Zooms

Zoom - Jean de Kervasdoué : Ecologisme : l'imposture démontée par la science

Publiée le 29/10/2024

Certains écologistes manient avec virtuosité la mauvaise foi : le débat est refusé, la science est souvent instrumentalisée, les esprits critiques qualifiés de "révisionnistes". À partir de faits et non de chimères dont veulent nous persuader les écologistes, l’auteur dénonce le sectarisme des adeptes de cette nouvelle religion. Ainsi, pourquoi interdire à brève échéance les moteurs thermiques qui consomment de moins en moins ? Comment expliquer cette rage envers les OGM ? Savent-ils que l’hydrogène n’est pas encore au point pour propulser avions et bateaux ? Quant au nucléaire, pourquoi ne pas reconnaître que cette énergie rejette le moins de gaz à effet de serre dans le monde ? Faut-il vraiment mettre à l’index tous les herbicides et autres produits phytosanitaires ? Et surtout, comment des croyances sans preuves peuvent-elles devenir des dogmes ? Jean de Kervasdoué, économiste de la santé et membre de l'Académie des technologies, répond précisément à toutes ces questions dans son ouvrage "La grande mystification - Ecologie : une imposture qui ne dit pas son nom". 

Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense

Publiée le 15/07/2025

Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.

Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.

Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.

Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.