Ukraine : attaque possible de la Russie
Les occidentaux s’inquiètent. Malgré les démentis réguliers de Moscou, Paris et Washington redoutent une invasion de l’Ukraine par la Russie et mettent en place une stratégie de dissuasion : rencontre virtuelle entre Biden et Poutine, réunion du G7, appel téléphonique de Macron à Poutine etc.
Il y a aussi les menaces verbales, comme celles du chef de la diplomatie française qui a évoqué “des conséquences stratégiques massives.” Le renforcement des troupes russes aux frontières semble évident, mais il est à constater également que celui des troupes de l’Otan ne l’est pas moins.
Depuis plusieurs semaines néanmoins, les discours des autorités russes, des media et des think tanks se sont radicalisés et les diplomaties occidentales n’oublient pas les visées de Poutine qui n’a jamais caché vouloir faire revenir l’Ukraine, ainsi que la Géorgie et la Biélorussie dans le giron de la grande Russie. Selon Kiev et Washington, Moscou pourrait attaquer l’Ukraine dès cet hiver, car le contexte politique lui est favorable : les américains ont quitté le proche-orient, le poids lourd Merkel n’est plus là et Macron va être occupé par les élections..
Les russes ont toujours su profiter des opportunités et la ligne rouge définie par Moscou serait l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan et dans l’UE, que souhaitent les américains.
CH
Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage
Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 68 % des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, un niveau de crainte renforcé par le contexte des récentes attaques ou tentatives d'attaques de marchés de Noël à l’étranger. Cette inquiétude est plus marquée chez les femmes (73 %) que chez les hommes (63 %) et atteint un pic chez les 18-24 ans (83 %), tandis que les 25-34 ans sont les moins préoccupés (57 %). Le sentiment varie aussi selon les catégories sociales et les orientations politiques : il est élevé chez les sympathisants du RN et des Républicains (environ 80 %), plus modéré dans l’ancienne majorité présidentielle, et nettement plus faible chez les électeurs de La France insoumise, dont seuls 33 % redoutent une attaque.
Europe1 / Illustration