L’Allemagne s’oppose à la classification du nucléaire en “énergie verte”
En visite à Paris, Annalena Baerbock, ministre allemand des Affaires étrangères, a déclaré le 9 novembre dernier que l’Allemagne s’opposerait à la classification du nucléaire en “énergie verte”.
Pourtant, le nucléaire n’émet pas de CO2, quand l’éolien ne peut apporter un peu d’énergie qu’en étant appuyé par le charbon, terriblement émetteur de CO2. Notre président a fini par le comprendre, qui demande aujourd’hui que l’énergie nucléaire soit reconnue et classifiée comme une “énergie verte.”
Les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont demandé à Bruxelles d’élaborer une liste des énergies vertueuses tant pour le climat que pour l’environnement. La France, ainsi que douze autres pays de l’Union, demandent à y intégrer l’énergie nucléaire. L'Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg s’y opposent.
Face au ministre allemand, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, ne manquait pas d’arguments, s’appuyant sur des rapports d’experts selon lesquels le nucléaire est quasi totalement décarboné. Un atout indéniable pour lutter contre le réchauffement climatique : “Soit nous luttons contre le changement climatique avec une approche idéologique et nous échouerons, soit nous luttons avec une approche scientifique et nous gagnerons”, a déclaré le ministre français. L’Allemagne, elle, s’est auto-piégée dans une soumission aux soi-disant écologistes qui ne sont que des idéologues, Annalena Baerbock en tête.
Real politique, souvent le meilleur choix.
CH
Par Alix - 18/12/2025 08:41
Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage
Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 68 % des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, un niveau de crainte renforcé par le contexte des récentes attaques ou tentatives d'attaques de marchés de Noël à l’étranger. Cette inquiétude est plus marquée chez les femmes (73 %) que chez les hommes (63 %) et atteint un pic chez les 18-24 ans (83 %), tandis que les 25-34 ans sont les moins préoccupés (57 %). Le sentiment varie aussi selon les catégories sociales et les orientations politiques : il est élevé chez les sympathisants du RN et des Républicains (environ 80 %), plus modéré dans l’ancienne majorité présidentielle, et nettement plus faible chez les électeurs de La France insoumise, dont seuls 33 % redoutent une attaque.
Europe1 / Illustration