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Par Valentin - 12/04/2023 15:41

[La Chronique Agora] Quand les victimes des lois anti-carbone prennent le pouvoir : La victoire électorale du parti des agriculteurs néerlandais préfigure les prochaines batailles environnementales en Europe.

[La Chronique Agora] Quand les victimes des lois anti-carbone prennent le pouvoir : La victoire électorale du parti des agriculteurs néerlandais préfigure les prochaines batailles environnementales en Europe.

Le Mouvement des agriculteurs citoyens néerlandais (BBB) a remporté une grande victoire lors des élections provinciales du pays, le 15 mars dernier. Avec 19,36% des voix et 139 des 572 sièges en jeu, il est devenu, 4 ans après sa création, le plus puissant parti du pays au niveau local.

Le 30 mai prochain, lors des élections sénatoriales, il devrait obtenir environ 15 des 75 sièges de la Première Chambre (équivalente à notre Sénat), gagnant ainsi une place majeure dans l’échiquier politique national. Il pourra ainsi saper les efforts du gouvernement du Premier ministre Mark Rutte, dont la coalition reste majoritaire dans la Seconde Chambre (équivalente à notre Assemblée nationale).

A l’origine d’une protestation

Le BBB n’a été créé qu’en 2019, mais il a bénéficié d’un soutien populaire à la suite de la décision du gouvernement de réduire considérablement les émissions d’azote en fermant environ un tiers des exploitations agricoles néerlandaises. Et sa victoire dans les urnes n’est probablement qu’un début.

Au cours de l’été dernier, les agriculteurs néerlandais ont protesté contre la politique prévue par le gouvernement en bloquant des routes et des aéroports, et en jetant du fumier sur les fonctionnaires. Le gouvernement de La Haye tente de suivre les directives de l’UE en réduisant les émissions d’azote de 50 % d’ici à 2030. Les émissions d’oxyde nitreux et de méthane sont des sous-produits de l’élevage, par exemple lorsque le fumier est déposé.

Les Pays-Bas, ainsi que le Danemark, l’Irlande et la région flamande de la Belgique, bénéficiaient d’exemptions concernant les plafonds fixés par l’UE pour le fumier en raison de leur faible superficie, mais cette exemption est sur le point de prendre fin pour les agriculteurs néerlandais.

Le gouvernement de Mark Rutte entend réduire les émissions en rachetant les éleveurs, même si ces derniers n’ont guère manifesté d’intérêt pour les cartes-cadeaux.

Le BBB a été critiqué pour ses positions anti-immigration et son hostilité à l’élargissement de l’UE, mais son succès dans les sondages n’a pas grand-chose à voir avec un glissement à droite aux Pays-Bas. En fait, ce scrutin a non seulement attiré de nouveaux électeurs qui ont utilisé les élections provinciales comme un sondage sur le gouvernement, mais il a également porté un coup important aux partis d’extrême droite qui ont subi de lourdes pertes, notamment le « Foorum vor Democratie » (15 sièges, contre 86 en 2019).

Symptôme européen

Le gouvernement néerlandais n’a donc que deux options. Prétendre qu’il s’agit d’une phase politique temporaire, exploiter le fait que ce nouveau parti fera inévitablement des erreurs de communication, et continuer sur la même voie… ou en changer. Il semble que cette dernière option devienne inévitable, et pas seulement parce que le gouvernement a besoin de l’approbation de la Première Chambre pour ses objectifs de réduction d’émissions d’azote.

S’il est possible que la coalition de M. Rutte trouve des voix à l’extrême-gauche, cette stratégie ne serait pas sans inconvénients. Les sénateurs verts et d’extrême gauche sont susceptibles de soutenir les objectifs de la réduction des émissions d’azote, mais aussi de demander des objectifs encore plus ambitieux pour l’avenir, ce qui ne ferait qu’aggraver le climat politique.

Le Premier ministre Mark Rutte, surnommé « Teflon Mark » (pour sa capacité à surmonter de multiples crises politiques au cours de ses 13 années de mandat), est également confronté à la possibilité que les membres de sa propre coalition quadripartite se dégonflent au cours du processus.

Les événements politiques qui se déroulent aux Pays-Bas sont un symptôme de ce qui risque de se produire dans toute l’Europe. L’agriculture, un domaine habituellement réservé aux débats politiques obscurs et aux réunions de commissions qui durent des heures et font bailler, est en train de devenir un élément central des ambitions vertes de l’Europe. Le secteur agricole est indéniablement responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre, mais il s’est retrouvé injustement ciblé par des règles simplistes.

Des promesses intenables

La politique néerlandaise d’élimination progressive d’un tiers des exploitations agricoles est née du constat que le seul moyen réaliste de réduire les émissions de manière fiable serait de réduire considérablement les secteurs de l’aviation et de la construction, deux secteurs que les Pays-Bas ne peuvent pas se permettre de manière réaliste compte tenu de leur activité économique.

La décision de cibler les agriculteurs en dernier recours est emblématique de l’approche européenne qui suscitera beaucoup d’hostilité : c’est l’histoire parfaite pour créer des mouvements populistes.

Au cours de la dernière décennie, l’Europe a fait des promesses ambitieuses en matière d’objectifs d’émissions, mais maintenant que l’UE et ses États membres sont confrontés à la réalité de la manière dont ces objectifs seront atteints, il est probable que les choses se gâtent.

La stratégie « Farm to Fork » de l’Union européenne connaît le même sort : le commissaire à l’Agriculture de la Commission européenne, Janusz Wojciechowski, a déclaré qu’il pensait que cette stratégie désavantage injustement les Etats membres d’Europe de l’Est. Ce même commissaire est pourtant censé défendre les politiques de réduction des pesticides, des engrais et de l’utilisation des terres agricoles.

Selon une étude d’impact réalisée par l’USDA, cette stratégie entraînerait une baisse de la production agricole comprise entre 7 et 12%. Dans le même temps, la baisse du PIB de l’UE représenterait 76% de la baisse du PIB mondial. Les ménages à faibles revenus, qui souffrent déjà de l’inflation, subiraient une pression encore plus forte et seraient très probablement politisés.

Ces dernières années ont vu défiler de jeunes activistes climatiques qui ont dressé des listes de demandes politiques ambitieuses. Dans les années à venir, ce seront les manifestations de ceux qui devront les financer.

Rédigé par Bill Wirtz

La Chronique Agora 

05/04/2025 09:05

« Ce que dit Macron, je n’en ai rien à cirer » : Le président agace les dirigeants de grands groupes français en exhortant les entreprises à suspendre leurs projets d’investissement aux États-Unis après l'annonce des nouveaux droits de douanes par Donald Trump

« Ce que dit Macron, je n’en ai rien à cirer » : Le président agace les dirigeants de grands groupes français en exhortant les entreprises à suspendre leurs projets d’investissement aux États-Unis après l'annonce des nouveaux droits de douanes par Donald Trump

Après l’annonce par Donald Trump de droits de douane de 20 % sur les importations européennes, Emmanuel Macron a exhorté les entreprises françaises à suspendre leurs projets d’investissement aux États-Unis. Cette injonction a surpris et agacé les dirigeants de grands groupes français, réunis à l’Élysée. Beaucoup refusent de se plier à cette demande, invoquant la nécessité de respecter leurs engagements économiques et sociaux. Plusieurs patrons affirment qu’ils poursuivront leurs activités outre-Atlantique, estimant que l’économie ne se pilote pas par des injonctions politiques. Le PDG d’un géant du CAC 40 déclare notamment : « Ce que dit Macron, je n’en ai rien à cirer. Nous avons des activités aux États-Unis. Il n’est pas question de les abandonner comme cela. Nous devons respecter nos engagements auprès de nos salariés, de nos clients et de nos actionnaires. »


Le Figaro / Illustration

05/04/2025 08:52

La cote de confiance de François Bayrou atteint un niveau historiquement bas de 17 %

La cote de confiance de François Bayrou atteint un niveau historiquement bas de 17 %

La cote de confiance du Premier ministre François Bayrou chute de 3 points en un mois, atteignant un niveau historiquement bas de 17 %, selon le Baromètre Figaro Magazine. Arrivé récemment à Matignon, il enregistre une baisse plus rapide que ses prédécesseurs, et perd désormais le soutien de ses propres sympathisants politiques (Renaissance, Modem, Horizons), dont la confiance tombe à 47 %. Malgré son habileté politique qui lui permet d’éviter une motion de censure, son inaction suscite des critiques, y compris au sein de la majorité. Certains députés dénoncent son attentisme, accusant le gouvernement de manquer de cap face aux urgences du pays. Une situation qui semble également agacer le président Macron, toujours selon le Figaro. 

Le Figaro / Illustration

04/04/2025 09:55

Manifestation de soutien à Marine Le Pen du 6 avril : Jordan Bardella appelle à un retour à une démocratie sereine, où chacun peut manifester librement et en sécurité

Manifestation de soutien à Marine Le Pen du 6 avril : Jordan Bardella appelle à un retour à une démocratie sereine, où chacun peut manifester librement et en sécurité

Jordan Bardella a affirmé que la manifestation de soutien à Marine Le Pen prévue le 6 avril à Paris se déroulera dans un esprit « totalement pacifique ». Invité sur LCI, le président du RN a tenu à rassurer l’opinion, face aux craintes de débordements exprimées dans un sondage. Il a souligné que, contrairement à l’ultragauche, les militants du RN n’étaient jamais à l’origine de violences.

Il a présenté cette mobilisation comme un acte démocratique, destiné à défendre les droits politiques de Marine Le Pen après sa condamnation à une peine d’inéligibilité. Bardella a aussi répondu aux critiques de Xavier Bertrand, en rejetant toute comparaison avec l’assaut du Capitole, et en appelant à un retour à une démocratie sereine, où chacun peut manifester librement et en sécurité.

Le Figaro / Illustration

04/04/2025 09:27

Condamnation de Marine Le Pen : Donald Trump dénonce une « chasse aux sorcières » menée par la « gauche européenne » et appelle à sa « libération » sur Truth Social

Condamnation de Marine Le Pen : Donald Trump dénonce une « chasse aux sorcières » menée par la « gauche européenne » et appelle à sa « libération » sur Truth Social

Le président américain Donald Trump a vivement critiqué la condamnation de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité, y voyant une « chasse aux sorcières » visant à l’empêcher de gagner la présidentielle française de 2027. Sur Truth Social, il a appelé à sa « libération », estimant que l’affaire relève d’une simple erreur comptable. Il a dénoncé une manœuvre des « gauchistes européens » utilisant la justice pour faire taire l’opposition. Son vice-président, JD Vance, a aussi exprimé son soutien, déclarant que « ce n’est pas ça, la démocratie » et accusant les autorités françaises de vouloir l’écarter du scrutin sur une accusation mineure. Tous deux voient dans cette condamnation une tentative d’influencer le processus électoral en France.

Voici pour information le message complet de Donald Trump sur son réseau social : 

"La chasse aux sorcières contre Marine Le Pen est un nouvel exemple de la gauche européenne utilisant la guerre juridique (lawfare) pour réduire au silence la liberté d'expression et censurer leur opposante politique, allant cette fois jusqu’à vouloir l’emprisonner. C’est exactement le même "manuel" qui a été utilisé contre moi par un groupe de cinglés et de ratés, comme Norm Eisen, Andrew Weissmann et Lisa Monaco. Ils ont passé les neuf dernières années à ne penser qu’à ça, et ils ont ÉCHOUÉ, car le peuple des États-Unis a compris qu’ils n’étaient que des avocats et politiciens corrompus.

Je ne connais pas personnellement Marine Le Pen, mais j’admire à quel point elle a travaillé dur pendant tant d’années. Elle a subi des défaites, mais elle a continué, et maintenant, juste avant ce qui aurait pu être une grande victoire, ils l’attaquent sur une accusation mineure dont elle n’était probablement même pas au courant — ça ressemble à une "erreur de comptabilité" selon moi. Tout cela est tellement mauvais pour la France et pour le Grand Peuple français, peu importe leur bord politique. LIBÉREZ MARINE LE PEN !"

04/04/2025 09:00

Près d’un Français sur deux souhaite que Marine Le Pen soit candidate à la présidentielle de 2027, selon un sondage

Près d’un Français sur deux souhaite que Marine Le Pen soit candidate à la présidentielle de 2027, selon un sondage

Près d’un Français sur deux (49 %) souhaite que Marine Le Pen soit candidate à la présidentielle, soit une hausse de 7 points en un mois, selon un sondage Ifop-Fiducial réalisé après sa condamnation dans l’affaire des assistants parlementaires. À l’inverse, 51 % ne le souhaitent pas, un chiffre en baisse de 7 points. Cependant, seuls 37 % pensent qu’elle pourra réellement se présenter, en forte baisse (-37 points) par rapport au mois précédent. Seuls les sympathisants du RN sont majoritairement (69 %) confiants en sa candidature.

TV5

03/04/2025 08:11

61 % des Français estiment que la démocratie fonctionne mal en France aujourd’hui, selon un sondage

61 % des Français estiment que la démocratie fonctionne mal en France aujourd’hui, selon un sondage

Dans un contexte marqué par la condamnation de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité, qui suscite de vives critiques sur l’étendue du pouvoir judiciaire, une majorité de Français s’inquiète de l’état de la démocratie. Selon un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD, 61 % des personnes interrogées estiment que la démocratie fonctionne mal en France, contre 39 % qui jugent qu’elle fonctionne correctement.

Le JDD

03/04/2025 07:58

« Une guerre sans limite » : L’ONU réclame une enquête après la découverte d’une fosse commune à Rafah contenant les corps de 15 secouristes, tués lors de frappes israéliennes visant des ambulances

« Une guerre sans limite » : L’ONU réclame une enquête après la découverte d’une fosse commune à Rafah contenant les corps de 15 secouristes, tués lors de frappes israéliennes visant des ambulances

L’ONU a vivement dénoncé la découverte d’une fosse commune à Rafah contenant les corps de 15 secouristes, tués lors de frappes israéliennes visant des ambulances. Parmi les victimes figuraient des membres du Croissant-Rouge palestinien et un employé de l’ONU. Le secrétaire général Antonio Guterres, "choqué", réclame une enquête indépendante sur les attaques contre les humanitaires et parle d’une "guerre sans limite" menée par Israël à Gaza. Depuis le 7 octobre 2023, au moins 408 humanitaires auraient été tués dans l’enclave. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, alerte également sur le bilan humain de plus de 1000 morts depuis la reprise des opérations militaires. ​​​​​​​

Le Figaro / Illustration

03/04/2025 07:43

Condamnation de Marine Le Pen : La cour d’appel de Paris a annoncé qu’elle examinera l’appel d’ici l’été 2026

Condamnation de Marine Le Pen : La cour d’appel de Paris a annoncé qu’elle examinera l’appel d’ici l’été 2026

Après la condamnation de Marine Le Pen à quatre ans de prison, dont deux ferme sous bracelet électronique, et cinq ans d'inégibilité pour détournement de fonds publicsdans l’affaire des assistants parlementaires du Front national, la cour d’appel de Paris a annoncé qu’elle examinera l’appel de Marine Le Pen d’ici l’été 2026. Ce qui permettrait à la justice de rendre une décision avant la présidentielle de 2027. La procureure générale de Paris, Marie-Suzanne Le Quéau, a précisé que cette accélération du calendrier ne constitue pas un désaveu, mais simplement l’exercice normal du droit à l’appel, qui implique une réévaluation complète du dossier.

TF1 / Illustration

02/04/2025 09:40

Volodymyr Zelensky annonce une réunion avec les représentants militaires de pays prêts à envisager l’envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine

Volodymyr Zelensky  annonce une réunion avec les représentants militaires de pays prêts à envisager l’envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé la tenue, ce vendredi, d’une réunion avec les représentants militaires de pays partenaires prêts à envisager l’envoi de troupes de maintien de la paix en Ukraine. L’objectif est de construire une approche commune à l’échelle européenne, fondée sur les propositions ukrainiennes, pour renforcer la sécurité sur le terrain.

Dans le même temps, l’administration Trump commence à douter de la possibilité d’un cessez-le-feu rapide. Alors qu’elle espérait initialement parvenir à un accord d’ici avril ou mai, elle constate désormais un blocage dans les négociations, reprochant à la fois à Kiev et à Moscou leur attitude. Washington envisage de nouvelles sanctions économiques ou diplomatiques pour faire pression sur la Russie.

Le Monde

02/04/2025 09:13

Israël annonce l’extension de son offensive militaire à Gaza pour "écraser" le Hamas

Israël annonce l’extension de son offensive militaire à Gaza pour "écraser" le Hamas

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré vouloir "écraser" le Hamas et "nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes". Il a également annoncé vouloir saisir de larges zones du territoire pour y établir des zones de sécurité. L’armée a appelé les civils à fuir plusieurs quartiers de Rafah et Khan Younès, annonçant de nouveaux combats à venir. "J'appelle les habitants de Gaza à agir maintenant pour chasser le Hamas et rendre tous les otages", a encore lancé le ministre. La trêve, en place depuis janvier, a volé en éclats le 18 mars avec la reprise des bombardements et d’une offensive terrestre, Israël cherchant à obtenir la libération des derniers otages détenus par le Hamas.

Franceinfo

02/04/2025 08:55

Présidentielle 2027 : Jordan Bardella en tête des intentions de vote au premier tour s’il remplaçait Marine Le Pen, selon un sondage

Présidentielle 2027 : Jordan Bardella en tête des intentions de vote au premier tour s’il remplaçait Marine Le Pen, selon un sondage

Selon un sondage Toluna Harris Interactive pour RTL, Jordan Bardella recueillerait 35 à 36 % des intentions de vote au premier tour s’il remplaçait Marine Le Pen, récemment déclarée inéligible pour 5 ans. Il devancerait largement ses concurrents, quel que soit le candidat désigné par Les Républicains.

Deux scénarios ont été testés :

  • Avec Laurent Wauquiez : Bardella est à 36 %, suivi d’Édouard Philippe (25 %) et Jean-Luc Mélenchon (13 %).

  • Avec Bruno Retailleau : Bardella baisse légèrement à 35 %, Philippe à 23 %, tandis que Retailleau obtient 7 % (contre 4 % pour Wauquiez).

93 % des électeurs de Marine Le Pen en 2022 soutiendraient Bardella dans le scénario Wauquiez, et 89 % dans le scénario Retailleau.

Derrière le trio Bardella–Philippe–Mélenchon, les autres candidats restent loin derrière : Olivier Faure et Éric Zemmour à 5 %, Fabien Roussel, Marine Tondelier et Laurent Wauquiez à 4 %, Nicolas Dupont-Aignan à 2 %, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou à 1 %.

RTL / Illustration

01/04/2025 09:17

Le chef d’état-major allemand, le général Carsten Breuer, estime que Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine et que l’OTAN doit être prête à une possible attaque dans les "quatre ans"

Le chef d’état-major allemand, le général Carsten Breuer, estime que Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine et que l’OTAN doit être prête à une possible attaque dans les "quatre ans"

Le chef d’état-major allemand, le général Carsten Breuer, affirme que l’augmentation du budget militaire est absolument nécessaire face à la menace persistante de la Russie. Selon lui, l’agression de Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas à l’Ukraine, et l’OTAN doit être prête à une possible attaque dans un délai pouvant aller jusqu’à quatre ans. « La question n’est pas de savoir combien de temps il nous faut, mais combien de temps Poutine nous laisse », prévient-il.

Sur le terrain, cette montée en puissance se traduit déjà par une intensification des manœuvres militaires. Près de la ville de Munster, les tirs de missiles et les explosions sont devenus si fréquents que les habitants n’y prêtent presque plus attention. Et ce n’est qu’un début : le Parlement allemand a récemment donné son feu vert à un vaste plan d’investissement dans la défense, en levant les restrictions habituelles sur l’endettement.

BBC  / Illustration

01/04/2025 09:10

Donald Trump qualifie la condamnation de Marine Le Pen de "très grave" et estime qu'elle reflète un climat judiciaire comparable entre la France et les États-Unis.

Donald Trump qualifie la condamnation de Marine Le Pen de "très grave" et estime qu'elle reflète un climat judiciaire comparable entre la France et les États-Unis.

Donald Trump a réagi à la condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics, la qualifiant de "très grave" et y voyant un parallèle avec ses propres affaires judiciaires. Marine Le Pen a été condamnée à 4 ans de prison (dont 2 sous bracelet électronique), 5 ans d'inéligibilité immédiate, et 100 000 € d’amende. Elle avait quitté la salle avant l’annonce du jugement.

Trump, lui-même condamné en janvier 2025 dans l’affaire Stormy Daniels (paiements occultes à une actrice de films X), a rappelé qu’il avait été dispensé de peine, malgré ses 34 délits reconnus. Il a aussi été poursuivi pour tentative d’annulation des résultats de 2020 et rétention de documents confidentiels. Pour Trump, la condamnation de Le Pen reflète un climat judiciaire comparable entre la France et les États-Unis.

Plusieurs figures internationales ont dénoncé la condamnation de Marine Le Pen. Elon Musk a parlé d’un "abus du système judiciaire" et mis en garde contre un "retour de bâton". Jair Bolsonaro, lui aussi frappé d’inéligibilité au Brésil, a évoqué une "persécution". Le Kremlin a également critiqué une "violation des normes démocratiques", accusant les capitales européennes de s’écarter des principes démocratiques dans leurs processus politiques.

BFMTV

01/04/2025 08:57

Le marché automobile français a chuté de 14,5 % en mars, une situation jugée préoccupante par le président de la Plateforme automobile (PFA)

Le marché automobile français a chuté de 14,5 % en mars, une situation jugée préoccupante par le président de la Plateforme automobile (PFA)

En mars, le marché automobile français a chuté de 14,5 %, avec 153 842 immatriculations, retrouvant son niveau de mars 2022. Cette baisse affecte particulièrement Stellantis (-17 %), tandis que Renault-Dacia reste stable (-0,99 %) et se rapproche de la première place. Volkswagen recule aussi (-4,8 %), en partie à cause de Seat. La part des véhicules électriques reste stable à 19 %. Luc Chatel, président de la Plateforme automobile (PFA), juge la situation « très préoccupante ».

Le Figaro / illustration

29/03/2025 09:08

57% des Français souhaitent mettre fin au regroupement familial, selon un sondage

57% des Français souhaitent mettre fin au regroupement familial, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNewsEurope 1 et le JDD, 57 % des Français souhaitent mettre fin au regroupement familial, une politique permettant aux familles d’étrangers titulaires d’un titre de séjour de les rejoindre en France. Ce rejet est particulièrement fort chez les 18-24 ans (71 %). Les hommes (58 %) et les femmes (57 %) y sont également majoritairement favorables. Tous les groupes d’âge au-delà de 35 ans soutiennent cette suppression à environ 56-58 %, sauf les 25-34 ans, qui sont plus partagés (49 % pour). Ce sondage intervient alors que l’Autriche a suspendu cette politique sur son territoire.

Le JDD

12/04/2023
15:41
05/04/2025
09:05
08:52
04/04/2025
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03/04/2025
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02/04/2025
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01/04/2025
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29/03/2025
09:08