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Par Valentin - 28/04/2023 12:36

[La Chronique Agora] Vers la fin de l'hégémonie occidentale ? Christine Lagarde nous le dit : il faut réserver l’ordre mondial à tout prix !

[La Chronique Agora] Vers la fin de l'hégémonie occidentale ? Christine Lagarde nous le dit : il faut réserver l’ordre mondial à tout prix !

Christine Lagarde, la directrice de la Banque centrale européenne (BCE), a prononcé il y a quelques jours un important discours d’ouverture devant le Conseil américain des relations étrangères à New York (US Council of Foreign Relations, ou CFR).

Le CFR, dominé par Wall Street, est un important défenseur de l’hégémonie américaine. Il est à l’origine de la création de la CIA : c’est lui qui a plaidé pour la création d’une nouvelle agence pour remplacer l’agence de renseignement dissoute pendant la Seconde Guerre mondiale, l’OSS.

C’était important de le signaler car cette invitation du CFR traduit à la fois les intentions de la puissance invitante, et la subordination de la personne invitée.

Lagarde a « analysé » les développements récents du commerce et de l’investissement mondiaux, et elle a évalué les implications de la contestation apparente de la domination hégémonique de l’économie américaine et du dollar dans l’économie mondiale.

Anciens et nouveaux blocs

Elle a évoqué l’évolution vers un monde « fragmenté », « multipolaire » économique – où aucune puissance économique comme le bloc impérialiste actuel du G7 ne dominerait le commerce mondial, les investissements et les devises.

Lagarde a expliqué :

« L’économie mondiale a traversé une période de changement transformateur. Suite à la pandémie, la guerre injustifiée de la Russie contre l’Ukraine, la militarisation de l’énergie, l’accélération soudaine de l’inflation, ainsi qu’une rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine, les plaques tectoniques de la géopolitique se déplacent plus rapidement. »

Vous noterez les émergences plus ou moins involontaires de vassalitude de Lagarde qui reprend les thèmes du CFR avec « guerre injustifiée », avec « militarisation de l’énergie ». Lagarde montre ainsi le bout de son oreille.

Elle a conclu que « nous assistons à une fragmentation de l’économie mondiale en blocs concurrents, chaque bloc essayant de rapprocher le plus possible le reste du monde de ses intérêts stratégiques respectifs et valeurs partagées ». Cette fragmentation pourrait bien fusionner autour de deux blocs dirigés respectivement par les deux plus grandes économies du monde.

Elle reconnaît donc la fragmentation dans une bataille entre un bloc dirigé par les Etats-Unis et un bloc dirigé par la Chine. Elle s’inquiète de cette « perte du contrôle mondial et de la fragmentation du pouvoir économique mondial sans précédent depuis l’entre-deux-guerres des années 1920 et 1930 ».

Le dernier âge d’or

Lagarde a parlé avec nostalgie de la période post-1990 après l’effondrement de l’Union soviétique :

« Dans la période qui a suivi la guerre froide, le monde a bénéficié d’un environnement géopolitique remarquablement favorable. Sous la direction hégémonique des États-Unis, les institutions internationales fondées sur des règles ont prospéré et le commerce mondial s’est développé. Cela a conduit à un approfondissement des chaînes de valeur mondiales et, à mesure que la Chine rejoignait l’économie mondiale, à une augmentation massive de l’offre mondiale de main-d’œuvre. »

Ah mon dieu, c’était le bon temps, celui où la Russie était, elle aussi vassalisée, et où la Chine n’avait pas d’autre ambition que celle d’être exploitée comme un brave atelier et de concourir gentiment au confort et à la prospérité des Occidentaux.

Oui, c’était l’époque de la vague de mondialisation, de l’augmentation des échanges et des flux de capitaux libres ; la domination des institutions de Bretton Woods comme le FMI et la Banque mondiale dictant les conditions de crédit ; et surtout, l’espoir que la Chine serait placée sous le contrôle du bloc impérialiste après son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001.

Cependant, rien n’a fonctionné comme prévu.

Le pari occidental était idéologique, les penseurs stratégiques étaient persuadés que grâce à son insertion dans le marché mondial, la Chine allait se banaliser, allait rentrer dans le moule et qu’ainsi elle allait obéir aux fameuses règles.

Que nenni ! La vague de mondialisation heureuse a pris fin en 2008 après la crise et la Grande Récession, et la Chine n’a pas joué le jeu en ouvrant son économie aux multinationales occidentales.

Cela a forcé les Etats-Unis à changer de politique vis-à-vis de la Chine et à passer de « l’engagement positif » à « l’endiguement négatif ».

Puis vint l’invasion russe de l’Ukraine et la détermination renouvelée des Etats-Unis et de leurs satellites/vassaux européens d’étendre leur contrôle vers l’est et de s’assurer ainsi que la Russie échoue dans sa tentative d’exercer un contrôle sur ses voisins frontaliers. Il s’est agi d’affaiblir définitivement la Russie en tant que force d’opposition au bloc impérialiste.

Ce qui était bon

Lagarde commente les implications économiques :

« Mais cette période de stabilité relative peut maintenant céder la place à une instabilité durable entraînant une croissance plus faible, des coûts plus élevés et des partenariats commerciaux plus incertains. Au lieu d’une offre mondiale plus élastique, nous pourrions faire face au risque de chocs d’approvisionnement répétés. »

En d’autres termes, la mondialisation et la circulation aisée du commerce et des flux de capitaux qui ont tant profité au bloc occidental, c’est fini.

Tout ce qui était bon avant, souhaitable dans le cadre de la mondialisation tant qu’elle profitait à l’Occident, c’est terminé. La religion du libre-échange, de l’ouverture des frontières s’évanouit car elle a fini par profiter à d’autres ! Il faut revenir aux mesures protectionnistes (augmentation des tarifs, etc.) au contrôle du commerce, surtout technologique et tenter d’inverser la mondialisation en un capital de « reshoring » (relocalisation) ou « friendshoring » [NDLR : amicalocalisation ?].

Comme l’a dit Lagarde :

« Les gouvernements légifèrent pour accroître la sécurité d’approvisionnement, notamment à travers l’Inflation Reduction Act aux Etats-Unis et l’agenda d’autonomie stratégique en Europe. Mais cela pourrait, à son tour, accélérer la fragmentation, les entreprises s’adaptant également par anticipation. En effet, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, la part des entreprises mondiales prévoyant de régionaliser leur chaîne d’approvisionnement a presque doublé – pour atteindre environ 45% – par rapport à l’année précédente. »

En alternative au dollar

Ces développements signifient-ils que le bloc occidental perd le contrôle de l’ordre mondial et que le rôle du dollar américain est menacé par d’autres devises dans le commerce et l’investissement ?

Lagarde explique :

« Des preuves anecdotiques, y compris des déclarations officielles, suggèrent que certains pays ont l’intention d’augmenter leur utilisation d’alternatives aux principales devises traditionnelles pour facturer le commerce international, comme le renminbi chinois ou la roupie indienne. Nous assistons également à une accumulation accrue d’or en tant qu’actif de réserve alternatif, peut-être tirée par des pays ayant des liens géopolitiques plus étroits avec la Chine et la Russie. »

Lagarde considère que non, et là elle accomplit sa mission, elle dit ce qu’elle doit dire dans le cadre de son invitation : tout cela est encore loin de changer radicalement l’ordre financier mondial.

« Ces évolutions n’indiquent aucune perte imminente de domination du dollar américain ou de l’euro. Jusqu’à présent, les données ne montrent pas de changements substantiels dans l’utilisation des devises internationales. Mais ils suggèrent que le statut de monnaie internationale ne devrait plus être considéré comme acquis. »

Le dollar américain et son hégémonie ne sont pas encore menacés parce que « 50 à 60% des actifs américains à court terme détenus par des étrangers sont entre les mains de gouvernements ayant des liens étroits avec les Etats-Unis, ce qui signifie qu’il est peu probable qu’ils soient cédés pour des raisons géopolitiques », nous dit Lagarde.

Bref, Lagarde fait passer le message que le CFR ne cesse de répéter ! Pas de problème, mais il faut être vigilant. Il faut être obéissant.

Le dollar américain (et dans une moindre mesure l’euro) reste dominant dans les paiements internationaux. Le dollar américain n’est pas progressivement remplacé par l’euro, ni le yen, ni même le renminbi chinois, mais par un lot de devises mineures. Il y a une sorte de fragmentation monétaire constate Lagarde.

Et là, elle donne le meilleur d’elle-même, elle se surpasse, elle justifie son chèque :

« Dans la mesure où la géopolitique conduit à une fragmentation de l’économie mondiale en blocs concurrents, cela appelle une plus grande cohésion politique. Ne pas compromettre l’indépendance, mais reconnaître l’interdépendance entre les politiques et la meilleure façon dont chacune peut atteindre son objectif si elle est alignée sur un objectif stratégique. »

Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que si l’Occident se serre les coudes, reste bien aligné sur les positions américaines – et celles du CFR –, s’il fait bien la guerre à la Russie d’abord et à la Chine ensuite, on réussira à préserver l’ordre mondial actuel.

Rédigé par Bruno Bertez 

La Chronique Agora 

01/11/2025 09:59

Le RN continue de progresser dans l'opinion et une majorité de Français se disent prêts à voter pour lui, selon un sondage

Le RN continue de progresser dans l'opinion et une majorité de Français se disent  prêts à voter pour lui, selon un sondage

Selon un sondage Viavoice réalisé pour Libération, le Rassemblement national progresse nettement dans l’opinion : 54 % des Français se disent aujourd’hui prêts à voter pour lui, contre 43 % il y a deux ans. La fidélité de son électorat reste très forte, puisque 95 % des personnes ayant déjà voté RN réitéreraient leur choix, tandis que 22 % envisageraient de le faire pour la première fois. Par ailleurs, près de 40 % des sondés déclarent que leur opinion du parti s’est améliorée ces derniers mois, confirmant une dynamique ascendante pour le mouvement de Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Telegramme

31/10/2025 08:57

Jordan Bardella (RN) qualifie le budget du gouvernement de "mauvais" et appelle à une dissolution rapide de l'Assemblée nationale

Jordan Bardella (RN) qualifie le budget du gouvernement de "mauvais" et appelle à une dissolution rapide de l'Assemblée nationale

Invité sur RTL, Jordan Bardella a appelé à une dissolution rapide de l’Assemblée nationale. Le président du RN a indiqué qu’une candidature personnelle aux législatives faisait « partie des possibilités », précisant qu’il restait « une dizaine de candidats à investir ». Il a également critiqué le budget du gouvernement, qu’il juge « mauvais », et réaffirmé son opposition à la taxe Zucman, examinée ce jour à l’Assemblée.

Le Figaro / Illustration

31/10/2025 08:47

«Prise illégale d’intérêt» : Des avocats portent plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien à Nicolas Sarkozy en prison

«Prise illégale d’intérêt» : Des avocats portent plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien à Nicolas Sarkozy en prison

Un collectif d’une trentaine d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin devant la Cour de justice de la République. Ils l’accusent de prise illégale d’intérêt et de partialité, après qu’il a exprimé sa « tristesse » face à la condamnation de Nicolas Sarkozy et lui a rendu visite à la prison de la Santé. Les plaignants estiment que le ministre de la Justice a « pris position » dans une affaire sur laquelle il exerce un pouvoir hiérarchique, en manifestant publiquement sa compassion envers un homme avec qui il entretient des liens personnels et politiques.

Cette plainte intervient après ses propos sur France Inter le 20 octobre, où Darmanin avait annoncé vouloir s’inquiéter des conditions de détention de l’ancien président, qu’il qualifiait de « mentor ».

Le Figaro / Illustration

30/10/2025 09:43

Cambriolage du Louvre : cinq suspects arrêtés, dont un identifié par ADN

Cambriolage du Louvre : cinq suspects arrêtés, dont un identifié par ADN

Cinq personnes ont été arrêtées mercredi soir par la Brigade de répression du banditisme (BRB) dans le cadre de l’enquête sur le spectaculaire cambriolage du musée du Louvre, survenu il y a onze jours. Les interpellations ont eu lieu dans le 16e arrondissement de Paris et en Seine-Saint-Denis. Selon la procureure de Paris, Laure Beccuau, l’un des suspects serait directement lié au cambriolage et aurait été identifié grâce à des traces ADN retrouvées sur les lieux. Les quatre autres pourraient fournir des informations sur le déroulement des faits. Tous sont actuellement placés en garde à vue.

Le Figaro / Illustration

30/10/2025 09:05

83 % des Français considèrent que la sécurité doit être la priorité du nouveau gouvernement, selon un sondage

83 % des Français considèrent que la sécurité doit être la priorité du nouveau gouvernement, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNewsEurope 1 et Le JDD, 83 % des Français considèrent que la sécurité doit être la priorité du nouveau gouvernement de Sébastien Lecornu, un chiffre légèrement en baisse par rapport à janvier 2025 (87 %). Ce souci de sécurité est partagé aussi bien par les hommes que par les femmes, et atteint son sommet chez les 18-24 ans (95 %), tandis que les 35-49 ans sont un peu moins concernés (78 %). Les CSP- (85 %) et les inactifs (84 %) y sont plus sensibles que les CSP+ (78 %). Sur le plan politique, la priorité sécuritaire rassemble largement : 82 % des sympathisants de Renaissance, 68 % des socialistes, 67 % des proches de La France insoumise et même 59 % des écologistes souhaitent que le gouvernement Lecornu II en fasse un axe majeur.

Le JDD / Illustration

30/10/2025 08:38

La cote de confiance d’Emmanuel Macron s’effondre à 11 %, atteignant son plus bas niveau depuis le début de son mandat

La cote de confiance d’Emmanuel Macron s’effondre à 11 %, atteignant son plus bas niveau depuis le début de son mandat

La cote de confiance d’Emmanuel Macron s’effondre à 11 %, son plus bas niveau depuis le début de son mandat, égalant le record d’impopularité de François Hollande en 2016. En un mois, il perd 5 points. Même au sein de sa majorité, le soutien s’effrite : 71 % des sympathisants Renaissance lui font encore confiance, mais seulement 53 % chez l’ensemble de la coalition présidentielle et 14 % chez les Républicains.

Le Figaro / Illustration

29/10/2025 09:04

Les Français figurent parmi les plus réticents à l’élargissement de l’Union européenne, selon un sondage

Les Français figurent parmi les plus réticents à l’élargissement de l’Union européenne, selon un sondage

Alors que l’idée d’accueillir de nouveaux membres dans l’Union européenne regagne du terrain politique, les Français figurent parmi les plus sceptiques : seuls 43 % d’entre eux soutiennent l’élargissement, selon un sondage Eurobaromètre. Ce taux place la France aux côtés de l’Autriche et de la République tchèque, bien en dessous de la moyenne européenne de 56 %.

À l’inverse, les pays nordiques apparaissent les plus enthousiastes, notamment la Suède (79 %), le Danemark (75 %) et la Lituanie (74 %). Le soutien est particulièrement marqué chez les jeunes Européens : 67 % des 15-24 ans approuvent l’ouverture du projet européen à de nouveaux membres, contre 63 % des 25-39 ans.

Yahoo actu / Illustration

28/10/2025 09:45

Elon Musk lance Grokipedia pour concurrencer Wikipédia et combattre sa propagande wokiste

Elon Musk lance Grokipedia pour concurrencer Wikipédia  et combattre sa propagande wokiste

Elon Musk a lancé Grokipedia, une encyclopédie en ligne propulsée par l’intelligence artificielle, présentée comme une alternative à Wikipédia. L’entrepreneur affirme vouloir « éliminer la propagande » qu’il attribue au site fondé il y a 25 ans et promet que Grokipedia dira « toute la vérité et rien que la vérité ». La plateforme, encore en version 0.1, compte déjà près de 900 000 articles, bien loin toutefois des 8 millions de Wikipédia. Ce lancement s’inscrit dans la guerre ouverte de Musk contre le “wokisme” et les biais qu’il reproche à Wikipédia. Le conflit s’était aggravé début 2025, lorsque la page Wikipédia du milliardaire avait mentionné à tort un salut nazi lors d’un discours, ce qui l’avait poussé à accuser le site de propagande médiatique et à appeler à le “définancer”.

Le Figaro / Illustration

28/10/2025 08:44

Énergie : 36 % des foyers français ont eu des difficultés à payer leurs factures de gaz ou d’électricité en 2025, contre 28 % en 2024, selon une étude

Énergie : 36 % des foyers français ont eu des difficultés à payer leurs factures de gaz ou d’électricité en 2025, contre 28 % en 2024, selon une étude

Selon le baromètre annuel du médiateur national de l’énergie, 36 % des foyers français ont eu des difficultés à payer leurs factures de gaz ou d’électricité en 2025, contre 28 % en 2024. Un chiffre record. Près de trois quarts des ménages (74 %) limitent leur chauffage pour raisons financières, signe d’une précarité énergétique croissante. Le retard du versement du chèque énergie 2025, distribué en novembre au lieu du printemps, a aggravé la situation : 61 % des bénéficiaires en ont été pénalisés et 10 % ont subi une coupure ou réduction d’énergie. Face à cette situation, le médiateur de l’énergie Olivier Challan Belval appelle à interdire les coupures pour impayés et à reconnaître un droit à une électricité minimale, rappelant qu’il s’agit d’un bien de première nécessité.

Le Figaro / Illustration

28/10/2025 08:27

"Hautain", "incompétent", "menteur" : Emmanuel Macron devient le président le plus impopulaire de la Ve République, selon le baromètre Odoxa

"Hautain", "incompétent", "menteur" : Emmanuel Macron devient le président le plus impopulaire de la Ve République, selon le baromètre Odoxa

Emmanuel Macron atteint un nouveau record d’impopularité : selon le baromètre Odoxa d’octobre, seulement 20 % des Français le jugent « bon président », contre 80 % qui pensent l’inverse. En 18 mois, il a perdu 13 points de popularité (de 33 % à 20 %), après une série de crises : élections européennes ratées, dissolution, défaite législative et remaniements multiples. D’après Odoxa, Macron est désormais le président le plus impopulaire de la Ve République. Près de 9 Français sur 10 le jugent hautain (88 %), déconnecté (87 %), peu sympathique (72 %), incompétent (74 %), fermé au dialogue (81 %) et menteur (80 %).

Il a successivement changé quatre Premiers ministres (Attal, Barnier, Bayrou et Lecornu, parti puis revenu), sans effet positif sur son image. Le dernier, Sébastien Lecornu, ne convainc que 30 % des Français, un score très bas pour un chef de gouvernement en début de mandat.

Ouest France / Illustration

25/10/2025 09:05

Près de 9 Français sur 10 se déclarent favorables à la perpétuité réelle pour les meurtriers d’enfants, selon un sondage

Près de 9 Français sur 10 se déclarent favorables à la perpétuité réelle pour les meurtriers d’enfants, selon un sondage

Selon un sondage CSA, 88 % des Français se déclarent favorables à la perpétuité réelle pour les meurtriers d’enfants. Ce débat refait surface alors que le verdict du procès de Dahbia Benkkired, accusée du meurtre de la jeune Lola en 2022, est attendu. La perpétuité réelle, peine exceptionnellement prononcée en France, consiste en une réclusion à perpétuité sans possibilité d’aménagement ou de libération, grâce à une période de sûreté illimitée.

CNews / Illustration

24/10/2025 07:51

Plus de 7 Français sur 10 jugent le budget du gouvernement « injuste » et « inefficace pour réduire la dette », selon un sondage

Plus de 7 Français sur 10 jugent le budget du gouvernement « injuste » et « inefficace pour réduire la dette », selon un sondage

Plus de 7 Français sur 10 jugent le budget du gouvernement « injuste » (75%) et « inefficace pour réduire la dette » (76%), selon un sondage Elabe pour BFMTV publié le 22 octobre. La majorité estime que les efforts demandés sont trop importants. Alors que le gouvernement prévoit de réduire le déficit public en combinant baisse des dépenses (⅔ de l’effort) et hausse des impôts (⅓), 72% des Français souhaitent que l’effort repose davantage sur la baisse des dépenses publiques, contre seulement 10% qui privilégient une hausse de la fiscalité. Seuls 17% jugent l’équilibre actuel satisfaisant. Malgré cette défiance générale, 77% des sondés se disent favorables à la taxe Zucman, un impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros.

BFMTV / Illustration

18/10/2025 09:37

Union des Droites : Éric Ciotti adresse une lettre aux adhérents des Républicains pour leur demander de le rejoindre

Union des Droites : Éric Ciotti adresse une lettre aux adhérents des Républicains pour leur demander de le rejoindre

Éric Ciotti a adressé une lettre aux adhérents des Républicains pour leur demander de rejoindre l’Union des Droites pour la République (UDR), le parti qu’il a fondé en 2024. Il estime que les militants de LR ont été trahis après le refus du parti de voter la motion de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, rejetée à seulement 18 voix près. Selon lui, LR n’incarne plus une droite forte, claire et courageuse. Ciotti présente donc l’UDR comme la famille politique que Les Républicains auraient dû devenir, et appelle à l’union des droites pour répondre à la crise que traverse la France.

CNews / Illustration

18/10/2025 08:38

Incertitude budgétaire : Après Fitch, l'agence Standard & Poor’s abaisse la note de la dette française de AA- à A+

Incertitude budgétaire : Après Fitch, l'agence Standard & Poor’s abaisse la note de la dette française de AA- à A+

Standard & Poor’s a abaissé la note de la dette française de AA- à A+, suivant l’exemple de Fitch le mois précédent. Cette décision place désormais la France dans la catégorie dite « simple A », une dégradation symboliquement et financièrement importante, car deux des trois grandes agences de notation la jugent désormais moins solide. S&P justifie ce déclassement par la hausse de l’incertitude budgétaire, malgré la présentation du projet de budget 2026. L’agence critique notamment la suspension de la réforme des retraites, signe selon elle d’un manque de cohérence dans la politique budgétaire.

Le ministre de l’Économie Roland Lescure a réagi en affirmant vouloir ramener le déficit public à 4,7 % du PIB tout en préservant la croissance. Cette dégradation pourrait fragiliser la crédibilité financière de la France sur les marchés, en augmentant potentiellement le coût de sa dette.

Le Figaro / Illustration

28/04/2023
12:36
01/11/2025
09:59
31/10/2025
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30/10/2025
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25/10/2025
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24/10/2025
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18/10/2025
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