Liban : Les soldats de la FINUL vont maintenir leurs positions au Liban, malgré les appels de l'armée israélienne à évacuer certaines zones près de la "ligne bleue"
Les soldats de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) vont maintenir leurs positions au Liban, malgré les appels de l'armée israélienne à évacuer certaines zones près de la "ligne bleue", a déclaré Jean-Pierre Lacroix, chef des opérations de paix de l'ONU. Une déclaration qui intervient sur fond de tensions après que les troupes israéliennes ont été accusées de cibler les forces de maintien de la paix, blessant plusieurs soldats dans des attaques récentes.
Pour rappel, la FINUL a accusé jeudi les troupes israéliennes de tirer "de façon répétée" sur ses positions. Des faits fermement condamnés par l'ONU et l'Union européenne. L'UE qualifie ces attaques d’« inacceptables » et appelle à leur cessation immédiate. Il a par ailleurs été signalé que deux chars israéliens ont pénétré de force dans l'une de ses positions à la frontière, provoquant des tirs qui ont causé des irritations chez quinze casques bleus. Elle dénonce ces « violations choquantes » et accuse Israël de l'avoir empêchée d'effectuer un mouvement logistique crucial.
De son côté, Benyamin Nétanyahou déclare « regretter tout préjudice causé au personnel de la Finul » et assure que l’armée israélienne « fait tout son possible pour éviter que cela ne se reproduise ». Il a réitéré son appel à un retrait temporaire des forces de la FINUL pour assurer leur sécurité, affirmant qu'Israël combat le Hezbollah et non la FINUL ou le peuple libanais.
Le Monde
L'agence de notation Fitch maintient la note de crédit de la France à "AA-", mais baisse sa perspective à "négative" et avertit que la situation pourrait encore empirer
L'agence de notation Fitch a maintenu la note de crédit de la France à "AA-", mais a abaissé sa perspective à "négative". Une décision reflète une inquiétude quant à la capacité de l'Hexagone à maîtriser son déficit public, qui a fortement augmenté. En effet, la prévision de déficit pour 2024 a été revue à la hausse, atteignant 6,1 % du PIB. L'agence Fitch anticipe que la dette publique pourrait grimper à 118,5 % du PIB d'ici 2028, et juge peu probable que la France atteigne son objectif de ramener le déficit en dessous de 3 % d'ici 2029, en raison de contraintes politiques et économiques.
Des son côté, le gouvernement dit avoir "pris acte" de cette décision et défend la solidité de l'économie française, tout en annonçant un plan d'économies de 60 milliards d'euros pour 2025, destiné à réduire le déficit à 5 %. Fitch avertit cependant que la situation pourrait empirer, avec un risque de dégradation de la note à l'avenir.
Le Figaro / Illustration