Zooms
Zoom - Antoine Dresse : Le réalisme politique : une école du cynisme ?
Depuis toujours, l’homme souhaite subordonner ce qui est à ce qui devrait être, et c’est pourquoi les moralistes, les idéalistes, les technocrates connaissent la tentation de soumettre cet "art des possibles" qu’est la politique à leurs lois. Pourtant, la politique est un éternel champ de déception pour eux, car elle ne correspond jamais à leurs attentes. Ne respectant que ses propres lois, la politique est rétive à se laisser enfermer dans les filets de l’idéal. Or, c’est de la constatation qu’il existe une hétérogénéité des fins entre morale et politique que naît le réalisme politique. Ce dernier ne constitue en rien une doctrine unifiée ni une école de pensée à proprement parler mais plutôt une disposition d’esprit qui vise à éclairer les règles que suit la politique. Partant des intuitions majeures de Machiavel, de Thomas Hobbes et de Carl Schmitt, le but d’Antoine Dresse dans son ouvrage "Le réalisme politique : principes et présupposés", n’est donc pas d’imposer dogmatiquement une doctrine politique quelconque mais d’éclairer les présupposés sans lesquels il est impossible de penser le politique et de présenter une approche permettant de discerner les enjeux qui lui sont propres.
Zoom - Samuel Furfari : La vérité sur les COP : 30 ans d'illusions
Les COP organisées par l'ONU sont-elles utiles ? Leur objectif est de limiter l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Seulement voilà... après des milliards dépensés, les émissions mondiales de CO2 ont augmenté de 65% depuis 1992. Samuel Furfari, ingénieur et docteur en sciences appliquées, qui publie "La vérité sur les COP : trente ans d'illusions", appelle à leur arrêt pur et simple. Il dénonce une histoire d'idéologie teintée de gouvernance mondiale dont le but est le contrôle insidieux de nos modes de vie. Présent à notamment à la COP 21 organisée à Paris sous le mandat de François Hollande en 2015 et sous les bons hospices de Laurent Fabius, Samuel Furfari constate qu'à part l'UE, aucun pays n'a respecté ses engagements. Le Pacte vert qui sera mis en place pour répondre aux accords de Paris coûtera la bagatelle de 1 300 milliards d'euros par an aux contribuables européens jusqu'en 2030. Et pour quel résultat ? Une perte de compétitivité et de prospérité qui menace toujours plus notre continent. Un constat glaçant pour un entretien passionnant !
Connexion
Afin d'utiliser cette fonctionnalité, vous devez vous connecter :