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Par Valentin - 27/03/2023 12:01

[La Chronique Agora] Sur la route de l'Argentine : Qu’est-ce qui pourrait bien attendre les économies occidentales, après tant d’interventions étatiques…

[La Chronique Agora] Sur la route de l'Argentine : Qu’est-ce qui pourrait bien attendre les économies occidentales, après tant d’interventions étatiques…

Il n’y a que deux façons de résoudre une crise de la dette : l’inflation ou la déflation. Soit la mauvaise dette (50 000 Mds$, selon nos estimations) est effacée, soit sa valeur est éliminée par l’inflation.

La semaine dernière, la Fed a indiqué la voie qu’elle a choisie de suivre. Mais de notre point de vue, cela n’a guère d’importance. La Fed a déjà commencé son « revirement camouflé ». Et même si Wall Street ne s’est toujours pas effondré…. et que l’économie n’est toujours pas officiellement entrée en récession… nos dirigeants sont au bord de la panique.

Pendant ce temps, au bout du monde…

Mais ici, en Argentine, nous sommes déjà plongés dans la crise… entourés d’incompétence… immergés dans la corruption. Cela nous donne un sentiment de déjà-vu… comme si l’avenir des Etats-Unis pouvait être lu dans les pages du Buenos Aires Herald au fil des 70 dernières années.

Plutôt que de spéculer sur ce que fera la Fed dans les mois à venir, nous allons plutôt regarder ce qu’il se passe autour de nous.

Rick Rule nous a invités à ouvrir les yeux sur la situation la semaine dernière. Rick est un vieil ami qui suivait des pumas en Patagonie, et qui a décidé de faire une halte pour nous rendre visite. Il nous a posé la même question que de nombreux lecteurs se posent :

« Vous pourriez vivre n’importe où, mais pourquoi vivez-vous ici ? Oui, cette région est magnifique, de par son côté sauvage. Mais c’est aussi le cas du Wyoming. Et l’inflation n’atteint pas 105 % à Laramie. »

Rick faisait référence au dernier chiffre de l’inflation qui a été publié. Au cours des 12 derniers mois, l’inflation en Argentine est passée de 100% à 105%.

« INDEC : les prix ont augmenté de 6,6% en février, et l’inflation s’élève à 105,8% par rapport à l’année dernière… »

Il s’agit du taux le plus élevé depuis 32 ans. On peut s’attendre à ce qu’arrive ensuite l’hyperinflation. La dernière fois que l’inflation a dépassé les 100%, elle a atteint 5 000%, et il fallait une brouette de pesos pour acheter une tasse de café.

Le peso se déprécie rapidement par rapport au dollar, d’ailleurs. Lorsque nous sommes arrivés il y a tout juste un mois, on nous proposait 370 pesos pour un dollar – sur le marché noir bien sûr. Aujourd’hui, le taux de change est de 392 pour un dollar.

Dysfonctionnement fonctionnel

« J’aimerais aussi savoir comment une économie peut fonctionner avec une inflation de 105 % », nous a interrogé Rick. « Cela semble impossible. Qui va travailler ? Qui vote pour un président qui permet une inflation aussi élevée de se poursuivre ? Comment les gens font-ils pour joindre les deux bouts ? Et pourtant, l’électricité fonctionne. Les aéroports sont ouverts et les avions volent. Les steaks sont épais et savoureux. Le vin est délicieux. On croirait presque que tout va bien. »

Voici ce que nous lui avons répondu :

« Il y a longtemps que les économistes ont distingué le Japon et l’Argentine comme étant des économies qui ne semblaient correspondre à aucun de leurs modèles. Mais il y a des choses qui sont toujours vraies, et partout…

… et, comme l’a dit Milton Friedman, ‘si vous voulez plus de quelque chose, subventionnez-le ; si vous voulez moins de quelque chose, taxez-le’.

Nous ne savons rien du Japon, mais nous venons en Argentine depuis près de 20 ans. C’est un pays riche en ressources. Et en savoir-faire. Mais pauvre en politiques publiques. Ici, on subventionne la pauvreté et on taxe les producteurs. Et ils ont fait de l’Argentine un pays pauvre.

Les gens d’ici sont pauvres. La plupart sont au chômage. Mais il est difficile de trouver des gens pour cueillir le raisin. Il faut presque les supplier de venir travailler. Cela n’a pas toujours été le cas. Même il y a 20 ans, quand nous sommes venus ici pour la première fois [nous étions venus en groupe… avec Rick], ce n’était pas comme ça.

Il suffit de voir Buenos Aires. Il y a des milliers de bâtiments qui sont des reliques de la Belle Époque… une époque où les Argentins moyens avaient l’argent et l’ambition de construire de beaux bâtiments.

Aujourd’hui, certains veulent encore de belles maisons de banlieue… mais la plupart vivent dans les vestiges délabrés de Buenos Aires… ou dans les logements inachevés et improvisés des quartiers périphériques.

Le PIB par habitant n’est que de 10 000 $ par personne. Même les bénéficiaires de la sécurité sociale reçoivent trois fois plus aux États-Unis. »

Quand la musique s’arrête

Nous avons invité Rick dans le salon, où se trouve un piano à queue offert par un ami.

« Ce piano appartenait à Robustiano Patron-Costas. Son histoire en dit long sur ce qui s’est passé ici. C’était un investisseur très dynamique qui est devenu l’un des hommes les plus riches du pays (à une époque où le pays comptait beaucoup d’hommes riches) en réalisant quelque chose de remarquable. Il a développé une vaste industrie sucrière au milieu de ce qui était presque une friche. Il a construit une raffinerie… des maisons pour le personnel… un hôpital… un chemin de fer.   

Il est devenu très riche. Une sorte de Calvin Coolidge gaucho qui représentait les électeurs ‘conservateurs’ qui croyaient qu’ils pouvaient améliorer leur vie en travaillant dur et en dépensant beaucoup d’argent. En d’autres termes, il approuvait ce que nous appelons dans notre dernier livre ‘l’accord gagnant-gagnant’, et désapprouvait tout ce qui s’y opposait.

Mais il y avait autre chose qui était en plein essor, dans la société argentine. A l’époque, les gens pensaient que la démocratie résoudrait tous leurs problèmes politiques… et les idéalistes étaient impatients d’étendre le droit de vote à tous les citoyens. Aujourd’hui, cela semble être la bonne chose à faire. Mais cela a soudainement changé les calculs politiques dans le pays. Les politiciens ont découvert qu’ils pouvaient gagner en faisant appel aux masses d’immigrants de la capitale, Buenos Aires. Et ils les ont séduits en leur offrant divers avantages ‘sociaux’, c’est-à-dire des choses gratuites. 

C’est essentiellement ce qu’ont fait les ‘péronistes’. Et ils ont gagné élection après élection, en promettant toujours plus d’aides, pendant les sept décennies suivantes. De plus en plus d’emplois improductifs. Toujours plus de programmes sociaux. 

Mais attendez… où trouver les financements ? En taxant les riches ! 

Robustiano était l’ennemi idéal. Immensément riche. Vieux jeu. Il représentait l’ordre ancien… les gens qui s’étaient enrichis avant que le gouvernement ne commence à gérer activement l’économie.   

Il a été accusé d’exploiter ses ouvriers (qui n’avaient auparavant ni emploi, ni éducation, ni revenus, ni soins de santé). Son club à Salta a été confisqué par le nouveau gouvernement de gauche. La situation politique est devenue si tendue qu’il a dû s’enfuir en Uruguay.

A partir de ce moment-là, les catastrophes se sont succédé.

Croissance, récession, croissance à nouveau… Inflation, krach, défaut de paiement, coup d’Etat, prise de pouvoir par l’armée, guerre, nouvelle monnaie, nouveau gouvernement, inflation à nouveau.

Quelle aventure !

Après sept décennies, les Argentins ont appris à survivre, mais pas à prospérer. »

Rédigé par Bill Bonner 

La Chronique Agora

10/05/2025 08:43

Emmanuel Macron à Kiev aux côtés de ses homologues britannique et allemand pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine

Emmanuel Macron à Kiev aux côtés de ses homologues britannique et allemand pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine

Emmanuel Macron est arrivé à Kiev aux côtés de ses homologues britannique et allemand pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine face à l'agression russe. Il a salué le courage des Ukrainiens et porté trois messages : un cessez-le-feu immédiat, la garantie de la souveraineté ukrainienne dans tout accord de paix, et un engagement pour l’avenir du pays. Les dirigeants européens espèrent toujours parvenir à un accord dans le cadre d'une « coalition des volontaires ». Ils ont voyagé ensemble en train depuis la Pologne et doivent rencontrer Volodymyr Zelensky et Donald Tusk.
 



Le Figaro 

10/05/2025 08:24

Donald Trump signe un décret proposant aux immigrés clandestins de quitter volontairement les États-Unis en échange d’un vol gratuit vers l’étranger et d’une prime de 1 000 dollars

Donald Trump signe un décret proposant aux immigrés clandestins de quitter volontairement les États-Unis en échange d’un vol gratuit vers l’étranger et d’une prime de 1 000 dollars

Le 9 mai, Donald Trump a signé un décret proposant aux immigrés clandestins de quitter volontairement les États-Unis en échange d’un vol gratuit vers l’étranger et d’une prime de 1 000 dollars. Ce programme, destiné à réduire les coûts des expulsions forcées (estimés à plus de 17 000 dollars par personne), vise à encourager l’« auto-expulsion ». Trump affirme que les clandestins peuvent réserver leur vol via une application, mais prévient que ceux qui restent s’exposent à des sanctions sévères. Ce dispositif s’inscrit dans sa politique prioritaire de lutte contre l’immigration illégale, souvent freinée par la justice.

Le Figaro

09/05/2025 08:43

Sèvre et Loire : levée de boucliers contre le nouveau schéma départemental d’accueil des Gens du voyage

Sèvre et Loire : levée de boucliers contre le nouveau schéma départemental d’accueil des Gens du voyage

Dans la communauté de communes de Sèvre et Loire (Loire-Atlantique), les élus ruraux s’opposent vivement au nouveau schéma départemental d’accueil des gens du voyage, qui impose la création de 12 nouveaux terrains d’accueil alors que 57 installations illicites existent déjà. Le maire de Vallet, Jérôme Marchais, dénonce une application inéquitable de la loi et un traitement de faveur accordé aux occupations sauvages, au détriment des règles d’urbanisme et de la protection des terres agricoles. Le conseil communautaire a exprimé un avis défavorable, évoquant un coût insoutenable (1,5 million d’euros), des tensions locales et une atteinte au principe d’égalité devant la loi.

Le Figaro / Illustration

08/05/2025 08:53

Djihadistes français en Syrie : Ahmed al-Charaa assure qu’ils «ne constitueraient pas une menace» et n'exclut pas leur naturalisation

Djihadistes français en Syrie : Ahmed al-Charaa assure qu’ils «ne constitueraient pas une menace» et n'exclut pas leur naturalisation

Lors de sa rencontre avec le président Macron, le nouveau représentant syrien Ahmed al-Charaa a déclaré avoir «garanti à tous les pays [...] que ces gens ne constitueraient pas une menace», en parlant des djihadistes étrangers présents dans le nord-ouest syrien, dont environ une centaine de Français. Il n’a pas exclu de leur offrir la nationalité, si la future Constitution syrienne le permet.

Lors de la rencontre à l’Élysée le 7 mai, le président français a annoncé que la France plaidera pour une levée des sanctions européennes contre la Syrie, tout en exigeant que les auteurs des récents massacres contre des civils soient jugés. Il a rappelé à al-Charaa que la protection de tous les Syriens était une priorité. Ce dernier a affirmé que la sécurité des citoyens était garantie. Macron a aussi exprimé son soutien aux Kurdes et critiqué les frappes israéliennes en Syrie, les jugeant contre-productives pour la sécurité régionale.

Le Figaro

08/05/2025 08:35

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, menace l’Iran de représailles similaires à celles infligées au Hamas à Gaza en raison de son soutien aux Houthis du Yémen

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, menace l’Iran de représailles similaires à celles infligées au Hamas à Gaza en raison de son soutien aux Houthis du Yémen

Le 8 avril, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a menacé l’Iran de représailles similaires à celles infligées au Hamas à Gaza. Cette déclaration fait suite à une attaque menée quelques jours plus tôt par les rebelles Houthis du Yémen, alliés de Téhéran, contre l’aéroport de Tel-Aviv. Katz a accusé l’Iran de soutenir les Houthis et affirmé que l’« axe du mal » était en train de s’effondrer, promettant que Téhéran subirait le même sort que le Hezbollah à Beyrouth, le Hamas à Gaza et le régime d’Assad à Damas.

Le Figaro / Illustration

07/05/2025 09:51

La Cour suprême des États-Unis autorise provisoirement l’exclusion des personnes transgenres de l’armée, en rétablissant un décret de Donald Trump suspendu jusqu’alors par des tribunaux fédéraux

La Cour suprême des États-Unis autorise provisoirement l’exclusion des personnes transgenres de l’armée, en rétablissant un décret de Donald Trump suspendu jusqu’alors par des tribunaux fédéraux

La Cour suprême des États-Unis a provisoirement autorisé l’exclusion des personnes transgenres de l’armée, en rétablissant un décret de Donald Trump suspendu jusqu’alors par des tribunaux fédéraux. La décision a été prise par six juges conservateurs contre trois progressistes, sans justification détaillée, en attendant l’examen du fond par une cour d’appel.

Les associations de défense des droits des personnes transgenres dénoncent une décision "dévastatrice", affirmant que ces militaires remplissent les mêmes critères que les autres. La Maison Blanche s’est félicitée de cette « victoire massive », évoquant une volonté de restructurer l’armée en rupture avec l’idéologie "woke".

BFMTV 

07/05/2025 08:51

L’Inde lance des frappes de missiles contre des sites présumés terroristes au Pakistan, entraînant une riposte pakistanaise

L’Inde lance des frappes de missiles contre des sites présumés terroristes au Pakistan, entraînant une riposte pakistanaise

L’Inde a lancé des frappes de missiles contre des sites présumés terroristes au Pakistan, dans le cadre de l’"opération Sindoor", visant neuf cibles dans le Cachemire pakistanais et le Pendjab. Selon New Delhi, ces sites servaient à organiser des attaques contre l’Inde, et aucune installation militaire n’a été ciblée.

Le Pakistan a riposté par des tirs d’artillerie contre le Cachemire indien, violant selon l’Inde l’accord de cessez-le-feu. Bilan provisoire côté pakistanais : trois civils tués, dont un enfant, et douze blessés. Islamabad accuse l’Inde d’avoir frappé des cibles civiles.

Alors que les deux pays sont au bord de l’escalade, le Pakistan a convoqué son Comité de sécurité nationale, et ses avions de chasse ont été mobilisés. La tension monte après une série d’attaques récentes au Cachemire, que l’Inde impute au Pakistan.

Donald Trump a réagi aux frappes, et a dit espérer que les affrontements entre Inde et Pakistan «s’arrêtent très rapidement»«C’est bien dommage. Vous savez, ils se battent depuis de nombreuses décennies et siècles, en fait, si vous y réfléchissez vraiment, j’espère juste que cela s’arrêtera très rapidement»

Dans un contexte de fortes tensions entre l’Inde et le Pakistan, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a récemment appelé les deux pays à éviter une confrontation militaire, soulignant le risque d’escalade incontrôlable. Parallèlement, l’Iran a lancé une tentative de médiation : son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, s’est rendu à Islamabad lundi et doit se rendre à New Delhi jeudi pour tenter d’apaiser la crise.
 

06/05/2025 10:03

Emmanuel Macron recevra ce mercredi 7 mai à Paris Ahmed Al-Charaa, le nouveau président syrien et ancien chef du groupe terroriste Front al-Nosra, qui selon le renseignement américain, n’a pas renié son passé de djihadiste

Emmanuel Macron recevra ce mercredi 7 mai à Paris Ahmed Al-Charaa, le nouveau président syrien et ancien chef du groupe terroriste Front al-Nosra, qui selon le renseignement américain, n’a pas renié son passé de djihadiste

Emmanuel Macron recevra ce mercredi 7 mai à Paris Ahmed Al-Charaa, le nouveau président syrien, pour sa première visite en Europe depuis la chute de Bachar Al-Assad. Le chef de l’État français entend réaffirmer le soutien de la France à une Syrie libre, stable et inclusive, tout en posant des exigences claires, notamment sur la stabilisation régionale et la lutte contre le terrorisme.

La visite intervient dans un contexte délicat : bien que la coalition islamiste au pouvoir tente de rassurer la communauté internationale, des violences récentes (1 700 morts, principalement alaouites) et des abus signalés par des ONGsoulèvent des inquiétudes sur la dérive de certains groupes affiliés au régime.

Ahmed al-Charaa, alias Abou Mohammed al-Joulani, ancien chef du Front al-Nosra (ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), dirige aujourd'hui le HTC. Bien que théoriquement interdit de voyager, il a obtenu une dérogation de l'ONU pour se rendre à Paris, affirmant avoir tourné la page du djihadisme — ce que les services occidentaux contestent. Les États-Unis s’inquiètent de l'influence persistante de ses proches dans les structures sécuritaires syriennes, et d'une distribution massive de passeports à d’anciens djihadistes, perçue comme une menace directe pour l’Occident.

Le Monde / Europe1 / Illustration

06/05/2025 09:52

Israël a annoncé un nouveau plan militaire visant la « conquête » de la bande de Gaza, impliquant le déplacement de la majorité de sa population

Israël a annoncé un nouveau plan militaire visant la « conquête » de la bande de Gaza, impliquant le déplacement de la majorité de sa population

Israël a annoncé un nouveau plan militaire visant la « conquête » de la bande de Gaza, impliquant le déplacement de la majorité de sa population. Cette offensive, relancée le 18 mars après une trêve de deux mois, intervient dans un contexte de grave crise humanitaire, avec plus de 52 000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les autorités locales. Le plan prévoit aussi le rappel de dizaines de milliers de réservistes.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou souhaite parallèlement promouvoir le « plan Trump », qui envisage un départ volontaire des habitants de Gaza et une future reconstruction américaine du territoire. Israël justifie le blocus de Gaza, en place depuis le 2 mars, par la volonté de faire pression sur le Hamas pour la libération des otages encore détenus.

Ce projet provoque de vives inquiétudes internationales, notamment à l’ONU, qui alerte sur le risque de famine et la détresse des 2,4 millions d’habitants. Des proches d’otages en Israël critiquent également le plan, qu’ils estiment mettre en danger à la fois les otages et les soldats israéliens.

20minutes

06/05/2025 08:52

Les dirigeants de Stellantis et Renault alertent sur l’avenir de l’industrie automobile européenne, qu’ils jugent menacée par une réglementation trop complexe

Les dirigeants de Stellantis et Renault alertent sur l’avenir de l’industrie automobile européenne, qu’ils jugent menacée par une réglementation trop complexe

Les dirigeants de Stellantis (John Elkann) et Renault (Luca de Meo) alertent sur l’avenir de l’industrie automobile européenne, qu’ils jugent menacée par une réglementation trop complexe. Dans un entretien au Figaro, ils estiment que le marché pourrait être divisé par deux d’ici 2035 si rien ne change. Ils dénoncent l’inadéquation entre l’offre imposée par l’Union européenne (notamment sur l’électrique) et la demande réelle des consommateurs. Ils appellent à une simplification urgente des règles pour pouvoir continuer à produire des véhicules abordables en Europe. À défaut, des décisions « douloureuses » pour l’industrie pourraient être prises d’ici trois ans. Ils soulignent également que, contrairement à d’autres régions du monde, l’Europe ne protège pas assez son marché automobile.

Le Monde

03/05/2025 08:33

Santé : un Français sur deux (48 %) juge son accès aux soins « compliqué, long ou partiel », selon un sondage

Santé : un Français sur deux (48 %) juge son accès aux soins « compliqué, long ou partiel », selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour Les Echos, un Français sur deux (48 %) juge son accès aux soins compliqué, long ou partiel, et un sur dix (9 %) déclare n’y avoir aucun accès, que ce soit physiquement ou en ligne. Cette situation, en nette dégradation depuis octobre 2023, touche particulièrement les zones rurales et reflète des inégalités territoriales croissantes. Le sujet alimente le débat politique, notamment autour de la proposition de loi du député Guillaume Garot contre les déserts médicaux.

 Les Echos / Illustration

03/05/2025 08:17

79 % des Français sont favorables à l’installation systématique de portiques de sécurité dans les collèges et lycées

79 % des Français sont favorables à l’installation systématique de portiques de sécurité dans les collèges et lycées

À la suite de l’attaque au couteau dans un collège-lycée à Nantes le 24 avril, un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1 révèle que 79 % des Français sont favorables à l’installation systématique de portiques de sécurité dans les collèges et lycées. Le soutien est particulièrement fort chez les jeunes (94 % des 18-24 ans) et les femmes (85 %). Les CSP- (85 %) et les inactifs (79 %) y sont plus favorables que les CSP+ (72 %). Politiquement, la mesure recueille 94 % d’adhésion chez les électeurs du Rassemblement national, 82 % chez les Républicains, 69 % chez Renaissance, et entre 59 % et 70 % à gauche, avec les Verts étant les plus réservés. Le débat reste vif, notamment dans la classe politique.

CNews / Illustration

02/05/2025 08:41

Paris : Vous risquez désormais 135 € d’amende si vous roulez seul sur la voie de covoiturage en semaine aux heures de pointe

Paris : Vous risquez désormais 135 € d’amende si vous roulez seul sur la voie de covoiturage en semaine aux heures de pointe

Depuis le 3 mars 2025, une voie de covoiturage expérimentale est en place sur une portion du boulevard périphérique parisien en semaine aux heures de pointe. Réservée aux véhicules transportant au moins deux personnes, aux transports en commun et aux taxis, cette voie est située sur la gauche et s’étend du quai d’Issy à la porte de Bercy, dans les deux sens. Après une phase pédagogique sans sanctions, les contrevenants seront verbalisés à partir du 2 mai 2025, avec une amende forfaitaire de 135 €. Les contrôles seront réalisés par vidéo-verbalisation assistée par ordinateur, avec vérification par un agent assermenté. Le dispositif a vocation à s’étendre progressivement à l’ensemble du périphérique.

BFMTV / Service-Public

02/05/2025 08:25

La cote de confiance de François Bayrou chute à 14 %, son plus bas niveau et un record négatif pour un Premier ministre depuis dix ans

La cote de confiance de François Bayrou chute à 14 %, son plus bas niveau et un record négatif pour un Premier ministre depuis dix ans

D'après le baromètre Figaro Magazine, la cote de confiance de François Bayrou chute à 14 %, son plus bas niveau et un record négatif pour un Premier ministre depuis dix ans. En parallèle, Emmanuel Macron voit sa cote remonter à 26 %, en hausse de 8 points depuis janvier, dans un contexte marqué par le retour au pouvoir de Donald Trump.

Le Figaro

27/03/2023
12:01
10/05/2025
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09/05/2025
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08/05/2025
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07/05/2025
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06/05/2025
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03/05/2025
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02/05/2025
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