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Par Valentin - 05/04/2023 12:23

[La Chronique Agora] Réforme des retraites : le fruit de l'économie de la dette. Les arguments pour la réforme ne tiennent pas bien debout. La question des retraites est plutôt la suivante : qui veut-on protéger, les vieux ou les ultra-riches ?

[La Chronique Agora] Réforme des retraites : le fruit de l'économie de la dette. Les arguments pour la réforme ne tiennent pas bien debout. La question des retraites est plutôt la suivante : qui veut-on protéger, les vieux ou les ultra-riches ?

Les manifestations massives contre Macron en France s’enchaînent, et elles sont dures.

Macron et ses sponsors veulent forcer l’adoption de réformes des retraites.

Il s’agit de l’une des tentatives des gouvernements des grandes économies de réduire les salaires réels directs et indirects. Elle est équivalente à une hausse du taux d’exploitation des salariés.

Les réformes des systèmes de santé et de chômage, ainsi que les baisses de service public sont allées dans cette direction.

On peut difficilement rogner plus sur les salaires directs, il faut donc tailler dans les indirects. Le gouvernement Macron a imposé une « réforme » qui relève l’âge de la retraite de 62 ans à 64 ans.

Les pensions sont vraiment des salaires différés, des retenues sur le revenu du travail vivant pour payer un revenu décent lorsque les gens prennent leur retraite.

Des arguments qui tombent à l’eau

Les arguments des élites dominantes sont multiples.

Premièrement, les tendances démographiques, en particulier dans les économies capitalistes avancées, signifient que davantage de personnes atteignent l’âge de la retraite et moins de personnes sont en âge de travailler. Ainsi, l’argument est que des « taux de dépendance liés à l’âge » plus élevés signifient que ceux qui travaillent doivent payer plus d’impôts que ceux qui ne travaillent pas.

Le deuxième argument est que l’espérance de vie a tellement augmenté et que les gens sont en bien meilleure santé que les « années d’écart » entre l’arrêt du travail et la mort ont beaucoup trop augmenté.

L’ironie cruelle est que les coupes dans les retraites que le gouvernement français cherche à imposer pour des raisons démographiques interviennent alors que l’espérance de vie dans les grandes économies a commencé à baisser.

Au cours de la première décennie de ce siècle, l’espérance de vie a augmenté de près de trois ans tous les dix ans. Mais aujourd’hui, l’espérance de vie moyenne mondiale est inférieure de deux ans à ce que l’on prévoyait auparavant : 71 ans, contre 73 ans si la courbe avait continué sa progression comme avant 2019.

Par ailleurs, ce qui est ignoré, c’est l’énorme disparité d’espérance de vie entre les personnes à faible revenu prenant leur retraite et très dépendantes des pensions de l’Etat et les personnes plus aisées avec des pensions d’entreprise complémentaires.

Le troisième argument est le coût pour les deniers publics. L’argument est que trop d’argent public va aux retraités, réduisant ainsi les fonds disponibles pour d’autres services et avantages publics importants. Les gouvernements sont contraints d’enregistrer des déficits budgétaires qui augmentent la dette publique et augmentent ainsi les charges d’intérêt qui rongent les dépenses publiques.

Il est vrai que les retraites en France sont plus élevées que dans la plupart des autres pays de l’UE.

Le déficit des retraites en France est infime comparé au coût des mesures mises en place en réponse à la pandémie (165 Mds€) et au choc énergétique (environ 100 Mds€), ainsi qu’aux engagements du président Macron d’investir davantage dans le nucléaire (50 Mds€) et la défense (100 Mds$ d’ici 2030).

Indispensable, vraiment ?

Cela n’empêche pas les économistes mainstream de considérer que le « problème des retraites » est à l’origine de dépenses publiques excessives et de déficits.

Voici l’une de ces analyses qui soutient vigoureusement l’attaque de Macron contre les retraites publiques françaises.

« La réforme des retraites en France, centrée sur l’allongement de l’âge de la retraite à 64 ans contre 62 ans, devrait assurer le rééquilibrage progressif du système de retraite d’ici 2030, compte tenu d’une évolution démographique défavorable et d’un déficit croissant. La réforme envoie un signal fort aux partenaires européens et aux institutions internationales de l’intention de la France de préserver  la viabilité budgétaire à moyen terme  et d’introduire des réformes du côté de l’offre. »

De même, le Financial Times, a qualifié la décision de Macron d’« indispensable ».

« Boucher un trou dans le système de retraite est un gage de crédibilité pour Bruxelles et pour les marchés financiers qui pénalisent à nouveau la mauvaise discipline. »

Le FT poursuit :

 « S’il reste inchangé, le système de retraite (français) connaîtra des déficits annuels compris entre 0,4 % et 0,8 % du produit intérieur brut au cours du prochain quart de siècle ; (il existe des scénarios de rentabilité plus bénins, mais ceux-ci supposent un miracle de productivité). Ce n’est pas un trou catastrophique : la cotisation minimale pour une retraite à taux plein est déjà assez exigeante à 41,5 ans – et elle grimpe à 43 ans – même si un âge de la retraite à 62 ans semble généreux. Pourtant, c’est un trou qu’il faut combler. »

Le trou déficitaire, pourtant pas très grand, doit être comblé. Cela est présenté comme une évidence, mais pourquoi ce trou et pas un autre ?

Des pensions décentes peuvent être fournies en supprimant d’autres ponctions sur les recettes publiques, par exemple en supprimant des subventions ou en stoppant le renflouement les banques ; en optimisant l’augmentation des dépenses d’armement ; en revoyant le système de subventions pour que les entreprises privées investissent dans les combustibles fossiles, en réduisant le coût de tous les autres inactifs qui abondent dans le système Français, etc.

On peut également choisir une politique macroéconomique différente. Cela impliquerait de sortir du cercle vicieux malthusien dans lequel les pays occidentaux s’enfoncent pour essayer de préserver le capital moribond ou zombie. En particulier abandonner la volonté forcenée de faire en sorte que tous les créanciers fassent leur plein sur tout, y compris sur les dettes fondamentalement irrécouvrables.

Le fardeau des dettes

Une augmentation de 1% du PIB réel moyen par habitant dans les principales économies pourrait fournir suffisamment de revenus supplémentaires aux gouvernements pour maintenir facilement les niveaux et les conditions de retraite actuels.

Et j’insiste sur une augmentation moyenne de la croissance du PIB réel. Tous les 8 à 10 ans, les économies capitalistes connaissent des baisses de production et d’investissement qui affectent considérablement les revenus de l’Etat et conduisent souvent à des renflouements substantiels des banques et des multinationales, réduisant encore les revenus pour payer les services publics et les retraites. Une économie libérée du boulet de la dette excessive par moratoire ou renégociation ou conversion atteindrait facilement ce taux supplémentaire de croissance.

La chute de la croissance, le ralentissement séculaire ne sont pas une fatalité, sauf si on choisit le malthusianisme et la dictature du capital mort, inefficace.

Les économies capitalistes connaissent un ralentissement de la croissance économique à cause du fardeau des dettes et de la suraccumulation de capital pourri ou fictif… avec déjà trois crises, avec la perspective de nombreuses autres à venir ces prochaines années ! Pour que la finance fasse son plein, on met en place des politiques de freinage délibérées.

La Banque mondiale vient de publier un rapport choquant sur les perspectives de l’économie mondiale pour le reste de cette décennie. Elle y estime que le taux de croissance à long terme maximal du monde devrait chuter à son plus bas niveau de trois décennies d’ici 2030.

Entre 2022 et 2030, la croissance potentielle moyenne du PIB mondial devrait diminuer d’environ un tiers par rapport au taux qui prévalait au cours de la première décennie de ce siècle — à 2,2% par an.

Pour des pays comme la France, le taux de croissance sera bien inférieur à 2%, voire à peine 1,2% par an.

Le potentiel de croissance dépend de la population en âge de travailler et d’une productivité plus élevée de la main d’œuvre.

La productivité dépend de la croissance des investissements productifs et donc de la profitabilité de ces investissements productifs. La profitabilité des investissements productifs dépend de l’allocation du profit/du surplus dans le système. Si le profit va là où il est socialement et économiquement utile, la productivité progresse. Si le profit va là où il engraisse les couches sociales privilégiées et les parasites, la productivité régresse ou plafonne.

La question des retraites est liée à l’ordre social : qui veut-on protéger ? Les vieux ou les ultra riches ?

Rédigé par Bruno Bertez 

La Chronique Agora

07/06/2025 09:37

Délinquance des mineurs : Près de 80% des Français veulent des sanctions contre les parents de mineurs délinquants, selon un sondage

Délinquance des mineurs : Près de 80% des Français veulent des sanctions contre les parents de mineurs délinquants, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour le JDD, CNews et Europe 1, une large majorité de Français soutient des sanctions contre les parents de mineurs délinquants. Le soutien est particulièrement fort chez les 50 ans et plus (84 %) et reste élevé toutes catégories confondues.

Le JDD / Image d'Illustration

07/06/2025 09:08

Le Conseil d’orientation des retraites revoit à la hausse le déficit prévu pour 2070. Pour y remédier, un nouveau recul de l'âge de départ à la retraite serait la meilleure option, estime le COR

Le Conseil d’orientation des retraites revoit à la hausse le déficit prévu pour 2070. Pour y remédier, un nouveau recul de l'âge de départ à la retraite serait la meilleure option, estime le COR

Le Conseil d’orientation des retraites revoit à la baisse le déficit prévu pour 2030 (0,2 % du PIB), mais l’augmente pour 2070 à 1,4 %. Il identifie quatre leviers pour rééquilibrer le système : modération des pensions, hausse des cotisations des salariés, celle des employeurs, et recul de l’âge de départ. Les trois premiers sont jugés récessifs ; seul le report de l’âge permettrait de soutenir la croissance, une option qui reste très contestée.

Dans le détail, le COR estime que les deux premiers leviers « réduisent le revenu net et donc la demande des ménages, ce qui affaiblit le PIB ». La troisième option « augmente le coût du travail, ce qui réduit l’investissement et l’emploi et donc aussi le PIB ». L’effet récessif de ces trois voies correspond à « une réduction des recettes fiscales et sociales des administrations publiques » et renforce « les difficultés à financer les dépenses publiques autres que les retraites, à l’instar de l’école, [de] la santé, [de] la sécurité, etc. » En revanche, un recul de l’âge de la retraite correspondrait « à un enrichissement du pays (hausse du PIB par habitant) ».

« la France est le deuxième pays (après l’Italie) où la part des dépenses de retraite publiques dans le PIB est la plus élevée », rappelle enfin le COR.

Le Monde / Illustration

06/06/2025 08:10

81 % des Français estiment que la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron a fait perdre du temps au pays, selon un sondage

81 % des Français estiment que la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron a fait perdre du temps au pays, selon un sondage

Un an après la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, 81 % des Français estiment que cette décision a fait perdre du temps au pays, selon un sondage Ifop pour LCI réalisé en juin 2025. Le sentiment dominant reste l'incompréhension (43 %), suivi de l’indifférence (25 %) et de la colère (21 %). Seuls 9 % des sondés se disent satisfaits et 2 % fiers. De plus, 74 % pensent que la dissolution a freiné l'action gouvernementale, même si 32 % y voient une ouverture à davantage de débats parlementaires.

Quant à l’avenir, 41 % des Français souhaitent une nouvelle dissolution, mais seuls 30 % pensent qu’elle aura lieu. En cas de législatives, le Rassemblement national arrive en tête des intentions de vote (35 %), suivi du Nouveau Front populaire (21 %), du bloc central (18 %) et des Républicains (11 %).

LCI

06/06/2025 08:06

Pouvoir d'achat : 80 % des Français déclarent devoir "se serrer la ceinture" et la moitié d’entre eux s’attendent à une dégradation de leur situation dans les mois à venir

Pouvoir d'achat : 80 % des Français déclarent devoir "se serrer la ceinture" et la moitié d’entre eux s’attendent à une dégradation de leur situation dans les mois à venir

Selon un sondage Elabe pour BFMTV, 80 % des Français déclarent devoir "se serrer la ceinture", un chiffre en légère baisse de 2 points depuis janvier 2025. Dans le détail, 50 % affirment le faire "un peu" (+1 point), tandis que 30 % le font "beaucoup" (-3 points). Cette pression financière entraîne de nombreux renoncements : 45 % des sondés ont dû renoncer aux vacances ou week-ends, 41 % aux sorties comme les restaurants ou cinémas, 38 % au shopping et à l’achat de vêtements, 33 % à certains produits alimentaires, et 27 % au chauffage adéquat de leur logement.

Par ailleurs, 50 % des Français s’attendent à une dégradation de leur pouvoir d’achat dans les mois à venir, dont 18 % "beaucoup". Seuls 13 % anticipent une amélioration. Malgré tout, 23 % des personnes interrogées déclarent n’avoir renoncé à aucune dépense récemment.

BFMTV

05/06/2025 08:57

Donald Trump annonce une interdiction d’entrée sur le sol américain visant les ressortissants de douze pays : «Nous allons rétablir l’interdiction de voyager et maintenir les terroristes islamistes radicaux en dehors de notre pays (...) Nous ne voulons pas d’eux»

Donald Trump annonce une interdiction d’entrée sur le sol américain visant les ressortissants de douze pays : «Nous allons rétablir l’interdiction de voyager et maintenir les terroristes islamistes radicaux en dehors de notre pays (...) Nous ne voulons pas d’eux»

Donald Trump a annoncé une nouvelle interdiction d’entrée sur le sol américain visant les ressortissants de douze pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie centrale et des Caraïbes, invoquant la lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale. La mesure entrera en vigueur le 9 juin et rappelle le "Muslim Ban" de 2017. Elle survient après une attaque commise dans le Colorado par un Égyptien en situation irrégulière, ce qui a renforcé la volonté présidentielle d’agir vite. Les pays concernés incluent notamment l’Iran, la Libye, la Somalie et Haïti, tandis que sept autres nations feront l’objet de restrictions partielles. Les titulaires de visas, de cartes vertes ou relevant de l’intérêt national (comme les sportifs des JO 2028) sont exemptés. Trump a précisé que la liste pourrait s’allonger selon l’évolution des menaces. «Nous allons rétablir l’interdiction de voyager – certains appellent cela le «Trump Ban » - et maintenir les terroristes islamistes radicaux en dehors de notre pays (...) Nous ne voulons pas d’eux», a-t-il détaillé. 

Le Figaro

05/06/2025 08:40

72 % des Français ne font pas confiance à Emmanuel Macron pour se montrer « implacable » envers les auteurs des violences survenues après la victoire du PSG en Ligue des champions, selon un sondage

72 % des Français ne font pas confiance à Emmanuel Macron pour se montrer « implacable » envers les auteurs des violences survenues après la victoire du PSG en Ligue des champions, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS publié le 4 juin, 72 % des Français ne font pas confiance à Emmanuel Macron pour se montrer « implacable » envers les auteurs des violences survenues après la victoire du PSG en Ligue des champions. Ce scepticisme traverse les genres (71 % des hommes, 72 % des femmes) et varie selon l'âge, les 50-64 ans étant les plus critiques (77 %). Le clivage politique est marqué : seuls les sympathisants du parti présidentiel (Renaissance) expriment majoritairement leur confiance (73 %), tandis que la défiance atteint 86 % chez les proches du Rassemblement national et 69 % chez ceux du Parti socialiste.

CNews

04/06/2025 08:56

Une large majorité des Français ne souhaitent pas acheter de voiture électrique, même à prix équivalent avec une thermique, selon un sondage

Une large majorité des Français ne souhaitent pas acheter de voiture électrique, même à prix équivalent avec une thermique, selon un sondage

Un sondage Ifop révèle que la majorité des Français ne souhaitent pas acheter de voiture électrique, même à prix équivalent avec une thermique. Seuls 13 % opteraient immédiatement pour l’électrique, tandis que 24 % l’envisageraient dans quelques années. Les freins sont multiples : prix des batteries, incertitudes sur leur durée de vie, complexité perçue de l’achat d’occasion, et surtout, un frein culturel persistant. Toutefois, l’intérêt progresse chez les jeunes, les catégories aisées et les Franciliens. L’hybride apparaît comme un compromis plus accepté.

Le Figaro / Illustration

04/06/2025 08:12

Suède : un rapport révèle des abus massifs dans les adoptions internationales et propose leur interdiction totale

Suède : un rapport révèle des abus massifs dans les adoptions internationales et propose leur interdiction totale

Un rapport commandé par le gouvernement suédois met en lumière de graves irrégularités dans les adoptions internationales depuis les années 1970. Des enfants ont été adoptés sur la base de documents falsifiés, parfois sans le consentement des parents biologiques ou à la suite de fausses déclarations de décès. Le rapport évoque aussi des manquements systémiques dans la documentation suédoise sur l’origine des enfants, et révèle que l’État suédois était informé de ces abus dès le début. Une dizaine de cas de trafic d’enfants ont été confirmés, en provenance notamment du Sri Lanka, de la Colombie, de la Pologne et de la Chine. La rapporteure propose une interdiction totale des adoptions internationales vers la Suède. Le rapport souligne le traumatisme profond vécu par les personnes adoptées, privées de leur identité et de leurs racines.

Le Figaro / Illustration

03/06/2025 09:42

Scandale des eaux Nestlé : L'UFC-Que Choisir attaque l'État et Nestlé Waters en justice en dénonçant l'immobilisme des pouvoirs publics

Scandale des eaux Nestlé : L'UFC-Que Choisir attaque l'État et Nestlé Waters en justice en dénonçant l'immobilisme des pouvoirs publics

L’UFC-Que Choisir annonce avoir déposé plainte auprès de la Cour de justice de la République contre la ministre actuelle de la Transition écologique et plusieurs ex-ministres, ainsi qu’une plainte au pénal contre Nestlé Waters. L’association dénonce l’« immobilisme » des pouvoirs publics face à l’utilisation illégale de traitements (UV, charbon actif) sur des eaux censées être naturelles. Elle porte plainte pénalement contre Nestlé Waters pour tromperie aggravée et pratiques commerciales trompeuses, et saisit la Cour de justice de la République contre plusieurs ministres actuels et anciens. L’UFC demande aussi en référé le retrait et le rappel de certains produits, notamment l’eau Perrier. Une audience est prévue début juillet.

Pour rappel, une procédure judiciaire est déjà en cours à Paris après des plaintes d’associations de défense des consommateurs pour «tromperie» visant Nestlé Waters et son concurrent Sources Alma.

Le Figaro / Illustration

03/06/2025 09:01

Gérald Darmanin juge trop laxistes les sanctions infligées aux auteurs de violences après la victoire du PSG en Ligue des Champions et propose une réforme de la loi

Gérald Darmanin juge trop laxistes les sanctions infligées aux auteurs de violences après la victoire du PSG en Ligue des Champions et propose une réforme de la loi

À la suite des violences et pillages ayant eu lieu après la victoire du PSG en Ligue des Champions, quatre jeunes hommes ont été condamnés à des peines relativement légères (2 à 8 mois de prison avec sursis). Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, juge ces sanctions trop laxistes au regard de la gravité des faits. Il propose donc une réforme de la loi pour instaurer des peines planchers, supprimer les sursis et les aménagements de peine obligatoires. Il souhaite notamment un minimum de trois mois de prison ferme pour toute agression contre un représentant de l’État, ou des amendes élevées en cas de destructions.

Le Figaro

31/05/2025 08:39

Dette : L'agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) maintient la note AA− de la France

Dette : L'agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) maintient la note AA− de la France

La France conserve sa note de crédit AA− auprès de l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P), qui a choisi de ne pas la dégrader le 30 mai 2025. Ce maintien évite une sanction financière potentiellement lourde, notamment une hausse des taux d’intérêt sur la dette. Cette décision offre un répit politique et budgétaire au premier ministre François Bayrou, confronté à un défi majeur : trouver 40 milliards d’euros pour boucler le prochain budget. Cependant, la menace d’une dégradation reste présente, car la note est assortie d’une perspective négative, ce qui signifie qu’elle peut être abaissée à tout moment si les finances ne s’améliorent pas. Une dégradation en dessous du « double A » aurait pu avoir des conséquences non négligeables, notamment en restreignant l’accès de la France à certains investisseurs.

Le Monde / Illustration

30/05/2025 09:01

Syrie : Le groupe État islamique (EI) a revendiqué sa première attaque contre les forces du nouveau gouvernement syrien depuis la chute de Bachar al-Assad, selon l’OSDH et SITE Intelligence Group

Syrie : Le groupe État islamique (EI) a revendiqué sa première attaque contre les forces du nouveau gouvernement syrien depuis la chute de Bachar al-Assad, selon l’OSDH et SITE Intelligence Group

Le groupe État islamique (EI) a revendiqué sa première attaque contre les forces du nouveau gouvernement syrien depuis la chute de Bachar al-Assad, selon l’OSDH et SITE Intelligence Group. L’attentat, survenu le 28 mai, a visé une patrouille de la 70e division de l’armée syrienne, tuant une personne et blessant trois soldats par une mine déclenchée à distance.

Le Figaro / Illustration

30/05/2025 08:54

Loire-Atlantique : les rodéos sauvages empoisonnent la vie des habitants de la commune de Frossay

Loire-Atlantique : les rodéos sauvages empoisonnent la vie des habitants de la commune de Frossay

À Frossay, petite commune de Loire-Atlantique, les habitants subissent une recrudescence des rodéos urbains motorisés, en particulier avec le retour des beaux jours. Depuis 2020, ces rassemblements bruyants de jeunes en scooters ou motos, parfois accompagnés de dégradations et d’incivilités, empoisonnent le quotidien des riverains, au point de provoquer détresse et arrêts maladie. Malgré des plaintes et quelques actions des forces de l'ordre, le phénomène persiste, alimenté par une poignée de jeunes connus des autorités, parfois impliqués dans des affaires de stupéfiants. Face à une situation devenue insupportable, certains vont même jusqu'à réclamer des caméras de surveillance, tandis que la gendarmerie annonce un renforcement des contrôles. Le maire, conscient de l’ampleur du problème, déplore l’impuissance face à un phénomène qui dépasse les frontières de sa commune.

Le Figaro

05/04/2023
12:23
07/06/2025
09:37
09:08
06/06/2025
08:10
08:06
05/06/2025
08:57
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04/06/2025
08:56
08:12
03/06/2025
09:42
09:01
31/05/2025
08:39
08:32
30/05/2025
09:01
08:54