Politique Eco

Politique & Eco n°322 avec Ernest Pardo : Faites-vous confiance à la justice de votre pays ?

Publiée le 29/11/2021
Les Français ont un problème avec leur justice, ils s’en défient et ne l’aiment pas, encore moins les juges. Lenteur, idéologie, séparation des pouvoirs, corruption il y a beaucoup à dire. Mais, pour Ernest Pardo, dans son livre "La supercherie judiciaire", il y a une véritable souffrance des justiciables et les fameux Etats généraux de la justice, décidés par Emmanuel Macron, ne sont pas autre chose que de la communication pré-électorale. La première responsabilité, c’est celle des juges qui n’ont aucun compte à rendre, et qui sont nommés par une oligarchie ploutocratique. Tandis que le PNF, créé récemment, est un moyen de neutraliser les politiques. La justice n’est pas injuste elle n’existe pas ! Lisibilité de la justice ? Un langage incompréhensible. Suppression des jurés des cours d’assises, évolution de la justice le plus souvent vers une justice inhumaine. 1 200 plaintes des Gilets Jaunes toutes classées sans suite ! On nous parle d’un Etat de droit, où est la séparation des pouvoirs ? Nous raisonnons sur du vide, il n’y a pas de Constitution et la magistrature est un organe pour servir l’Etat. Comment faire confiance à ces Etats généraux et à la justice quand le garde des Sceaux, mis en examen, préside ces Etats généraux ? Tandis que le secret des avocats est en train d’être remis en cause. Quant au budget de la justice, la question n’est pas une affaire de moyens, c’est la pratique des juges et des avocats qui est en cause, il y a une véritable délinquance judiciaire. Un changement politique est nécessaire, vers une sixième République ?

Politique & Eco avec François Dubois – "Captionem" : les expérimentations de l’Etat profond

Publiée le 14/04/2025

François Dubois est un ancien militaire de la Gendarmerie nationale, officier de police judiciaire, instructeur et formateur de formateurs au sein des écoles de gendarmerie. Après avoir été évincé de l’Education nationale en raison de ses prises de positions, il est aujourd’hui vice-président de l’association « Profession Gendarme » dont le site internet réalise plus de dix millions de vues par an. Passionné par l’étude des grands mouvements sociétaux, historiques et géopolitiques, il s’est spécialisé dans l’analyse des méthodes de gouvernance et d’ingénierie sociale. Auteur engagé, il a publié deux ouvrages percutants et profondément réflexifs : "Alice au pays de Lucifer" (KA Éditions) et "Captionem" (The Book Edition). 

CAPTIONEM : Une cité, une technologie, un totalitarisme François Dubois, avec talent, prolonge, par son roman, Huxley et Orwell. Le terme captionem est l’accusatif singulier du nom féminin captio en latin, que l’on peut traduire en français par piège, duperie, tromperie, ou encore sophisme. Mystérieusement traquée par des assassins, une jeune femme trouve par hasard refuge dans une ville surgie de nulle part : Captionem. Mais ce sanctuaire n’est qu’un mirage. Cette cité-laboratoire, dissimulée aux yeux du monde, est le terrain d’expérimentation de l’État profond, où s’affinent dans l’ombre les méthodes de gouvernance de demain. Ici, intelligence artificielle et dématérialisation intégrale orchestrent un contrôle absolu, réduisant chaque habitant à un rouage d’un totalitarisme invisible. L’exilée comprend bientôt que son salut n’était qu’une illusion et qu’elle est désormais prisonnière. Piégée dans ce cauchemar où tout n’est que surveillance, une question la hante : comment échapper à ce monde dystopique ? 

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "Trump et les marchés : une confiance brisée". Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora. Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade, cliquez ici.