/07/2025
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28/07/2025
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26/07/2025
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