L'Etat Russe récupère les actifs de l'entreprise française Renault soit 2,2 milliards d'euros de perte pour le constructeur
Les actifs de Renault en Russie deviennent propriété de l'Etat Russe.
Lundi 16 mai, le ministère russe de l'Industrie et du commerce a annoncé que suite au retrait du constructeur automobile français consécutif à l'invasion en Ukraine, les actifs de Renault en Russie sont désormais propriété de l'État russe.
Dans un communiqué, le ministère indique que « des accords ont été signés pour un transfert des actifs russes du groupe Renault à la Fédération de Russie et au gouvernement de Moscou ». Renault a confirmé l'information dans un communiqué et précise qu'il garde l'option de racheter ses parts pendant six ans : « Le Conseil d'administration de Renault Group a approuvé à l'unanimité la signature des accords pour céder 100 % des parts de Renault Group dans Renault Russie à la ville de Moscou et sa participation de 67,69 % dans Avtovaz à NAMI (l'Institut central de recherche et de développement des automobiles et des moteurs) […] L'accord prévoit une option de rachat par Renault Group de sa participation dans Avtovaz, exerçable à certaines périodes au cours des 6 prochaines années ».
Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage
Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 68 % des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, un niveau de crainte renforcé par le contexte des récentes attaques ou tentatives d'attaques de marchés de Noël à l’étranger. Cette inquiétude est plus marquée chez les femmes (73 %) que chez les hommes (63 %) et atteint un pic chez les 18-24 ans (83 %), tandis que les 25-34 ans sont les moins préoccupés (57 %). Le sentiment varie aussi selon les catégories sociales et les orientations politiques : il est élevé chez les sympathisants du RN et des Républicains (environ 80 %), plus modéré dans l’ancienne majorité présidentielle, et nettement plus faible chez les électeurs de La France insoumise, dont seuls 33 % redoutent une attaque.
Europe1 / Illustration