Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée nationale, Matteo Salvini, chef de la Ligue en Italie, et d'autres dirigeants de partis nationalistes européens se sont réunis mercredi à Bruxelles pour évaluer les résultats des récentes élections européennes. Parmi les participants à cette rencontre fuguraient des figures comme Geert Wilders du PVV néerlandais, Tom Van Grieken du Vlaams Belang belge, et André Ventura du parti portugais Chega. Le groupe Identité et démocratie (ID), composé de sept partis et 58 députés, cherche à renforcer son influence au Parlement européen. Le succès du RN aux élections européennes, avec plus de 31% des voix, alimente ces ambitions. Matteo Salvini souhaite former une large alliance de centre-droit, excluant les socialistes et les écologistes extrémistes.
"C'est la première réunion politique significative (...) et le souhait de Matteo Salvini, qui verra les alliés, en commençant par Marine Le Pen, est de créer la base d'une large alliance de centre-droit sans les socialistes et les éco-extrémistes", précise la Ligue.
Cependant, des divergences, notamment sur la guerre en Ukraine, compliquent l'unification de ces forces nationalistes, et bien que les partis patriotes ont renforcé leurs positions lors des élections européennes, ils restent actuellement divisés en deux groupes au Parlement européen : Identité et démocratie (ID) et les Conservateurs et réformistes européens (ECR). Ces groupes incluent les Frères d'Italie de Giorgia Meloni et le parti espagnol Vox. Si ces factions parvennaient à fusionner, elles pourraient devenir la troisième, voire la deuxième force politique du Parlement européen.
EuroNews / Illustration : Twitter (Geert Wilders)