Zooms

Zoom - Denis Louvel : Entre impôt et redistribution, où va notre argent ?

Publiée le 09/06/2023

L'ouvrage de Denis Louvel "Où va notre argent ?" fait suite à une réflexion longue sur la question : pourquoi tout l'argent prélevé sur les entreprises et les particuliers n'engendre que manque cruel de moyens dans tous les domaines, y compris régaliens ? Pour répondre à cette question, l'étude a d'abord porté sur les cas extrêmes : les plans dits de relance où on injecte massivement des fonds dans l'économie. Les résultats ne sont jamais au rendez-vous. Il y a donc bien un phénomène de fond sur le fait que le couple prélèvement-dépense appauvrit tout le monde. Quel est-il ? C'est à partir de l'étude de cas concrets de réussite ou d'échec de diverses politiques publiques à travers le monde que des similitudes et des constantes sont apparues, des évidences se sont exprimées. La découverte finale, explosive, allait alors de soi ! Réponse dans cet entretien, éclairant ! 

Zoom - Frédéric Bécourt : Thanatose, une vie suspendue entre réel et métavers

Publiée le 11/07/2025

Dans son nouveau roman "Thanatose", Frédéric Bécourt imagine un homme frappé de mort apparente lors d’une fusillade. Guillaume, le narrateur, s’effondre, déclaré cliniquement mort… avant de revenir à lui, comme s’il s’était “retiré” de son propre corps. Ce phénomène, réel chez certains animaux, s’appelle la thanatose : une forme d’hibernation face au danger. Et si le corps humain, lui aussi, savait fuir la réalité quand l’esprit ne peut plus suivre ?

Guillaume, lui, vit désormais comme un fantôme. Il s’enferme chez lui, entre sa mère, ses chiens, et ses escapades nocturnes dans un métavers où les morts peuvent parfois revenir sous forme d’avatar. Il croit y reconnaître Alice, son amie disparue dans l’attentat. Est-elle bien là ? Ou est-ce son deuil qui le piège ?

Roman du choc, du repli et du doute, "Thanatose" est un roman du deuil, mais sans larmes : un roman de friction entre le corps, l’écran et la mémoire. Frédéric Bécourt, écrivain se situant dans la vague des antimodernes, offre au lecteur un récit nerveux, tendu, sans fioritures, presque clinique, sur la manière dont le réel se fracture — et parfois se recompose.