Un policier se donne la mort en Gironde, c'est le 30e agent à s'être suicidé depuis le début de l'année 2022
Un agent de police de 51 ans a été retrouvé mort dans les bois de Lerm-et-Musset (Gironde) non loin de son domicile.
Le syndicat Alternative Police CFDT a annoncé via son compte Twitter cette triste nouvelle :
L'homme âgé de 51 ans, était père de trois enfants et marié. Porté disparu depuis le 25 mai, et en arrêt maladie depuis six mois. "Stéphane", officiait comme gardien de la paix au commissariat central de Bordeaux.
Un témoignage bouleversant de Bruno Vincendon, secrétaire zonal adjoint du syndicat en Nouvelle-Aquitaine, alerte sur le mal être régnant dans le corps professionnel : "On se demande comment arrêter cette spirale infernale. Les policiers sont confrontés à la violence, à la mort, à la pression hiérarchique, à l’enchaînement des missions, à la société qui devient de plus en plus dure. Il faut que les collègues en souffrance osent pousser les portes des structures existantes, comme le service de soutien psychologique opérationnel (SSPO), les associations, les syndicats. Il faut parler, y compris à sa hiérarchie. Ce n’est pas être faible que de parler"
Avec la perte de "Stéphane", on dénombre 30 suicides depuis le début de l'année 2022, selon les chiffres de CNews.
Terrorisme : Près de 70% des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, selon un sondage
Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 68 % des Français se disent inquiets d’un risque d’attentat en France dans les prochaines semaines, un niveau de crainte renforcé par le contexte des récentes attaques ou tentatives d'attaques de marchés de Noël à l’étranger. Cette inquiétude est plus marquée chez les femmes (73 %) que chez les hommes (63 %) et atteint un pic chez les 18-24 ans (83 %), tandis que les 25-34 ans sont les moins préoccupés (57 %). Le sentiment varie aussi selon les catégories sociales et les orientations politiques : il est élevé chez les sympathisants du RN et des Républicains (environ 80 %), plus modéré dans l’ancienne majorité présidentielle, et nettement plus faible chez les électeurs de La France insoumise, dont seuls 33 % redoutent une attaque.
Europe1 / Illustration