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Par Alix - 02/03/2023 08:33

Le Burkina Faso rompt le pacte d'assistance militaire avec la France de 1961 et donne 30 jours aux Français pour retirer tout son personnel militaire du pays

Le Burkina Faso rompt le pacte d'assistance militaire avec la France de 1961 et donne 30 jours aux Français pour retirer tout son personnel militaire du pays

Le Burkina Faso a officiellement dénoncé un accord d'assistance militaire avec Paris signé en 1961 et a donné 30 jours à la France pour retirer tout le personnel militaire du pays d'Afrique de l'Ouest, rapporte l'AFP. Les autorités françaises auraient été mises en demeure de cette décision mercredi. 

C'est dans une lettre du ministère burkinabé des Affaires étrangères, datée de mardi, que la France a été informée que le Burkina Faso "dénonce l'accord d'assistance militaire technique conclu à Paris le 24 avril 1961", indique la même source. Le traité de 1961 entre le pays d'Afrique de l'Ouest et la France n'existe donc plus.

Pour rappel, ce traité de 1961 avait été conclu quelques mois seulement après l'indépendance de l'ancienne colonie de Haute-Volta vis-à-vis de la France. Il constituait la base juridique de l'intervention militaire française dans le pays contre les militants djihadistes qui terrorisent le Sahel depuis le changement de régime en Libye en 2011, soutenu par l'OTAN.

L'armée du Burkina Faso avait également annoncé fin février la fin des opérations de la force française Sabre au Burkina Faso. Le 18 janvier, le gouvernement avait dénoncé les accords de défense entre les deux pays, laissant un mois à la Task Force française pour quitter son sol, dans un contexte de tensions grandissantes entre Paris et Ouagadougou.

Le pays africain a également manifesté sa volonté de diversifier ses partenariats notamment en matière de lutte contre le djihadisme. Parmi les nouveaux partenaires envisagés, figure la Russie.

RT / Le Monde

Par Alix - 26/01/2023 11:45

La France retirera ses militaires du Burkina Faso d'ici «fin février», selon le ministère des Affaires étrangères

La France retirera ses militaires du Burkina Faso d'ici «fin février», selon le ministère des Affaires étrangères

Alors que le Burkina Faso a demandé en janvier dernier le retrait des troupes françaises déployées dans le pays, la France a indiqué qu'elle respecterait le délai d'un mois exigé.

«[Le 24 janvier] nous avons reçu formellement la dénonciation, par le gouvernement burkinabè, de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite. Nous respecterons les termes de cet accord en donnant suite à cette demande», a indiqué un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, annoncant également le rappel de l’ambassadeur de France au Burkina Faso « pour mener des consultations sur l’état et les perspectives de notre coopération bilatérale ».

Pour rappel, le Burkina Faso héberge actuellement un contingent de près de 400 forces spéciales françaises, la force Sabre, qui quitteront le pays d'ici fin février, et le retrait de tous les matériels devrait être achevé fin avril.

RT / Opex360

Par Alix - 22/01/2023 08:52

Le Burkina Faso demande le départ des troupes françaises de son sol dans un délai d'un mois

Le Burkina Faso demande le départ des troupes françaises de son sol dans un délai d'un mois

Le Burkina Faso a demandé «le départ des soldats français dans un bref délai», ont indiqué samedi soir l'Agence d'information burkinabè (AIB). «Cette dénonciation faite le 18 janvier 2023, donne selon les termes de l'accord du 17 décembre 2018, un mois aux Forces armées françaises pour quitter le territoire burkinabè», précise l'agence.

Selon une source proche du gouvernement, les autorités ont demandé «le départ des soldats français dans un bref délai». «Ce n'est pas la rupture des relations avec la France. La notification concerne uniquement les accords de coopération militaire», a-t-elle précisé.

 

Une décision qui intervient dans un contexte de manifestations anti-françaises. Des centaines de personnes étaient rassemblées vendredi dans la capitale du pays, Ouagadougou. Ils demandaient le départ des militaires français et de l'ambassadeur de France.



Le Figaro

Par Alix - 17/12/2022 17:09

RFI au Burkina Faso, coupure de courant (Ojim)

RFI au Burkina Faso, coupure de courant (Ojim)

OJIM - Les choses ne s’arrangent pas pour la France en Afrique : échecs militaires et politiques, diplomatie en déroute et la voix de la France Radio France Internationale (RFI) de moins en moins audible.

Le Mali puis le Burkina

Sur fond de guerre des communiqués, le Mali suspendait RFI ainsi que France 24 au printemps 2022 pour « espionnage et diffusion de fausses informations ». Les deux médias restaient accessibles sur ondes courtes et via les réseaux sociaux. Début décembre le Burkina prend la même décision accusant RFI d’avoir diffusé les messages vidéo d’un « chef terroriste » et d’avoir répercuté des rumeurs de coup d’État contre la junte militaire au pouvoir.

Une vraie guerre de l’information comme le commente un excellent article du Monde diplomatique de décembre 2022 de André Michel Essoungou sous le titre « Guerre d’influence sur les écrans africains ». Il y analyse la concurrence croissante de nouveaux entrants dans la guerre médiatique en Afrique. Turquie, Chine, Russie, Etats-Unis marchent sur des plates-bandes jusqu’ici réservées au carré français. Nos lecteurs intéressés par le sujet peuvent se référer à l’article cité.

L'Observatoire du Journalisme (OJIM)

16/08/2022 11:17

Paris cède sa place de ville la plus francophone du monde pour Kinshasa en République démocratique du Congo

Paris cède sa place de ville la plus francophone du monde pour Kinshasa en République démocratique du Congo
Cinquième langue la plus parlée dans le monde, le français est employé par 321 millions de personnes sur les cinq continents. 

Du Québec à la Polynésie française, de la Suisse romande aux Seychelles en passant par le continent africain, le français est bien plus répandu qu'on ne le pense. La langue de Molière tend à se développer sur l'ensemble de ses territoires francophones.

S'il était coutumier d'évoquer Paris comme ville la plus francophone du globe, que nenni, cette dernière a été dépassée depuis 2016 par la République démocratique du Congo et sa capitale Kinshasa. Selon la 18e édition du rapport Demographia World Urban Areas, la ville compte 12,8 millions d'habitants, tandis que Paris et son aire urbaine sont à 11 millions de personnes.

Le top 15 des villes francophones les plus peuplées dans le monde :

  1. Kinshasa (République démocratique du Congo) : 12,8 millions

  2. Paris (France) : 11 millions

  3. Abidjan (Côte d'Ivoire) : 5,4 millions

  4. Yaoundé (Cameroun) : 4,6 millions

  5. Casablanca (Maroc) : 4,3 millions

  6. Bamako (Mali) : 4 millions

  7. Ouagadougou (Burkina Faso) : 3,8 millions

  8. Alger (Algérie) : 3,7 millions

  9. Dakar (Sénégal) : 3,7 millions

  10. Montréal (Québec, Canada) : 3,7 millions

  11. Mbuji-Mayi (République démocratique du Congo) : 3,6 millions

  12. Douala (Cameroun) : 3,6 millions

  13. Port-au-Prince (Haïti) : 3,1 millions

  14. Conakry (Guinée) : 2,9 millions

  15. Beyrouth (Liban) : 2,8 millions


Source Le Figaro
06/05/2022 11:23

Pentecôte 2022 : un pèlerinage de Chrétienté sous le signe d’anniversaires

Pentecôte 2022 : un pèlerinage de Chrétienté sous le signe d’anniversaires
ND de Chrétienté - C’est en effet le 40e pèlerinage de Chrétienté qui se tiendra à la Pentecôte 2022, sur le thème « Sacré-Cœur, Espoir et salut des Nations ». Un thème choisi en prévision de deux autres anniversaires, que nous fêterons en 2023 :

- Le 150e de la loi du 24 juillet 1873 déclarant d’utilité publique la construction du Sacré-Cœur de Montmartre : « Sanctuaire de l'adoration eucharistique et de la miséricorde divine »
- Le 100e anniversaire de l’achèvement de sa construction, en 1923

Les 4, 5 et 6 juin prochains, après deux années de pérégrinations locales, les pèlerins de Chartres auront la joie de débuter leur marche par une Messe célébrée en l’église Saint Sulpice par Mgr Aumonier, Evêque émérite de Versailles.

Les deux années marquées par la pandémie ont vu, en respect des contraintes sanitaires, se multiplier les pèlerinages locaux par petits groupes, confirmant le besoin impérieux de nos pèlerins de se mobiliser que ce soit en France ou à l’étranger (30 pays représentés dont le Burkina-Faso qui nous a également rejoints). Rien qu’en France, ce sont 380 micro-pèlerinages qui ont été créés à l’initiative de nos chefs de chapitre !

Cette mobilisation dans des conditions particulières permettra sans doute cette année de dépasser les chiffres de 2019, année record : 285 chapitres, 14 000 pèlerins marcheurs et 3000 pèlerins Anges gardiens (qui ne peuvent, physiquement ou géographiquement marcher vers Chartres et qui effectuent le pèlerinage à distance, en chapitres ou de manière individuelle pour former une chaîne mondiale de prières).

La Messe du lundi de Pentecôte à Notre-Dame de Chartres sera célébrée par l’abbé Andrzej Komorowski, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, dont le droit propre de conserver les sacrements traditionnels a été confirmé par le saint père le 11 février dernier, pour la plus grande joie et le réconfort de nombreux catholiques, traditionnels ou non, choqués par le motu proprio Traditionis custodes. Le sermon sera prononcé par Mgr Christory, Evêque de Chartres.

Nous vivons des temps incertains : pandémie, montée des tensions, guerre en Europe, menaces de toutes sortes, contexte électoral. Dans ce contexte, en confiant leur marche au Sacré-Cœur, les pèlerins continueront de prier, comme à l’ordinaire, à travailler à promouvoir la Chrétienté : c’est à dire la réalisation, dans la vie de la cité, de la "Royauté du Christ sur toute la création et, en particulier, sur les sociétés humaines’" (Catéchisme de
l’Église Catholique N° 2105).

ND Chrétienté
13/02/2022 09:47

Burkina Faso : 40 djihadistes impliqués dans des attentats au Bénin neutralisés par l'armée française

Burkina Faso : 40 djihadistes impliqués dans des attentats au Bénin neutralisés par l'armée française
L'état-major a annoncé samedi que les soldats de l’opération Barkhane avaient éliminé 40 djihadistes impliqués dans les attaques de mardi dans le nord du Bénin voisin qui ont fait 9 morts, dont un ancien militaire français. Après cette série d'attaques, la force Barkhane, « alertée par ses partenaires béninois et burkinabé », « a engagé des capacités aériennes de renseignement pour localiser ce groupe armé » responsable des attentats avant d’effectuer jeudi des frappes aériennes, détaille le communiqué de l’état-major.

20minutes
12/02/2022 12:12

Le Bénin à son tour confronté à l’extension de la menace djihadiste

Le Bénin à son tour confronté à l’extension de la menace djihadiste
La menace djihadiste du Sahel s’étend et touche dorénavant les pays riverains du Golfe de Guinée.

C’est ainsi que le Bénin se voit obligé de modifier sa stratégie de défense vis à vis de son voisin de sa frontière Nord, le Burkina Faso.

Des signes évidents de la progression du terrorisme vers le Bénin, notamment une attaque qui a fait dix morts dont cinq  gardes forestiers et leur instructeur français, confirment la poussée de la menace djihadiste venue du Sahel.

Le chef de l’Etat, Patrice Talon, explique que la patrouille était partie “débusquer des braconniers” quand elle a sauté sur ”un engin explosif improvisé.” Quarante huit heures plus tard, une seconde patrouille a subi le même sort, révélant une violence terroriste inédite  au Bénin qui n’avait jamais connu une pareille violence.

CH
04/02/2022 14:31

Sahel: rien ne va plus pour la France

Sahel: rien ne va plus pour la France
L’insécurité difficile à juguler au Mali et au Burkina Faso a fini par modifier le comportement de la rue qui, aujourd’hui, semble se réjouir de l’arrivée, dans chacun de ces deux pays, de putschistes au pouvoir.

En effet, chacun des gouvernements en place dans ces deux pays du Sahel a été mis à terre par l’arrivée de juntes militaires qui ont pris le pouvoir avec, au fond, l’assentiment des peuples, fatigués de la guerre et n’ayant plus confiance dans des autorités qu’ils jugeaient incompétentes.

Cette donne nouvelle n’est pas du tout de l’intérêt de la France qui, au même titre que ses quelques partenaires européens dans cette affaire, se voit mise à l’écart par les autorités maliennes et burkinabées, et surtout par l’ensemble des peuples malien et burkinabé. La politique française semble devenir intenable là-bas aujourd’hui.

CH
31/01/2022 11:33

Burkina Faso : les militaires de l'opération "Barkhane" auraient tué une soixantaine de djihadistes

Burkina Faso : les militaires de l'opération "Barkhane" auraient tué une soixantaine de djihadistes
Selon l'armée française, une soixantaine de djihadistes ont été tué par une coalition entre les forces burkinabées et des membres de "l'Opération Barkhane"

Les faits ont eu lieu peu avant le coup d'État du 24 janvier dernier par des militaires burkinabés. L'ex président Roch Marc Christian Kaboré a été renversé par des chefs militaires locaux.

"L'objectif était d’aller chercher les terroristes dans leurs zones refuges" a commenté l'état major français. La tension reste forte, les combats se poursuivent, alors que le nouveau régime mis en place depuis le coup d'État inquiète la communauté internationale.

L'homme fort du nouveau gouvernement Paul-Henri Sandaogo Damiba, lieutenant-colonel a tenté de rassurer ses partenaires les plus proches. Dans sa première prise de parole, Sandaogo Damiba fait savoir que son pays a "plus que jamais besoin de ses partenaires".

Le pays longtemps victime d'attentats de la part des groupes terroristes, souhaite inlassablement se libérer du joug islamiste.

A lire également sur TVL :

https://www.tvlibertes.com/actus/coup-detat-au-burkina-faso
26/01/2022 14:28

Coup d’État au Burkina Faso

Coup d’État au Burkina Faso
Dans un Sahel en proie à la plus grande instabilité, après le Mali et la Guinée, le Burkina Faso est lui aussi visé par un coup d’Etat.

La junte, baptisée Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration, MPSR, a arrêté le président en exercice Roch-Marc Kaboré lundi à l’aube et explique dans un communiqué avoir agi "face à l’incapacité manifeste du pouvoir."

Outre l’arrestation du président Kaboré, les putschistes annoncent la dissolution du parlement et celle du gouvernement.

A la tête de la junte, se trouve le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, officier formé en France, qui avait commandé la force d’élite Cobra avant d’être nommé à la tête de la région militaire de Ouagadougou.

Ce nouvel homme fort du Burkina promet "une transition rapide" et son CV est très semblable à celui d’Assimi Goïta et Mamady Doumbouya, les officiers putschistes malien et guinéen.

L’insurrection avait débuté dimanche 23 janvier dans les casernes, les militaires réclamant des moyens supplémentaires et adaptés pour lutter contre le djihadisme.

Après le putsch de lundi matin, les civils défilaient dans les rues en chantant la gloire des militaires.

Face à la guerre menée par les islamistes, près d’un million et demi de Burkinabés ont déjà dû fuir leur pays.

Dans un contexte de lassitude extrême des populations qui ne voient pas la fin des combats, et de montée d’un sentiment anti-français, c’est toute l’opération Barkhane qui se trouve pénalisée et obligée à se réorganiser. 

CH

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https://www.tvlibertes.com/actus/un-militaire-francais-a-ete-tue-samedi-au-mali-annonce-lelysee
29/09/2021 12:49

Hommage au caporal-chef Maxime Blasco, mort au Mali

Hommage au caporal-chef Maxime Blasco, mort au Mali
Il s’appelait Maxime Blasco et est tombé au combat au Mali, mortellement touché par un tireur, vendredi 24 septembre. Le caporal-chef Maxime Blasco se verra rendre un hommage militaire ce mercredi après-midi, à 16h30 à l’hôtel des Invalides à Paris.

Le caporal- chef Maxime Blasco était un soldat d’élite, décoré de la Croix de la Valeur militaire à trois reprises pour ses actes de courage, il n’était pourtant âgé que de 34 ans. Ttireur d’élite au 7ème bataillon de Chasseurs Alpins, il est le 52ème soldat français à mourir au Mali en combattant le terrorisme.

C’est lors d’une opération dans la forêt de N’Daki, près de la frontière entre le Mali et le Burkina-Faso, qu’une trentaine de commandos, couverts par un drone et deux  hélicoptères ont été  assaillis, et que le caporal-chef Blasco a été mortellement touché. ”Son tireur a été neutralisé par les commandos”, indique l’armée.

C’est à l’âge de 25 ans, alors qu’il était pâtissier, que Maxime Blasco s’était engagé dans les Chasseurs Alpins. Il s’était spécialisé dans le tir de précision puis était devenu  tireur d’élite du groupe Commando Montagne. Mobilisé depuis 2014 en République centrafricaine, au Tchad, et au Sénégal dans le cadre des opérations BARKHANE et SANGARIS, il s’est toujours distingué “pour sa précision et son sang-froid”. Entre 2016 et 2017, il est à plusieurs reprises déployé au Mali comme tireur d’élite du commando montagne et son action permet l’arrestation ou la neutralisation de plusieurs groupes terroristes.

Son nom est également associé à une opération de sauvetage héroïque de deux de ses camarades lors d’un atterrissage forcé de leur hélicoptère, qu’il parviendra à désincarcérer de l’appareil  en feu  sous les tirs continus de l’ennemi, et alors qu’il était grièvement blessé lui-même.

C.H
16/09/2021 10:55

Le chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara éliminé

Le chef du groupe Etat islamique au Grand Sahara éliminé
Les forces française ont “neutralisé” (exécuté) le chef du groupe djihadiste Etat islamique au Grand Sahara.

Il s’agit d’un succès majeur de la force Barkhane, dans le combat contre le terrorisme au Sahel que mènent les troupes françaises. Adnan al-Sahraoui, chef de ce groupe terroriste, était le commanditaire, on s’en souvient,  de l’assassinat de six travailleurs humanitaires d’une ONG ainsi que de leurs deux chauffeurs nigériens  il y a un peu plus d’un an.

Le groupe terroriste EIGS, Etat islamique au Grand Sahara, est également considéré comme l’auteur de la plupart des attaques  dans la zone dite des trois frontières qui est située à cheval sur Niger, Mali et Burkina Faso. Un autre groupe terroriste, le GSIM, Groupe de Soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à  al-Qaïda, partage avec lui la responsabilité de tous les actes terroristes perpétrés dans cette région.

La force Barkhane, dont certains nient l’intérêt de la maintenir au Sahel, vient là de frapper un coup décisif, qui a fait dire au Ministre des Armées “notre combat continue.”

C.H.
06/06/2021 11:00

Burkina Faso : au moins 138 morts dans une attaque djihadiste dans le nord du pays (Vidéo)

Burkina Faso : au moins 138 morts dans une attaque djihadiste dans le nord du pays (Vidéo)
Le Burkina Faso a connu l’horreur dans la nuit de vendredi à samedi. Le nord du pays a été frappé par deux attaques dont l’une a fait au moins 138 morts, la plus meurtrière depuis le début des violences djihadistes en 2015. C’est le plus lourd bilan pour une seule attaque depuis le début des violences djihadistes dans le pays en 2015

Le Secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres « est indigné par l’assassinat […] de plus de cent civils, dont sept enfants, lors d’une attaque perpétrée par des assaillants non identifiés » dans la région du Sahel au Burkina Faso, a déclaré son porte-parole Stéphane Dujarric. Il « condamne vivement cette attaque horrible et souligne la nécessité urgente que la communauté internationale renforce son soutien à l’un de ses membres dans son combat contre la violence extrémiste et son bilan humain inacceptable ».

Ces attaques ont été commises dans la zone dite « des trois frontières » entre Burkina, Mali et Niger, régulièrement ciblée par des assauts meurtriers de djihadistes présumés liés à Al-Qaïda et à l’ Etat islamique.   […]

Selon une source locale, « l’attaque, qui a été signalée aux environs de 2 heures [du matin], a d’abord visé le poste des Volontaires pour la défense de la Patrie », les VDP, des supplétifs civils de l’armée, et « les assaillants ont ensuite visité les concessions (maisons) et procédé à des exécutions ».

20 minutes
17/02/2021 16:58

La France va-t-elle abandonner l’opération Barkhane ?

La France va-t-elle abandonner l’opération Barkhane ?
Un sommet au Tchad avec les acteurs du G5 Sahel ! Lundi et mardi se déroule à N'djamena une rencontre entre les différents acteurs à savoir la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad.

Le président français Emmanuel Macron, lui, ne se rendra pas sur place préférant une visioconférence, un an après un autre sommet en France à Pau qui avait débouché sur une déclaration commune sur la poursuite de l’engagement militaire contre les forces terroristes en présence, à savoir des cellules de l’Etat Islamique et d’Al Qaeda notamment.
Lancée en août 2014 à la suite des opérations Serval et Epervier, cette guerre du Sahel reste très peu connue des Français.

Des forces françaises sur place qui sont aujourd’hui d’environ 5 000 hommes. Depuis le début des opérations, 50 militaires français ont trouvé la mort au Sahel. Des pertes qui pèsent pour une partie de l’opinion publique française même si entre 1 000 et 1 500 terroristes ont été éliminés.

La question de ces fameuses « opinions publiques » est d’ailleurs importante et si côté africain il est souvent rapporté une hostilité à l’égard de l’opération, la réalité semble plus nuancée.

Pour Caroline Galactéros, le maintien des forces françaises sur place est indispensable pour la sécurité nationale. La présidente du Think Tank « Géopragma » revient pour TV Libertés sur l’utilité de Barkhane depuis sept années.