Zooms

Zoom - Edouard Husson : L’ISSEP, un contre Sciences Po ?

Publiée le 29/06/2023

Historien, professeur des universités, co-fondateur du "Courrier des Stratèges", Edouard Husson est aussi le directeur du développement de l’ISSEP, l’Institut des Sciences Sociales, Economiques et Politiques situé à Lyon. L’établissement d’enseignement supérieur privé vient de fêter, il y a quelques jours, ses 5 ans de réussite. L’école, fondée par Marion Maréchal, promeut l’excellence, l’engagement, l’éthique et l’enracinement. Des valeurs qui font de l’ISSEP un anti Sciences Po.

En cinq années, ce sont des centaines de jeunes femmes et hommes qui ont suivi un Magistère sur deux ans ou se sont inscrits en Formation continue. 96% des étudiants qui sortent de l’école trouvent un débouché professionnel. Avec un encadrement renforcé et de qualité, l’ISSEP poursuit son développement et accroit ses partenariats notamment avec des établissements étrangers. Tout cela constitue une véritable richesse pédagogique supplémentaire pour les étudiants. Edouard Husson conclut son entretien en indiquant : "A l’ISSEP, nous apprenons aux étudiants à penser par eux-mêmes !".

Zoom - Emmanuel de Waresquiel : La dette, ferment de la Révolution de 1789. Et en 2025 ?

Publiée le 09/09/2025

Emmanuel de Waresquiel, grand historien du XVIIIᵉ siècle et maître des études révolutionnaires, publie "Rien ne passe, tout s’oublie". Dans ce livre de recueil et de réflexion qui scrute la mémoire et les résonances du passé, l’auteur consacre un chapitre saisissant à la dette et aux impôts. Son constat est implacable : "à chaque crise financière, on ne réforme pas l’État, on met des rustines et on parle d’augmenter les impôts". L’Ancien Régime, prisonnier de cette logique, s’effondra en 1789 lorsque l’impasse budgétaire devint insupportable et déclencha la Révolution.

Emmanuel de Waresquiel rappelle que l’Histoire bascule quand le fardeau fiscal croise l’exaspération populaire. Sa réflexion, ancrée dans une érudition solide et souvent poétique, résonne aujourd’hui avec une acuité troublante. Et si, en 2025, une nouvelle crise de la dette ouvrait les mêmes brèches que celles qui précipitèrent la fin d’un monde en 1789 ? À travers ce parallèle, l’historien avertit : soit on change tout, soit on ne fait rien. L’avenir reste suspendu à ce choix.