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Par Valentin - 28/03/2023 11:53

[La Chronique Agora] Une dégringolade de plus : En attendant le bouquet final du feu d’artifice saluant le krach, les équilibristes financiers continuent de monter toujours plus haut, avec des montages toujours plus instables

[La Chronique Agora] Une dégringolade de plus : En attendant le bouquet final du feu d’artifice saluant le krach, les équilibristes financiers continuent de monter toujours plus haut, avec des montages toujours plus instables

Nous sommes submergés par une nouvelle, et énième, crise financière.

La précédente était en mars 2020, lors du Covid. Les crises financières se rapprochent. Elles se multiplient. Elles engagent des montants de plus en plus astronomiques, tant au niveau des pertes qu’au niveau des sauvetages. Avant, les unités de comptes étaient par milliards, puis par dizaines de milliards, elles sont passées à des centaines de milliards et globalement au niveau mondial elles portent maintenant sur des milliers de milliards !

Pourquoi cette dégringolade accélérée sur la pente de la destruction ?

La réponse est simple. Nous ne sommes pas dans des situations accidentelles, dans des anomalies. Non. Nous sommes confrontés à des problèmes de fond qui sont endémiques, endogènes, c’est-à-dire qui sont logés à l’intérieur du système dans lequel nous vivons.

Au plan superficiel on peut l’exprimer ainsi : nous sommes à la fin du grand cycle du crédit qui a pris naissance à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et avec la mise en place du nouveau système monétaire dit de Bretton Woods. Ce cycle a épuisé ses bienfaits. Il est usé. On en a tiré le maximum et maintenant il bute sur ses limites intrinsèques.

Mais les classes dominantes ne veulent pas le reconnaître, ou même en accepter l’idée. Elles se sont incroyablement enrichies grâce à ce cycle, et elles veulent que cela continue. Elles savent que la fin d’un grand cycle du crédit et la fin d’un cycle générationnel implique de grosses destructions de la pourriture, des fausses valeurs, de l’insolvable, des zombies ; or, ces classes dominantes ne veulent pas de ces destructions, car elles risquent d’en être affectées.

Changements de crise

Une crise du cycle long du crédit détruit toujours un certain ordre social, elle produit des réaménagements et des déclassements, et ceux qui bénéficient de l’ordre social du présent, bien sûr, ne veulent pas que l’on en change ! D’autant plus que ce sont les mêmes classes sociales qui, en fin de cycle, contrôlent les pouvoirs politiques.

Donc, on essaye de retarder, on met en place des prolongations, on met en place des pseudo remèdes qui ont deux fonctions. La première est de faire durer le plus longtemps possible, et la seconde est de reporter une partie du coût des crises sur les classes sociales qui sont les plus faibles, mal défendues, mal informées.

La fin du grand cycle du crédit est non pas une date ou un événement, mais un processus étalé dans le temps, un processus étiré. Et il a débuté dès les années 2010 !

La suraccumulation de dettes, de capital fictif, de montages financiers risqués et débiles, de promesses que l’on ne peut tenir, de fausse monnaie dans les dépôts bancaires – par exemple –, cette suraccumulation n’a jamais été résorbée.

Jamais on a traité les problèmes, toujours on les a repoussés devant comme le fait le chasse-neige, on a sans cesse tapé dans la célèbre boîte de conserve dans le caniveau, on a « kick the can ».

Tout a été conforme à ce qu’a préconisé le gourou du keynésianisme opérationnel mondial Lawrence Summers : à chaque crise, « on a fait plus de tout ce qui avait conduit à la crise ». On a essayé de relancer la même machine, en mettant beaucoup plus d’huile monétaire dans les rouages, en essayant de réalimenter les mêmes processus que ceux qui avaient produit la crise.

L’écart grandit

Ce faisant, on a, bien sûr, accentué les déséquilibres, on a dû bétonner, réglementer, contrôler, mentir, voler les peuples, en faisant remonter les pertes au niveau des contribuables et en pourrissant les monnaies. On a socialisé.

Mais hélas, il y a toujours des accidents, des petites pierres scandaleuses, des fuites ; l’argent est toujours fuyant dans le système, le hot money, l’argent chaud, qui empêche l’entropisation se refroidit, et sans cesse il faut en rajouter. Il y a une tendance inéluctable de la mer de liquidités à se retirer et à découvrir ceux qui se baignent nus comme SVB ou Credit Suisse ou Deutsche Bank ou…

Plus techniquement, à chaque crise et à chaque round de faux remèdes on augmente l’écart entre la sphère financière et la sphère de l’économie réelle : on est passé du fossé au gouffre, et maintenant on en est aux abysses.

On a de plus en plus pactisé avec le diable, on a mangé avec le diable et on sait que pour manger avec lui il faut une longue, une très longue cuillère, de plus en plus longue. On a disjoint les ombres et les corps. Et les ombres lévitent, elles bullent. Et ces jours-ci, certaines bulles crèvent.

Une crise, c’est ce que l’on appelle une réconciliation entre d’un côté la masse des promesses et de l’autre la masse des moyens pour tenir les promesses. Ici, pour tromper le public, on va encore augmenter la masse des promesses.

Numéro d’équilibristes

Indépendamment de l’escroquerie sociale qu’elle recouvre, toute la finance moderne repose sur des théories imbéciles comme celle de l’efficience des marchés, celle des anticipations rationnelles, celle du risque, celle de la validité des modèles. La finance est une religion, ses grands prêtres s’enrichissent sur votre dos.

Les montages financiers acrobatiques modernes sont instables, ils reposent sur les probabilités. Ces montages sont des paris sur la perfection éternelle, il faut donc être irrationnels comme les autorités pour croire au miracle qu’ils sont stables et durables.

Comment les autorités vont-elles s’en sortir cette fois encore ? En faisant encore plus de tout ce qui a conduit à la crise c’est à dire en produisant de la monnaie et du crédit tombés du ciel, en accroissant encore le déséquilibre entre la sphère financière et la sphère réelle.

Quelque chose « d’inattendu » se produit. La Fed invente un nouvel outil, elle dit que tout va bien. Quelque chose « d’inattendu » se produit à nouveau, la Fed modifie un autre outil et dit que tout va bien. On fait des réunions imprévues. Devinez ce que le communiqué de presse va dire ?

Lors des crises bancaires, les bien-pensants disent que c’est l’irrationalité qui est la cause ; oui c’est vrai, mais ce n’est pas l’irrationalité de ceux que l’on croit, pas l’irrationalité des déposants, mais celle des autorités qui ont parié sur la connerie perpétuelle des gens. On ne peut tromper les gens toujours et en toutes occasions.

Les apprentis sorciers, démiurges et autres escrocs de la pensée au lieu d’apprendre des théories bidons et idéologiques devraient lire des auteurs comme Per Bak ou François Roddier et essayer de comprendre la notion de criticité.

La finance et toute la pratique monétaire sont fondées sur une illusion et un mensonge, à savoir que le monde est dérivable, qu’il est linéaire et que tout peut être prévu ; or c’est faux et radicalement. Le monde est fractal et les théories fondées sur le dérivable sont fausses.

On a essayé de restaurer la « confiance » dans le Ponzi perpétuel, en ajoutant des liquidités ; le jeu va repartir, le prix des billets de loterie va remonter et la masse des gogos va à nouveau affluer et refaire un tour du manège enchanté.

Les banques européennes sont saines ? Demandez à la Banque de France le montant de ses pertes potentielles en centaines de milliards d’euros sur ses actifs obligataires !

Rédigé par Bruno Bertez 

La Chronique Agora

15/06/2024 09:47

Manifestations anti-RN : jusqu’à 350 000 personnes attendues samedi dans les rues de France. Les services de renseignements craignent la présence de casseurs violents d'ultragauche

Manifestations anti-RN : jusqu’à 350 000 personnes attendues samedi dans les rues de France. Les services de renseignements craignent la présence de casseurs violents d'ultragauche

La gauche semble moins apprécier la démocratie quand les électeurs ne votent pas assez bien pour elle. Samedi, jusqu'à 350 000 personnes pourraient manifester contre le Rassemblement National (RN) et son leader Jordan Bardella, arrivé largement en tête aux dernières élections européennes. En plus des 50 000 à 100 000 manifestants attendus à Paris, 150 actions sont prévues à travers la France, rassemblant entre 200 000 et 250 000 participants. Les services de renseignements craignent des débordements, notamment à cause de casseurs d’ultragauche. Quelque 21 000 policiers et gendarmes seront déployés pour encadrer les manifestations. Des tensions sont anticipées non seulement à Paris mais aussi dans d'autres villes comme Rennes, Nantes, Strasbourg, Toulouse, Dijon, et Grenoble. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a souligné les risques de troubles graves à l'ordre public durant cette période pré-électorale. Il a appelé la police à réagir avec "tact, mais avec fermeté".

Le Figaro

15/06/2024 09:06

Un sondage donne le RN et le Nouveau Front Populaire au coude-à-coude à l'approche des élections législatives

Un sondage donne le RN et le Nouveau Front Populaire au coude-à-coude à l'approche des élections législatives

Selon un sondage Cluster17-Le Point, le Rassemblement National (RN) et le Nouveau Front Populaire (NFP) sont au coude-à-coude pour les législatives des 30 juin et 7 juillet. Le RN est crédité de 29,5% des voix et pourrait obtenir entre 195 et 245 sièges, tandis que le NFP obtiendrait 28,5% des voix et entre 190 et 235 sièges. En revanche, le camp présidentiel de Renaissance est affaibli, avec seulement 18% d'intentions de vote, ce qui se traduirait par 70 à 100 sièges, contre 249 actuellement. Les Républicains (LR) auraient entre 25 et 35 députés. Le sondage montre également que 64% des électeurs de Raphaël Glucksmann soutiennent le NFP, et Renaissance ne capte que six électeurs d'Emmanuel Macron sur dix. La tripartition politique est remise en cause, avec des duels entre le NFP et le RN dans la plupart des circonscriptions.

Le Point

15/06/2024 08:48

Législatives : Moins de 20% des Français soutiennent la majorité présidentielle à l'approche des élections anticipées, selon un sondage

Législatives : Moins de 20% des Français soutiennent la majorité présidentielle à l'approche des élections anticipées, selon un sondage

Selon un sondage exclusif de l'Institut CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD paru le 15 juin, 52% des Français comptent voter pour l'opposition lors des élections législatives anticipées du 30 juin. Le sondage révèle par ailleurs que seuls 18% des Français soutiennent la majorité présidentielle, alors que 23% sont indécis ou choisiront un vote blanc, et 7% prévoient de s'abstenir. Les femmes sont plus indécises (27%) et plus enclines à s'abstenir (7%) que les hommes. Les hommes soutiennent davantage l'opposition (57%) par rapport aux femmes (49%). 

CNews / illustration

15/06/2024 08:15

La justice suspend l'exclusion d'Eric Ciotti de la présidence des Républicains

La justice suspend l'exclusion d'Eric Ciotti de la présidence des Républicains

Vendredi soir, la crise politique au sein des Républicains a connu un nouveau rebondissement avec la suspension par le tribunal judiciaire de Paris de l'exclusion d'Éric Ciotti par les dirigeants réfractaires à une alliance avec le RN. Cette décision, accueillie favorablement par Ciotti, invalide les récentes décisions des dirigeants du parti contre lui. Ciotti, qui avait dénoncé un "coup de force", critique la gestion interne du parti, soulignant les manquements procéduraux de ses adversaires. Il réaffirme sa position de leader, déclarant que la situation aurait été différente si ses directives avaient été suivies. Son avocat, Me Philippe Torre, souligne que le tribunal a clairement rejeté les décisions des bureaux politiques du parti.

Le Figaro / Illustration

15/06/2024 08:08

La Hongrie obtient une dérogation et ne financera pas le programme de coordination de l’OTAN destiné à Kiev, annonce le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg

La Hongrie obtient une dérogation et ne financera pas le programme de coordination de l’OTAN destiné à Kiev, annonce le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg

Budapest ne financera pas le programme de coordination de l’OTAN destiné à Kiev. Alors que les alliés finalisent l'aide à l'Ukraine pour le sommet de juillet à Washington, le secrétaire général Jens Stoltenberg a négocié une dérogation avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Malgré son non-participation, la Hongrie ne s'opposera pas aux efforts des autres membres.

« Dans le même temps, précise M. Stoltenberg, le premier ministre m’a assuré que la Hongrie ne s’opposerait pas à ces efforts, permettant ainsi aux autres alliés d’aller de l’avant. »

Pour rappel, la Hongrie de Viktor Orban, hostile depuis le début du conflit à toute aide militaire à l’Ukraine, continue de résister à l'escalade militaire avec la Russie. En mai, V. Orban avait même accusé l’Alliance atlantique d’entraîner ses membres « dans une conflagration mondiale ».

Le Monde / Illustration

14/06/2024 10:15

Éric Ciotti, une nouvelle fois exclu des Républicains par le nouveau bureau politique ce vendredi, dénonce "un coup de force". La justice examine son recours et doit se prononcer en fin de matinée

Éric Ciotti, une nouvelle fois exclu des Républicains par le nouveau bureau politique ce vendredi, dénonce "un coup de force". La justice examine son recours et doit se prononcer en fin de matinée

Le nouveau bureau politique des Républicains a de nouveau exclu Éric Ciotti ce matin. À 11h, la justice examine le recours de Ciotti, qui affirme être toujours le président des Républicains. Il dénonce un « coup de force » après l'exclusion unanime décidée hier en raison de son appel à s'allier avec le Rassemblement national. Le parti a convoqué une nouvelle réunion pour valider cette exclusion, affirmant que la majorité des cadres et militants s'opposent à un accord avec le RN.

Détails à suivre...

JMMorandini / Illustration

14/06/2024 10:02

"J'ai une priorité : c'est la question du pouvoir d'achat" : Jordan Bardella promet de faire baisser immédiatement la TVA sur le carburant, le gaz, ou encore l'électricité en cas de nomination au poste de Premier ministre

"J'ai une priorité : c'est la question du pouvoir d'achat" : Jordan Bardella promet de faire baisser immédiatement la TVA sur le carburant, le gaz, ou encore l'électricité en cas de nomination au poste de Premier ministre

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a détaillé ses objectifs en cas de nomination au poste de Premier ministre sur BFMTV, annoncant une direction claire ; "Avec moi la France n'aura plus vocation a être un pays d'immigration massive incontrôlée (...) La situation économique, budgétaire et financière du pays est dans un état catastrophique, mais avant de remonter la pente, nous devons porter un coup d'arrêt à la glissade dans laquelle nous ont conduit les macronistes. J'ai une priorité : c'est la question du pouvoir d'achat. Je ferai d'abord baisser la baisse de la TVA sur le carburant, l'énergie, le gas, l'électricité et le fioul, alors que des millions de Français n'arrivent plus aujourd'hui à payer leurs factures. L'une de mes priorités sera immédiatement une baisse des taxes sur l'énergie car se déplacer et se chauffer est en train de devenir un produit de luxe dans notre pays"

 

"Après le temps des urgences, celui des réformes"

Une fois les mesures d'urgences adoptées, M. Bardella a promis dans un deuxième temps de revenir sur la réforme des retraites d'Emmanuel Macron, en fonction de la situation économique dont il hériterait, et de "siffler la fin de la récréation" concernant l'aide médicale d'Etat (AME) aux clandestins. "Il n'y aura plus la gratuité des soins pour les gens qui viennent dans notre pays de manière illégale (...) Le coeur de mon action se tournera vers les Français", a-t-il assuré. La privatisation des services publiques réste également un objectif d'actualité pour le RN.

 

 

14/06/2024 08:56

Législatives : l'écart se creuse entre le RN et l'alliance de la gauche au premier tour des législatives, selon un nouveau sondage

Législatives : l'écart se creuse entre le RN et l'alliance de la gauche au premier tour des législatives, selon un nouveau sondage

À quelques semaines des élections législatives de 2024, un baromètre Opinionway pour CNEWS, Europe 1 et le JDD révèle que 32% des Français ont l'intention de voter pour le Rassemblement national lors des élections législatives anticipées qui se tiendront les 30 juin et 7 juillet à la suite de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron. Loin derrière, on retrouve Le Front populaire, en deuxième position, avec 25% des intentions de vote, juste devant la liste de la majorité présidentielle, qui obtient 19% des intentions de vote. 

Toujours selon cette étude, les Républicains récolteraient 9% des voix contre 4% pour Reconquête. À noter que 5% des électeurs soutiendraient «un autre candidat». Enfin, «Un candidat divers gauche» obtiendrait 3% des voix et «un candidat divers droite», «un autre candidat écologiste» ou encore «un candidat de l’extrême gauche» récolteraient, chacun, 1% des voix.

CNews

14/06/2024 08:32

"Scandaleux et inacceptable" : La Hongrie condamnée à une amende record de 200 millions d'euros et une astreinte d'un million par jour pour non-respect du droit d’asile imposé par l'Union européenne

"Scandaleux et inacceptable" : La Hongrie condamnée à une amende record de 200 millions d'euros et une astreinte d'un million par jour pour non-respect du droit d’asile imposé par l'Union européenne

La justice européenne a condamné la Hongrie à une amende record de 200 millions d'euros et une astreinte d'un million d'euros par jour pour non-respect du droit de l'UE en matière d'asile. Cette sanction fait suite à la non-application par la Hongrie d'un arrêt de décembre 2020, qui persiste à ne pas appliquer « les règles du droit de l’Union en matière, notamment, de procédures relatives à l’octroi de la protection internationale et au retour des ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier ».

Viktor Orban a critiqué cette décision, la qualifiant de scandaleuse : « L’amende de 200 millions d’euros plus 1 million d’euros par jour (!!!) pour avoir défendu les frontières de l’UE est scandaleuse et inacceptable », a-t-il réagi sur le réseau social X, ajoutant que « les migrants illégaux semblaient plus importants pour les bureaucrates de Bruxelles que leurs propres citoyens européens ».

La Hongrie, opposée à l'accueil des demandeurs d'asile, risque des déductions sur les fonds européens si elle ne paie pas. Pour rappel, l'UE gèle actuellement 19 milliards de fonds destinés à la Hongrie pour divers affaires en cours, concernant notamment les droits des personnes LGBT+, des demandeurs d’asile, ainsi que les conditions de passation de marchés publics et les conflits d’intérêt.

L'Opinion / Illustration

14/06/2024 07:51

Les États-Unis et le Japon signent un accord bilatéral de sécurité avec l'Ukraine pour une durée de dix ans

Les États-Unis et le Japon signent un accord bilatéral de sécurité avec l'Ukraine pour une durée de dix ans

Les États-Unis ont signé jeudi un accord de sécurité avec l’Ukraine d’une durée de dix ans, en marge du sommet du G7 qui se déroulait dans le sud de l’Italie. L'administration de Joe Biden a annoncé que cet accord envoie "un signal fort" de leur soutien à l'Ukraine. La signature a eu lieu entre le président américain et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a été invité à participer aux travaux du G7. Cet accord bilatéral ouvre la voie à une intégration dans l'Otan, a déclaré le président Volodymyr Zelensky. L'accord "stipule que les Etats-Unis soutiennent la future intégration de l'Ukraine dans l'Otan et reconnaît que notre accord de sécurité ouvre la voie à l'intégration de l'Ukraine dans l'Otan", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Lors du sommet du G7, l'Ukraine et le Japon ont également signé un accord bilatéral de sécurité sur dix ans. Cet accord prévoit une aide de 4,5 milliards de dollars pour 2024, destinée à "la sécurité, la défense, la reconstruction, la cybersécurité et la lutte contre la désinformation russe". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé sa gratitude envers le Japon pour sa solidarité. En incluant les fonds promis pour 2024, le Japon a fourni 12,1 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine. Toutefois, conformément à sa Constitution, le Japon limite l’équipement militaire fourni à des armes non létales.

Le Monde / Illustration

13/06/2024 09:57

Marine Le Pen, Matteo Salvini et leurs alliés se réunissent à Bruxelles pour évaluer les résultats des récentes élections européennes

Marine Le Pen, Matteo Salvini et leurs alliés se réunissent à Bruxelles pour évaluer les résultats des récentes élections européennes

Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Matteo Salvini, chef de la Ligue en Italie, et d'autres dirigeants de partis nationalistes européens se sont réunis mercredi à Bruxelles pour évaluer les résultats des récentes élections européennes. Parmi les participants à cette rencontre fuguraient des figures comme Geert Wilders du PVV néerlandais, Tom Van Grieken du Vlaams Belang belge, et André Ventura du parti portugais Chega. Le groupe Identité et démocratie (ID), composé de sept partis et 58 députés, cherche à renforcer son influence au Parlement européen. Le succès du RN aux élections européennes, avec plus de 31% des voix, alimente ces ambitions. Matteo Salvini souhaite former une large alliance de centre-droit, excluant les socialistes et les écologistes extrémistes.

"C'est la première réunion politique significative (...) et le souhait de Matteo Salvini, qui verra les alliés, en commençant par Marine Le Pen, est de créer la base d'une large alliance de centre-droit sans les socialistes et les éco-extrémistes", précise la Ligue.

 

Cependant, des divergences, notamment sur la guerre en Ukraine, compliquent l'unification de ces forces nationalistes, et bien que les partis patriotes ont renforcé leurs positions lors des élections européennes, ils restent actuellement divisés en deux groupes au Parlement européen : Identité et démocratie (ID) et les Conservateurs et réformistes européens (ECR). Ces groupes incluent les Frères d'Italie de Giorgia Meloni et le parti espagnol Vox. Si ces factions parvennaient à fusionner, elles pourraient devenir la troisième, voire la deuxième force politique du Parlement européen.



EuroNews / Illustration : Twitter (Geert Wilders) 

13/06/2024 09:31

Législatives anticipées : Le RN toujours en tête des intentions de vote au premier tour, suivi de l'alliance de la gauche et de Renaissance, selon un sondage

Législatives anticipées : Le RN toujours en tête des intentions de vote au premier tour, suivi de l'alliance de la gauche et de Renaissance, selon un sondage

Selon un sondage Elabe pour BFMTV et La Tribune Dimanche, le Rassemblement national (31%) arrive en tête des intentions de vote au premier tour des législatives anticipées qui auront lieu fin juin, suivi de l'alliance des partis de gauche (28%) et de la majorité présidentielle. 

Les Républicains, en pleine crise interne au sujet d'un rapprochement ou non avec le RN, récolteraient eux 6,5% des voix tandis que des candidats divers gauche obtiendraient 5% des voix. Viennent ensuite les candidats divers (4,5%), ceux de Reconquête (4%) et ceux de divers droite (2%).

43% des personnes sondées estiment que le RN sortira victorieux de ces élections législatives, 10% pensent à une victoire de l’alliance de gauche et 10% pronostiquent une victoire de la majorité présidentielle.

BFMTV

 

13/06/2024 09:15

Guerre en Ukraine : Les dirigeants du G7 ont convenu de décaisser 50 milliards de dollars d'actifs russes gelés pour soutenir Kiev

Guerre en Ukraine : Les dirigeants du G7 ont convenu de décaisser 50 milliards de dollars d'actifs russes gelés pour soutenir Kiev

Les dirigeants du G7 ont convenu de décaisser 50 milliards de dollars d'actifs russes gelés pour soutenir l'Ukraine, a annoncé la présidence française. Ce décaissement est prévu avant la fin de 2024. Ce prêt, destiné à être remboursé, nécessite encore des travaux techniques pour assurer sa conformité juridique et financière. John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des États-Unis, a souligné l'unanimité du G7 sur l'utilisation de ces fonds pour la reconstruction de l'Ukraine, bien que l'idée ne fasse pas encore consensus complet parmi les membres.

Ouest France / Illustration

13/06/2024 08:44

Législatives : Les Républicains excluent Eric Ciotti pour sa volonté de rapprochement avec le Rassemblement national

Législatives : Les Républicains excluent Eric Ciotti pour sa volonté de rapprochement avec le Rassemblement national

Mercredi 12 juin, Eric Ciotti, président des Républicains, a été exclu à l'unanimité après son rapprochement avec le Rassemblement national en vue des élections législatives de juin. Annie Genevard, secrétaire générale des Républicains, a condamné cette décision, la qualifiant de « rupture totale avec les statuts du parti ». Malgré cette exclusion, Ciotti persiste, déclarant qu'il reste le président légitime et menace de poursuites pénales. Les Républicains, désormais dirigés par Genevard et François-Xavier Bellamy, maintiennent leur indépendance pour les législatives.

Eric Ciotti a annoncé ce matin sur France 2 qu'il se rendrait dans son bureau au siège des Républicains, affirmant qu'il reste le président légitime du parti. Il a déclaré que la réunion du bureau politique de la veille n'avait aucune valeur juridique, car il ne l'avait pas convoquée. Ciotti menace d'engager des actions judiciaires si des obstacles l'empêchent d'exercer son rôle de président.

Dans le même temps, Marion Maréchal a été exclue de Reconquête ! par Eric Zemmour, également pour avoir soutenu le RN.

Le Monde / JMM / Illustration

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