Ukraine : attaque possible de la Russie
Les occidentaux s’inquiètent. Malgré les démentis réguliers de Moscou, Paris et Washington redoutent une invasion de l’Ukraine par la Russie et mettent en place une stratégie de dissuasion : rencontre virtuelle entre Biden et Poutine, réunion du G7, appel téléphonique de Macron à Poutine etc.
Il y a aussi les menaces verbales, comme celles du chef de la diplomatie française qui a évoqué “des conséquences stratégiques massives.” Le renforcement des troupes russes aux frontières semble évident, mais il est à constater également que celui des troupes de l’Otan ne l’est pas moins.
Depuis plusieurs semaines néanmoins, les discours des autorités russes, des media et des think tanks se sont radicalisés et les diplomaties occidentales n’oublient pas les visées de Poutine qui n’a jamais caché vouloir faire revenir l’Ukraine, ainsi que la Géorgie et la Biélorussie dans le giron de la grande Russie. Selon Kiev et Washington, Moscou pourrait attaquer l’Ukraine dès cet hiver, car le contexte politique lui est favorable : les américains ont quitté le proche-orient, le poids lourd Merkel n’est plus là et Macron va être occupé par les élections..
Les russes ont toujours su profiter des opportunités et la ligne rouge définie par Moscou serait l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan et dans l’UE, que souhaitent les américains.
CH
Liban : Les soldats de la FINUL vont maintenir leurs positions au Liban, malgré les appels de l'armée israélienne à évacuer certaines zones près de la "ligne bleue"
Les soldats de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) vont maintenir leurs positions au Liban, malgré les appels de l'armée israélienne à évacuer certaines zones près de la "ligne bleue", a déclaré Jean-Pierre Lacroix, chef des opérations de paix de l'ONU. Une déclaration qui intervient sur fond de tensions après que les troupes israéliennes ont été accusées de cibler les forces de maintien de la paix, blessant plusieurs soldats dans des attaques récentes.
Pour rappel, la FINUL a accusé jeudi les troupes israéliennes de tirer "de façon répétée" sur ses positions. Des faits fermement condamnés par l'ONU et l'Union européenne. L'UE qualifie ces attaques d’« inacceptables » et appelle à leur cessation immédiate. Il a par ailleurs été signalé que deux chars israéliens ont pénétré de force dans l'une de ses positions à la frontière, provoquant des tirs qui ont causé des irritations chez quinze casques bleus. Elle dénonce ces « violations choquantes » et accuse Israël de l'avoir empêchée d'effectuer un mouvement logistique crucial.
De son côté, Benyamin Nétanyahou déclare « regretter tout préjudice causé au personnel de la Finul » et assure que l’armée israélienne « fait tout son possible pour éviter que cela ne se reproduise ». Il a réitéré son appel à un retrait temporaire des forces de la FINUL pour assurer leur sécurité, affirmant qu'Israël combat le Hezbollah et non la FINUL ou le peuple libanais.
Le Monde