Tensions au Salon de l'Agriculture
Le Salon international de l'agriculture, qui débute ce samedi 24 février et doit se tenir jusqu'au dimanche 3 mars 2024 à Paris, a rapidement été rattrappé par le contexte de colère des agriculteurs qui traverse la France depuis plusieurs semaines. En effet, la situation a échappé à tout contrôle ce samedi matin, avec une série d'incidents et de confrontations entre les forces de l'ordre et les manifestants. Alors que le président Emmanuel Macron se trouvait au 1er étage, des agriculteurs en colère ont forcé l'entrée, scandant des slogans hostiles à son encontre.
Dès 7h43, des dizaines d'agriculteurs s'étaient rassemblés à l'entrée de la Porte de Versailles, cherchant à bloquer l'accès au président. Peu après, des affrontements éclatent lorsque les manifestants forcent l'entrée, entraînant des bousculades avec les vigiles et des échanges de coups de poing. Face à cette escalade, les CRS sont déployés à l'intérieur du salon pour rétablir l'ordre.
Cette tension palpable survient au lendemain de l'annulation du "Grand débat" qui avait été prévu avec les syndicats agricoles par le président. Malgré les tentatives d'apaisement, le mécontentement persistant des agriculteurs vis-à-vis des politiques gouvernementales en matière agricole se manifeste de manière spectaculaire ce matin au Salon de l'Agriculture.
Arrivée tumultueuse de Macron au Salon de l'Agriculture
Emmanuel Macron a fait face à un accueil houleux dès son arrivée au Salon de l'Agriculture ce matin, où des manifestants ont brutalement forcé une grille pour pénétrer dans l'enceinte avant l'ouverture officielle. Arrivé vers 8 heures pour rencontrer les représentants syndicaux, le président a été confronté à une scène de chaos, marquée par des échanges tendus entre les forces de sécurité et les manifestants.
Le monde agricole en colère
Cette journée tendue au Salon de l'Agriculture s'inscrit dans un contexte plus large de mécontentement et de revendications de la part des agriculteurs français, qui manifestent depuis plusieurs semaines pour obtenir un meilleur revenu et moins de contraintes administratives et environnementales, au prix de concessions sur les pesticides.
BFMTV