La menace terroriste toujours bien présente avertit Europol
L'agence de police criminelle européenne Europol alerte sur le danger du terrorisme, malgré son "effet" de disparition.
Mercredi 13 juillet, Europol, l'agence européenne de police criminelle qui facilite l'échange de renseignements entre polices nationales au sein de l'Union européenne a indiqué dans un rapport annuel que le terrorisme restait un danger réel bien que le nombre d'attaques soit en baisse. En 2021, elle dénombre 15 attaques menées à bien, déjouées et ratées contre 57 en 2020. Cette nette différence est due à la baisse significative du nombre d'attaques terroristes de gauche.
Catherine De Bolle, la directrice exécutive de l'agence, précise dans un communiqué qu' « à une époque de bouleversements géopolitiques, l'UE doit plus que jamais poursuivre ses mesures antiterroristes […] Il ne fait aucun doute que les changements géopolitiques et les retombées de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine auront un impact durable sur la sécurité de l'UE ». En 2021, 388 suspects ont été arrêtés dans l'UE pour des infractions liées au terrorisme. Plus des deux tiers (260) des arrestations ont été menées à la suite d'enquêtes sur des infractions de terrorisme djihadiste en Autriche, en France et en Espagne.
Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage
Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 68 % des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, un niveau de crainte renforcé par le contexte des récentes attaques ou tentatives d'attaques de marchés de Noël à l’étranger. Cette inquiétude est plus marquée chez les femmes (73 %) que chez les hommes (63 %) et atteint un pic chez les 18-24 ans (83 %), tandis que les 25-34 ans sont les moins préoccupés (57 %). Le sentiment varie aussi selon les catégories sociales et les orientations politiques : il est élevé chez les sympathisants du RN et des Républicains (environ 80 %), plus modéré dans l’ancienne majorité présidentielle, et nettement plus faible chez les électeurs de La France insoumise, dont seuls 33 % redoutent une attaque.
Europe1 / Illustration