Donald Trump annonce une interdiction d’entrée sur le sol américain visant les ressortissants de douze pays : «Nous allons rétablir l’interdiction de voyager et maintenir les terroristes islamistes radicaux en dehors de notre pays (...) Nous ne voulons pas d’eux»
Donald Trump a annoncé une nouvelle interdiction d’entrée sur le sol américain visant les ressortissants de douze pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie centrale et des Caraïbes, invoquant la lutte contre le terrorisme et l’immigration illégale. La mesure entrera en vigueur le 9 juin et rappelle le "Muslim Ban" de 2017. Elle survient après une attaque commise dans le Colorado par un Égyptien en situation irrégulière, ce qui a renforcé la volonté présidentielle d’agir vite. Les pays concernés incluent notamment l’Iran, la Libye, la Somalie et Haïti, tandis que sept autres nations feront l’objet de restrictions partielles. Les titulaires de visas, de cartes vertes ou relevant de l’intérêt national (comme les sportifs des JO 2028) sont exemptés. Trump a précisé que la liste pourrait s’allonger selon l’évolution des menaces. «Nous allons rétablir l’interdiction de voyager – certains appellent cela le «Trump Ban » - et maintenir les terroristes islamistes radicaux en dehors de notre pays (...) Nous ne voulons pas d’eux», a-t-il détaillé.
Le Figaro
Dette : L'agence de notation américaine Standard & Poor’s (S&P) maintient la note AA− de la France
La France conserve sa note de crédit AA− auprès de l’agence de notation Standard & Poor’s (S&P), qui a choisi de ne pas la dégrader le 30 mai 2025. Ce maintien évite une sanction financière potentiellement lourde, notamment une hausse des taux d’intérêt sur la dette. Cette décision offre un répit politique et budgétaire au premier ministre François Bayrou, confronté à un défi majeur : trouver 40 milliards d’euros pour boucler le prochain budget. Cependant, la menace d’une dégradation reste présente, car la note est assortie d’une perspective négative, ce qui signifie qu’elle peut être abaissée à tout moment si les finances ne s’améliorent pas. Une dégradation en dessous du « double A » aurait pu avoir des conséquences non négligeables, notamment en restreignant l’accès de la France à certains investisseurs.
Le Monde / Illustration