Zooms
Grand Angle : Boualem Sansal, une voix libre se raconte sur TVL
Critique du système politique algérien, l’écrivain franco-algérien a disparu à Alger depuis plusieurs jours. Plusieurs médias annoncent son arrestation par les autorités locales.Alors qu'on était sans nouvelles, des organes de presse ont révélé qu'il avait été arrêté à l'aéroport d'Alger, le samedi 16 novembre. L'information a, depuis, été confirmée et l'on sait désormais qu'il a été emprisonné. Cette arrestation arbitraire suscite une vague d’indignation en France.
Qui est Boualem Sansal ? C’ est un des écrivains de langue française les plus lus à travers le monde. Lors de récentes « Conversations » avec Paul-Marie Couteaux , les téléspectateurs ont pu découvrir cet intellectuel au charme inimitable. Dans cet entretien, il raconte son enfance dans un quartier pauvre d’Alger, près de la maison d’Albert Camus dont la mère est une amie de la sienne, l’indépendance vécue par l'adolescent algérien comme un déchirement, la communion de la famille dans les livres, notamment ceux que dévore sa mère, puis de brillantes études scientifiques. Quand, dans les années 90, survient la terreur islamiste et qu’il doit, comme tous les siens, survivre en se faufilant entre les filets de deux dictatures, celle de l’Etat des "généraux gredins" et celle des "barbus", le jeune ingénieur, enseignant à l’école polytechnique d’Alger, veut comprendre : il prend la plume et raconte sans fin, à travers des livres qui sont de véritables "tissus d’émotions", un drame qui, avertit l’écrivain avec un courage de dire et une faconde inimitables, pourrait bien être celui de la France.
Zoom - Régis Le Sommier : Iran, Syrie, Gaza : les néoconservateurs à l’offensive !
"Lindsey Graham sourit : les néoconservateurs sont de retour"... c’est ainsi que débute l’éditorial de Régis Le Sommier, dans le nouveau numéro du magazine Omerta. Grand reporter et directeur de la rédaction d’Omerta, Régis Le Sommier évoque, pour TVL, l’offensive des néoconservateurs.
Ancien compagnon de John McCain, Lindsey Graham est un exemple car il incarne la frénésie interventionniste américaine. Afghanistan, Irak, Syrie… leur obsession : remodeler le Moyen-Orient et protéger Israël. Sous Bush fils, Obama et Biden, ils ont dicté la politique étrangère américaine.
Donald Trump les freine parfois, mais reste imprévisible et focalisé sur la puissance économique. Récemment, Lindsey Graham s’est encore réjoui des frappes contre l’Iran et de l’ultimatum à Poutine. Leur influence sur les médias et la classe politique reste massive, y compris en Europe.
Le monde est peut-être multipolaire, mais l’ombre de la guerre plane toujours...
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