Zooms
Zoom - Rémi Tell : Appel au réveil de la jeunesse française
Rémi Tell, pamphlétaire, militant engagé dans la défense des libertés, est régulièrement l’invité d’Eric Morillot dans "Bistro Libertés". En cette rentrée, il publie un joli texte écrit à l’âge de 20 ans : "Le Vieux témoin". Avant que la mort ne le prenne, le vieil Antoine jette un ultime regard sur son séjour terrestre en rédigeant un testament affectif transmis à son petit-fils Matthias. Il livre les clefs d’un destin noué dans les lupanars de la Wehrmacht. Au-delà de sa propre histoire, le vieil homme multiplie les recommandations face à l’affaissement moral et lance un formidable appel à la jeunesse française… jeunesse qui est véritablement à la croisée des chemins.
Zoom - Bernard Wicht : La guerre sans Etats ? Mercenaires, gangs et auto-défense
Bernard Wicht est expert en stratégie militaire, enseignant à la faculté des sciences politiques de l’Université de Lausanne, en Suisse (université de Lausanne). Auteur de nombreux ouvrages, il présente "Guerre en Europe : Gangs contre Milices privées" publié par les éditions Jean-Cyrille Godefroy dans la collection Le Cercle Aristote dirigée par Pierre-Yves Rougeyron.
Dans cet entretien, Bernard Wicht explique comment guerre et Etat restent deux concepts étroitement liés, reprenant la célèbre formule de Charles Tilly : "la guerre fait l’Etat et l’Etat fait la guerre". Bernard Wicht montre que l’effondrement ou la prise de distance de l’Etat entraîne des conflits de plus en plus décentralisés (insurrections, terrorisme, gangs armés). Il s’appuie sur la théorie de l’effondrement de Joseph Tainter pour souligner qu’au-delà d’un certain point de complexité "le retour marginal sur investissement diminue", conduisant inévitablement à la rupture d’un système social.
Bernard Wicht évoque également la privatisation du conflit avec la montée du mercenariat et des sociétés militaires privées qui reflète une "libéralisation de la défense" face au monopole étatique de la violence en voie de délitement, multipliant les acteurs belligérants hors du contrôle des Etats. L’auteur questionne également les questions de "Capital guerrier" et d’autodéfense, estimant que les jeunes générations ne se mobilisent plus pour l’armée ni l’Etat, mais migrent vers des milices ou réseaux marginaux. La perte de sens collectif et la "guerre par procuration" en découlent.
Bernard Wicht conclut sur la nécessité pour chacun de se préparer à l’autodéfense pour parer à l’impuissance d’un Etat qui a déjà renoncé à assurer la sécurité de ses populations.
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