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Par Valentin - 24/02/2023 12:15

[La Chronique Agora] Transition énergétique : la fin de notre indépendance. Le zéro carbone signifie 90% de dépendance de nos économies vis-à-vis de la Chine… qui se fiche du zéro carbone !

[La Chronique Agora] Transition énergétique : la fin de notre indépendance. Le zéro carbone signifie 90% de dépendance de nos économies vis-à-vis de la Chine… qui se fiche du zéro carbone !

Dans un éclair de lucidité, après les 49-3 à répétitions, les empoignades verbales triviales et les jeux de postures sur la réforme des retraites, une commission parlementaire s’est penchée sur les tenants et les aboutissants du « zéro carbone », et de prendre conscience que la transition, dans laquelle l’Europe se jette à corps perdu, est peut-être plus absurde économiquement et suicidaire écologiquement que de s’en tenir à un statu quo.

Un pic d’émission carbone a d’ailleurs été atteint dès le début du XXIe siècle, lorsque l’Europe a commencé à délocaliser sa production industrielle vers la Chine. L’Allemagne a ensuite commis l’erreur d’arrêter le nucléaire et de miser sur le gaz, avant de devoir revenir au charbon, contexte géopolitique oblige. Le problème le plus immédiat en matière de CO2 n’est donc pas vraiment l’automobile (il pourrait suffire de figer la situation actuelle, surtout à la lumière de la baisse des ventes d’automobiles en Europe depuis deux ans) mais bien le mix-énergétique germanique.

Des montagnes de métaux à extraire

Lors de son audition en novembre dernier, le patron du Bureau de recherche géologiques et minières (BRGM) avait rappelé cette évidence à nos législateurs « verdisseurs » de planète (mais aussi velléitaires qu’ignorants) : il y a six fois plus de « métaux » dans un véhicule électrique que dans un véhicule thermique.

Et notez cette concordance troublante : il en faudra également six fois plus de matières premières pour remplacer la « puissance installée » génératrice de CO2 (essentiellement le charbon et le gaz) d’ici 15 ans.

Selon l’Agence international de l’énergie d’ici 2035, si l’on s’en tient à la seule transition vers 100% d’électrique (contre 10% des véhicules produits en 2022), il faudra :

  • 42 fois plus de lithium (quatre pays trustent 95% de la production, et aucun n’est européen ni nord-américain : Chili, Argentine, Chine et Australie) ;
  • 25 fois plus de graphite ;
  • 21 fois plus de nickel ;
  • 19 fois plus de cobalt (dont 70% produit en RDC, 15% en Australie, laquelle en exporte autant que la totalité des autres pays producteurs) ;
  • 7 fois plus de terres rares ;
  • 3 fois plus de cuivre… mais attention, nous sommes loin du compte dans le processus de décarbonation actuel.

Sur le seul cuivre, les éoliennes qui produiront le courant nécessaire pour charger les batteries nécessiteront de probablement multiplier par 2 le triplement évoqué ci-dessus, puisqu’il faut en moyenne 4,7 tonnes de cuivre par alternateur d’éolienne, plus encore quelques quintaux pour le raccordement au réseau électrique (tout dépend des distances, et c’est donc énorme en terme de tonnage pour l’éolien offshore).

Des experts ont estimé qu’il va falloir extraire en 15 ans autant de cuivre qu’au cours des 25 derniers siècles.

La production chinoise essentielle

Toujours au cours des 15 prochaines années, l’industrie automobile absorbera 60% des métaux extraits de la croûte terrestre, tandis que le solaire et les bornes de recharge en utiliseront 35% (il va falloir manufacturer des millions de bornes, bourrées de cuivre et de zinc).

Le photovoltaïque, appelé à suppléer – très partiellement – le recul du nucléaire en Allemagne, s’est avéré très consommateur d’acier (support des panneaux) qui représente 50% de la « masse » des installations.

Il consomme également beaucoup de verre (20% de la « masse », produit exclusivement au gaz)… mais ce qu’il faut retenir, c’est que la Chine détient 71,5% de parts de marché dans la fabrication de la partie « photovoltaïque » des panneaux. Loin derrière, la Corée du Sud représente 7,5%, la Malaisie 6%… et, pour l’Europe, ce n’est même plus mesurable, de l’ordre de 1% peut-être.

Pour l’éolien, la Chine va passer la barre des 50% de part de marché cette année, et si Siemens Gamesa persiste à produire des alternateurs, des mâts et des pales, c’est au prix de pertes gigantesques (environ 1,5 Mds€ en 2022).

La production à marche forcée de véhicules « zéro CO2 » va entraîner une consommation gigantesque de CO2 pour extraire des minerais en quantité astronomique, les raffiner puis les fondre pour les transformer en lingots exploitables par l’industrie.

L’essentiel de ces métaux sont actuellement « traités » par la Chine (75% du nickel, 80% du cobalt et des terres rares), ce qui signifie que nous sommes actuellement plus dépendants de la Chine qu’à aucun moment de notre histoire industrielle.

Et bien sûr, la cerise sur le gâteau, c’est que 81% des cellules (composant de base) des batteries lithium/ion sont assemblées… en Chine, laquelle détient un monopole de 85% sur les anodes et 71% sur les cathodes (les pôles qui génèrent le courant dans une batterie).

Toujours plus de dépendance

Le boycott de la Russie – gros producteur de nickel, de palladium (avec 43% de la production mondiale), de platine (12%, indispensable pour les piles à combustible), de graphite et de cuivre – ne fait que renforcer notre dépendance à l’égard de l’empire du Milieu, qui ne se soucie guère de produire dans un contexte « bas carbone ».

Le mix énergétique chinois privilégie certes le nucléaire et l’hydroélectricité de façon à réduire progressivement la consommation de charbon, mais c’est une transition très lente : la Chine émet actuellement autant de CO2 que l’Europe et les Etats-Unis réunis.

En ce qui concerne les semi-conducteurs consommés en grande quantité pour la gestion des batteries des véhicules « propres », notre dépendance est également d’une ampleur problématique car 80% des microcontrôleurs de qualité « standard » (par opposition aux puces haut de gamme à 5 ou 7 nm d’épaisseur qui équipent nos smartphones et qui proviennent de Taïwan, du Japon et des Etats-Unis) sont également produits en Chine.

Les « instruments de bord » (cadrans de tableaux de bord, écrans de GPS, systèmes de chauffage et de climatisation, 90% des « automatismes » comme les ABS, le dégivrage, etc.) viennent également de Chine, et tous ces composants ne peuvent fonctionner sans terres rares dont nous sommes complètement dépourvus (la Suède en produit un peu, mais cela reste marginal).

Pour résumer, la décarbonation dont nous avons fait notre cheval de bataille, c’est surtout la désintégration de notre indépendance énergétique, avec une dépendance envers un unique fournisseur, contre 40 pays producteurs de pétrole et de gaz dans le monde.

Mais surtout, le sextuplement des quantités de métaux à extraire en 15 ans, affichant des teneurs en « minerais utile » de plus en plus faible (les gisements les plus riches étant en voie d’épuisement), nécessitant des traitements mécaniques et chimiques de plus en plus complexes (les composés étant de plus en plus imbriqués) risque d’entraîner à terme une consommation de carbone supérieure aux émissions de CO2 par les véhicules thermiques que l’on juge utile de remplacer.

Pendant la transition

Et pour ceux qui pensent qu’en mobilisant les énergies et en raccourcissant les délais administratifs au nom de l’urgence climatique, les sites miniers dont nous avons un besoin vital vont se multiplier comme par enchantement d’ici 2030, sachez qu’entre la prospection et la production d’un lingot de métal propre à un usage industriel, il faut en général une dizaine d’année au moins… donc cela nous projette déjà 2033.

Entretemps, on fait quoi ?

La réponse est : on recycle autant qu’on peut (mais on est déjà au taquet) et, surtout, on surexploite les gisements déjà existants.

Et comme les rendements baissent, cela augmente symétriquement la quantité de carbone nécessaire pour produire le kilo de terre rare ou la tonne de cuivre dont nous avons besoin.

Leur prix va donc exploser et rendre le coût de fabrication d’un véhicule « propre »… impropre à son acquisition par 50% puis 80% des ménages disposant des plus faibles revenus d’ici 2030.

Le zéro carbone, outre une dépendance à 90% vis-à-vis de la Chine, c’est probablement le prix des matières premières qui gagnera un zéro de plus à l’horizon 2030 (avec 50% de véhicules électriques, et ce sera pire pour atteindre 100% en 2035)… si jamais le lithium a valeur de précurseur, ce qui ne nous surprendrait pas.

PS : je rajoute cette considération toute personnelle que vous ignorerez si vous partagez la détestation des écologistes pour le nucléaire : seuls de nouveaux réacteurs – et pas forcément des EPR surpuissants – nous éviteraient de surproduire au cours des 10 prochaines années du CO2 pour de l’énergie prétendument « propre » : nous avons du béton, des turbines, du graphite et de l’uranium… nous disposons du minimum.

Rédigé par Philippe Béchade 

La Chronique Agora

18/07/2025 08:42

Guerre en Ukraine : L’Union européenne adopte un 18e paquet de sanctions contre la Russie

Guerre en Ukraine : L’Union européenne adopte un 18e paquet de sanctions contre la Russie

L’Union européenne a adopté ce vendredi un 18e paquet de sanctions contre la Russie, dans le cadre de la guerre en Ukraine. Ce nouveau dispositif prévoit notamment un abaissement du prix plafond du pétrole russe autorisé à l’exportation, dans le but de renforcer la pression économique sur Moscou. L’accord a été qualifié de « fort et efficace » par les responsables européens....

Le Figaro / Illustration

18/07/2025 08:29

Seuls 20% des Français déclarent avoir une bonne opinion du Premier ministre François Bayrou, selon un sondage

Seuls 20% des Français déclarent avoir une bonne opinion du Premier ministre François Bayrou, selon un sondage

Après les annonces de François Bayrou sur le budget 2026, sa popularité chute fortement. Un sondage Ipsos-BVA pour RTL révèle que seulement 20 % des Français ont une bonne opinion de lui, un record d'impopularité. En conséquence, 59 % souhaitent qu’il soit remplacé comme Premier ministre, notamment chez les sympathisants du Rassemblement national (76 %) et de la gauche (59 %).

Concernant une dissolution de l’Assemblée nationale, 44 % des Français y sont désormais favorables, soit une hausse de 14 points en un mois, tandis que 39 % y restent opposés (en baisse de 9 points). Toutefois, une éventuelle démission du gouvernement inquiéterait 41 % des sondés, contre 34 % qui y verraient un motif de satisfaction.

Les propositions budgétaires de Bayrou sont perçues comme "injustes et mal ciblées", contribuant à ce climat de rejet.

RTL / Illustration

17/07/2025 09:07

84 % des Français sont favorables à l’emprisonnement systématique des étrangers sous OQTF ayant commis des crimes ou délits, avant leur expulsion, selon un sondage

84 % des Français sont favorables à l’emprisonnement systématique des étrangers sous OQTF ayant commis des crimes ou délits, avant leur expulsion, selon un sondage

Un sondage CSA pour CNEWS, le JDD et Europe 1, publié le 17 juillet, révèle que 84 % des Français sont favorables à l’emprisonnement systématique des étrangers sous OQTF ayant commis des crimes ou délits, avant leur expulsion. Cette mesure est soutenue par 82 % des hommes et 86 % des femmes, avec un soutien particulièrement fort chez les plus de 50 ans (89 %), contre 77 % chez les moins de 35 ans. Le sondage intervient peu après l'agression d’un gardien de prison à Cherbourg par un détenu algérien visé par une OQTF.

CNews / Illustration

17/07/2025 08:46

90 % des Français estiment que l’État doit réduire son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire, selon un sondage

90 % des Français estiment que l’État doit réduire son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD publié le 16 juillet 2025, 90 % des Français estiment que l’État doit réduire son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire. Ce sondage intervient après la présentation, par le Premier ministre François Bayrou, d’un plan visant à économiser 43,8 milliards d’euros d’ici 2029, notamment via la suppression de jours fériés et la modération des dépenses sociales. Le « train de vie de l’État » désigne les dépenses liées à la présidence, au gouvernement et au Parlement — souvent critiquées, notamment après que la Cour des comptes a pointé en 2024 l’augmentation des dépenses de l’Élysée, passées de 9,87 millions en 2021 à 21 millions en 2023.

CNews / Illustration

16/07/2025 09:08

Suppression de jours fériés : Jean-Philippe Tanguy juge inacceptable que le «macronisme» n’ait «rien d’autre à proposer que de faire travailler encore plus ceux qui travaillent dur»

Suppression de jours fériés : Jean-Philippe Tanguy juge inacceptable que le «macronisme» n’ait «rien d’autre à proposer que de faire travailler encore plus ceux qui travaillent dur»

Jean-Philippe Tanguy, député du Rassemblement national, a vivement critiqué l’idée de supprimer deux jours fériés, évoquée dans le cadre de propositions visant à augmenter le temps de travail pour financer les dépenses publiques. Pour lui, cette mesure illustre l'échec du macronisme après sept années de pouvoir : « Rien d’autre à proposer que de faire travailler encore plus ceux qui travaillent dur », déplore-t-il.

Sur France Inter, il a souligné que le vrai problème du marché du travail en France n’est pas la productivité des actifs, mais l’exclusion persistante de certaines catégories : les jeunes, les seniors, certaines femmes, et les personnes en situation de handicap. Tanguy accuse le gouvernement de prôner l’inclusion en discours tout en maintenant un système qui marginalise concrètement de larges pans de la population.

En somme, cette sortie marque une ligne rouge claire pour le RN, qui cherche à se positionner comme défenseur des classes laborieuses face à un pouvoir perçu comme technocratique et déconnecté des réalités sociales.

Le Figaro / Illustration

16/07/2025 08:58

Les Français largement opposés à la suppression de deux jours fériés, comme évoqué par François Bayrou dans le cadre du budget 2026, selon un sondage

Les Français largement opposés à la suppression de deux jours fériés, comme évoqué par François Bayrou dans le cadre du budget 2026, selon un sondage

Selon un sondage Toluna - Harris Interactive pour RTL, 70 % des Français sont opposés à la suppression de deux jours fériés, une mesure évoquée par François Bayrou dans le cadre du budget 2026. Le lundi de Pâques et le 8 maipourraient être concernés. C’est la proposition la plus rejetée parmi celles présentées.
Par ailleurs, 61 % des personnes interrogées refusent également l’idée d’une "année blanche", c’est-à-dire un gel des prestations sociales en 2026. Seuls les sympathisants de LR (60 %) et Renaissance (52 %) y sont globalement favorables, contre seulement 25 % chez les sympathisants socialistes.

RTL 

15/07/2025 09:10

Guerre en Ukraine : Trump fixe un ultimatum de 50 jours à la Russie et promet des livraisons d’armes à Kiev via l’OTAN

Guerre en Ukraine : Trump fixe un ultimatum de 50 jours à la Russie et promet des livraisons d’armes à Kiev via l’OTAN

Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte, Donald Trump a donné un ultimatum de 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, faute de quoi des droits de douane à 100 % seront imposés à ses alliés. Il a exprimé sa déception envers Vladimir Poutine, jugeant que plusieurs tentatives d’accord ont échoué.

Trump a aussi annoncé un réarmement massif de l’Ukraine, via la vente d’armes américaines aux pays de l’OTAN, qui les transféreront ensuite à Kiev. Des systèmes de défense antiaérienne Patriot seront livrés dans les prochains jours. Il a précisé que cela ne coûterait rien aux États-Unis. Cette décision a été saluée par le chancelier allemand Friedrich Merz, tandis que l’UE, par la voix de Kaja Kallas, a estimé que le délai de 50 jours est "très long".

Sur le terrain, la situation reste tendue : les frappes russes s’intensifient, Moscou revendique la prise de deux villages, et les soldats ukrainiens accueillent avec soulagement l’annonce des nouvelles livraisons d’armes. Zelensky s’est dit « reconnaissant » pour le soutien américain.

Le Figaro / Illustration

12/07/2025 08:33

Boeing évite un nouveau procès civil lié au crash d'un vol Ethiopian Airlines en 2019 après la conclusion d'un accord financier

Boeing évite un nouveau procès civil lié au crash d'un vol Ethiopian Airlines en 2019 après la conclusion d'un accord financier

Boeing a de nouveau évité un procès civil fédéral lié au crash du vol Ethiopian Airlines ET302 en mars 2019, qui avait causé la mort de 157 personnes. Un accord financier confidentiel a été conclu à la dernière minute avec Paul Njoroge, un plaignant ayant perdu toute sa famille dans l’accident. Ce procès devait débuter lundi à Chicago et visait uniquement à fixer le montant des indemnisations. Boeing a reconnu sa responsabilité en lien avec un défaut du logiciel MCAS, également impliqué dans un autre crash mortel en 2018. Jusqu'à présent, l'avionneur a réussi à régler toutes les plaintes à l’amiable, évitant ainsi tout procès public.

Le Figaro / Illustration

11/07/2025 08:38

72 % des Français sont favorables à la suppression des accords franco-algériens de 1968, qui facilitent la circulation, le séjour et l’emploi des Algériens en France, selon une étude

72 % des Français sont favorables à la suppression des accords franco-algériens de 1968, qui facilitent la circulation, le séjour et l’emploi des Algériens en France, selon une étude

Selon un sondage CSA pour CNEWS, 72 % des Français sont favorables à la suppression des accords franco-algériens de 1968, qui facilitent la circulation, le séjour et l’emploi des Algériens en France. Ce soutien est particulièrement fort chez les plus de 50 ans (77 %) et reste majoritaire dans toutes les catégories socio-professionnelles. Seuls les 18-24 ans sont majoritairement opposés à cette suppression (54 %). Un résultat qui s’inscrit dans un contexte de tensions diplomatiques entre la France et l’Algérie.

CNews / Illustration

11/07/2025 08:30

Sécurité : Deux tiers des Français (67%) sont favorables à l’armement de la police municipale, selon un sondage

Sécurité : Deux tiers des Français (67%) sont favorables à l’armement de la police municipale, selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié le 10 juillet, deux tiers des Français (67%) sont favorables à l’armement de la police municipale, une opinion même partagée par 62 % des sympathisants de La France insoumise, malgré l’opposition de leur cheffe de file Mathilde Panot, qui plaide pour une police municipale désarmée et une suppression de la vidéosurveillance.
Toujours selon cette étude, 71 % des Français soutienneraient la vidéoprotection dans l’espace public, et 82 % estimeraient qu’il faut parfois accepter une réduction des libertés individuelles pour garantir une meilleure protection. Ce choix de privilégier la sécurité au détriment des libertés individuelles est, selon ce sondage, majoritaire dans tous les camps politiques, mais surtout marqué à droite : 93 % des électeurs Les Républicains, 91 % d'Ensemble et 87 % du Rassemblement national y sont favorables, contre 69 % chez les électeurs de La France insoumise.

BFMTV / Illustration

05/07/2025 09:41

Guerre en Ukraine : Donald Trump déclare être "très mécontent" de son appel avec Vladimir Poutine

Guerre en Ukraine : Donald Trump déclare être "très mécontent" de son appel avec Vladimir Poutine

Le président américain Donald Trump a déclaré être "très mécontent" de son appel avec Vladimir Poutine concernant la guerre en Ukraine, accusant le dirigeant russe de vouloir "continuer à tuer des gens". Trump a évoqué la possibilité de durcir les sanctions contre la Russie après six mois de retenue. Il a également eu un échange "stratégique" avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour renforcer la défense aérienne de l’Ukraine, alors que les attaques russes s’intensifient. Trump a discuté de l'envoi éventuel de missiles Patriot avec le chancelier allemand Friedrich Merz, sans encore s'engager.

Moscow Times

05/07/2025 08:18

92 % des Français estiment que la justice doit être plus sévère envers les délinquants, selon une étude

92 % des Français estiment que la justice doit être plus sévère envers les délinquants, selon une étude

Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié le 4 juillet 2025, 92 % des Français estiment que la justice doit être plus sévère envers les délinquants, un chiffre en hausse par rapport à 2024. Ce constat est largement partagé, toutes catégories sociales, tranches d’âge et sensibilités politiques confondues, avec une quasi-unanimité à droite (100 %) et un soutien plus modéré mais majoritaire à gauche (autour de 80 %). Cette opinion s’exprime dans un contexte de hausse de la délinquance en 2024, selon le ministère de l’Intérieur : coups et blessures volontaires (+1 %), usage de stupéfiants (+10 %) et violences sexuelles (+7 %), des augmentations attribuées à une présence policière renforcée durant les Jeux olympiques et à un plus grand nombre de victimes déclarant les faits.

CNews / image d'illustration

04/07/2025 08:45

François Bayrou et Emmanuel Macron toujours plus impopulaires auprès des Français, selon un sondage

François Bayrou et Emmanuel Macron toujours plus impopulaires auprès des Français, selon un sondage

La cote de confiance de François Bayrou recule de 2 points, atteignant 16 %, proche de son record d'impopularité de mai (14 %). Cette baisse souligne sa fragilité politique face à une Assemblée sans majorité, malgré sa résistance à six motions de censure. De son côté, Emmanuel Macron reste à un niveau très bas avec 21 % de confiance (-1 point). Ses nombreuses prises de parole sur les crises internationales n’ont aucun impact positif, d’autant qu’il ne peut pas se représenter à la prochaine présidentielle. L’impopularité du Premier ministre ne profite pas au chef de l’État, accentuant la crise de confiance au sommet de l’exécutif. (Baromètre Figaro Magazine)

Le Figaro

04/07/2025 08:34

Jordan Bardella devient la personnalité politique la plus populaire selon le baromètre Elabe pour Les Échos

Jordan Bardella devient la personnalité politique la plus populaire selon le baromètre Elabe pour Les Échos

Jordan Bardella, président du Rassemblement National, devient la personnalité politique la plus populaire selon le baromètre Elabe pour Les Échos, avec 36 % d'opinions positives, dépassant Édouard Philippe (35 %), en tête presque sans interruption depuis 2020. C’est la première fois qu’un représentant du RN atteint cette position dans ce classement, dans un contexte global de défiance envers les responsables politiques, selon Bernard Sananès, président d’Elabe.

Les Echos / illustration

24/02/2023
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18/07/2025
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16/07/2025
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