Infos du jour

Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur, était ce matin sur RTL dans l’émission de Yves Calvi. Cette venue était attendue suite à la mort atroce de la petite Lola. A ce jour, il ne s’était pas prononcé sur ce drame. Beaucoup d’internautes et responsables politiques lui ont reproché ce silence.

Il avait donc de quoi se « rattraper ». Pas certain que sa réaction soit celle attendue.

Une situation imprévisible selon le Tourquennois

Son premier réflexe a été de se dédouaner face à la présence de la suspecte, Dahbia B à Paris. Soumise à une obligation de quitter le territoire national depuis août, elle n’avait plus à être en France depuis plusieurs semaines. Et non comme le précise le ministre « depuis à peine 1 mois ». Encore une fois, le ministre de l’intérieur pourra se voir reprocher une vérité déformée.

Il va parler quelque peu de son profil en mettant en avant par deux fois qu’elle était connue des services de police en tant que victime de violences conjugales. Elle était en effet entrée en France avec un visa étudiant en 2016.

Selon lui, les services de l’Etat ne pouvaient anticiper cette situation; ce meurtre était donc imprévisible.

Article en intégralité sur Le Miroir du Nord 

Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le JDD, 80 % des Français estiment que la justice est trop laxiste. Ce sentiment est partagé de manière relativement uniforme selon le sexe, l’âge et la profession, bien que les femmes soient légèrement plus nombreuses (85 %) que les hommes à exprimer cette opinion.

Europe1 / Illustration

Des ONG alertent sur une possible famine de masse à Gaza si l'aide humanitaire reste bloquée. Médecins sans frontières accuse Israël de créer « les conditions pour une éradication des Palestiniens » et d’imposer un blocus humanitaire qui pourrait entraîner une catastrophe délibérée. Ces organisations demandent l'ouverture urgente de corridors humanitaires sans restriction

Le Figaro

Selon NBC News, l’Iran se dit prêt à accepter un accord avec les États-Unis sur son programme nucléaire en échange de la levée immédiate de toutes les sanctions économiques. Ali Shamkhani, conseiller du guide suprême iranien, affirme que l’Iran s’engagerait à ne jamais fabriquer d’armes nucléaires, à se débarrasser de ses stocks d’uranium hautement enrichi, à limiter l’enrichissement de l’uranium à des fins civiles et à autoriser des inspections internationales.

Ces discussions, entamées le 12 avril, visent à relancer un accord nucléaire après le retrait des États-Unis en 2018 sous Donald Trump. Bien que l’Iran enrichisse actuellement l’uranium à 60 %, Téhéran affirme ne pas vouloir se doter de l’arme atomique. Ali Shamkhani a déclaré que de meilleures relations avec les États-Unis sont possibles si Washington respecte ses engagements.

Le Figaro / Illustration

L’Union européenne s’apprête à rétablir des droits de douane élevés sur les importations agricoles en provenance d’Ukraine, selon le Financial Times. L’accord d’exemption, instauré en 2022 pour soutenir Kiev face à l’invasion russe, expire en juin 2025 et ne devrait pas être reconduit dans sa forme actuelle. Face aux protestations des agriculteurs européens dénonçant une concurrence déloyale, l’UE envisage de réduire drastiquement les quotas de produits ukrainiens exonérés, ce qui pourrait impacter fortement l’économie ukrainienne à un moment critique.

Le Figaro
 

Lors d’un entretien sur TF1, Emmanuel Macron a vivement critiqué l’action du gouvernement israélien à Gaza, la qualifiant de « honte » et « d’inacceptable ». Il a cependant préciser refuser de qualifier les événements de "génocide", estimant que cela revient aux historiens. Le président a rappelé s’être rendu à la frontière entre l’Égypte et Gaza, l’un des pires spectacles qu’il ait vus, et a dénoncé le blocage de l’aide humanitaire par Israël. Il a également évoqué une possible révision des accords de coopération entre l’Union européenne et Israël.

Le Figaro

La justice européenne doit trancher ce mercredi si la Commission européenne pouvait légalement refuser l'accès aux SMS échangés entre Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, durant la pandémie. Ces messages, restés secrets, ont été envoyés alors que Pfizer était le principal fournisseur de vaccins anti-Covid à l'UE, pour des contrats de plusieurs milliards d’euros. Le manque de transparence a été critiqué, notamment par la médiatrice de l’UE. Ursula von der Leyen a aussi fait l’objet de plaintes, dont une au pénal en Belgique, jugée irrecevable en janvier.

Le Figaro

Dans la deuxième vague du baromètre Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Le Figaro, Jordan Bardella et Marine Le Pen se démarquent nettement des autres figures politiques. Ils recueillent chacun 43 % (Bardella) et 42 % (Le Pen) de souhaits de candidature, et 69 % et 53 % en pronostic de présence à l’élection présidentielle de 2027. Ces scores les placent largement en tête, loin devant les autres personnalités testées, tous camps confondus.

Édouard Philippe domine le centre avec 41 % de souhaits et 63 % de pronostics, suivi par Gabriel Attal. À droite, Bruno Retailleau devance Laurent Wauquiez, tandis qu’à gauche, Raphaël Glucksmann, Fabien Roussel et François Ruffin progressent. Jean-Luc Mélenchon, bien que souvent cité, est beaucoup moins souhaité.

Ifop

Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié le 11 mai, 83 % des Français se disent favorables à l’organisation d’un référendum, toutes catégories confondues. Ils souhaitent être consultés en priorité sur des sujets comme la dépense publique, la dette, les impôts, les retraites et l’immigration. Emmanuel Macron pourrait évoquer cette possibilité lors d’une émission spéciale sur TF1 le 13 mai.

Source / Illustration

Olivier Christen, procureur national antiterroriste, alerte sur une hausse de 70 % des procédures liées au terrorisme djihadiste en un an. Dans un entretien au Figaro, il évoque la menace persistante, notamment le rôle croissant des mineurs dans les projets d’attentats, la surveillance des djihadistes en Syrie et les risques d’attaques en prison. 

Le Figaro / Illustration

Emmanuel Macron est arrivé à Kiev aux côtés de ses homologues britannique et allemand pour réaffirmer leur soutien à l'Ukraine face à l'agression russe. Il a salué le courage des Ukrainiens et porté trois messages : un cessez-le-feu immédiat, la garantie de la souveraineté ukrainienne dans tout accord de paix, et un engagement pour l’avenir du pays. Les dirigeants européens espèrent toujours parvenir à un accord dans le cadre d'une « coalition des volontaires ». Ils ont voyagé ensemble en train depuis la Pologne et doivent rencontrer Volodymyr Zelensky et Donald Tusk.
 

Le Figaro 

Le 9 mai, Donald Trump a signé un décret proposant aux immigrés clandestins de quitter volontairement les États-Unis en échange d’un vol gratuit vers l’étranger et d’une prime de 1 000 dollars. Ce programme, destiné à réduire les coûts des expulsions forcées (estimés à plus de 17 000 dollars par personne), vise à encourager l’« auto-expulsion ». Trump affirme que les clandestins peuvent réserver leur vol via une application, mais prévient que ceux qui restent s’exposent à des sanctions sévères. Ce dispositif s’inscrit dans sa politique prioritaire de lutte contre l’immigration illégale, souvent freinée par la justice.

Le Figaro

Dans la communauté de communes de Sèvre et Loire (Loire-Atlantique), les élus ruraux s’opposent vivement au nouveau schéma départemental d’accueil des gens du voyage, qui impose la création de 12 nouveaux terrains d’accueil alors que 57 installations illicites existent déjà. Le maire de Vallet, Jérôme Marchais, dénonce une application inéquitable de la loi et un traitement de faveur accordé aux occupations sauvages, au détriment des règles d’urbanisme et de la protection des terres agricoles. Le conseil communautaire a exprimé un avis défavorable, évoquant un coût insoutenable (1,5 million d’euros), des tensions locales et une atteinte au principe d’égalité devant la loi.

Le Figaro / Illustration

L’administration Trump a saisi la Cour suprême pour tenter de révoquer le statut légal de plus de 530 000 migrants originaires du Venezuela, de Cuba, du Nicaragua et d’Haïti. Ces immigrés avaient été autorisés à rester deux ans aux États-Unis grâce à un programme mis en place sous Joe Biden.

Une juge fédérale de Boston a suspendu la décision de l’administration Trump d’y mettre fin, estimant que la loi avait été mal interprétée. Sans cette suspension, ces migrants auraient perdu leur droit de séjour le 24 avril. L’administration Trump demande désormais à la Cour suprême, à majorité conservatrice, de lever cette suspension, estimant que cette juge a interféré avec les prérogatives du pouvoir exécutif et a annulé l'une de ses décisions les plus importantes en matière d'immigration.

Le Monde

Lors de sa rencontre avec le président Macron, le nouveau représentant syrien Ahmed al-Charaa a déclaré avoir «garanti à tous les pays [...] que ces gens ne constitueraient pas une menace», en parlant des djihadistes étrangers présents dans le nord-ouest syrien, dont environ une centaine de Français. Il n’a pas exclu de leur offrir la nationalité, si la future Constitution syrienne le permet.

Lors de la rencontre à l’Élysée le 7 mai, le président français a annoncé que la France plaidera pour une levée des sanctions européennes contre la Syrie, tout en exigeant que les auteurs des récents massacres contre des civils soient jugés. Il a rappelé à al-Charaa que la protection de tous les Syriens était une priorité. Ce dernier a affirmé que la sécurité des citoyens était garantie. Macron a aussi exprimé son soutien aux Kurdes et critiqué les frappes israéliennes en Syrie, les jugeant contre-productives pour la sécurité régionale.

Le Figaro