Politique Eco

Politique & Eco n° 281 avec Éric Doutrebente : Savoir garder le cap dans la tempête boursière

Publiée le 21/12/2020
Un contexte fortement perturbé. Le Dow Jones est passé pour la première fois au-dessus des 30 000 points. Le CAC a rebondi de plus de 50% depuis le mois de mars. Le 16 mars, il valait 3 632 points. Il est en ce moment autour des 5 500 points. Comment traverser cette tempête boursière ? Jusqu’où les indices boursiers peuvent-ils encore monter ? Pourquoi la bourse est-elle à des niveaux records alors que la crise sanitaire a provoqué une crise économique sans précédent ? Faut-il y voir les effets des facilités monétaires de la FED et de la BCE ? Ne sommes-nous pas dans ce qu’on appelle la bulle de liquidités ? Corrélativement n’y a-t-il pas déconnexion entre la sphère financière et la sphère économique de production donc la valorisation réelle des entreprises ? Beaucoup de PME souffrent de la crise et vont souffrir encore. En faisant l’hypothèse d’un redémarrage de l’économie, n’y a-t-il pas paradoxalement un risque de krach dû à la hausse des taux et un arrêt des facilités monétaires ? Nous étions avant la crise de la covid à 57% du PIB pour la dépense publique, nous sommes à 65%. Y a-t-il encore un espace pour l’épargne et l’investissement libres dans une économie étatisée et surfiscalisée ? En plus de l’artifice des facilités monétaires, la reprise de la bourse n’est-elle pas liée quasi exclusivement à l’effet vaccin quelque peu artificiel ? Pour les valeurs à dividende, 2020 est une année noire. La plupart des sociétés ont coupé (totalement ou partiellement) leurs dividendes du fait de la crise. Pour en parler, Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Éric Doutrebente, président de la financière Tiepolo.

Politique & Eco avec Philippe Béchade - La France sous tutelle du FMI : le Graal de Macron ?

Publiée le 01/09/2025

Endettement, inflation, nouvelle crise politique en approche... la France avance encore et toujours vers une mise sous tutelle du FMI ! Les économistes affirment qu'on en n'est pas encore là mais cette hypothèse n'est pas à exclure vu l'impasse institutionnelle actuelle avec un Emmanuel Macron accroché à l'Elysée comme une moule à son rocher.

De son côté, le premier ministre, François Bayrou, qui a tiré la sonnette d'alarme concernant la dette française, semble sur un siège éjectable depuis l'annonce d'un vote de confiance devant l'Assemblée le 8 septembre puisque même les socialistes pourraient lui tourner le dos... Bref, l'instabilité économique liée à l'incertitude politique nous rapproche des griffes du FMI... En attendant, les Français vont quoi qu'il arrive voir encore les taxes augmenter et les prestations sociales baisser.

 

Et ce n'est pas l'accord entre Ursula von der Leyen et Donald Trump qui va arranger les choses : 

- exportations taxées à 15% 

- 750 milliards $ de produits énergétiques à acheter aux Etats-Unis

- 600 milliards $ d'investissements des entreprises européennes à destination des Etats-Unis

- 100 milliards $ de commandes de matériel militaire américain (+10% de marge prélevée par Washington)

- Et 40 milliards $ de puces d'IA américaines à acheter pour l'UE

Un accord salué par Ursula von der Leyen estimant qu'il apportera de "la stabilité et de la prévisibilité" dans les relations commerciales avec les Etats-Unis...

Avec ça, les Français auront des raisons de sortir dans la rue le 10 septembre pour manifester lors de la mobilisation baptisée "bloquons tout" ! 

 

Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
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