Le bras de fer continue entre Londres et le gouvernement français, pressé par les pêcheurs.
Les anglais refusent d’accorder, pour travailler dans les eaux britanniques, les mêmes licences de pêche aux pêcheurs français qu’avant le Brexit. Beaucoup de patrons -pêcheurs français sont sur le carreau, sans avenir professionnel.
Paris et Londres s’accusent mutuellement d’être en infraction par rapport à l’accord commercial conclu au moment des négociations du Brexit. La France reproche aux anglais de ne pas accorder la totalité des licences prévues par l’accord post-Brexit signé fin 2020 à l’arraché et menace de mesures de rétorsion le Royaume Uni, notamment par un renforcement des contrôles et l’interdiction pour les navires britanniques d’entrer dans les ports français. Londres, de son côté, réplique que les accords sont respectés.
De fait, il est très difficile de savoir qui a vraiment tort, car les pêcheurs français, pour être reconduits dans leurs prérogatives et obtenir leur licence, doivent apporter la preuve qu’ils pêchaient bien déjà dans ces eaux avant le Brexit, ce qui n’est pas toujours facile et Londres semble jouer là-dessus.
Emmanuel Macron a mis en garde Boris Johnson, déclarant que la “crédibilité” du Royaume Uni était en jeu. Le secrétaire d’Etat britannique chargé du Brexit, David Frost, et le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, se sont rencontrés vendredi dernier et se revoient aujourd’hui lundi à Bruxelles.
De nombreuses divergences subsistent, notamment aux yeux de Londres, que le règlement de ce genre de différends se fasse via la Cour de justice européenne.
CH
Par Alix - 18/12/2025 08:41
Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage
Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 68 % des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, un niveau de crainte renforcé par le contexte des récentes attaques ou tentatives d'attaques de marchés de Noël à l’étranger. Cette inquiétude est plus marquée chez les femmes (73 %) que chez les hommes (63 %) et atteint un pic chez les 18-24 ans (83 %), tandis que les 25-34 ans sont les moins préoccupés (57 %). Le sentiment varie aussi selon les catégories sociales et les orientations politiques : il est élevé chez les sympathisants du RN et des Républicains (environ 80 %), plus modéré dans l’ancienne majorité présidentielle, et nettement plus faible chez les électeurs de La France insoumise, dont seuls 33 % redoutent une attaque.
Europe1 / Illustration