Ce mercredi 15 septembre, la vaccination contre le covid-19 devient obligatoire pour
2.7 millions de professionnels en France : hôpitaux, maisons de retraite, soignants libéraux, aides à domicile, pompiers, ambulanciers.
Ceux qui ne peuvent justifier d'une première injection, d'une contre-indication vaccinale ou d'une contamination récente
"ne peuvent plus exercer leur activité", selon la loi du 5 août. Pour les salariés concernés, cela signifie la suspension immédiate du contrat de travail,
sans rémunération, à moins toutefois d'utiliser des jours de congés pour retarder l'échéance.
Une mesure qui prend la forme d'un véritable casse-tête pour Sonia, dirigeante d'un Ehpad, qui va devoir officiellement suspendre les contrats de six de ses salariés, puisque quatre aides-soignants et deux agents de service hospitalier (ASH) refusent toujours de se faire vacciner, rapporte
l'Express. Cela représente 25% de l'effectif total de son établissement.
"Ils disparaissent purement et simplement des plannings", explique Sonia, qui peine déjà à faire face à la situation actuelle, entre les congés de chacun et les arrêts maladie "pour épuisement professionnel" de ses salariés.
Selon les données de l'Assurance maladie, au 12 septembre, 89,3% des soignants avaient reçu au moins une dose dans les structures accueillant des personnes âgées dépendantes.