Un suspect présenté comme de nationalité marocaine de 22 ans, sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été arrêté en Suisse trois jours après la découverte du corps sans vie de Philippine dans le bois de Boulogne, une jeune étudiante de 19 ans. Déjà condamné pour viol et libéré début septembre, son profil a déclenché l'indignation de la droite et du Rassemblement national. Jordan Bardella et Marion Maréchal accusent l'État de laxisme et dénoncent l'inefficacité des OQTF.
Marion Maréchal a vivement réagi en dénonçant «ENCORE un migrant, ENCORE un clandestin, ENCORE une OQTF non exécutée, ENCORE un criminel récidiviste, ENCORE un violeur laissé en liberté», et accusant l'État «d’avoir livré» Philippine à «un prédateur importé».
Pour Jordan Bardella, ce «migrant n'avait rien à faire sur notre sol, mais a pu récidiver dans la plus totale impunité.» «Notre justice est laxiste, notre État dysfonctionne, nos dirigeants laissent les Français vivre avec des bombes humaines, a cinglé l’eurodéputé. Il est temps que ce gouvernement agisse : nos compatriotes sont en colère et ne vont pas se payer de mots».
De son côté, Éric Ciotti a également critiqué la situation, s'opposant à «la dissolution de l'état-major des Républicains dans la macronie» et demandant au Premier ministre Michel Barnier de laisser «place aux actes face à tant d'irresponsabilité», en s'interrogeant : «Combien de temps encore ?».
À gauche, sans trop de surprises, Sandrine Rousseau qualifie l'affaire de féminicide tout en critiquant l'extrême droite pour instrumentalisation politique.
Le Figaro