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Par Valentin - 20/07/2023 12:05

[La Chronique Agora] Néo-banques : début de la fin ou rebond ? Comme les banques en ligne, elles traversent une période difficile… depuis quelques années. Dans ces conditions, est-ce encore une bonne idée de confier ses économies à une néo-banque ?

[La Chronique Agora] Néo-banques : début de la fin ou rebond ? Comme les banques en ligne, elles traversent une période difficile… depuis quelques années. Dans ces conditions, est-ce encore une bonne idée de confier ses économies à une néo-banque ?

Les néo-banques n’arrêtent pas de faire parler d’elles : rachat, levée de fonds, fermeture, développement… Vont-elles finir par concurrencer vraiment les banques traditionnelles ou vont-elles finir par être absorbées comme leurs grandes sœurs les banques en ligne ? Petite revue de détail.

Ne pas confondre néo-banques et banques en ligne

Les termes sont souvent confondus. Pourtant, ils désignent deux activités certes très proches, mais néanmoins différentes. Les banques en ligne, comme leur nom l’indique, sont des établissements bancaires présents sur Internet. La première sur le marché français fut Cortal, créé en 1984 par la Compagnie bancaire (rachetée par Paribas qui, à son tour, sera rachetée par BNP, cette dernière transférant les comptes de Cortal à Hello Bank en 2016).

C’est surtout au début des années 2000 que les banques en ligne se sont multipliées. Elles sont alors indépendantes – comme Zebank ou Boursorama – ou filiales d’établissements étrangers – comme Bibop ou ING. Cette première génération de banques à distance propose surtout des services d’épargne et de courtage en Bourse, sans ouverture de compte bancaire, et à frais réduits. Elles s’adressent aux jeunes urbains, aux clients « modernes » séduits par les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), ou encore aux cadres très mobiles ou expatriés cherchant une solution pour gérer leurs comptes de n’importe quel endroit de la planète. Petit à petit, elles deviendront des banques à part entière, sans agences physiques toutefois.

Si le développement d’Internet a permis l’émergence des banques en ligne, c’est celui de l’Internet mobile qui a fait le succès des néo-banques. Apparues au début des années 2010, elles s’appuient, en effet, principalement – et parfois exclusivement – sur leurs applications pour smartphones. Leur principal attrait est de proposer, en règle générale, une ouverture de compte facile et rapide (quelques minutes) et de ne pas exiger de conditions de ressources. Elles sont réellement accessibles au plus grand nombre, à condition toutefois, nous l’avons dit, de posséder un smartphone.

La différence de taille entre les néo-banques et les autres est que les premières sont généralement des « établissements de paiement », selon la classification de la Banque de France. Pour le dire autrement, elles ne sont pas de « vraies » banques, ne pouvant pas proposer de découvert, de chéquier, pas plus que de solutions d’épargne ou de crédit.

Des banques qui ne gagnent pas d’argent

Si les banques traditionnelles ont pu être surprises par l’arrivée des banques en ligne, puis des néo-banques, elles ont su rebondir rapidement. Elles ont ainsi créé leur propre banque en ligne ou racheté un établissement existant. Aujourd’hui, en France, plus une seule banque en ligne n’est indépendante : Bforbank est filiale du Crédit Agricole, Boursorama de Société Générale, Fortuneo de Crédit Mutuel Arkéa, Hello Bank, nous l’avons vu, de BNP Paribas, et Monabanq de Crédit Mutuel Alliance fédérale.

Ces emplettes des banques traditionnelles chez les banques en ligne ont été facilitées par le fait que ces dernières ne gagnent en général pas d’argent. Aujourd’hui, seules Fortuneo et Boursorama seraient rentables.

Ainsi la néerlandaise ING, arrivée en France en 2000, l’une des premières banques en ligne de l’Hexagone, a-t-elle fini par jeter l’éponge après plus de 20 ans de pertes. ING avait l’ambition de faire oublier la banque traditionnelle. Mais, en 2021, le groupe annonçait sa décision de fermer son établissement français « du fait des difficultés liées au contexte économique actuel, et notamment la faiblesse des taux d’intérêts, des résultats financiers négatifs enregistrés par la banque en ligne ces dernières années et de sa part de marché relativement limité ». Bref, la banque n’a jamais vraiment réussi à percer.

Alors que la plupart des banques en ligne insistent sur la qualité du service rendu pour se distinguer, ING a mis l’expérience client de côté au moment de sa sortie du territoire. Pourtant la banque néerlandaise avait annoncé qu’elle faciliterait les transferts de comptes vers Boursorama, choisi comme partenaire. Une procédure simplifiée avait été mise en place et ING devait contacter ses clients pour leur proposer cette option. Ceux qui préféraient transférer leur compte dans une autre banque devaient, en revanche, suivre la procédure classique, plus longue et, souvent, plus fastidieuse.

Toujours est-il qu’en juillet 2022, ING commença à fermer les comptes encore existants et que de nombreux clients se sont retrouvés sans compte du jour au lendemain, c’est-à-dire sans moyens de paiement ! Le cafouillage a aussi été maximal sur les comptes d’épargne, des livrets réglementés aux PEA et comptes-titres. Quant à ceux qui détenaient une assurance-vie, ils ont vu leur contrat transféré chez Boursorama sans qu’ils aient eu leur mot à dire. Tout cela a décidé France Conso Banque à entamer une action collective pour faire valoir les droits des clients qui ont été lésés.

Les banques traditionnelles ne sont pas non plus restées à l’écart du mouvement des néo-banques. BNP Paribas a ainsi racheté Nickel en 2017 ; l’année suivante, La Banque postale a créé Ma French Bank en 2018 et Crédit Agricole a lancé Eko ; Shine, qui s’adresse aux entrepreneurs, a été reprise par Société Générale en 2020.

Quand la banque fait flop

Il faut dire que les néo-banques connaissent aussi des déboires. C-Zam, par exemple, créée par Carrefour en 2017 a fermé boutique en juillet 2020. Les dernières communications du groupe faisaient état d’environ 120 000 clients à la fin de l’année 2018… bien loin de la taille critique. Prismea, lancée par le Crédit du Nord en 2020, à l’intention des entreprises, a cessé d’exister.

Le dernier flop en date est celui d’Orange Bank. Rappelons que l’idée de départ, en 2017, était de séduire les clients d’Orange (plus de 20 millions en France rien que pour l’offre mobile) pour surpasser toutes les autres banques en ligne, et donner un relai de croissance au groupe qui subissait la concurrence de Free. Orange espérait aussi pouvoir fidéliser ses clients, le taux de désabonnement étant très important dans les télécoms. L’objectif était d’atteindre 2 millions de clients d’ici 2027 et ne plus perdre d’argent au bout de quatre à cinq ans.

Certes, les 2 millions de clients ont été atteints (en incluant la filiale espagnole) plus rapidement que prévu, mais le cumul des pertes d’exploitation depuis 2017 dépasse le milliard d’euros, obligeant la maison-mère à recapitaliser la banque régulièrement. C’est donc bien parce que les résultats n’étaient pas au rendez-vous que l’opérateur téléphonique a fini par conclure un accord avec BNP Paribas.

Les 500 000 clients d’Orange Bank ont donc été invités à rejoindre Hello Bank, qui compte 800 000 clients en France. Celle-ci aurait plus de 3 millions de clients en Europe (principalement en Belgique et en Allemagne) où elle serait rentable. En France toutefois, elle ne gagne toujours pas d’argent et vise l’équilibre d’ici 2025.

On peut donc se demander si les néo-banques, nombreuses à rester indépendantes, comme N26, Revolut, Lydia, Bunq, CanB, Qonto, etc., vont le rester longtemps encore étant donné les difficultés que connaît le secteur.

Des millions de clients concernés

Dernièrement, N26 a annoncé supprimer 71 postes à son siège de Berlin. On ne peut pas vraiment dire que la banque « taille dans ses effectifs » comme l’ont titré Les Échos, car cela ne représente que 4% de ses 1 700 salariés. Pas de quoi affoler les marchés ! En revanche, ses pertes – 151 M€ en 2020, 172 M€ en 2021– inquiètent davantage. Allianz, actionnaire historique, voudrait se séparer de sa participation de 5,3%.

Il faut dire que N26 n’est pas vraiment aidée par l’administration de son pays. La BaFin (Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht, ou Autorité fédérale de supervision financière, l’équivalent de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution française) lui a imposé en 2021 de limiter l’acquisition de nouveaux clients à 50 000 par mois, afin de réduire les risques et concentrer ses ressources sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Pointant les lacunes de la banque en la matière, la BaFin lui avait infligé 4 M€ d’amendes en mai 2021. Difficile dans ces conditions de faire des bénéfices !

Pourtant, les clients sont là : 8 millions en Europe, dont 2,5 millions en France où la banque serait bénéficiaire. N26 espère beaucoup se développer dans notre pays et compte doubler sa clientèle d’ici 2025.

Pour ce faire elle a ouvert une succursale en France afin de pouvoir proposer un IBAN français. Cela devrait l’aider à séduire de nouveaux clients qui hésitaient à franchir le pas puisque de nombreuses entreprises refusent les prélèvements ou les versements sur des comptes avec un IBAN étranger. N26 devrait, dans les prochains mois, proposer un compte à terme rémunéré, mais aussi autoriser les découverts.

Le problème des valorisations

Autre grand acteur, la britannique Revolut a aussi longtemps cumulé les pertes, même si elle a annoncé avoir réalisé ses premiers bénéfices en 2021, essentiellement grâce à son activité de trading de cryptomonnaies. Pour l’exercice 2022, les résultats n’ont pas encore été publiés. On sait tout de même qu’elle a réalisé 850 M£ de chiffre d’affaires contre 636 M£ en 2021. Aujourd’hui, la néo-banque revendique plus de 27 millions de clients, soit plus du double qu’au début de l’année 2021. Ses salariés ont aussi été multipliés par deux et sont près de 6 000 à ce jour.

Tout irait donc pour le mieux… si les valorisations n’étaient pas en chute libre. En juillet 2021, Revolut annonçait avoir levé 800 M$. Un tour de table qui la valorisait 33 Mds$. Aujourd’hui, la société vaudrait 40% de moins. C’est en tout cas ce que pense le fonds Molten Ventures, qui a revu la valeur de sa participation à la baisse dans ses comptes, la faisant passer de 91 M£ en mars 2022 à 55 M£ en mars 2023.

Cette baisse touche tout le secteur des fintechs. Le BCG, qui valorisait en moyenne les start-ups de la finance 20 fois leurs revenus il y a deux ans, ne les valorise plus que 4 fois leurs revenus aujourd’hui.

Conséquence, l’argent ne coule plus à flot. Comme le dit Maximilian Tayenthal, le patron de N26, « les levées de fonds sont plus compliquées pour tout le monde ». Leur croissance pourrait donc se trouver entravée, les néo-banques ayant besoin de beaucoup d’argent pour conquérir de nouveaux clients.

Nous verrons demain que si la situation est compliquée pour certaines de ces banques, d’autres pourraient en profiter pour tirer leur épingle du jeu.

Rédigé par Patrick Coquart 

La Chronique Agora

Par Alix - 23/11/2024 08:42

Près d'un Français sur deux favorable à une politique d'immigration zéro, selon un sondage

Près d'un Français sur deux favorable à une politique d'immigration zéro, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié le 23 novembre, 48 % des Français se déclarent favorables à une politique d'immigration zéro, impliquant l'arrêt total de l'immigration légale et illégale, tandis que 51 % y sont opposés. Le soutien à cette mesure est majoritaire chez les jeunes de 18 à 24 ans (54 %) et les CSP- (54 %), mais minoritaire parmi les 65 ans et plus (55 % contre) et les CSP+ (54 % contre). Politiquement, 82 % des sympathisants du Rassemblement National soutiennent l'immigration zéro, contre 46 % chez les électeurs des Républicains.

Bruno Retailleau, invité de CNEWS et Europe 1, a assuré que les décrets de la loi immigration adoptée l’an dernier seraient finalisés d’ici la fin de l’année, alors que seulement 27 % des mesures sont actuellement en vigueur. L’immigration reste une priorité politique pour lui.

CNews / Illustration

Par Alix - 23/11/2024 08:37

Guerre en Ukraine : Le Pentagone estime que des soldats nord-coréens stationnés en Russie pourraient bientôt participer aux combats contre les troupes de Kiev

Guerre en Ukraine : Le Pentagone estime que des soldats nord-coréens stationnés en Russie pourraient bientôt participer aux combats contre les troupes de Kiev

Le Pentagone estime que des soldats nord-coréens stationnés en Russie pourraient bientôt participer aux combats contre l'Ukraine. Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que ces troupes, intégrées aux formations russes, semblent prêtes à être déployées, bien qu'aucune preuve significative d'engagement actif n'ait encore été observée. Selon des responsables sud-coréens, Moscou fournirait à Pyongyang du carburant, des missiles antiaériens et une aide économique en échange de troupes. Par ailleurs, Kiev a signalé que la Russie aurait rassemblé environ 50 000 soldats, dont plusieurs milliers de Nord-Coréens, pour reprendre des territoires dans la région de Koursk, où l’armée ukrainienne mène une offensive.

Le Monde 

Par Alix - 23/11/2024 08:28

Arrestation de Boualem Sansal : L’Algérie dénonce via son agence de presse une France sous influence d'un lobby «anti-algérien» et «pro-sioniste»

Arrestation de Boualem Sansal : L’Algérie dénonce via son agence de presse une France sous influence d'un lobby «anti-algérien» et «pro-sioniste»

L’arrestation samedi à Alger de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, critique du régime algérien et de l’islamisme, exacerbe les tensions entre Paris et Alger. Emmanuel Macron s’est dit « préoccupé » par la situation, tandis que l’agence de presse officielle algérienne accuse la France d’être sous l’influence d’un lobby « anti-algérien » et « pro-sioniste ».

«L’agitation comique d’une partie de la classe politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal est une preuve supplémentaire de l’existence d’un courant “haineux” contre l’Algérie. Un lobby qui ne rate pas une occasion pour remettre en cause la souveraineté algérienne», explique l’agence de presse algérienne, évoquant par ailleurs un «bottin anti-algérien et accessoirement pro-sioniste» comprenant notamment « Eric Zemmour, Mohamed Sifaoui, Marine Le Pen, Xavier Driencourt, Valérie Pécresse, Jack Lang» et «Nicolas Dupont-Aignan», selon l’agence (Le Figaro).

En attendat, Boualem Sansal risque une inculpation grave en vertu de l’article 87 bis du Code pénal algérien, qui réprime les atteintes à la souveraineté nationale, avec des peines pouvant aller jusqu’à la réclusion à perpétuité. Cette affaire marque une nette détérioration des relations franco-algériennes, nourrie par des accusations réciproques et des désaccords sur des questions historiques et diplomatiques, mais aussi par le conflit au Proche-Orient.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 22/11/2024 09:56

La Russie teste un nouveau missile à portée intermédiaire lors d'une frappe contre l'Ukraine en réponse aux récents tirs ukrainiens utilisant des missiles occidentaux

La Russie teste un nouveau missile à portée intermédiaire lors d'une frappe contre l'Ukraine en réponse aux récents tirs ukrainiens utilisant des missiles occidentaux

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie avait testé un nouveau missile à portée intermédiaire lors d'une frappe contre l'Ukraine. Selon l'Ukraine, ce missile posséderait des caractéristiques similaires à celles d’un missile balistique intercontinental (ICBM). Cette attaque russe a été présentée comme une riposte aux récents tirs ukrainiens utilisant des missiles britanniques Storm Shadow et américains ATACMS.

AlJazeera / Illustration

 

 

 

 

Par Alix - 22/11/2024 09:44

Un vaste réseau de trafic de clandestins actif depuis 2021 a été démantelé lors d’une opération mobilisant 450 policiers à travers l'Europe

Un vaste réseau de trafic de clandestins actif depuis 2021 a été démantelé lors d’une opération mobilisant 450 policiers à travers l'Europe

Un vaste réseau de trafic de clandestins, actif depuis 2021 et impliqué dans la mort de deux personnes, a été démantelé lors d’une opération européenne mobilisant 450 policiers. 25 personnes ont été interpellées au total, précise Le Figaro : six en Autriche, trois en Bosnie-Herzégovine, quatre en Allemagne, cinq en Pologne, six en Serbie et une au Royaume-Uni. 

Ce réseau, principalement composé de Syriens, acheminait des clandestins via la route des Balkans vers l'Allemagne et le Royaume-Uni, en collaborant avec des groupes criminels locaux. Les migrants payaient entre 4 500 et 12 000 € pour des trajets souvent marqués par des violences. L'organisation, qui aurait fait venir plus de 2 200 migrants illégaux en Allemagne et généré 3,4 millions d'euros illégalement.

Le Figaro / illustration

Par Alix - 22/11/2024 09:04

Joe Biden juge « scandaleux » les mandats d'arrêt de la CPI visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant

Joe Biden juge « scandaleux » les mandats d'arrêt de la CPI visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant

Joe Biden a dénoncé comme « scandaleux » les mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant des dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benyamin Netanyahou et l'ex-ministre de la Défense Yoav Gallant. Le président américain a réaffirmé son soutien indéfectible à Israël, critiquant la compétence et les procédures de la CPI dans cette affaire.  Pour rappel, Mohammed Deif, chef militaire du Hamas, est également visé par un mandat d'arrêt pour crimes de guerre.

Le Figaro / Illustration
 

 

 

 

 

 

Par Alix - 22/11/2024 08:31

Nucléaire : L’Iran annonce le lancement de nouvelles centrifugeuses avancées en réponse à une résolution adoptée à Vienne par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)

Nucléaire : L’Iran annonce le lancement de nouvelles centrifugeuses avancées en réponse à une résolution adoptée à Vienne par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)

L’Iran a annoncé le lancement de nouvelles centrifugeuses avancées en réponse à une résolution adoptée à Vienne par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Cette résolution, soutenue par des pays occidentaux, critique le manque de coopération iranien et rappelle ses obligations en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). L’Iran, qui défend son programme nucléaire à des fins civiles, est accusé par l’Occident de viser des objectifs militaires, ce que Téhéran dément.

Pour rappel, depuis le retrait des États-Unis de l’accord de 2015 sous Donald Trump, l’Iran a augmenté son enrichissement d’uranium à 60%, contre 3,67% prévu par l’accord, et restreint sa collaboration avec l’AIEA. Bien que le président iranien actuel, Massoud Pezeshkian, ait invité le chef de l’AIEA à visiter des sites nucléaires, cette initiative semble être un ultime effort diplomatique avant un éventuel durcissement des tensions, alors que Donald Trump doit réintégrer la Maison-Blanche en janvier 2025.

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 22/11/2024 08:11

Emmanuel Macron inquiet après l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à l'aéroport d'Alger samedi

Emmanuel Macron inquiet après l'arrestation de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal à l'aéroport d'Alger samedi

L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, âgé de 75 ans, a été arrêté samedi à l'aéroport d'Alger alors qu'il arrivait de France. Une nouvelle qui suscite une vive inquiétude chez ses proches, mais également de la part du président Emmanuel Macron, qui a exprimé son attachement à la liberté de cet intellectuel. Les raisons de son arrestation demeurent jusqu'ici inconnues, mais il n’a plus donné de nouvelles depuis son arrivée en Algérie, selon les médias.

Des responsables politiques français, principalement de droite et de centre-droit, ont appelé à user de moyens de pression sur l'Algérie pour obtenir sa libération. Sansal, connu pour ses critiques du régime algérien et de l'intégrisme religieux, est une figure controversée dans son pays, en particulier depuis une visite en Israël en 2014. Ses œuvres, comme Le Serment des barbares, lui ont valu une renommée internationale, malgré les polémiques.

FranceTVinfo / Ilustration : TVL

Boualem Sansal avait participé à un Grand Angle sur TVL, ainsi qu'aux conversations de Paul-Marie Couteaux cet été, à revoir : 
 

 

Par Alix - 21/11/2024 09:21

85% des Français estiment que des peines de prison ferme doivent être infligées aux personnes menaçant de mort des enseignants ou des chefs d'établissement, selon un sondage

85% des Français estiment que des peines de prison ferme doivent être infligées aux personnes menaçant de mort des enseignants ou des chefs d'établissement, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1 publié le 20 novembre, 85% des Français estiment que des peines de prison ferme doivent être appliquées aux personnes menaçant de mort des enseignants ou des chefs d'établissement. Ce sondage fait suite à l'insatisfaction face à une peine de 60 jours-amende et un stage de citoyenneté infligée à un homme ayant menacé le proviseur d'un lycée parisien. 

CNews / Illustration

Par Alix - 21/11/2024 09:14

« Il faut arrêter cette folie avant que la Troisième Guerre mondiale ne devienne irréversible » : Un ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, appelle à destituer Joe Biden d'urgence pour éviter un nouveau conflit mondial

« Il faut arrêter cette folie avant que la Troisième Guerre mondiale ne devienne irréversible » : Un ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, appelle à destituer Joe Biden d'urgence pour éviter un nouveau conflit mondial

Michael Flynn, un ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, a appellé à agir d'urgence pour éviter une troisième guerre mondiale, sommant la vice-présidente Kamala Harris d'invoquer le 25ᵉ amendement pour destituer Joe Biden, qu'il accuse de mener les États-Unis vers un conflit global. Flynn critique la décision de Biden d'autoriser l'Ukraine à utiliser des missiles ATACMS contre la Russie, ainsi que son récent choix de fournir des mines antipersonnel à Kiev, rompant une promesse de 2022. Flynn estime que Biden met les États-Unis en danger et appelle à une destitution par la Chambre des représentants.

RT / Illustration

 

 

 

Par Alix - 21/11/2024 09:06

72% des Français ne constatent pas d’amélioration de leur pouvoir d’achat malgré la baisse de l'inflation, selon une étude réalisée à l’approche de Noël

72% des Français ne constatent pas d’amélioration de leur pouvoir d’achat malgré la baisse de l'inflation, selon une étude réalisée à l’approche de Noël

Une étude révèle que 72% des Français ne constatent pas d’amélioration de leur pouvoir d’achat à l’approche des fêtes, générant un stress financier pour 49% d’entre eux. Malgré une inflation en baisse, le budget moyen pour Noël en 2024 diminue à 508€, soit 21€ de moins qu’en 2023. Près d’un quart des Français prévoient de réduire leurs dépenses, tandis que 80% maintiendront leur budget. Des disparités régionales sont également relevées par cette étude : Ainsi, un Francilien dépensera en moyenne 601€, contre 422€ pour un Breton. Enfin, si 42% des petits commerçants perçoivent le Black Friday comme une concurrence accrue, 67% d'entre-eux restent optimistes pour les fêtes.

CNews / Illustration

Par Alix - 21/11/2024 08:29

La décision des États-Unis d'autoriser la fourniture de mines antipersonnel à l'Ukraine suscite des inquiétudes internationales

La décision des États-Unis d'autoriser la fourniture de mines antipersonnel à l'Ukraine suscite des inquiétudes internationales

La décision prise par les États-Unis d'autoriser la fourniture de mines antipersonnel à l'Ukraine a suscité des inquiétudes internationales. Cette mesure, longtemps rejetée par Joe Biden en raison des risques pour les civils, suscite de nombreuses critiques. Moscou accuse Washington de prolonger la guerre, tandis que des organisations comme l'ICBL dénoncent une décision "désastreuse" et appellent l'Ukraine à refuser ces armes. 

Pour rappel, les États-Unis fourniront à l'Ukraine des mines antipersonnel de type "Claymore", qualifiées de "non-persistantes" car elles sont déclenchées manuellement et équipées de dispositifs d'autodestruction ou d'autodésactivation, respectant ainsi les conventions internationales. Ces armes visent à renforcer les capacités défensives de Kiev, en complément des autres munitions déjà livrées.

Washington justifie cette mesure par un changement de tactique des forces russes, désormais davantage engagées dans des assauts à pied. Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a expliqué que ces armes sont nécessaires pour ralentir l'avancée russe.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a qualifié ces armes controversées de « très importantes » pour la défense de son pays. Cependant, cette décision est d'autant plus polémique que l'Ukraine est signataire de la Convention d'Ottawa de 1997, qui interdit l'utilisation et le stockage de mines antipersonnel, contrairement aux États-Unis et à la Russie. Ce revirement stratégique de Joe Biden, intervenant peu après l'autorisation donnée à Kiev d'utiliser des missiles de longue portée ATACMS, continue d'interroger quant à la stratégie du camp démocrate démissionnaire... 

La Dépêche / Le Monde / Illustration

Par Alix - 21/11/2024 08:19

Elon Musk dévoile un plan de réforme radicale de l'État fédéral américain dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal

Elon Musk dévoile un plan de réforme radicale de l'État fédéral américain dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal

Dans une tribune publiée dans le Wall Street Journal, Elon Musk, le patron de Tesla et SpaceX nommé conseiller spécial de Donald Trump, dévoile sa vonlonté de réforme radicale de l'État fédéral américain. Aux côtés de l'homme d'affaires Vivek Ramaswamy, il prévoit des réductions massives d'effectifs dans la bureaucratie fédérale, affirmant que les fonctionnaires licenciés seront accompagnés dans leur transition vers le secteur privé. Musk propose également la suppression de subventions publiques, notamment pour des organismes tels que le Planning familial, et un retour limité au télétravail pour inciter des départs volontaires. S'appuyant sur des décisions récentes de la Cour suprême, Musk estime qu'une grande partie des régulations fédérales pourraient être suspendues par décret, car elles n'ont pas été validées par le Congrès. Il évoque des économies potentielles de 500 milliards de dollars en réduisant les dépenses fédérales. 

Le Figaro / Illustration

Par Alix - 20/11/2024 09:25

Marine Le Pen déclare que le RN votera la motion de censure contre le gouvernement si le budget 2025 porte atteinte au pouvoir d’achat des Français

Marine Le Pen déclare que le RN votera la motion de censure contre le gouvernement si le budget 2025 porte atteinte au pouvoir d’achat des Français

Marine Le Pen, cheffe du groupe RN à l’Assemblée nationale, a déclaré sur RTL que son parti voterait la motion de censure contre le gouvernement si le budget 2025 portait atteinte au pouvoir d’achat des Français, une "ligne rouge" pour le Rassemblement National. Elle a critiqué les hausses prévues, notamment les 6 milliards d'euros supplémentaires sur le prix de l'électricité, et déploré l'absence d'écoute de ses propositions.

Jordan Bardella, président du RN, ainsi que d'autres cadres du parti, ont également évoqué cette possibilité, soulignant que le gouvernement de Michel Barnier se dirige vers un rejet potentiel. Le recours probable à l'article 49.3 pour l’adoption du budget accentue les tensions. Dans un contexte où aucune majorité claire ne se dégage à l’Assemblée, les 126 députés RN pourraient jouer un rôle décisif dans l’adoption d’une motion de censure.

Le Figaro / Illustration

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