Infos du jour
Déficit public : Prévision de nouveau dérapage pour 2024, avec plus de 5 % du PIB envisagé
Selon des informations de La Tribune, le gouvernement français prévoit un nouveau dérapage du déficit public pour l'année 2024. Initialement estimé à 4,4 % du PIB, le déficit pourrait atteindre 5,1 ou 5,2 %. Cette révision à la hausse constitue une mauvaise nouvelle pour l'exécutif, qui doit désormais justifier cette évolution inattendue, survenue seulement quelques semaines après une révision à la hausse similaire pour l'année 2023. En effet, le déficit prévu pour l'année dernière est passé de 4,9 % à 5,5 % du PIB, principalement en raison de recettes fiscales inférieures aux attentes. Face à ces nouveaux chiffres, le gouvernement devra trouver des économies supplémentaires, malgré un contexte de croissance économique plus faible que prévu. Et alors qu'une croissance de 1,4 % était anticipée, celle-ci est désormais estimée à seulement 1 %...
Bruno Retailleau: "On sera à au moins 5% de déficit [en 2024], c'est catastrophique" pic.twitter.com/zizTYIcQ9N
— BFMTV (@BFMTV) April 10, 2024
Le déficit public de la France pour l'année 2023 atteint 5,5% du PIB, annonce l'Insee, dépassant largement les prévisions gouvernementales
L'Insee a révélé ce mardi matin que le déficit public de la France pour l'année 2023 s'élève à 5,5% du PIB, soit 154 milliards d'euros, dépassant ainsi largement la prévision initiale de Bercy. Cette annonce classe la France parmi les mauvais élèves de la zone euro et met en péril sa crédibilité économique sur la scène européenne ainsi que face aux marchés financiers. Le gouvernement avait prévenu de cette augmentation ces derniers jours, mais elle reste néanmoins un revers significatif. La dette atteint quant à elle 110,6% du PIB après 111,9% fin 2022.
Cette dégradation s'explique en partie par des recettes bien inférieures aux attentes, avec une progression de seulement 2,0% en 2023, contre 7,4% en 2022. La France s'écarte ainsi de la trajectoire budgétaire qu'elle s'était fixée, avec pour objectif de réduire progressivement son déficit à 2,7% d'ici 2027. Bruno Le Maire, tout en affirmant que l'exécutif tiendra ses engagements, semble adopter une posture plus prudente, affirmant que la priorité est maintenant de passer sous la barre des 3% d'ici la fin du quinquennat.
Le Figaro / illustration
Mobilisation de 30.000 policiers et gendarmes en prévision des manifestations contre les "violences policières" ce samedi, annonce Gérald Darmanin
En réaction aux nombreux appels à manifester contre le "racisme systémique" et les "violences policières" ce samedi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé un déploiement exceptionnel de 30.000 policiers et gendarmes à travers la France. Cette mobilisation fait suite à la mort de Nahel survenue il y a deux mois. Dans une lettre adressée aux autorités, Darmanin exprime un "soutien sans faille" aux forces de l'ordre et condamne les individus exploitant ces rassemblements pour propager la haine envers les institutions républicaines. Selon Le Figaro, l'ensemble des Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) et des escadrons de gendarmerie mobile seront engagés, une première dans l'histoire du pays. Le ministre réitère sa confiance envers les agents mobilisés, mettant en avant sa détermination à assurer la sécurité des citoyens et à défendre l'honneur des forces de l'ordre.
"Casserolades" : La préfecture du Loir-et-Cher interdit les "dispositifs sonores amplificateurs de son" et les "cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs" en prévision du déplacement d'Emmanuel Macron
La préfecture du Loir-et-Cher a interdit les "dispositifs sonores amplificateurs de son". ainsi que les "cortèges, défilés et rassemblements revendicatifs" en prévision de la venue d'Emmanuel Macron à Vendôme pour éviter les "casserolades", rapporte notamment La Dépêche. En effet, ces rassemblements réunissant parfois plusieurs centaines de personnes se multiplient et ont encore eu lieu lundi soir partout en France pour protester contre Emmanuel Macron, un an après sa réélection, en raison de son impopulaire réforme des retraite que les Français rejettent toujours en masse.
Cette interdicion intervient après que la préfecture de l'Hérault interdisant les "dispositifs sonores portatifs" la semaine dernière.
Moins d'inflation et plus de croissance en 2023, selon les prévisions de la Banque de France
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles
C'est ce que prévoit la Banque de France dans ses dernières prévisions publiées lundi 20 mars. La banque centrale française a doublé sa prévision de croissance pour 2023 et annonce une progression de 0,6% du produit intérieur brut (PIB), contre 0,3% comme c'était initialement annoncé.
A en croire l'institution, l'inflation devrait être moins importante que prévu. "Il y a un peu plus de croissance et un peu moins d'inflation", a résumé le chef économiste de la banque centrale, Olivier Garnier. Une baisse des prix de l'alimentation n'est pas à attendre avant 2025. Les Français vont continuer à se serrer la ceinture avec un salaire qui ne suit pas.
Actu en Bref du JT 20/03/2023
La croissance française devrait ralentir à 0,3% en 2023, selon les prévisions de la Banque de France
Selon les dernières projections macroéconomiques de la Banque de France pour les trois prochaines années, la croissance économique de la France devrait ainsi fortement ralentir, de 2,6% en 2022 à 0,3% en 2023. Un ralentissement qui, toujours selon les prévisions, devrait être accompagné d'un rebond à 1,2% en 2024, au lieu d'1,8% initialement prévu. En cause : "L'hiver 2023-24 pourrait encore être un peu compliqué dans le contexte de la crise énergétique", explique le directeur général de la banque centrale française, Olivier Garnier. La reprise se poursuivra en 2025 avec une croissance attendue à 1,8%.
37 % du parc nucléaire français toujours à l’arrêt à l'approche d'un week-end particulièrement froid
37% du parc nucléaire français, soit dix-huit réacteurs sur 56, étaient toujours à l’arrêt pour maintenance ou réparations jeudi soir, selon les données d’EDF.
Les 38 réacteurs atuellement en fonctionnement fournissent 62,6 % de la capacité nucléaire française installée, soit 38,4 gigawatts (GW) sur 61,4 GW ; 37,4 % de la puissance était donc indisponible, rapporte 20minutes. Le mois dernier, EDF avait estimé que 72,9 % de la puissance de ses réacteurs serait disponible en décembre. Une estimation bien optimiste revue à la baisse alors que l'arrivée d'une vague de froid en cette fin de semaine fait craindre des tensions sur le réseau électrique du pays.
Electricité : les prévisions des capacités nucléaires d'EDF sont de plus en plus pessimistes pour le mois de janvier 2023
Les retards accumulés dans les travaux de maintenance des centrales nucléaires françaises ont induit une nouvelle dégradation des estimations des capacités nucléaires prévues par EDF, tombant à 47 GW disponibles pour le début de l’année 2023. Pour rappel, début septembre, le fournisseur d'énergie prévoyait environ 54 GW de disponibilité pour la première semaine de janvier (sur les 61 GW théoriquement disponibles quand les 56 réacteurs sont en marche). Fin novembre, cette estimation était réévaluée à 50 GW disponibles au mois de janvier. Mais le 4 décembre, la prévision est tombée à 47 GW, d’après la synthèse réalisée par Enerpresse qui suit chaque semaine l’évolution de la disponibilité du parc.
«Nous avons des mois difficiles devant nous», avertit le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni
«Nous avons des mois difficiles devant nous», a déclaré le commissaire européen à l'Economie, Paolo Gentiloni, lors d'une conférence de presse le 11 novembre. Issu d'une lignée aristocratique, celui qui a évolué au sein de la social démocratie italienne avant d'accéder à la Commission européenne prédit aujourd'hui une contraction de l'activité sur le dernier trimestre de 2022 et le premier de 2023, et donc une «récession» à la fois pour l'UE, la zone euro et «la plupart des Etats membres».
En conséquence, la progression du PIB l'an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu'ici, même si un retour de la croissance est attendu au printemps.
Selon EDF, l'impact de la baisse de la production électrique liée à l'arrêt des centrales nucléaires s'élèverait à 32 milliards d'euros en 2022, contre 29 milliards initialement prévus en septembre
Le Figaro - En 2022, l'impact de la baisse de la production électrique, liée à l'arrêt des centrales nucléaires, s'élèverait à 32 milliards d'euros, contre 29 milliards prévus en septembre.
Le géant électricien français EDF a indiqué jeudi avoir encore revu l'impact financier de la baisse de sa production électrique pour 2022 à 32 milliards d'euros, contre 29 milliards annoncés en septembre.
(... ) «Sur la base de l'estimation de production nucléaire en France pour 2022 dans le bas de la fourchette 280-300 TWh et des prix à terme 2022 au 7 octobre 2022», le groupe évalue l'impact de la baisse de production sur l'EBITDA (excédent brut d'exploitation) à - 32 milliards d'euros. Il a par ailleurs connu des mouvements sociaux en France depuis septembre, «dont l'impact est à l'étude», a-t-il précisé.
(...) Le Figaro
Énergies : le prix de l'électricité bat un nouveau record en dépassant 1 000 euros le mégawattheure
A la veille de cette nouvelle hausse, EDF annonçait prolonger de plusieurs semaines l'arrêt de quatre réacteurs nucléaires français à cause de la corrosion tout en maintenant sa prévision de production pour 2022 entre 280 et 300 térawattheure (TWh), précisant que cette production pourrait atteindre "probablement" le bas de cette fourchette. En tout, le groupe précise que 32 réacteurs sont à l'arrêt sur un total de 56, alors que la baisse de production nucléaire d'EDF, à un niveau historiquement faible, contribue à ces hausses sans précédent des prix de gros de l'électricité.
France Bleu
Les pays de l'Union européenne s'accordent sur un plan d'urgence visant à réduire la consommation de gaz
Le plan d'urgence, intitulé "Économiser du gaz pour un hiver sûr", prévoit que les États membres réduisent volontairement leur consommation de gaz naturel de 15 % entre août 2022 et fin mars 2023, en passant aux énergies renouvelables, voire au charbon, au pétrole et à l'énergie nucléaire, et en demandant à leurs citoyens de rationner leur consommation d'énergie, ont précisé les sources.
Cette idée a suscité de nombreuses protestations au sein de l'Union, notamment dans le sud de l'Europe. Le ministre espagnol de la transition écologique a insisté sur le fait que le plan n'était "pas nécessairement le plus efficace, ni le plus efficient, ni le plus juste", tandis que le secrétaire d'État portugais à l'environnement et à l'énergie l'a qualifié de "non durable" et de "disproportionné".
La France, la Grèce, l'Italie, la Hongrie, le Danemark, l'Irlande, Malte, les Pays-Bas et la Pologne figurent également parmi les pays qui se sont prononcés contre ces réductions.
RT
L'inflation devrait atteindre 7,6 % dans la zone euro et 8,3 % dans l'ensemble de l'Europe cette année, selon les prévisions de la Commission européenne
En mai, l'organe exécutif de l'UE prévoyait que l'inflation dans la zone euro atteindrait 6,1 % cette année, avant de tomber à 2,7 % en 2023. Aujourd'hui, les deux prévisions ont été revues à la hausse, à 7,6 % et 4 % respectivement.
"L'inflation, qui a atteint un niveau record, devrait désormais culminer plus tard cette année et diminuer progressivement en 2023. Le déroulement de la guerre et la fiabilité des approvisionnements en gaz étant inconnus, cette prévision est soumise à une forte incertitude et à des risques de baisse", a déclaré le commissaire européen à l'économie, Paolo Gentiloni, dans un communiqué. "Les actions de Moscou perturbent l'approvisionnement en énergie et en céréales, faisant grimper les prix et affaiblissant la confiance", a-t-il ajouté.
M. Gentiloni a également déclaré à CNBC qu'en cas de coupure complète du scénario du gaz russe, "il y a effectivement un risque d'entrer dans un territoire négatif, en particulier dans le chiffre de l'année."
RT
Covid-19 en automne : les États-Unis achètent 105 millions de doses Pfizer
Mercredi 29 juin, le gouvernement américain a annoncé avoir acheté 105 millions de doses du vaccin contre le Covid-19 de l'alliance Pfizer-BioNTech pour l'automne. Le contrat, d'un montant de 3,2 milliards de dollars, inclut les différents dosages pour les bébés, les jeunes enfants et les adolescents/adultes. Il pourrait aussi comporter des versions spécifiquement développées contre le variant Omicron. L'accord signé avec les ministères de la Défense et de la Santé, comprend l'option d'acheter jusqu'à 300 millions de doses. Dans un communiqué, le ministre de la Santé des États-Unis Xavier Becerra, a déclaré : « L'administration Biden-Harris est déterminée à faire tout ce que nous pouvons pour rendre les vaccins gratuits et largement accessibles aux Américains - et ceci est un pas important pour nous préparer à l'automne ».
Le pouvoir d'achat des ménages pourrait reculer de 0,8% cette année, prévoit l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)
Avec une inflation estimée en moyenne à 4,9% sur l'année et une croissance économique ramenée à 2,4%, «cette contraction du pouvoir d'achat va peser sur la dynamique de reprise à travers la faible dynamique de la consommation des ménages», explique l'Observatoire dans ses nouvelles prévisions économiques pour 2022 publiées ce jeudi.
Le Figaro