Info en continu

07/01/2022 12:52

Le MoDem et l'UDF mis en examen pour complicité et recel de détournement de fonds publics

Le MoDem et l'UDF mis en examen pour complicité et recel de détournement de fonds publics
Jeudi 6 janvier, France télévisions a appris d'une source judiciaire que le MoDem et l'UDF ont été mis en examen en décembre pour « complicité et recel de détournement de fonds publics » dans l'enquête sur des soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires d'eurodéputés centristes. Quinze personnes sont déjà poursuivies dans cette information judiciaire menée depuis 2017 par des juges d'instruction du pôle financier du tribunal judiciaire de Paris. Parmi eux : François Bayrou, l'ancien garde des Sceaux Michel Mercier et les anciens eurodéputés Sylvie Goulard, Nathalie Griesbeck et Jean-Luc Bennahmias.
28/03/2023 12:22

Affaire Philippe Monguillot à Bayonne : le procès tant attendu aura lieu du 15 au 22 septembre 2023

Affaire Philippe Monguillot à Bayonne : le procès tant attendu aura lieu du 15 au 22 septembre 2023

3 ans après, une éternité pour la famille.

«ENFIN !», nous confie Véronique Monguillot. Le procès des trois hommes impliqués dans la mort tragique de Philippe Monguillot, le chauffeur de bus lâchement tabassé à mort à Bayonne le 5 juillet 2020, aura lieu du 15 au 22 septembre 2023, à Pau, devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. 

« Nous attendons une justice juste », espère la famille Monguillot. 

Fin de l'instruction, après 3 longues années pour Véronique Monguillot, la femme de Philippe et ses trois filles, Marie, Manon et Mélanie. Deux hommes seront jugés pour "Violences volontaires ayant entraîné la mort sans l'intention de la donner", une requalification controversée et dénoncée par les victimes. Le troisième pour leur avoir fourni un logement.

Le procès aura toutefois bien lieu aux assises, les individus encourent jusqu'à 30 ans de réclusion criminelle. 

5 juillet 2020, peu après 19H, Philippe Monguillot a été roué de coups par trois hommes avant d'être laissé pour mort au sol. Le chauffeur de bus était sorti de sa cabine à l'arrêt "Balishon" pour contrôler le titre de transport d'un groupe et leur avait demandé de porter un masque. Une altercation s'en est suivie... 

Philippe Monguillot sera transporté à l'hôpital dans un état de mort cérébrale. Cinq jours plus tard, il sera débranché après l'accord de sa famille.

Un drame qui a déclenché une émotion forte au sein de l'opinion publique. 

28/03/2023 11:53

[La Chronique Agora] Une dégringolade de plus : En attendant le bouquet final du feu d’artifice saluant le krach, les équilibristes financiers continuent de monter toujours plus haut, avec des montages toujours plus instables

[La Chronique Agora] Une dégringolade de plus : En attendant le bouquet final du feu d’artifice saluant le krach, les équilibristes financiers continuent de monter toujours plus haut, avec des montages toujours plus instables

Nous sommes submergés par une nouvelle, et énième, crise financière.

La précédente était en mars 2020, lors du Covid. Les crises financières se rapprochent. Elles se multiplient. Elles engagent des montants de plus en plus astronomiques, tant au niveau des pertes qu’au niveau des sauvetages. Avant, les unités de comptes étaient par milliards, puis par dizaines de milliards, elles sont passées à des centaines de milliards et globalement au niveau mondial elles portent maintenant sur des milliers de milliards !

Pourquoi cette dégringolade accélérée sur la pente de la destruction ?

La réponse est simple. Nous ne sommes pas dans des situations accidentelles, dans des anomalies. Non. Nous sommes confrontés à des problèmes de fond qui sont endémiques, endogènes, c’est-à-dire qui sont logés à l’intérieur du système dans lequel nous vivons.

Au plan superficiel on peut l’exprimer ainsi : nous sommes à la fin du grand cycle du crédit qui a pris naissance à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et avec la mise en place du nouveau système monétaire dit de Bretton Woods. Ce cycle a épuisé ses bienfaits. Il est usé. On en a tiré le maximum et maintenant il bute sur ses limites intrinsèques.

Mais les classes dominantes ne veulent pas le reconnaître, ou même en accepter l’idée. Elles se sont incroyablement enrichies grâce à ce cycle, et elles veulent que cela continue. Elles savent que la fin d’un grand cycle du crédit et la fin d’un cycle générationnel implique de grosses destructions de la pourriture, des fausses valeurs, de l’insolvable, des zombies ; or, ces classes dominantes ne veulent pas de ces destructions, car elles risquent d’en être affectées.

Changements de crise

Une crise du cycle long du crédit détruit toujours un certain ordre social, elle produit des réaménagements et des déclassements, et ceux qui bénéficient de l’ordre social du présent, bien sûr, ne veulent pas que l’on en change ! D’autant plus que ce sont les mêmes classes sociales qui, en fin de cycle, contrôlent les pouvoirs politiques.

Donc, on essaye de retarder, on met en place des prolongations, on met en place des pseudo remèdes qui ont deux fonctions. La première est de faire durer le plus longtemps possible, et la seconde est de reporter une partie du coût des crises sur les classes sociales qui sont les plus faibles, mal défendues, mal informées.

La fin du grand cycle du crédit est non pas une date ou un événement, mais un processus étalé dans le temps, un processus étiré. Et il a débuté dès les années 2010 !

La suraccumulation de dettes, de capital fictif, de montages financiers risqués et débiles, de promesses que l’on ne peut tenir, de fausse monnaie dans les dépôts bancaires – par exemple –, cette suraccumulation n’a jamais été résorbée.

Jamais on a traité les problèmes, toujours on les a repoussés devant comme le fait le chasse-neige, on a sans cesse tapé dans la célèbre boîte de conserve dans le caniveau, on a « kick the can ».

Tout a été conforme à ce qu’a préconisé le gourou du keynésianisme opérationnel mondial Lawrence Summers : à chaque crise, « on a fait plus de tout ce qui avait conduit à la crise ». On a essayé de relancer la même machine, en mettant beaucoup plus d’huile monétaire dans les rouages, en essayant de réalimenter les mêmes processus que ceux qui avaient produit la crise.

L’écart grandit

Ce faisant, on a, bien sûr, accentué les déséquilibres, on a dû bétonner, réglementer, contrôler, mentir, voler les peuples, en faisant remonter les pertes au niveau des contribuables et en pourrissant les monnaies. On a socialisé.

Mais hélas, il y a toujours des accidents, des petites pierres scandaleuses, des fuites ; l’argent est toujours fuyant dans le système, le hot money, l’argent chaud, qui empêche l’entropisation se refroidit, et sans cesse il faut en rajouter. Il y a une tendance inéluctable de la mer de liquidités à se retirer et à découvrir ceux qui se baignent nus comme SVB ou Credit Suisse ou Deutsche Bank ou…

Plus techniquement, à chaque crise et à chaque round de faux remèdes on augmente l’écart entre la sphère financière et la sphère de l’économie réelle : on est passé du fossé au gouffre, et maintenant on en est aux abysses.

On a de plus en plus pactisé avec le diable, on a mangé avec le diable et on sait que pour manger avec lui il faut une longue, une très longue cuillère, de plus en plus longue. On a disjoint les ombres et les corps. Et les ombres lévitent, elles bullent. Et ces jours-ci, certaines bulles crèvent.

Une crise, c’est ce que l’on appelle une réconciliation entre d’un côté la masse des promesses et de l’autre la masse des moyens pour tenir les promesses. Ici, pour tromper le public, on va encore augmenter la masse des promesses.

Numéro d’équilibristes

Indépendamment de l’escroquerie sociale qu’elle recouvre, toute la finance moderne repose sur des théories imbéciles comme celle de l’efficience des marchés, celle des anticipations rationnelles, celle du risque, celle de la validité des modèles. La finance est une religion, ses grands prêtres s’enrichissent sur votre dos.

Les montages financiers acrobatiques modernes sont instables, ils reposent sur les probabilités. Ces montages sont des paris sur la perfection éternelle, il faut donc être irrationnels comme les autorités pour croire au miracle qu’ils sont stables et durables.

Comment les autorités vont-elles s’en sortir cette fois encore ? En faisant encore plus de tout ce qui a conduit à la crise c’est à dire en produisant de la monnaie et du crédit tombés du ciel, en accroissant encore le déséquilibre entre la sphère financière et la sphère réelle.

Quelque chose « d’inattendu » se produit. La Fed invente un nouvel outil, elle dit que tout va bien. Quelque chose « d’inattendu » se produit à nouveau, la Fed modifie un autre outil et dit que tout va bien. On fait des réunions imprévues. Devinez ce que le communiqué de presse va dire ?

Lors des crises bancaires, les bien-pensants disent que c’est l’irrationalité qui est la cause ; oui c’est vrai, mais ce n’est pas l’irrationalité de ceux que l’on croit, pas l’irrationalité des déposants, mais celle des autorités qui ont parié sur la connerie perpétuelle des gens. On ne peut tromper les gens toujours et en toutes occasions.

Les apprentis sorciers, démiurges et autres escrocs de la pensée au lieu d’apprendre des théories bidons et idéologiques devraient lire des auteurs comme Per Bak ou François Roddier et essayer de comprendre la notion de criticité.

La finance et toute la pratique monétaire sont fondées sur une illusion et un mensonge, à savoir que le monde est dérivable, qu’il est linéaire et que tout peut être prévu ; or c’est faux et radicalement. Le monde est fractal et les théories fondées sur le dérivable sont fausses.

On a essayé de restaurer la « confiance » dans le Ponzi perpétuel, en ajoutant des liquidités ; le jeu va repartir, le prix des billets de loterie va remonter et la masse des gogos va à nouveau affluer et refaire un tour du manège enchanté.

Les banques européennes sont saines ? Demandez à la Banque de France le montant de ses pertes potentielles en centaines de milliards d’euros sur ses actifs obligataires !

Rédigé par Bruno Bertez 

La Chronique Agora

28/03/2023 11:41

La dette française bientôt à 3 000 milliards d'euros, selon l'Insee

La dette française bientôt à 3 000 milliards d'euros, selon l'Insee

L'année 2022 devait provoquer "l'effondrement de l'économie russe".

L'économie florissante de la France, n'est vraisemblablement pas pour tout de suite, contrairement aux annonces faites par le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, les économistes de plateau télé ou encore les commentateurs. 

Une bonne nouvelle annoncée par l’INSEE dans ses premières prévisions des comptes publics pour 2022 qui pense donc que le trou abyssal ne représentera que 111,6% du Produit Intérieur Brut. On en vient également à se féliciter du déficit qui n’atteint que 4,7% du PIB alors que l’on pensait franchir les 5 points. Le ministère de l’économie semble ravi de ces chiffres puisque l’on peut considérer que le poids de la dette a baissé d’un gros point depuis l’année passée. Une démonstration de « résilience de notre économie » selon Bruno Le Maire, le locataire de Bercy. Ce dernier a estimé que la France souffrait d’un déficit de production face à des dépenses trop lourdes… Amusant pour un ministre qui a cautionné le « quoi qu’il en coûte » durant la crise sanitaire, à l’origine d’un bond de près de 13 points du poids de la dette en 2020 !

Actu en Bref du JT 28/.03/2023

 

28/03/2023 11:19

Affaire Yuriy en 2021 : quatre mineurs jugés pour «tentative de meurtre» et «complicité de tentative de meurtre»

Affaire Yuriy en 2021 : quatre mineurs jugés pour «tentative de meurtre» et «complicité de tentative de meurtre»

Un début de réponse judiciaire pour Yuriy et sa famille.

Les faits remontent au soir du 15 janvier 2021. Un évènement permettant de révéler les réglements de comtpe entre bande de jeunes. Le jeune Yuriy âgé de seulement 14 ans au moment du drame a été violemment pris à partie par plusieurs individus, sur la dalle de Beaugrenelle à Paris, dans le 15e arrondissement. A partir du 28 mars, et pour trois jours, quatre adolescents âgés de moins de 16 ans lors de l'agression, sont jugés au tribunal pour enfant de Paris. 

Deux d'entre eux seront jugés pour «tentative de meurtre», un autre pour «complicité de tentative de meurtre» et le dernier pour «participation à une association de malfaiteurs».

Chaque mis en cause seront entendus et recevront une peine à la hauteur de leurs actes. 

Actu en Bref du JT 28/03/2023

28/03/2023 11:01

Paris : deux frères boulangers jugés pour le meurtre de leur cambrioleur

Paris : deux frères boulangers jugés pour le meurtre de leur cambrioleur

Un fait divers ressort le débat sur la légitime défense.

Deux frères sont jugés à compter de ce mardi 28 mars pour la mort d'un cambrioleur, en 2017. 

Un intru en pleine nuit. Les deux hommes travaillaient dans une boulangerie du 18e arrondissement de Paris, ils sont jugés pour la mort accidentelle de leur cambrioleur qui s'est introduit dans la boutique un soir de mai 2017. Les frères indiquent au parquet avoir surpris le cambrioleur dans leur établissement, l'individu tentait de briser la caisse, espérant s'emparer du butin à l'intérieur. L'un des frères aurait alors saisi un couteau de cuisine en essayant d'intimider le cambrioleur, il l'aurait ensuite poursuivi dans la rue. 

L'homme blessé, a été retrouvé dans la rue aux alentours de 4H du matin. Il est décédé peu de temps après. 

Des soutiens nombreux ont été envoyés aux deux frères en soulignant la légitime défense de ces derniers. Aucun des deux intéressés n'a alerté les secours ou les forcres de l'ordre. Ils sont accusés de «violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner». 

Le procès aura lieu jusqu'au 31 mars. 

Actu en Bref du JT 28/03/2023

28/03/2023 10:32

Le Roi Charles III au musée Grévin

Le Roi Charles III au musée Grévin

Lot de consolation pour le souverain d'outre-Manche.

Visite annulée par l'Elysée récemment faute de pouvoir assurer la sécurité du roi, Emmanuel Macron a néanmoins la possibilité de prendre un selfie avec Charles III au musée Grévin. 

La statue de cire du roi Charles III a été dévoilée vendredi au musée Grévin, à Paris, peu avant que l'Élysée n'annonce le report de sa visite, en raison de la mobilisation contre la réforme des retraites.

Une inauguration réalisée vendredi, le roi Charles III représenté en kilt. Les créateurs ont réussi leur coup de com'. 

Actu en Bref du JT 28/03/2023

27/03/2023 17:13

Sainte-Soline (79) : 47 gendarmes blessés lors de la manifestation contre les « méga-bassines »

Sainte-Soline (79) : 47 gendarmes blessés lors de la manifestation contre les « méga-bassines »

Affrontement physique et mathématique entre manifestants et policiers.

D'après le procureur de Niort, 47 gendarmes ont été blessés samedi 26 mars lors de la manifestation contre l’installation de « méga-bassines » à Saint-Soline dans les Deux-Sèvres. De violents affrontements ont opposé les militants écologistes et les forces de l'ordre. Du côté des manifestants, il y aurait eu 7 blessés selon le procureur quand les organisateurs, eux, en comptent 200. 5 gardes à vue sont toujours en cours notamment pour « refus d'obtempérer » ou « pour participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations pour des actions commises à l'occasion de la manifestation ».

*Source franceinfo

27/03/2023 16:59

Israël : Benyamin Netanyahou limoge son ministre de la Défense

Israël : Benyamin Netanyahou limoge son ministre de la Défense

Le ministre israélien de la Défense défait.  

Le premier ministre israélien a limogé dimanche 26 mars son ministre de la Défense. En cause, un désaccord sur la réforme de la justice mené par Benyamin Netanyahou à l’origine de nombreuses manifestations en Israël. Le ministre de la Défense, Yoav Galant, avait appelé samedi soir à une pause d'un mois dans le processus de la réforme judiciaire controversée voulue par le gouvernement.

« Le président du gouvernement Benyamin Netanyahou a décidé de relever de ses fonctions le ministre de la Défense Yoav Gallant », a déclaré le cabinet du chef du gouvernement.

Le consul d'Israël à New York a annoncé dimanche sa démission. "Les 18 derniers mois en tant que consul général d'Israël à New York ont été enrichissants et gratifiants, mais à la suite des événements d'aujourd'hui, il est temps pour moi de me joindre à la lutte pour l'avenir d'Israël afin de garantir qu'il reste un modèle de la démocratie et de la liberté dans le monde", peut-on lire dans un tweet d'Asaf Zamir. 

*Source Le Figaro 

 

27/03/2023 16:23

Assemblée nationale : le site internet bloqué par des hackers russes

Assemblée nationale : le site internet bloqué par des hackers russes

L'Assemblée nationale cible des hackers russes NoName. 

Assemblée nationale : "Le site est actuellement en maintenance". Impossible de visiter le site internet de l'Assemblée nationale ce lundi 27 mars, en effet, une cyberattaque est en cours. Un groupe de hackers pro-russes revendiquent l'attaque en riposte au soutien de la France à l'Ukraine. 

Sur Telegram, le groupe NoName revendique l'attaque contre l'institution française, en réponse à la politique menée par le gouvernement français en Ukraine, rapporte le groupe Thales. 

Plus d'informations à venir... 

 

27/03/2023 15:05

Faillite de Silicon Valley Bank : la banque américaine First Citizens rachète « l'intégralité des dépôts et prêts » de la SVB

Faillite de Silicon Valley Bank : la banque américaine First Citizens rachète « l'intégralité des dépôts et prêts » de la SVB

Mercato bancaire aux Etats-Unis. 

La banque First Citizens, basée en Caroline du Nord, va racheter la Silicon Valley Bank, l'institution financière axée sur l'industrie technologique qui s'est effondrée au début du mois, ébranlant le secteur bancaire et provoquant une onde de choc dans le monde entier.

La vente implique la vente de tous les dépôts et prêts de SVB à First-Citizens Bank and Trust Co, a déclaré la FDIC dans un communiqué dimanche dernier. Les clients de SVB deviendront automatiquement clients de First Citizens, dont le siège se trouve à Raleigh. Les 17 anciennes succursales de SVB ouvriront lundi en tant que succursales de First Citizens.

L'effondrement de la Silicon Valley Bank, le 10 mars, a incité la FDIC et d'autres organismes de réglementation à prendre des mesures pour protéger les déposants et éviter des turbulences financières plus importantes.

The Washington Times

27/03/2023 14:09

Donald Trump vise "les politiciens de haut niveau au sein du gouvernement" aux Etats-Unis qu'il qualifie de "plus grande menace"

Donald Trump vise "les politiciens de haut niveau au sein du gouvernement" aux Etats-Unis qu'il qualifie de "plus grande menace"

En pleine campagne pour 2024, Donald Trump lance une charge contre les élites démocrates.

L'ancien président américain Donald Trump a donné un grand meeting de campagne dans la ville de Waco au Texas, le 26 mars. Pendant son discours, il a tancé les hauts cadres des deux partis de gouvernement aux Etats-Unis, les qualifiant de «plus grande menace» pour le pays. Isolé, l'extrait a rencontré un grand échos sur internet. 

«On m'a demandé l'autre jour [...] "Quel est notre plus grande menace ? C'est la Chine, sûr ? C'est la Russie ?". J'ai dit "Non, notre plus grande menace sont les politiques de haut niveau qui gouvernent les Etats-Unis : Mitch McConnell, Nancy Pelosi, [Chuck] Schumer, [Joe] Biden, le département de la Justice», a-t-il déclaré sous les applaudissements. 

[...]

RT France 

27/03/2023 13:50

Mobilisation du 28 mars : 30% des professeurs en grève dans les écoles primaires contre la réforme des retraites

Mobilisation du 28 mars : 30% des professeurs en grève dans les écoles primaires contre la réforme des retraites

Pas de retraite, pas d'école !

A l'occasion de la 10e journée de contestation sur la réforme des retraites, près d'un tiers des enseignants du primaire seront en grève mardi 28 mars. 30% de grévistes, prévoit lundi le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires. Ce chiffre en baisse par rapport aux derniers mouvements s'explique par un "sacrifice financier" pour les enseignants à force d'enchaîner les grèves d'une part et par la crainte de certains professeurs de ne pas pénaliser les élèves en fin d'année. 

27/03/2023 12:26

L'Allemagne face à une grève des transports inédite

L'Allemagne face à une grève des transports inédite

L’Allemagne aussi touchée par des grèves !

Pourtant réputés peu perméables aux mouvements sociaux, les salariés germains des sociétés de transports mais aussi des autoroutes, du rail, du fret et des aéroports ont enclenché 24 heures d’arrêts de travail.

Pas de réforme des retraites à l’horizon outre-Rhin mais des grèves pour la hausse des salaires dans divers secteurs dont le service public, des écoles, les hôpitaux, les services postaux ou encore les transports ! En Allemagne, l’inflation atteint près de 8% pour l’exercice 2022.

Actu en bref du JT 27/03/2023

 

27/03/2023 12:01

[La Chronique Agora] Sur la route de l'Argentine : Qu’est-ce qui pourrait bien attendre les économies occidentales, après tant d’interventions étatiques…

[La Chronique Agora] Sur la route de l'Argentine : Qu’est-ce qui pourrait bien attendre les économies occidentales, après tant d’interventions étatiques…

Il n’y a que deux façons de résoudre une crise de la dette : l’inflation ou la déflation. Soit la mauvaise dette (50 000 Mds$, selon nos estimations) est effacée, soit sa valeur est éliminée par l’inflation.

La semaine dernière, la Fed a indiqué la voie qu’elle a choisie de suivre. Mais de notre point de vue, cela n’a guère d’importance. La Fed a déjà commencé son « revirement camouflé ». Et même si Wall Street ne s’est toujours pas effondré…. et que l’économie n’est toujours pas officiellement entrée en récession… nos dirigeants sont au bord de la panique.

Pendant ce temps, au bout du monde…

Mais ici, en Argentine, nous sommes déjà plongés dans la crise… entourés d’incompétence… immergés dans la corruption. Cela nous donne un sentiment de déjà-vu… comme si l’avenir des Etats-Unis pouvait être lu dans les pages du Buenos Aires Herald au fil des 70 dernières années.

Plutôt que de spéculer sur ce que fera la Fed dans les mois à venir, nous allons plutôt regarder ce qu’il se passe autour de nous.

Rick Rule nous a invités à ouvrir les yeux sur la situation la semaine dernière. Rick est un vieil ami qui suivait des pumas en Patagonie, et qui a décidé de faire une halte pour nous rendre visite. Il nous a posé la même question que de nombreux lecteurs se posent :

« Vous pourriez vivre n’importe où, mais pourquoi vivez-vous ici ? Oui, cette région est magnifique, de par son côté sauvage. Mais c’est aussi le cas du Wyoming. Et l’inflation n’atteint pas 105 % à Laramie. »

Rick faisait référence au dernier chiffre de l’inflation qui a été publié. Au cours des 12 derniers mois, l’inflation en Argentine est passée de 100% à 105%.

« INDEC : les prix ont augmenté de 6,6% en février, et l’inflation s’élève à 105,8% par rapport à l’année dernière… »

Il s’agit du taux le plus élevé depuis 32 ans. On peut s’attendre à ce qu’arrive ensuite l’hyperinflation. La dernière fois que l’inflation a dépassé les 100%, elle a atteint 5 000%, et il fallait une brouette de pesos pour acheter une tasse de café.

Le peso se déprécie rapidement par rapport au dollar, d’ailleurs. Lorsque nous sommes arrivés il y a tout juste un mois, on nous proposait 370 pesos pour un dollar – sur le marché noir bien sûr. Aujourd’hui, le taux de change est de 392 pour un dollar.

Dysfonctionnement fonctionnel

« J’aimerais aussi savoir comment une économie peut fonctionner avec une inflation de 105 % », nous a interrogé Rick. « Cela semble impossible. Qui va travailler ? Qui vote pour un président qui permet une inflation aussi élevée de se poursuivre ? Comment les gens font-ils pour joindre les deux bouts ? Et pourtant, l’électricité fonctionne. Les aéroports sont ouverts et les avions volent. Les steaks sont épais et savoureux. Le vin est délicieux. On croirait presque que tout va bien. »

Voici ce que nous lui avons répondu :

« Il y a longtemps que les économistes ont distingué le Japon et l’Argentine comme étant des économies qui ne semblaient correspondre à aucun de leurs modèles. Mais il y a des choses qui sont toujours vraies, et partout…

… et, comme l’a dit Milton Friedman, ‘si vous voulez plus de quelque chose, subventionnez-le ; si vous voulez moins de quelque chose, taxez-le’.

Nous ne savons rien du Japon, mais nous venons en Argentine depuis près de 20 ans. C’est un pays riche en ressources. Et en savoir-faire. Mais pauvre en politiques publiques. Ici, on subventionne la pauvreté et on taxe les producteurs. Et ils ont fait de l’Argentine un pays pauvre.

Les gens d’ici sont pauvres. La plupart sont au chômage. Mais il est difficile de trouver des gens pour cueillir le raisin. Il faut presque les supplier de venir travailler. Cela n’a pas toujours été le cas. Même il y a 20 ans, quand nous sommes venus ici pour la première fois [nous étions venus en groupe… avec Rick], ce n’était pas comme ça.

Il suffit de voir Buenos Aires. Il y a des milliers de bâtiments qui sont des reliques de la Belle Époque… une époque où les Argentins moyens avaient l’argent et l’ambition de construire de beaux bâtiments.

Aujourd’hui, certains veulent encore de belles maisons de banlieue… mais la plupart vivent dans les vestiges délabrés de Buenos Aires… ou dans les logements inachevés et improvisés des quartiers périphériques.

Le PIB par habitant n’est que de 10 000 $ par personne. Même les bénéficiaires de la sécurité sociale reçoivent trois fois plus aux États-Unis. »

Quand la musique s’arrête

Nous avons invité Rick dans le salon, où se trouve un piano à queue offert par un ami.

« Ce piano appartenait à Robustiano Patron-Costas. Son histoire en dit long sur ce qui s’est passé ici. C’était un investisseur très dynamique qui est devenu l’un des hommes les plus riches du pays (à une époque où le pays comptait beaucoup d’hommes riches) en réalisant quelque chose de remarquable. Il a développé une vaste industrie sucrière au milieu de ce qui était presque une friche. Il a construit une raffinerie… des maisons pour le personnel… un hôpital… un chemin de fer.   

Il est devenu très riche. Une sorte de Calvin Coolidge gaucho qui représentait les électeurs ‘conservateurs’ qui croyaient qu’ils pouvaient améliorer leur vie en travaillant dur et en dépensant beaucoup d’argent. En d’autres termes, il approuvait ce que nous appelons dans notre dernier livre ‘l’accord gagnant-gagnant’, et désapprouvait tout ce qui s’y opposait.

Mais il y avait autre chose qui était en plein essor, dans la société argentine. A l’époque, les gens pensaient que la démocratie résoudrait tous leurs problèmes politiques… et les idéalistes étaient impatients d’étendre le droit de vote à tous les citoyens. Aujourd’hui, cela semble être la bonne chose à faire. Mais cela a soudainement changé les calculs politiques dans le pays. Les politiciens ont découvert qu’ils pouvaient gagner en faisant appel aux masses d’immigrants de la capitale, Buenos Aires. Et ils les ont séduits en leur offrant divers avantages ‘sociaux’, c’est-à-dire des choses gratuites. 

C’est essentiellement ce qu’ont fait les ‘péronistes’. Et ils ont gagné élection après élection, en promettant toujours plus d’aides, pendant les sept décennies suivantes. De plus en plus d’emplois improductifs. Toujours plus de programmes sociaux. 

Mais attendez… où trouver les financements ? En taxant les riches ! 

Robustiano était l’ennemi idéal. Immensément riche. Vieux jeu. Il représentait l’ordre ancien… les gens qui s’étaient enrichis avant que le gouvernement ne commence à gérer activement l’économie.   

Il a été accusé d’exploiter ses ouvriers (qui n’avaient auparavant ni emploi, ni éducation, ni revenus, ni soins de santé). Son club à Salta a été confisqué par le nouveau gouvernement de gauche. La situation politique est devenue si tendue qu’il a dû s’enfuir en Uruguay.

A partir de ce moment-là, les catastrophes se sont succédé.

Croissance, récession, croissance à nouveau… Inflation, krach, défaut de paiement, coup d’Etat, prise de pouvoir par l’armée, guerre, nouvelle monnaie, nouveau gouvernement, inflation à nouveau.

Quelle aventure !

Après sept décennies, les Argentins ont appris à survivre, mais pas à prospérer. »

Rédigé par Bill Bonner 

La Chronique Agora

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