Politique Eco

BCE : le coup d'Etat rampant - Politique & Eco avec Philippe Béchade (BFM)

Publiée le 15/06/2020
Economie virtuelle contre économie réelle, un risque porteur de crise sociale Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Philippe Béchade : économiste, financier, président des Econoclastes, rédacteur à la chronique Agora. 1) BCE contre Bundesbank : quand l’Allemagne rue dans les brancards de l’Europe - Le QE : faux monnayage, critiques des banques centrales - L’affaire BCE contre Bundesbank et la Cour constitutionnelle de Karlsruhe - Le viol des traités - La toute-puissance des juges de la cour du Luxembourg - Un coup d’état rampant   2) L’Italie sur les pas de la Grèce - L’euro va-t-il craquer par le sud ? Bienvenue au club méd (pour la France) - Le spread, les banques en faillite - Le mark triomphant à travers l’euro - Quand la BCE achète la totalité de la dette italienne, une question de souveraineté   3) Certitude de gains dans l’économie virtuelle, risque dans l’économie réelle - L’argent du QE va uniquement vers l’économie virtuelle et n’arrive pas aux entreprises - L’inflation est bien réelle, c’est celles des actifs (bourses, immobilier) dopés par le QE - Les 1% des plus riches en ont bénéficié - Vers de graves troubles sociaux

Politique & Eco avec Pierre Jovanovic - 2008 : Le hold-up bancaire comme solution à la crise

Publiée le 14/07/2025

Privatisation des profits, socialisation des pertes... Qui sont les vrais responsables ? Tout a commencé en 2008 mais rien n’est fini, l’économie est toujours sous l’emprise des effets de cette funeste année et des pratiques du système qui y ont conduit. Une arrière-cuisine de l’entre-soi bancaire et de l’Etat profond. La crise a débuté, comme d’habitude, outre-Atlantique et le degré de dépendance de l’économie mondiale aux Etats-Unis en fera une crise mondiale. La cause de ce désastre étant la fameuse crise des subprimes. Celle-ci devait se limiter strictement aux banques américaines, selon Alain Minc, constant dans l’art de formuler des professions foireuses.

Mais la question se pose : peut-on croire que des prêts incertains accordés à des ménages peu solvables soient la seule explication ? De surcroit ces prêts étaient garantis par des organismes proches de l’Etat (Fanny Mae et Freddy Mac) ou bien appuyés sur un CDS (Credit Default Swap), une assurance qui remboursait le prêteur à la place du ménage, produit titrisé éminemment toxique. Ces prêts accordés avec une intention sociale au bénéfice de minorités ethniques sont-ils la cause de la crise mondiale ?

Le président de Goldman Sachs, Hank Paulson, sera nommé secrétaire au trésor par George Bush et c’est lui qui va organiser, le hold-up sur les ménages et la plus grande vague de pauvreté qui s’en suivra.

Pierre Jovanovic, journaliste financier, lève le voile sur l'un des plus grands scandales financiers de l'histoire du capitalisme dans son ouvrage "2008" publié aux Jardin des Livres.