Le samedi politique

Le Samedi Politique avec Jacques Sapir - La Russie de Poutine dans le monde d’après

Publiée le 01/07/2023

Après ses innombrables cancers et sa maladie de Parkinson annoncés par les médias français, Poutine aurait échappé de peu au coup d’État. La semaine dernière, l’affaire autour d’Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner a mis l’Occident en ébullition. Beaucoup de commentateurs se sont empressés d’annoncer la fin imminente de Vladimir Poutine à l’image de Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et romancier à ses heures, qui voulait mettre l’économie russe à genou. Une semaine plus tard, Prigojine est exilé et rien n’indique que Vladimir Poutine ressort affaibli de cet épisode, au contraire. L’économie russe, elle, après 12 trains de sanctions économiques prononcées par l’Union européenne et la présidente de la Commission européenne Ursula von de Leyen, semble résister. Sur le plan international, la Russie n’est pas non plus isolée comme aimeraient le penser une majorité de pays du G7.

De l’autre côté, l’Occident et l’Union européenne ne tirent aucune conclusion des mauvais choix qui s’enchaînent et ratent toutes les occasions de redresser la barre.

Jacques Sapir est économiste, directeur d’études de l’IHESS, et spécialiste de la Russie. Il explique les derniers événements en Russie avec précision, mesure et perspicacité. Il évalue l’état de l’économie russe et de la croissance du pays et nous livre son analyse des transformations mondiales en cours.

Le Samedi Politique avec Didier Maïsto - Guerre, JO, Covid : Macron ou le pouvoir de la peur !

Publiée le 27/04/2024

La France sombre-t-elle petit à petit dans l’autoritarisme ? C’est la question que l’on pourrait se poser à en juger la censure et l’autocensure pratiquées dans les médias du Système comme l’a confessé fièrement Adèle Van Reeth, la patronne de France Inter, il y a quelques jours. De plus en plus, une doxa s’impose et interdit toutes pensées en dehors de la ligne du pouvoir. Aucune critique quant à la politique étrangère sur la question ukrainienne n’est tolérée. Les questions sociétales, à l’image de la GPA, la gestation pour autrui, sont recouvertes d’un halo de bien-pensance et toutes remarques à rebours de la parole unique sera vouée aux gémonies, diabolisée, raillée et caricaturée.

A l’image du verrouillage totale de la parole pendant la période du Covid-19, la chape de plomb s’abat sur la presse et sur les esprits. Emmanuel Macron règne alors en maître diffusant l’unique bonne parole, parsemée de mensonges et de paradoxes, comme l’a encore démontré le discours de la Sorbonne à quelques semaines des élections européennes.

Ceux qui résistent, après avoir été éborgnés et mutilés dans les rues pendant les manifestations de Gilets Jaunes, sont parfois arrêtés chez eux et placés en garde à vue pour des méfaits imaginaires, des adversaires politiques sont convoqués par la justice ou des officines du pouvoir, des voix discordantes sont salies, souillées. 

Tout est fait pour que vous rentriez dans le rang et les Jeux olympiques vont s’illustrer en nouveau test de dressage et de domestication grandeur nature.

Le journaliste et ancien patron de Sud Radio, Didier Maïsto, ne cède rien à l’oppression ambiante. Il décrypte, démonte et dénonce le poids du pouvoir qui accable les libertés individuelles et appelle à un grand sursaut.