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Par Valentin - 04/07/2023 12:05

[La Chronique Agora] Le problème du mondialisme : Si certains poussent ouvertement à plus de libre-échange et de démocratie, les faits ne vont pas dans ce sens.

[La Chronique Agora] Le problème du mondialisme : Si certains poussent ouvertement à plus de libre-échange et de démocratie, les faits ne vont pas dans ce sens.

Les élites mondialistes aiment parler de démocratie. Mais en réalité, elles ne croient pas en la démocratie.

Lorsque le Royaume-Uni a voté pour le Brexit en juin 2016, les mondialistes ont été stupéfaits. Ils n’arrivaient pas à y croire. Ils ont alors fait tout ce qu’ils pouvaient pour retarder et lutter contre le Brexit.

Puis, lorsque Donald Trump a remporté l’élection présidentielle en novembre 2016, les mondialistes ont été d’autant plus abasourdis. Ils n’ont pas accepté la situation, et ont fait l’autruche.

Ils se sont réconfortés avec le mythe selon lequel l’ingérence russe leur avait fait perdre l’élection, et non le rejet populaire et massif de leur idéologie.

Pourtant, la situation n’a cessé d’empirer pour les mondialistes. La Chine et la Russie ont adopté des politiques de plus en plus nationalistes, et ont complètement tourné le dos au mondialisme. La guerre en Ukraine n’a fait qu’intensifier cette tendance.

La pandémie a également renforcé le penchant global vers l’abandon du mondialisme, et les problèmes de chaîne d’approvisionnement auxquels nous assistons depuis lors révèlent les dessous fragiles du système.

Ces chaînes peuvent certes être efficaces et plus économiques, mais lorsqu’elles s’effondrent, elles ont un impact sur toute l’économie mondiale. Cela revient à tirer sur le fil d’un tapis. C’est l’ensemble qui est touché.

Pas si libre échange

Les mondialistes vénèrent l’autel du libre-échange. Mais le libre-échange est un mythe. Il n’existe pas en dehors des salles de classe. La France subventionne son agriculture. Les Etats-Unis subventionnent ses véhicules électriques. La Chine subventionne une longue liste d’acteurs nationaux par le biais de contrats publics, de prêts bon marché et de manipulations monétaires.

Toutes les grandes économies subventionnent un ou plusieurs secteurs à l’aide d’instruments fiscaux et monétaires, et de barrières tarifaires et non-tarifaires.

Les Etats-Unis se sont enrichis et sont devenus puissants entre 1787 et 1962, soit sur une période de 175 ans, en ayant recours aux droits de douane, aux subventions et autres obstacles au commerce pour nourrir l’industrie nationale et protéger les emplois manufacturiers bien rémunérés.

Ce n’est qu’à partir de 1962 que les Etats-Unis ont tourné le dos à cet héritage, avec des résultats peu probants : cliquez ici pour lire la suite.

En fait, les droits de douane sont aussi américains que la tarte aux pommes.

A partir de 1962, les Etats-Unis ont tourné le dos à un héritage fructueux de protection de l’emploi et de l’industrie, et ont adopté la théorie du libre-échange. Cela s’est fait tout d’abord par le biais de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (en anglais GATT), l’une des premières institutions de Bretton Woods, avec la Banque mondiale et le FMI.

Au système mercantiliste s’opposait une théorie du libre-échange fondée sur l’avantage comparatif, défendue par l’économiste britannique David Ricardo au début du XIXe siècle. Selon la théorie de Ricardo, les nations commerçantes sont dotées d’attributs qui leur confèrent un avantage relatif dans la production de certains biens par rapport à d’autres.

Ces attributs peuvent être les ressources naturelles, le climat, la population, le réseau fluvial, l’éducation, les ports, la capacité financière ou tout autre facteur de production. Les nations devraient donc produire les biens pour lesquels elles ont un avantage naturel, et commercer avec d’autres nations pour les biens pour lesquels l’avantage n’est pas aussi grand.

Les pays devraient se spécialiser dans ce qu’ils font de mieux, et laisser les autres faire de-même. Chaque pays pourrait alors simplement échanger les biens qu’il fabrique contre les biens fabriqués par d’autres. Toutes les parties s’en trouveraient mieux, car les prix seraient plus bas, en raison de la spécialisation de chacun dans les produits pour lesquels chacun dispose d’un avantage naturel.

Cela fonctionne en théorie, mais pas dans les faits

Cette belle théorie peut être résumée par l’idée que le joueur de football américain Tom Brady ne devrait pas tondre sa propre pelouse et devrait plutôt payer un paysagiste pour le faire, pendant qu’il s’entraîne.

L’exemple de Ricardo était celui d’un simple échange entre deux pays : si le Royaume-Uni avait un avantage dans la production de textile et le Portugal dans la production de vin, alors le Royaume-Uni devrait produire et exporter ses textiles vers le Portugal, qui devrait produire et exporter son vin vers le Royaume-Uni.

Mais si cette théorie de l’avantage comparatif était vraie, le Japon exporterait toujours du thon au lieu de voitures, d’ordinateurs, de télévisions, d’acier et bien d’autres choses encore.

Le problème de cette théorie est que les facteurs de production ne sont ni permanents, ni statiques. Si la main-d’œuvre se déplace de la campagne vers la ville en Chine, la Chine dispose soudain d’un avantage comparatif en matière de main-d’œuvre bon marché. Si le capital financier passe des banques new-yorkaises à des investissements étrangers directs dans les usines chinoises, la Chine dispose également d’un avantage comparatif en matière de capital.

En peu de temps, la Chine possède donc l’avantage de la main-d’œuvre et du capital, et enregistre d’énormes excédents commerciaux avec les Etats-Unis, mettant ainsi les Américains au chômage et provoquant la fermeture d’usines américaines dans la foulée.

Pire encore, des pays comme la Chine peuvent tirer un avantage comparatif supplémentaire grâce à leurs subventions gouvernementales.

Nous vivons dans un monde où les Etats-Unis s’attachent au libre-échange, mais où tous les autres enfreignent les règles. Dans un monde où les libre-échangistes sont en réalité des mercantilistes, qui gagnent à tous les coups.

La mondialisation à tout prix

Pour les mondialistes, l’arc moral de l’univers s’infléchit dans une seule direction : celle d’une mondialisation croissante. Le populisme et le protectionnisme sont donc des fléaux moraux qui doivent être condamnés.

Cependant, les mondialistes ont lentement réalisé que la tendance nationaliste n’est pas une anomalie, mais une force puissante qui renverse les politiques mondialistes en vigueur depuis 1989, voire depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsque des institutions telles que le FMI et la Banque mondiale ont été créées pour promouvoir les objectifs mondialistes.

Aujourd’hui, le libre-échange est en péril, la guerre des monnaies est omniprésente, une guerre fait rage en Europe de l’Est et les zones à risques géopolitiques, comme Taïwan, deviennent de plus en plus dangereuses.

Qu’est-il arrivé au mondialisme ?

Le mondialiste par excellence est Jeffrey D. Sachs, universitaire de l’université de Columbia. Il était à la tête du projet pour trouver des solutions de « marché » en Russie dans les années 1990, phénomène qui s’est retourné contre les oligarques qui ont pris le contrôle du pays et ont accéléré l’ascension de Poutine.

Il a également défendu l’« ouverture » économique de la Chine au début des années 2000, ce qui a conduit à l’ascension de Xi Jinping et à la forme de communisme la plus puissante depuis la mort de Mao Zedong.

Sachs sera-t-il prêt à admettre ses erreurs ? Non. Comme la plupart des mondialistes qui sont trop arrogants pour remettre en question leur vision du monde et leurs hypothèses, Sachs affirme au contraire que le problème réside dans la démocratie elle-même.

Sachs veut abandonner le système de vote traditionnel aux Etats-Unis et au Royaume-Uni pour créer un système plus favorable aux mondialistes. Bien sûr, vous pouvez laisser les électeurs choisir le candidat de centre-droite A ou le candidat de centre-gauche B, qui peuvent être à 10% d’écart sur de nombreux sujets. Aucun d’entre eux ne fera vraiment bouger les choses et n’aura de désaccord fondamental avec le mondialisme en général.

Les mondialistes ne vous font pas confiance

Pour les mondialistes, on ne peut pas faire confiance aux électeurs pour voter sur des questions fondamentales comme le Brexit. On ne peut pas non plus leur faire confiance pour voter contre des candidats à la présidence comme Trump. De telles décisions devraient échapper au contrôle démocratique, estiment les mondialistes.

Le magazine Time a publié un article se réjouissant de la façon dont les élites des entreprises et des médias ont essentiellement conspiré pour empêcher Trump de remporter les élections de 2020.

En fin de compte, lorsque les élites n’aiment pas le résultat potentiel de certaines situations, il suffit de changer les règles.

Le changement climatique est un autre sujet qui unit les mondialistes. Les mondialistes affirment que le changement climatique est un sujet trop important pour être confié aux électeurs des différents pays. Le changement climatique est une couverture parfaite pour le mondialisme, car la lutte contre ce phénomène nécessite une politique coordonnée au niveau international et gérée par les élites.

Leur véritable objectif est de définir un « problème mondial » afin de pouvoir proposer des « solutions mondiales » telles que la gouvernance mondiale, la fiscalité mondiale et la domination mondiale par les élites.

Rédigé par Jim Rickards 

La Chronique Agora

Par Alix - 27/11/2025 09:43

« Peur de l’avenir » : des agriculteurs normands protestent contre le Mercosur au pont de Tancarville

« Peur de l’avenir » : des agriculteurs normands protestent contre le Mercosur au pont de Tancarville

Une centaine d’agriculteurs normands ont manifesté mercredi soir au péage du pont de Tancarville pour exprimer leur opposition au projet d’accord commercial entre l’Union européenne et les pays du Mercosur. Sans bloquer complètement la circulation, ils ont neutralisé plusieurs voies et suspendu des bidons portant l’inscription « Non au Mercosur » au-dessus de la Seine, dans une action « symbolique ». Les manifestants, dont des responsables syndicaux et de jeunes agriculteurs, dénoncent un accord qu’ils jugent menaçant pour leur avenir, affirmant ne plus se sentir entendus après un an de mobilisation.

Le Figaro / Illustration : Grok

Par Alix - 27/11/2025 08:34

Trafic de drogue : 72 % des Français souhaitent que l’armée soit mobilisée pour lutter contre le narcotrafic dans les quartiers difficiles, selon un sondage

Trafic de drogue : 72 % des Français souhaitent que l’armée soit mobilisée pour lutter contre le narcotrafic dans les quartiers difficiles, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié le 26 novembre, 72 % des Français souhaitent que l’armée soit mobilisée pour lutter contre le narcotrafic dans les quartiers difficiles. Cette adhésion intervient alors que le gouvernement, réuni autour d’Emmanuel Macron après une série de règlements de comptes, intensifie son discours sur une « guerre » contre les trafiquants, selon les mots du Premier ministre Sébastien Lecornu. Le meurtre récent de Mehdi Kessaci à Marseille, qui a profondément marqué l’opinion, a ravivé l’appel de sa famille à mesurer l’ampleur d’un narcotrafic « infiltré partout ». 

CNews / illustration

Par Alix - 26/11/2025 08:23

L’État s’attaque aux géants Shein et AliExpress pour la vente de produits pédopornographiques et réclame leur suspension en France

L’État s’attaque aux géants Shein et AliExpress pour la vente de produits pédopornographiques et réclame leur suspension en France

L’État français intensifie son offensive contre plusieurs plateformes de e-commerce chinoises : après avoir demandé la suspension de Shein pour au moins trois mois en raison de la vente de poupées sexuelles d’apparence enfantine et d’armes interdites, le gouvernement va également porter plainte contre AliExpress et Joom pour la vente de «poupées pédopornographiques». Lors de l’audience visant Shein, l’État souhaite conditionner toute réouverture à des contrôles stricts effectués par l’Arcom afin d’éviter la répétition de ces manquements. Le ministre du Commerce, Serge Papin, dénonce un «Far West numérique» et affirme vouloir mener un combat de longue haleine pour faire respecter les règles françaises, protéger les consommateurs et défendre le commerce traditionnel, tout en critiquant ceux qui justifient ces plateformes par leurs bas prix.

Le Figaro  / Illustration

Par Alix - 26/11/2025 08:16

Jean-Luc Mélenchon apparaît comme la personnalité politique la plus rejetée de France, selon un sondage

Jean-Luc Mélenchon apparaît comme la personnalité politique la plus rejetée de France, selon un sondage

Selon un sondage Odoxa–Mascaret publié le 25 novembre, Jean-Luc Mélenchon apparaît comme la personnalité politique la plus rejetée de France, avec 66 % d’opinions négatives et seulement 14 % d’adhésion, tandis que Jordan Bardella domine largement le classement et les intentions de vote. Le baromètre annonce en effet que le président du RN l'emporterait très largement face au leader insoumis en cas de second tour (74 % contre 26 %), et qu’il arriverait en tête de tous les scénarios testés. Mélenchon conteste vivement la méthodologie du sondage, dénonçant un échantillon trop faible et des projections incohérentes par rapport aux résultats de 2022. L’étude souligne enfin que, quels que soient les candidats en lice, aucun ne rivaliserait avec Bardella, qui surclasse toutes les hypothèses dès le premier tour.

BFMTV / Illustration

Par Alix - 25/11/2025 08:51

Etats-Unis : Donald Trump déclenche le processus visant à désigner plusieurs branches des Frères musulmans comme « organisations terroristes étrangères »

Etats-Unis : Donald Trump déclenche le processus visant à désigner plusieurs branches des Frères musulmans comme « organisations terroristes étrangères »

Donald Trump a signé un décret lançant la procédure visant à classer plusieurs branches des Frères musulmans – notamment au Liban, en Jordanie et en Égypte – comme « organisations terroristes étrangères », les accusant de soutenir ou mener des actions violentes et déstabilisatrices menaçant leurs régions ou les intérêts américains. Cette désignation, pilotée par le secrétaire d’État Marco Rubio et le ministre des Finances Scott Bessent, permettrait d’imposer sanctions financières, gel des avoirs et restrictions d’entrée aux États-Unis. Mouvement d’islam politique conservateur, longtemps influent en Égypte avant son interdiction en 2013, la confrérie est déjà proscrite dans plusieurs pays, comme l’Arabie saoudite et la Jordanie, et fait aussi l’objet d’une vigilance accrue en France.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 25/11/2025 08:41

Allemagne : Procès de sept membres présumés de l'organisation "Antifa Ost" pour des agressions violentes ciblant des individus identifiés comme proches de milieux nationalistes

Allemagne : Procès de sept membres présumés de l'organisation "Antifa Ost" pour des agressions violentes ciblant des individus identifiés comme proches de milieux nationalistes

Sept membres présumés du groupe antifasciste "Antifa Ost" sont actuellement jugés à Dresde pour une série d’agressions violentes commises entre 2018 et 2023 en Allemagne et en Hongrie, visant des personnes qu’ils avaient identifiées comme appartenant à des milieux nationalistes radicaux. Surnommés le « gang du marteau », certains auraient utilisé des marteaux, des sprays au poivre et des déguisements, stockés dans des dépôts organisés par l’un des accusés, pour mener des attaques planifiées. Le procès intervient peu après que les États-Unis ont inscrit ce groupe sur leur liste d’« organisations terroristes », tandis que Berlin souligne que sa dangerosité a récemment diminué, plusieurs meneurs étant déjà condamnés ou détenus. Le procès devrait durer jusqu’en juillet 2026.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 25/11/2025 08:23

Présidentielle de 2027 : Jordan Bardella en tête au premier tour et au second « dans tous les cas de figure », selon un sondage

Présidentielle de 2027 : Jordan Bardella en tête au premier tour et au second « dans tous les cas de figure », selon un sondage

À un an et demi de la présidentielle de 2027, un sondage Odoxa pour Public Sénat et la presse régionale confirme la domination du Rassemblement national : Jordan Bardella arriverait en tête au premier tour et l’emporterait au second « dans tous les cas de figure ». Cette étude reflète toutefois une forte incertitude quant aux candidats réellement présents en lice, chaque camp hésitant encore sur son représentant, qu’il s’agisse du RN (Bardella ou Marine Le Pen), du bloc central (Édouard Philippe ou Gabriel Attal) ou des sociaux-démocrates (Raphaël Glucksmann, Olivier Faure, voire François Hollande). Dans ce contexte politique brouillé, marqué par les conséquences de la dissolution manquée de 2024 et l’impasse parlementaire, la popularité actuelle de Bardella pourrait être renforcée par le recul de Marine Le Pen, potentiellement empêchée de se présenter en raison de son procès en appel.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 22/11/2025 09:12

81 % des Français souhaitent un durcissement des sanctions contre les consommateurs de drogues afin de mieux lutter contre le narcotrafic, selon un sondage

81 % des Français souhaitent un durcissement des sanctions contre les consommateurs de drogues afin de mieux lutter contre le narcotrafic, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD révèle que 81 % des Français souhaitent un durcissement des sanctions contre les consommateurs de drogues afin de mieux lutter contre le narcotrafic, une hausse de quatre points par rapport à 2024. Cette tendance s’inscrit dans un contexte de renforcement gouvernemental de la lutte antidrogue après l’assassinat de Mehdi Kessaci à Marseille. Aujourd’hui, l’usage de stupéfiants est passible d’un an de prison et 3.750 € d’amende, avec depuis 2019 une amende forfaitaire de 200 €. Le soutien à un durcissement des peines est majoritaire dans toutes les catégories : 78 % des hommes, 84 % des femmes, jusqu’à 96 % chez les 18-24 ans. Politiquement, l’approbation culmine chez les sympathisants RN et Reconquête (94 %), suivis des Républicains (89 %) et de Renaissance (81 %), tandis que la gauche reste plus divisée, allant de 73 % au PS à 57 % chez les Écologistes.

CNews / Illustration

Par Alix - 21/11/2025 08:43

Narcotrafic : 72 % des Français soutiennent l’instauration d’un état d’urgence à Marseille pour lutter contre le trafic de drogues, selon un sondage

Narcotrafic : 72 % des Français soutiennent l’instauration d’un état d’urgence à Marseille pour lutter contre le trafic de drogues, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD révèle que 72 % des Français soutiennent l’instauration d’un état d’urgence à Marseille pour lutter contre le narcotrafic, une mesure réclamée notamment par le député RN Franck Allisio. Ce soutien traverse largement la population, avec peu d’écart entre hommes et femmes, mais de fortes différences selon l’âge : les 18-24 ans y sont favorables à 90 %, tandis que l’adhésion varie entre 63 % chez les 35-49 ans et 74 % chez les plus de 50 ans. Ce résultat intervient après le meurtre de Mehdi Kessaci, qui ravive l’inquiétude face à la violence et à l’intimidation imposées par les trafiquants dans la cité phocéenne.

JDD / Illustration

Par Alix - 20/11/2025 09:54

Donald Trump annonce avoir signé la loi ordonnant la publication du dossier Epstein

Donald Trump annonce avoir signé la loi ordonnant la publication du dossier Epstein

Donald Trump a annoncé avoir signé la loi ordonnant la publication du dossier Epstein, après s’y être opposé durant plusieurs mois. Le texte, voté au Congrès, oblige le ministère de la Justice à divulguer sous un mois tous les documents non classifiés concernant Jeffrey Epstein, Ghislaine Maxwell et les personnes impliquées dans l’affaire. Alors que le suicide d’Epstein en 2019 nourrit toujours les théories du complot, Trump accuse les démocrates d’avoir caché des informations et affirme n’avoir « rien à voir » avec Epstein, qu’il décrit comme un « pervers malade ».

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 20/11/2025 09:17

L’Italie donne son feu vert à l’extradition d’un Ukrainien suspecté d'avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream

L’Italie donne son feu vert à l’extradition d’un Ukrainien suspecté d'avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream

La Cour de cassation italienne a donné son feu vert à l’extradition vers l’Allemagne de Serguiï Kuznietsov, un Ukrainien soupçonné d’avoir coordonné le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022. Arrêté à Rimini en août 2024, il risque jusqu’à 15 ans de prison, bien qu’il affirme se trouver en Ukraine au moment des faits en tant que commandant militaire. Initialement bloquée pour un problème de qualification juridique, l’extradition a finalement été validée, alors que l’enquête allemande désigne une cellule ukrainienne comme responsable des explosions.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 20/11/2025 08:33

64 % des Français déclarent se sentir en insécurité, selon un sondage

64 % des Français déclarent se sentir en insécurité, selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 64 % des Français déclarent se sentir en insécurité. Pour répondre à ce climat, une partie importante de la population souhaite durcir le code pénal, alourdir les peines et suspendre les aides sociales aux parents de mineurs délinquants. Ces mesures figurent parmi les solutions les plus soutenues par les personnes interrogées.

BFMTV / Illustration

Par Alix - 19/11/2025 08:26

« Refuser l’islamisation » : la droite s’enflamme après un sondage alarmant sur les musulmans de France

« Refuser l’islamisation » : la droite s’enflamme après un sondage alarmant sur les musulmans de France

La publication d’un sondage Ifop révélant une montée de la radicalité parmi une partie des musulmans en France — notamment 42 % des 15-24 ans exprimant une sympathie pour les mouvements islamistes — a entraîné de vives réactions à droite : Marine Le Pen a appelé à « prendre le mal à la racine » et à faire de la lutte contre l’idéologie islamiste une priorité nationale, tandis que Bruno Retailleau a plaidé pour une action plus ferme, proposant notamment une loi interdisant le voile à l’université, lors des sorties scolaires et dans les compétitions sportives, estimant que l’assimilation doit redevenir un objectif central. Éric Zemmour a, lui, reproché aux responsables politiques de « s’étonner » d’une islamisation qu’ils ont favorisée depuis cinquante ans selon lui, dénonçant le « mensonge » d’une compatibilité entre islam et France, et appelant à « refuser l’islamisation » par la remigration et par une réaffirmation de l’identité chrétienne du pays.

JDD / Illustration

Par Alix - 18/11/2025 09:08

81 % des Français jugent que le fonctionnement de la démocratie s’est dégradé ces cinq dernières années, selon une étude

81 % des Français jugent que le fonctionnement de la démocratie s’est dégradé ces cinq dernières années, selon une étude

Un sondage Ipsos mené dans neuf pays occidentaux révèle un malaise démocratique profond, particulièrement marqué en France. Seuls 19 % des Français estiment que la démocratie fonctionne bien, et 81 % jugent que la situation s’est dégradée ces cinq dernières années, un niveau de défiance parmi les plus élevés, comparable seulement à celui des Pays-Bas. 66 % des Français souhaitent un « changement radical » et un profond renouvellement des pratiques politiques. La désinformation apparaît comme la principale menace pour la démocratie, devant la corruption, l’irresponsabilité politique et la montée des extrémismes, reflétant un climat de crise et de perte de confiance dans les institutions.

Sud Ouest / Illustration

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