La popularité et l’importance de l’héritage national-socialiste en Ukraine n’est un secret pour personne, en témoignent les milliers d’images de militaires et de civils s’adonnant au salut nazi ou arborant fièrement des symboles du troisième Reich en tatouage, sur des pancartes ou sur leurs uniformes. Un secret pour personne, donc, excepté pour les journalistes occidentaux.
Les médias français, ayant arbitrairement décrété dès le début du conflit que l’Ukraine était dans le camp du Bien, s’efforcent de nier l’évidence : une partie substantielle des forces armées et / ou des civils ukrainiens glorifie et s’associe encore à l’imagerie nazie.
Dans les premières secondes d’un reportage diffusé jeudi 1er septembre dans le JT du 20h de France 2, les spectateurs ont pu apercevoir deux jeunes filles saluer, le bras tendu et sous le drapeau national, un convoi militaire ukrainien. Les images ne laissent aucune place à l’interprétation. Ces petites filles ukrainiennes semblent habituées à faire un salut nazi lorsque des véhicules militaires passent devant elles.
Une énorme bévue de France 2 qui n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. Les images circulaient déjà à une vitesse affolante le soir-même et le lendemain de la diffusion du reportage sur Twitter et certains internautes n’ont pas tardé à souligner le préjudice que ces images font au récit officiel du conflit.
La chaîne, à ce jour, nie encore l’évidence dans un tweet daté du 2 septembre. “Nous attestons qu’il ne s’agit en aucun cas d’un salut nazi”, commente Info France 2 sur le réseau social. Après le reportage de la chaîne qui présentait des cheminées comme des missiles n’ayant pas explosé, la fiabilité de France 2 est gravement mise en cause.
Soit la plus grosse chaîne du service public français n’a plus les moyens de vérifier, sur le terrain et dans ses studios, l’authenticité et la crédibilité de ses images; soit son récit de la guerre en Ukraine est malhonnête et partisan. Le spectateur averti tirera ses propres conclusions de ces “erreurs” successives.
Jules Blaiseau (I-Média)