Politique Eco

Politique & Eco n°315 - Conseil constitutionnel, budget : le gangstérisme d’Etat

Publiée le 11/10/2021
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Me Jean-Philippe Delsol, avocat, président de l’Institut de recherches économiques et fiscales (IREF).

Chaque membre du Conseil constitutionnel touche indûment 100 000 € / an

Avec la connivence durant plus de 20 ans de gouvernements successifs de gauche et de droite, le Conseil constitutionnel attribue, et il le sait, à tous ses membres, une indemnité de fonction qui fait plus que doubler leur rémunération. Cette pratique est née d’une simple lettre ministérielle (Florence Parly) du 16 mars 2001 non publiée et qui viole ouvertement, avec le principe de la séparation des pouvoirs, l’exigence d’un texte organique que pose formellement la Constitution. Inadmissible. Tout cela au nez et à la barbe du Parlement et de toutes les institutions de contrôle de la République. Le Conseil d’Etat et la Cour des comptes s’étant déclarés incompétents. La question est grave et embarrassante car elle constitue, pour chacun des magistrats bénéficiaires, un enrichissement personnel significatif.

Budget : le père Noel est une ordure !

Le président de la République utilise son mandat pour en gagner un second. C’est humain, mais là trop, c’est trop. Emmanuel Macron est en campagne. Il s’y donne beaucoup, toujours en déplacement pour sillonner la France et y distribuer sans attendre aux uns l’argent qu’il prendra demain dans la poche des autres. Cette augmentation infinie des dépenses est la marque du mandat de M. Macron. Elle est démesurée.

Et pendant ce temps-là, le chômage...

Le gouvernement se targue d’une embellie du chômage qui serait proche désormais de 8%. Selon l’Insee, la France comptait environ 2,4 millions de chômeurs à la fin du 2ème trimestre 2021. La réalité est très différente. Le gouvernement prend les chiffres de l’Insee parce que ça l’arrange pour donner un taux global de chômage. Mais les chômeurs dans le cadre de Pôle Emploi étaient fin juillet 2021, 5 631 900. Un chômage représentant 19,26% de la population et non 8%.

Politique & Eco avec François Dubois – "Captionem" : les expérimentations de l’Etat profond

Publiée le 14/04/2025

François Dubois est un ancien militaire de la Gendarmerie nationale, officier de police judiciaire, instructeur et formateur de formateurs au sein des écoles de gendarmerie. Après avoir été évincé de l’Education nationale en raison de ses prises de positions, il est aujourd’hui vice-président de l’association « Profession Gendarme » dont le site internet réalise plus de dix millions de vues par an. Passionné par l’étude des grands mouvements sociétaux, historiques et géopolitiques, il s’est spécialisé dans l’analyse des méthodes de gouvernance et d’ingénierie sociale. Auteur engagé, il a publié deux ouvrages percutants et profondément réflexifs : "Alice au pays de Lucifer" (KA Éditions) et "Captionem" (The Book Edition). 

CAPTIONEM : Une cité, une technologie, un totalitarisme François Dubois, avec talent, prolonge, par son roman, Huxley et Orwell. Le terme captionem est l’accusatif singulier du nom féminin captio en latin, que l’on peut traduire en français par piège, duperie, tromperie, ou encore sophisme. Mystérieusement traquée par des assassins, une jeune femme trouve par hasard refuge dans une ville surgie de nulle part : Captionem. Mais ce sanctuaire n’est qu’un mirage. Cette cité-laboratoire, dissimulée aux yeux du monde, est le terrain d’expérimentation de l’État profond, où s’affinent dans l’ombre les méthodes de gouvernance de demain. Ici, intelligence artificielle et dématérialisation intégrale orchestrent un contrôle absolu, réduisant chaque habitant à un rouage d’un totalitarisme invisible. L’exilée comprend bientôt que son salut n’était qu’une illusion et qu’elle est désormais prisonnière. Piégée dans ce cauchemar où tout n’est que surveillance, une question la hante : comment échapper à ce monde dystopique ? 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Trump et les marchés : une confiance brisée". Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.