Zooms

Zoom - Patrice Huiban : Casse sociale ou purge de l'Etat profond ?

Publiée le 21/01/2025

La France est en crise profonde, politiquement, économiquement et socialement. Les gouvernements se succèdent sans pouvoir modifier une trajectoire de déclin se manifestant par une hausse de l’insécurité, un État en quasi-faillite et une économie en difficulté. Le plus inquiétant est l’absence de vision politique des partis traditionnels permettant d’entrevoir un avenir radieux. Patrice Huiban, saint-cyrien et breveté de l'Ecole de Guerre, rompt avec ce pessimisme en analysant les causes et en proposant des solutions pragmatiques pour que la France redevienne une puissance prospère. Ces réflexions pour remédier aux maux de notre pays sont issues du projet élaboré pendant plusieurs années par une centaine de citoyens porté par son mouvement Nouvel essor français.

Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense

Publiée le 15/07/2025

Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.

Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.

Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.

Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.