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Par Valentin - 28/04/2023 12:36

[La Chronique Agora] Vers la fin de l'hégémonie occidentale ? Christine Lagarde nous le dit : il faut réserver l’ordre mondial à tout prix !

[La Chronique Agora] Vers la fin de l'hégémonie occidentale ? Christine Lagarde nous le dit : il faut réserver l’ordre mondial à tout prix !

Christine Lagarde, la directrice de la Banque centrale européenne (BCE), a prononcé il y a quelques jours un important discours d’ouverture devant le Conseil américain des relations étrangères à New York (US Council of Foreign Relations, ou CFR).

Le CFR, dominé par Wall Street, est un important défenseur de l’hégémonie américaine. Il est à l’origine de la création de la CIA : c’est lui qui a plaidé pour la création d’une nouvelle agence pour remplacer l’agence de renseignement dissoute pendant la Seconde Guerre mondiale, l’OSS.

C’était important de le signaler car cette invitation du CFR traduit à la fois les intentions de la puissance invitante, et la subordination de la personne invitée.

Lagarde a « analysé » les développements récents du commerce et de l’investissement mondiaux, et elle a évalué les implications de la contestation apparente de la domination hégémonique de l’économie américaine et du dollar dans l’économie mondiale.

Anciens et nouveaux blocs

Elle a évoqué l’évolution vers un monde « fragmenté », « multipolaire » économique – où aucune puissance économique comme le bloc impérialiste actuel du G7 ne dominerait le commerce mondial, les investissements et les devises.

Lagarde a expliqué :

« L’économie mondiale a traversé une période de changement transformateur. Suite à la pandémie, la guerre injustifiée de la Russie contre l’Ukraine, la militarisation de l’énergie, l’accélération soudaine de l’inflation, ainsi qu’une rivalité croissante entre les États-Unis et la Chine, les plaques tectoniques de la géopolitique se déplacent plus rapidement. »

Vous noterez les émergences plus ou moins involontaires de vassalitude de Lagarde qui reprend les thèmes du CFR avec « guerre injustifiée », avec « militarisation de l’énergie ». Lagarde montre ainsi le bout de son oreille.

Elle a conclu que « nous assistons à une fragmentation de l’économie mondiale en blocs concurrents, chaque bloc essayant de rapprocher le plus possible le reste du monde de ses intérêts stratégiques respectifs et valeurs partagées ». Cette fragmentation pourrait bien fusionner autour de deux blocs dirigés respectivement par les deux plus grandes économies du monde.

Elle reconnaît donc la fragmentation dans une bataille entre un bloc dirigé par les Etats-Unis et un bloc dirigé par la Chine. Elle s’inquiète de cette « perte du contrôle mondial et de la fragmentation du pouvoir économique mondial sans précédent depuis l’entre-deux-guerres des années 1920 et 1930 ».

Le dernier âge d’or

Lagarde a parlé avec nostalgie de la période post-1990 après l’effondrement de l’Union soviétique :

« Dans la période qui a suivi la guerre froide, le monde a bénéficié d’un environnement géopolitique remarquablement favorable. Sous la direction hégémonique des États-Unis, les institutions internationales fondées sur des règles ont prospéré et le commerce mondial s’est développé. Cela a conduit à un approfondissement des chaînes de valeur mondiales et, à mesure que la Chine rejoignait l’économie mondiale, à une augmentation massive de l’offre mondiale de main-d’œuvre. »

Ah mon dieu, c’était le bon temps, celui où la Russie était, elle aussi vassalisée, et où la Chine n’avait pas d’autre ambition que celle d’être exploitée comme un brave atelier et de concourir gentiment au confort et à la prospérité des Occidentaux.

Oui, c’était l’époque de la vague de mondialisation, de l’augmentation des échanges et des flux de capitaux libres ; la domination des institutions de Bretton Woods comme le FMI et la Banque mondiale dictant les conditions de crédit ; et surtout, l’espoir que la Chine serait placée sous le contrôle du bloc impérialiste après son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001.

Cependant, rien n’a fonctionné comme prévu.

Le pari occidental était idéologique, les penseurs stratégiques étaient persuadés que grâce à son insertion dans le marché mondial, la Chine allait se banaliser, allait rentrer dans le moule et qu’ainsi elle allait obéir aux fameuses règles.

Que nenni ! La vague de mondialisation heureuse a pris fin en 2008 après la crise et la Grande Récession, et la Chine n’a pas joué le jeu en ouvrant son économie aux multinationales occidentales.

Cela a forcé les Etats-Unis à changer de politique vis-à-vis de la Chine et à passer de « l’engagement positif » à « l’endiguement négatif ».

Puis vint l’invasion russe de l’Ukraine et la détermination renouvelée des Etats-Unis et de leurs satellites/vassaux européens d’étendre leur contrôle vers l’est et de s’assurer ainsi que la Russie échoue dans sa tentative d’exercer un contrôle sur ses voisins frontaliers. Il s’est agi d’affaiblir définitivement la Russie en tant que force d’opposition au bloc impérialiste.

Ce qui était bon

Lagarde commente les implications économiques :

« Mais cette période de stabilité relative peut maintenant céder la place à une instabilité durable entraînant une croissance plus faible, des coûts plus élevés et des partenariats commerciaux plus incertains. Au lieu d’une offre mondiale plus élastique, nous pourrions faire face au risque de chocs d’approvisionnement répétés. »

En d’autres termes, la mondialisation et la circulation aisée du commerce et des flux de capitaux qui ont tant profité au bloc occidental, c’est fini.

Tout ce qui était bon avant, souhaitable dans le cadre de la mondialisation tant qu’elle profitait à l’Occident, c’est terminé. La religion du libre-échange, de l’ouverture des frontières s’évanouit car elle a fini par profiter à d’autres ! Il faut revenir aux mesures protectionnistes (augmentation des tarifs, etc.) au contrôle du commerce, surtout technologique et tenter d’inverser la mondialisation en un capital de « reshoring » (relocalisation) ou « friendshoring » [NDLR : amicalocalisation ?].

Comme l’a dit Lagarde :

« Les gouvernements légifèrent pour accroître la sécurité d’approvisionnement, notamment à travers l’Inflation Reduction Act aux Etats-Unis et l’agenda d’autonomie stratégique en Europe. Mais cela pourrait, à son tour, accélérer la fragmentation, les entreprises s’adaptant également par anticipation. En effet, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine, la part des entreprises mondiales prévoyant de régionaliser leur chaîne d’approvisionnement a presque doublé – pour atteindre environ 45% – par rapport à l’année précédente. »

En alternative au dollar

Ces développements signifient-ils que le bloc occidental perd le contrôle de l’ordre mondial et que le rôle du dollar américain est menacé par d’autres devises dans le commerce et l’investissement ?

Lagarde explique :

« Des preuves anecdotiques, y compris des déclarations officielles, suggèrent que certains pays ont l’intention d’augmenter leur utilisation d’alternatives aux principales devises traditionnelles pour facturer le commerce international, comme le renminbi chinois ou la roupie indienne. Nous assistons également à une accumulation accrue d’or en tant qu’actif de réserve alternatif, peut-être tirée par des pays ayant des liens géopolitiques plus étroits avec la Chine et la Russie. »

Lagarde considère que non, et là elle accomplit sa mission, elle dit ce qu’elle doit dire dans le cadre de son invitation : tout cela est encore loin de changer radicalement l’ordre financier mondial.

« Ces évolutions n’indiquent aucune perte imminente de domination du dollar américain ou de l’euro. Jusqu’à présent, les données ne montrent pas de changements substantiels dans l’utilisation des devises internationales. Mais ils suggèrent que le statut de monnaie internationale ne devrait plus être considéré comme acquis. »

Le dollar américain et son hégémonie ne sont pas encore menacés parce que « 50 à 60% des actifs américains à court terme détenus par des étrangers sont entre les mains de gouvernements ayant des liens étroits avec les Etats-Unis, ce qui signifie qu’il est peu probable qu’ils soient cédés pour des raisons géopolitiques », nous dit Lagarde.

Bref, Lagarde fait passer le message que le CFR ne cesse de répéter ! Pas de problème, mais il faut être vigilant. Il faut être obéissant.

Le dollar américain (et dans une moindre mesure l’euro) reste dominant dans les paiements internationaux. Le dollar américain n’est pas progressivement remplacé par l’euro, ni le yen, ni même le renminbi chinois, mais par un lot de devises mineures. Il y a une sorte de fragmentation monétaire constate Lagarde.

Et là, elle donne le meilleur d’elle-même, elle se surpasse, elle justifie son chèque :

« Dans la mesure où la géopolitique conduit à une fragmentation de l’économie mondiale en blocs concurrents, cela appelle une plus grande cohésion politique. Ne pas compromettre l’indépendance, mais reconnaître l’interdépendance entre les politiques et la meilleure façon dont chacune peut atteindre son objectif si elle est alignée sur un objectif stratégique. »

Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que si l’Occident se serre les coudes, reste bien aligné sur les positions américaines – et celles du CFR –, s’il fait bien la guerre à la Russie d’abord et à la Chine ensuite, on réussira à préserver l’ordre mondial actuel.

Rédigé par Bruno Bertez 

La Chronique Agora 

29/07/2025 10:03

Écologie : Des centaines de fonds "verts" préfèrent changer de nom plutôt que de renoncer à investir dans les énergies fossiles

Écologie : Des centaines de fonds "verts" préfèrent changer de nom plutôt que de renoncer à investir dans les énergies fossiles

Depuis le 21 mai 2025, de nouvelles règles imposées par l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) encadrent l’utilisation de termes comme « vert », « durable » ou « transition » dans les noms des fonds d’investissement. Pour utiliser ces appellations, un fonds doit désormais consacrer au moins 80 % de ses investissements à des actifs réellement durables sur le plan environnemental ou social. Résultat : entre mai 2024 et juillet 2025, environ 1 300 fonds sur 5 500 ont retiré ces termes de leur nom, selon les données de Morningstar Sustainalytics, afin d’éviter de devoir changer leur stratégie d’investissement – notamment en continuant à financer des entreprises actives dans les énergies fossiles.

Le Monde / illustration

29/07/2025 09:38

L’accord commercial entre Trump et von der Leyen impose 15 % de droits de douane sur la plupart des produits européens importés aux Etats-Unis

L’accord commercial entre Trump et von der Leyen impose 15 % de droits de douane sur la plupart des produits européens importés aux Etats-Unis

Le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont annoncé un accord imposant des droits de douane de 15 % sur la plupart des produits européens importés aux États-Unis. Cet accord, présenté comme une réponse au déséquilibre commercial, marque une nouvelle ère de protectionnisme américain. Plusieurs secteurs sont directement concernés. Les médicaments, jusqu’ici exemptés, seront désormais taxés à 15 %, bien qu’ils constituent la principale exportation européenne vers les États-Unis. Dans le secteur automobile, la taxe est abaissée à 15 %, contre 27,5 % ces derniers mois, ce qui soulage partiellement l’industrie européenne, notamment allemande. En revanche, les produits de luxe et les cosmétiques ne bénéficieront d’aucune exception : LVMH et d'autres géants du secteur envisagent d’augmenter leurs prix ou de relocaliser une partie de leur production aux États-Unis. Pour l’aéronautique, l’accord supprime totalement les droits de douane, une avancée importante pour ce secteur fortement mondialisé. En matière agroalimentaire, certains produits agricoles pourraient être exemptés, mais aucun détail précis n’a été communiqué. Les vins et spiritueux ne sont pas encore couverts par l’accord : des discussions restent à venir. Par ailleurs, l’Union européenne s’est engagée à réaliser des achats stratégiques pour 750 milliards de dollars (notamment en énergie et technologies), à investir 600 milliards de dollars aux États-Unis et à acheter du matériel militaire américain pour plusieurs centaines de milliards. Toutefois, certaines zones de flou persistent, notamment sur l’acier et l’aluminium. En contrepartie, l’UE a suspendu des mesures de rétorsion évaluées à 93 milliards d’euros qui devaient s’appliquer dès le 7 août.

Le Monde 

28/07/2025 10:46

🇮🇱Israël/🇵🇸Palestine : Une conférence internationale organisée par l’ONU, sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, s’ouvre pour relancer la perspective d’une solution à deux États

🇮🇱Israël/🇵🇸Palestine : Une conférence internationale organisée par l’ONU, sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, s’ouvre pour relancer la perspective d’une solution à deux États

Une conférence internationale organisée par l’ONU, sous l’égide de la France et de l’Arabie saoudite, s’ouvre pour relancer la perspective d’une solution à deux États, israélien et palestinien. Cette initiative survient alors que la pression s’accentue sur Israël pour mettre fin à la guerre à Gaza. L’annonce d’Emmanuel Macron de reconnaître officiellement l’État palestinien en septembre a ravivé l’intérêt pour cette conférence, incitant potentiellement d’autres pays européens à suivre. La France espère notamment convaincre des puissances comme le Royaume-Uni, bien que Londres et Berlin restent pour l’instant prudents. Actuellement, 142 pays membres de l’ONU reconnaissent l’État de Palestine, mais la poursuite de la colonisation israélienne et les velléités d’annexion en Cisjordanie menacent la viabilité de cette solution.

Au-delà de la reconnaissance politique, la conférence entend poser les bases d’une paix durable en abordant trois axes : la réforme de l’Autorité palestinienne, l’exclusion du Hamas par le biais de son désarmement, et la normalisation des relations entre Israël et les pays arabes. Si aucune avancée majeure sur ce dernier point n’est attendue à court terme, la France affirme que, pour la première fois, plusieurs pays arabes condamneront publiquement le Hamas. Le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, souligne l’urgence de l’initiative, estimant que « la perspective de l’existence d’un État palestinien n’a jamais été aussi menacée, ni aussi nécessaire ».

Le Figaro / Illustration

28/07/2025 10:14

Etats-Unis : Un sondage du Wall Street Journal révèle une forte chute de popularité du Parti démocrate, qui atteint son niveau le plus bas depuis 1990

Etats-Unis : Un sondage du Wall Street Journal révèle une forte chute de popularité du Parti démocrate, qui atteint son niveau le plus bas depuis 1990

Un sondage du Wall Street Journal révèle une forte chute de popularité du Parti démocrate, qui atteint son niveau le plus bas depuis 1990 avec 63 % d'opinions défavorables. Seuls 33 % des électeurs y sont favorables, dont 8 % seulement très favorables. Cette situation fragilise la capacité du parti à critiquer Donald Trump, dont les politiques suscitent pourtant un mélange d’inquiétude et d’approbation. Même si 51 % des sondés estiment que Trump engendre le chaos, 45 % pensent qu’il apporte des changements nécessaires. Malgré une impopularité importante du camp républicain, les électeurs jugent que les démocrates feraient pire. Selon le sondeur démocrate John Anzalone, le parti n’a plus de crédibilité et doit reconnecter avec les électeurs sur les valeurs économiques et sociales.

DHnet / Illustration

26/07/2025 10:18

Donald Trump déclare que les déclarations d'Emmanuel Macron sur la reconnaissance d’un État palestinien n’ont « pas beaucoup de poids » et « ne changeront rien »

Donald Trump déclare que les déclarations d'Emmanuel Macron sur la reconnaissance d’un État palestinien n’ont « pas beaucoup de poids » et « ne changeront rien »

Donald Trump a minimisé les déclarations d'Emmanuel Macron sur la reconnaissance d’un État palestinien, affirmant qu’elles n’ont « pas beaucoup de poids » et « ne changeront rien ». Jeudi, Macron avait annoncé que la France reconnaîtra formellement la Palestine lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Cette annonce a suscité la colère d’Israël, qui y voit une « récompense de la terreur » après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Les États-Unis ont également rejeté cette initiative, la jugeant « imprudente » et nuisible au processus de paix.

Le Figaro / Illustration

26/07/2025 10:09

57 % des Français sont désormais opposés à la loi Duplomb, selon un sondage

57 % des Français sont désormais opposés à la loi Duplomb, selon un sondage

Selon un sondage Toluna Harris Interactive pour LCI publié le 25 juillet, 57 % des Français sont désormais opposés à la loi Duplomb, dont 29 % totalement opposés, contre 42 % de favorables. Cette loi, contestée notamment pour ses impacts sur l’environnement (61 %) et la santé publique (57 %), suscite une forte mobilisation citoyenne : près de 2 millions de signatures ont été recueillies pour une pétition demandant son retrait. Seuls les électorats de LR (65 % favorables), Ensemble ! (51 %) et RN (50 %) soutiennent majoritairement le texte. Enfin, le soutien à l’allègement des contraintes réglementaires et environnementales chute à 51 %, contre 75 % en mai.

Pour rappel, La loi Duplomb est un projet de loi visant à réduire les contraintes environnementales, sanitaires et administrativespesant sur le secteur agricole, au nom de la simplification et de la compétitivité.​​​​​, réintroduisant notamment de manière dérogatoire l'utilisation de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France mais autorisé ailleurs en Europe.

TF1 / Illustration : TVL

25/07/2025 09:29

Reconnaissance d'un État palestinien par la France : Le secrétaire d’État étasunien Marco Rubio qualifie cette initiative d’« imprudente » et de « camouflet pour les victimes du 7 octobre »

Reconnaissance d'un État palestinien par la France : Le secrétaire d’État étasunien Marco Rubio qualifie cette initiative d’« imprudente » et de « camouflet pour les victimes du 7 octobre »

Les États-Unis ont vivement critiqué la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien en septembre, lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Le secrétaire d’État Marco Rubio a qualifié cette initiative d’« imprudente » et de « camouflet pour les victimes du 7 octobre », estimant qu’elle favorise la propagande du Hamas et compromet le processus de paix. Washington, fidèle à sa position traditionnelle, rejette toute reconnaissance unilatérale et privilégie une solution négociée à deux États. Cette décision française accentue le fossé entre les États-Unis et certaines capitales européennes, alors que les pourparlers pour un cessez-le-feu à Gaza ont échoué. En France, le Crif a dénoncé de son côté une «faute morale» et «un danger politique».

Le Figaro / Illustration

24/07/2025 09:25

Bruno Retailleau accorde de nouveaux pouvoirs aux préfets pour lutter plus efficacement contre le trafic de drogue

Bruno Retailleau accorde de nouveaux pouvoirs aux préfets pour lutter plus efficacement contre le trafic de drogue

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a diffusé une circulaire ce mercredi accordant de nouveaux pouvoirs aux préfets, notamment pour lutter plus efficacement contre le trafic de drogue. Ces derniers peuvent désormais imposer des interdictions administratives de paraître sur des « points de deal », une mesure comparable aux interdictions de stade pour les supporters violents. L’objectif est d’éloigner les trafiquants connus, souvent mineurs, des lieux de vente de drogue. La circulaire vise aussi à accélérer l’expulsion de familles jugées indésirables. Mais ce dernier point s’annonce plus complexe à appliquer sur le terrain.

Le Figaro / IIlustration

24/07/2025 09:01

81 % des Français souhaitent que les agresseurs de policiers soient condamnés automatiquement à des peines de prison, selon un sondage

81 % des Français souhaitent que les agresseurs de policiers soient condamnés automatiquement à des peines de prison, selon un sondage

Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, publié le 24 juillet 2025, 81 % des Français souhaitent que les agresseurs de policiers soient condamnés automatiquement à des peines de prison.

Le soutien est fort chez les femmes (83 %), les hommes (80 %), les 65 ans et plus (88 %), ainsi que chez les catégories CSP+ (83 %) et les inactifs (81 %). En revanche, les jeunes de 18-24 ans sont un peu moins favorables (74 %). Politiquement, les sympathisants de droite (96 %), d'extrême droite (90 %) et de la majorité présidentielle (88 %) soutiennent massivement cette mesure. À gauche, le soutien est plus modéré, avec 76 % chez les écologistes et seulement 50 % chez les sympathisants de la France insoumise.

CNews / Illustration

23/07/2025 10:09

Le Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC) exclut les femmes transgenres des épreuves féminines des JO de Los Angeles 2028

Le Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC) exclut les femmes transgenres des épreuves féminines des JO de Los Angeles 2028

Le Comité olympique et paralympique des États-Unis (USOPC) a exclu les femmes transgenres des épreuves féminines des JO de Los Angeles 2028, en application d’un décret signé par Donald Trump en février, intitulé « Keeping Men Out of Women's Sports ». Cette mesure, entrée en vigueur le 21 juillet, vise à garantir un environnement de compétition jugé « juste et sécurisé » pour les femmes, selon l'USOPC.

Le Figaro / Illustration

23/07/2025 09:11

Bruno Retailleau déclare que «le macronisme s’achèvera» avec le départ d'Emmanuel Macron en 2027

Bruno Retailleau déclare que  «le macronisme s’achèvera»  avec le départ d'Emmanuel Macron en 2027

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a déclaré que le macronisme disparaîtra avec Emmanuel Macron en 2027, estimant qu’il ne repose que sur sa personne et non sur une véritable idéologie. Elisabeth Borne et le parti Renaissance ont dénoncé ses propos comme divisant la majorité. Retailleau rappele toutefois de son côté que sa présence au sein du gouvernement «n'est pas une adhésion au macronisme», mais est animée par «l'intérêt général» et son refus que «la gauche mélenchonisée » ne puisse accéder au pouvoir.

CNews / Illustration

22/07/2025 10:33

Brésil : Jair Bolsonaro menacé d'emprisonnement immédiat pour «non-respect» de l'interdiction d'utiliser les réseaux sociaux

Brésil : Jair Bolsonaro menacé d'emprisonnement immédiat pour «non-respect» de l'interdiction d'utiliser les réseaux sociaux

Le juge de la Cour suprême brésilienne Alexandre de Moraes a accusé Jair Bolsonaro et son fils Eduardo d'inciter à des « actes hostiles » des États-Unis contre le Brésil et de tenter d'entraver son procès pour tentative de coup d’État. Malgré une interdiction d’utiliser les réseaux sociaux et le port imposé d’un bracelet électronique depuis vendredi, Bolsonaro a vu ses déclarations aux médias relayées en ligne. Le juge a sommé ses avocats de s'expliquer, brandissant la menace d'un emprisonnement immédiat, sur cette diffusion jugée illégale.

Le Figaro / Illustration

22/07/2025 08:56

La cote de popularité d'Emmanuel Macron chute sous la barre des 20%

La cote de popularité d'Emmanuel Macron chute sous la barre des 20%

En juillet 2025, la cote de popularité d'Emmanuel Macron chute à 19 %, un niveau historiquement bas, partagé avec son Premier ministre François Bayrou (18 %), selon un sondage Ifop pour le JDD. Cette impopularité est accentuée par l’annonce d’un plan d’économies de 44 milliards d’euros pour le budget 2026, qui a suscité un fort mécontentement dans l’opinion publique. Macron avait déjà touché un seuil très bas en décembre 2018 (18 %), en pleine crise des Gilets jaunes. Il figure donc parmi les présidents les plus impopulaires, mais n’a pas encore battu les records de ses prédécesseurs.

actu / Illustration

19/07/2025 09:13

La Commission européenne propose de tripler les futurs frais d’entrée dans l’UE via l’autorisation de voyage ETIAS, les faisant passer de 7 à 20 euros, justifiant cette mesure par l’inflation et les coûts opérationnels

La Commission européenne propose de tripler les futurs frais d’entrée dans l’UE via l’autorisation de voyage ETIAS, les faisant passer de 7 à 20 euros, justifiant cette mesure par l’inflation et les coûts opérationnels

La Commission européenne propose de tripler les futurs frais d’entrée dans l’UE via l’autorisation de voyage ETIAS, les faisant passer de 7 à 20 euros. Cette hausse est justifiée par l’inflation et les coûts opérationnels. L’ETIAS concernera les ressortissants d’environ 60 pays exemptés de visa de court séjour, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou le Brésil.

Valable trois ans, cette autorisation permettra de séjourner jusqu’à 90 jours dans l’espace Schengen (hors Irlande). Les moins de 18 ans et les plus de 70 ans seront exemptés de frais. Le système, initialement prévu pour 2024, est désormais attendu fin 2026. L’UE espère ainsi renforcer ses ressources budgétaires tout en s’alignant sur les tarifs d’autres pays comme les États-Unis ou le Royaume-Uni.

Le Figaro / Illustration

28/04/2023
12:36
29/07/2025
10:03
09:38
28/07/2025
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26/07/2025
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25/07/2025
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24/07/2025
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19/07/2025
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